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    The Rider
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    140 critiques spectateurs

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    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2018
    C'est magnifique,et à ne pas rater. Un film tendre et humain , profond et universel, sur les rêves brisés et la vie qu'il faut continuer à vivre. Gros coup de cœur !!
    ferdinand75
    ferdinand75

    556 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2018
    Un film puissant, fort, assez dérangeant. Chloé Zhao s’intéresse à une tribu d’ Indiens Sioux Lakota, qui vivent dans une réserve du Nord Dakota. Ils sont tous aficicionados de rodéos. Nous croisons le destin d ‘un cow boy, Brady, cavalier de rodéo, de milieu très modeste Ces indiens aiment les chevaux ,qui les rattachent à leur origines ancestrales, à la mère Nature .Le rodéo est un monde très dur , impitoyable et « cassant » , il y a beaucoup d’accidents, et cela paye bien peu. Le héros principal est confronté à cette réalité . Il a été blessé gravement, dans sa chair, l’incapacitant lourdement et empêchant une reprise dans le Business du Rodéo . Son meilleur ami est paraplégique suite à un rodéo sur taureau. Brady vient le voir tous les jours et l’aide à « survivre », essayant de lui communiquer une certaine joie de vivre.Ce qui permet d’aborder le sujet de la fin de vie, de ce qu’est la force vitale, du moment où, alors que l’on abat un animal blessé, on veut « conserver » à tout prix la vie d’un être humain diminué. Toute la force du film est de dépasser l’histoire presque « anecdotique » de ce microcosme de la réserve indienne , du rodéo, pour l’englober et l’élever vers une réflexion plus globale, plus universelle ; Faut-il aller au bout de ses rêves ? A quel moment doit-on admettre que ses rêves sont inaccessibles et appréhender la vie avec plus de modestie, à apprendre le pragmatisme. La 2e partie du film est alors passionnante, presque envoutante , le final plein de surprise , avec une immersion vers la mère nature et une harmonie retrouvée. Chloé Zhao démontre un vrai talent ,une empathie avec ce peuple amérindien, et une intelligence cinématographique rare .
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2018
    Chloé Zhao signe un second film époustouflant de maîtrise et de grâce. Une photographie magique, des acteurs incroyables de vérité et une histoire profonde nous rappelant la valeurs de nos rêves et notre capacité à nous dépasser. Le gros coup de cœur de cette Quinzaine des réalisateurs 2017.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Un film de grande émotion, sur la résilience d'un cowboy. Le film se passe dans le sud Dakota, et on a le droit a de superbes paysages (arrêtons de nous culpabiliser parce que nous regardons un coucher de soleil)....Le film est lent et les dialogues sont lents et conviviaux, les personnages si humains, qu'ils nous font méditer. C'est une histoire entre un homme et des chevaux, et je dois avouer qu'une des scènes de dressage est admirable, car on entre dans l'intimité de la relation entre le cheval et l'homme......A savourer fortement.....les liens entre les cowboys et les chevaux sont le nœud du film, et je dois dire qu'ils sont une bouffée d'air pur....Ils apaisent l'âme du spectateur.....Les personnages sont vrais et tendrement liés...Plus le film avance plus l'émotion s'installe. ce film quelque part est une leçon de vie qui va à l'essentiel, notamment sur la relation père fils .....Je conseille chaleureusement.
    Audrey L
    Audrey L

