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    The Rider
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    4,0
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    140 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 741 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    Bon ba le Grand prix de Deauville, cela peut aussi bien être « Whiplash » que « The Rider »... Déjà « Brooklyn Village » ne m'avait qu'à moitié emballé, mais le bilan restait globalement positif. Là, même pas. Alors attention : il y a de vraies qualités, d'autant que je suis sorti de la salle sans la moindre antipathie pour le film. Dans sa logique réaliste, c'est pas mal filmé, très bien joué (surtout pour des non professionnels jouant leur « propre rôle »), l'excellent Brady Jeandreau en tête, exploitant joliment ses beaux décors représentant bien cette Amérique rurale. Il y a même quelques jolies scènes : on n'est pas (totalement) indifférent. Seulement... et après ? Même si je comprends l'idée de montrer que spoiler: faire le deuil de sa passion, presque sa raison de vivre
    , est difficile mais que l'on a parfois pas le choix, ainsi que ce quotidien, entre moments de détente et détresse intérieure, comment peut-on prendre réellement son pied devant un titre comme celui-ci ? Et comme presque toujours, c'est long... Ces films durant toujours quinze, vingt minutes de trop (minimum), cela devient à la longue un peu pénible. Pourtant, je suis visiblement isolé sur ce coup-là : tant mieux pour ceux y ayant trouvé leur compte. Reste que sa distribution minimaliste étant sans doute un signe d'exploitants conscients du potentiel très limité de l'œuvre... En fait, je ne sais juste pas quoi écrire. Ce n'est vraiment pas mauvais, me prenant même d'une réelle affection pour l'adorable Lilly, très touchant personnage secondaire. Maintenant, que retiendrais-je ? Pas grand-chose, si ce n'est quelques jolis plans et un portrait sobre d'un homme devant accepter qu'il spoiler: ne peut plus vivre de son (dangereux) métier
    . Difficile de sortir de là emballé, surtout via un sport ne me passionnant guère : « The Rider » n'est tout simplement pas mon type de cinéma.
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Film magnifique maîtrisé de bout en bout : scenario, photo, réalisation, montage. Il est impossible de ne pas penser à Terence Malick tant dans la Photographie des paysages que sa façon de filmer les personnes. Un profond respect pour la nature et les êtres humains participe aussi de la réussite de ce film. Espérons que le talent de la réalisatrice se confirmera bientôt dans un troisième film.
    ned123
    ned123

    159 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    J'ai vu un film... Crépusculaire, intense et prenant... Brady, le héros chevauchant fièrement sa vie, voit celle-ci basculer après une chute grave lors d'un rodéo... et à partir de ce moment, on vit, sent, et ressent chacune de ses pensées, des ses doutes, de ses peurs et de ses choix.. Et, malgré un lenteur voulue, on suit son cheminement, son parcours, ses révoltes... Ce qu'il ressent, c'est que que vit une partie de l'Amérique pauvre, écartée de tout, et qui choisit son mode de vie, où le risque est total, pour ne pas subir un monde vivant, mais déshumanisé. Les paysages sont merveilleux, empreints de vie sauvage et de liberté, et les personnes qui gravitent autour de lui sont incroyablement sensibles... C'est un film bouleversant, troublant et tellement touchant... presque un documentaire... plein de délicatesse et de sensibilité sur ces Indiens-Cowboy, derniers descendant d'un monde en voie d'extinction... La réalisatrice Chloé Zhao est vraiment incroyable, en ayant saisi ces instants fugaces et puissants...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    110 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Malgré quelques répétitions, la douceur du film et le regard si tendre porté sur Brady font de Chloé Zhao une réalisatrice sur lequel le cinéma indépendant devra désormais compter.
    conrad7893
    conrad7893