    640 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Un superbe film poignant dans son drame humain qui nous touche profondément, et puissant dans sa représentation de l'Amérique rurale, dont les hobbys et philosophies de vie sont différents de la ville... Le parcours de ces rodeomen, qui chevauchent avec assiduité et courage ces animaux rendus fous (un pincement au cœur tout de même pour l'amoureuse des animaux que je suis...), après leur chute fatale les empêchant de remonter en selle à jamais. Emouvant par la solidarité que se vouent ces jeunes avant et après le drame, comme des frères de coeur éternels, et l'amitié avec leurs chevaux est tout aussi touchante : comment ne pas se sentir ému lorsque l'on comprend que spoiler: si Brady tient autant à son cheval Gus c'est aussi car Lane (le cowboy paraplégique que Brady soutient) l'a chevauché aussi...
    Quelques scènes très fortes en émotion (la fin d’Apollo, les visites à Lane, le final humaniste...) et des acteurs qui ne jouent pas pour la plupart (ce sont leur propre existence, voir le générique de fin). Le dressage des chevaux est une vraie découverte, les rodéos sont impressionnant, le dépaysement est total par les plans de paysages magnifiques et la vie tragique de Brady émeut, une réussite pour ce premier film de Chloé Zhao !
    Philippe G.
    Philippe G.

    24 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Whao !!! Chef d'œuvre absolu, montrant l'autre Amérique, pas celle de Trump, du consumérisme, de la malbouffe et du lobby des armes à feu, encore moins celle de la haine et du racisme. L'Amérique ancrée dans sa culture, dans sa véritable genèse, celle que nous, européens, nous ne pouvons peut-être pas tous comprendre. Portrait émouvant de ces rêveurs face à leur destin brisé, s'accrochant malgré tout à l'espoir de pouvoir enfin les réaliser. A des milliards d'années lumière des blockbusters hollywoodiens commandés par des hommes d'affaire ne connaissant rien au vrai cinéma et obsédés par les stock options, Wall Street et la glorification de l'argent. La face hideuse de l'Amérique. On peut songer à THE LUSTY MEN, réalisé en 1952 par Nicolas Ray, avec Robert Mitchum, ou bien encore à JUNIOR BONNER et JW COOP, autres films poignants et crépusculaires traitant du thème des rodéos.
    Jake S.
    Jake S.

    82 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    « Dieu nous a donné une raison de vivre. Celle des chevaux, c’est de galoper. Celle des cow-boys, c’est de chevaucher. » Une citation suffit pour résumer le destin tragique de ces populations américaines enclavées au cœur du Dakota du Sud. Ce film nous présente un tout autre monde (et pourtant non loin du nôtre) où la vie ne tient qu’à un fil. A la naissance dans une telle région, le choix est vite fait : on peut se lancer dans des petits jobs, démarrer son affaire de commerçant ou bien participer à l’activité phare du coin : le rodéo. L’histoire de Brady est édifiante puisqu’elle a beau être éloignée des standards occidentaux, elle finit par nous parler à tous ! Cette idée simple (mais pas simpliste) du cow-boy ayant toujours vécu de dressage de chevaux et de rodéo dans un ranch qui un jour est gravement blessé et doit ainsi remettre en question toute son existence sur terre finit par nous transporter. On peut penser ce qu’on veut du rodéo et crier au scandale, il n’empêche que l’homme y a pris goût et ce depuis plus d’un siècle et demi. Ce n’est plus un hobby, c’est une coutume locale, voire une « religion ». On ne jure que par ça. Il y a aussi ce rapport très particulier entre l’animal et l’homme qui est parfaitement retranscrit dans le film. Cette proximité permet de se mettre à la place des personnages. Et que dire des rapports humains qui, même s’ils ne sont pas toujours démonstratifs, restent forts de sens ; entre lui et sa sœur, lui et son meilleur ami Lane qu’il considère comme son frère, etc. La fin reste en mémoire et marque le commencement d’une nouvelle vie pour Brady et sa famille sur une musique émouvante porteuse d’espoir. Une histoire vraie embellie par Chloé Zhao pour avoir sa place au cinéma. Il faut en parler !
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2018
    MAGNIFIQUE,
    La force de la simplicité!
    Les grands espaces, la passion des chevaux,
    mais aussi un moyen de gagner sa VIE….en la risquant à chaque instant.
    Dans ce Dakota, on aime les gens…et les chevaux !!!!
    On peut y voir une réflexion sur le sens de la Vie...
    Le premier film de Chloe Zhao était déjà très beau; à suivre
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2018
    La réalisatrice a voulu nous parler de ce jeune homme qui ne peut plus faire de rodéo suite à son accident.
    On le voit dans sa vie de tous les jours et notamment sa famille (son papa et sa soeur).
    C'est beau, émouvant et il y a de beaux chevaux et de magnifiques paysages.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Quelle beauté dans ce film ! J'ai beau chercher dans le passé, je ne vois guère de cinéastes ayant enchaîné deux premiers films aussi réussis esthétiquement (peut-être Andrea Arnold ?). Le premier film de Chloé Zhao m'avait estomaqué, celui-ci m'a ébloui.

    Brady est un cow-boy qui dresse les chevaux et pratique le rodéo. Suite à un accident, il est contraint d'abandonner progressivement son métier.

    Le prétexte du film est à la fois simple, douloureux et riche en digressions magnifiques. On n'oubliera pas de sitôt ces émouvantes séances de dressage, la violence latente des scènes de rodéo, les scènes de camaraderies viriles entre cow-boys, les chevauchées au soleil couchant et tous ces gros plans qui racontent plus qu'ils ne montrent.

    Tout dans le film, pourvu qu'on soit patient, est prétexte à émerveillement. Que l'histoire de Brady soit sa véritable histoire ajoute un condensé d'âme supplémentaire au film, qui n'en a par ailleurs pas besoin. C'est du cinéma de grand espace, lent et beau, puissant et sauvage.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2019
    On trouve, à bien y regarder, tous les codes du western : le cow-boy solitaire, le saloon désaffecté, des coups de feu résonnant dans les plaines infinies aux ciels de feu. Et pourtant The Rider dépeint l’envers du décor, le négatif d’une image qui ne parvient plus à gagner la lumière pour revivre. Ses éclats, le film les tient lors des séquences interdites de chevauchées où les corps meurtris s’oublient, ne serait-ce qu’un instant, pour fusionner avec l’immédiateté. C’est un art de vivre en voie de disparition que capte à merveille Chloé Zhao, changeant l’impuissance en crépuscule du sublime. Car la grande tragédie réside dans ce rôle d’éducateur qu’assure Brady auprès de son meilleur ami et de sa famille ; pilier pour autrui, il constitue pour lui-même sa propre extinction, avide de recouvrer les sensations d’un temps pourtant révolu. Une lutte prend vie sous nos yeux, lutte sans cesse ravivée par la parole d’autrui qui, derrière les encouragements sincères, plonge plus profondément encore notre protagoniste dans sa détresse intérieure. Éduquer c’est échouer à s’éduquer parce que cela signifierait oublier, s’oublier. The Rider est une œuvre sur la mémoire, sur l’identité soumise aux tumultes de la modernité et qui resurgit par sursauts : dans ses gènes, sous la peau, le western se tient là, ne demande qu’à sortir. Drame contenu d’une force inouïe qui atteint la grâce lorsque l’enfoui gagne la surface et s’envole, le film de Chloé Zhao se place au plus près de l’humain pour en saisir l’essence, les rêves et les frustrations. Une fantastique chevauchée.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Deux ans après "Ces chansons que mes frères" m’ont apprises, premier long métrage de la réalisatrice chinoise Chloé Zhao, son deuxième, "The rider", a suivi à peu près le même parcours que le premier avec des étapes à Cannes (Quinzaine des Réalisateurs) et à Deauville, avec, cette fois ci, des prix à la clé, le Festival de Toronto venant par ailleurs s’ajouter à celui de Sundance. Contredisant les idées préconçues que les westerns nous ont inculquées depuis les débuts du cinéma, il est tout à fait possible, dans l’ouest des Etats-Unis, d’être à la fois cowboy et indien. C’est le cas de Brady, as du rodéo et expert dans le débourrage des chevaux sauvages. Brady vit dans la réserve indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du sud, auprès de sa petite sœur Lilly, une jeune autiste atteinte du syndrome d’Asperger, et de Wayne, leur père, un ancien cowboy devenu accro aux jeux.
    Le rodéo est un exercice très dangereux et Brady va malheureusement subir un accident très grave : crâne écrasé par les sabots d’un cheval, il va rester 3 jours dans le coma avant de s’entendre dire que son état lui interdit dorénavant de remonter sur un cheval et, plus encore, de participer à des rodéos. Ce qui était toute sa vie s’écroule brutalement et il se retrouve face à un véritable choix existentiel : vivre, en reprenant peu ou prou sa vie d’avant, ce qui signifie prendre des risques énormes avec son intégrité physique, ou mourir à petit feu en se pliant au choix de la raison. Pris entre les visites qu’il rend à son ami Lane, spécialiste du rodéo sur taureau, devenu paraplégique suite à un accident et, de fait, encore bien plus amoché que lui, et ses tentatives pour dompter un cheval particulièrement rétif, la nouvelle vie de Brady va petit à petit prendre forme.
    Le séjour qu’elle a passé auprès des résidents de la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du sud, s’avère très bénéfique pour la réalisatrice chinoise Chloé Zhao, les deux films qu’elle y a tournés ayant fait le tour du monde et lui ayant permis d’assoir sa notoriété dans un domaine cinématographique de plus en plus riche : le docu-fiction. Elle a pour elle une qualité rare : arriver à intéresser le spectateur à des sujets dont il est a priori très éloigné.
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2018
    " the rider " récompense l'an dernier au festival de cannes et deauville est un drame poignant. En effet la réalisatrice chloe zhao nous montre à quel point il est difficile de vivre dans une certaine Amérique, qu'il est difficile de vivre de sa passion que poussé à l'extrême elle finit par nous dévorer. bref je fus conquis devant cette histoire avec un brandy jandreau ( le cowboy ) totalement investit dans ce rôle.
    Muriel G.
    Muriel G.

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Un des plus beaux films que j'aie vu depuis longtemps, un vrai film de cinéma, à voir absolument sur grand écran, si tant est qu'il soit projeté assez longtemps pour que ceux qui ne l'ont pas encore vu puissent y aller. Joué admirablement par des acteurs non professionnels dans leur propre rôle, the Rider nous dépeint avec une belle humanité la vie tragique de ces cowboys d'origine indienne, dans le décor somptueux et désertique du Dakota. Des laissés pour compte de l'Amérique, pourtant descendants de ses premiers habitants. Un film fort, une réalisatrice talentueuse et des acteurs courageux que l'on n'oublie pas.
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    Sauf à considérer qu’il est un précieux documentaire sur les coutumes barbares d’une peuplade lointaine et particulièrement arriérée, ce film est d’une consternante nullité. Le « drame » personnel du champion de rodéo estropié – juste conséquence d’un métier indigne et particulièrement dangereux – ne présente pas le moindre intérêt, d’autant que l’interprète du rôle, avec son front bas et ses petits yeux porcins, n’incite vraiment pas à la compassion et devrait seulement s'efforcer d'exprimer la chance qui est la sienne de n’être pas rendu au stade du son malheureux collègue paraplégique. Pour les profanes qui seraient tenter d’admirer ces faux héros, rappelons que les écarts violents, les bonds imprévisibles et les défenses en tous genres des chevaux ne sont dus qu’à l’utilisation d’une sangle serrée sur le fourreau *, causant une vive douleur à laquelle le pauvre animal tente d’échapper par tous les moyens. On reconnaît ici l’absolu manque de respect de l’animal qui caractérise la corrida, les combats de coqs ou de chiens. Que des esprits sadiques puissent s’en délecter n’est qu’un signe de profonde perversion et y consacrer un film, fût-il aussi mauvais, un voyeurisme déplacé.

    * Si ce terme déconcerte certains, qu’ils consultent un dictionnaire et se demandent ce qu’ils ressentiraient si le procédé leur était appliqué : on est à cent lieues de toute forme d’équitation.
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