    302 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2019
    un film touchant et réaliste qui nous plonge dans l’Amérique profonde oubliée.
    Bravo à l'acteur principal qui joue son propre rôle. Très belle prestation tout en sincérité et pudeur.
    J'ai apprécié le travail de dressage des chevaux sauvage un métier à risque .
    De belles scènes avec les chevaux, De beaux paysages,;
    pour moi une réussite
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Chloé Zhao, immigrée chinoise, a vécu plusieurs années avec les indiens Sioux-Lakotas et elle les connaît très bien. Son premier film très documenté « Les chansons que mes frères m’ont apprises » traitait déjà sous la forme d’une fiction documentaire de l’attachement de ces indiens à leur territoire, valeurs, liens familiaux ; mais aussi de la difficulté de trouver son identité dans l’Amérique d’aujourd’hui. Sa trame narrative s’est énormément enrichie entre les deux films pour offrir un film beaucoup plus dense que le précédent, malgré quelques bégaiements non rédhibitoires. Grand Prix à Deauville et encensé par les critiques, ce film indé’ US diffuse un message universel au travers du petit microcosme du monde du rodéo. On pouvait craindre un film de spécialiste ; cependant, les 20 premières minutes passées, le personnage central ne fera que prendre de l’épaisseur au fur et à mesure piégeant bien malgré lui le spectateur sceptique du fait d’un début de film poussif et répétitif. Un drame réaliste jamais misérabiliste, ni larmoyant, ni ostensiblement dénonciateur se tisse devant nos yeux. Les laissés pour compte de cette Amérique puissante ne sont ni plus ni plus moins que des non professionnels jouant leur propre vie. Les Jandreau, Brady en tête, avait tout pour livrer une partition de damnés de la terre. Mais non, ce qui est mis en avant ce sont les solides liens entre eux et à leur terre. Comme dans son précédent film, Zhao montre que le salut viendra de l’amitié fraternelle. Brady, au centre du film, a donc deux anges gardiens aux ailes brisées qui vont le sauver de lui-même lié à sa perte de repères : sa sœur autiste et son pote tétraplégique après un accident de rodéo. Car Brady s’est construit, et on a construit sa virilité et sa masculinité autour du rodéo ; c’est son ADN. Donc dès lors qu’il ne peut plus exercer, il doit se réinventer, se reconstruire, espérer ; trouver un autre idéal, une autre voix. Et c’est bien là que réside le message universel du film ; mais aussi l’espoir, car Brady est bien entouré, et l’espoir d’une autre vie existe. Et plus largement Zhao, comme d’autres cinéastes, mettent à mal le mythe de l’Ouest américain. Le western est bien mort ; ces grands territoires sont aujourd’hui peuplés d’invisibles. Bon cru 2018 d’une réalisatrice montant en puissance.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2018
    Le cheval crève l’écran dans un ralenti spectaculaire avant de donner vie au héros principal de cette histoire, Brady. Ce jeune-homme tatoué émerge à son tour du lit. En vérité, il émerge surtout du gouffre d’une hospitalisation dont il s’est échappé en contrevenant à l’avis médical, et dont on ne tarde pas comprendre qu’elle est le résultat d’une chute terrible lors d’un rodéo. Après « Les chansons que mes frères m’ont apprises », Chloé Zhao récidive par un film qui se situe entre le drame intimiste, familial et social. Car, ici, dans cette région des Etats-Unis, c’est presque une affaire génétique que ce rodéo. Tous les jeunes-hommes s’y adonnent avec passion, mais surtout contraints par le déterminisme culturel qui pèse sur les garçons de la région.

    « The Rider » est un film lumineux et très profond. Il raconte certes le récit d’une terre immense, où les chevaux côtoient les hommes, dans des paysages sublimes que la photographie transcende. Il raconte aussi l’identité défaite d’un jeune-homme qui a subi un traumatisme crânien et dont il ressort abîmé, mais pas autant que celui qu’il appelle son frère, et qui est en quasi état pauci relationnel dans un hôpital. Il raconte le combat pour une reconstruction, quand on n’est pas diplômé, que le travail est rare, et que peut-être la seule issue pour gagner un peu de reconnaissance, est de se livrer à la violence des chevaux.

    Le scénario ne verse jamais dans le maniérisme ou le misérabilisme. La réalisatrice s’est beaucoup documentée sur le fameux syndrome post-commotionnel dans le cas des traumatismes crâniens légers. L’identité toute entière est changée avec ses difficultés à exercer des gestes simples, l’altération des fonctions sociales et cognitives, en sus des effets somatiques comme les nausées ou les paralysies. Le pendant de ce handicap invisible est contenu dans le portrait touchant de cette jeune sœur, sans doute handicapée mentale légère. Encore une histoire de fraternité. Et au milieu des deux, il y a la figure du père, pétri de maladresse, de sensibilité et de tendresse. La beauté se dégage autant de la façon dont la réalisatrice regarde les somptueux paysages que sa manière de filmer les personnages avec respect et générosité.

    « The Rider » est un film miraculeux. L’humanité qui s’en dégage est un hommage radieux à toutes les personnes qui ont subi un accident dont ils ressortent, du jour au lendemain, dans un état nouveau qu’il faut apprivoiser.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Un chef d'oeuvre!!!!!que dire de plus ? quel talent cette réalisatrice pour retranscrire un univers aussi subtilement !
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Ce sont des vrais gens qui jouent leur propre rôle et c'est ça qui fait de ce film d'art et essaie un bon film. Un jeune star de rodéo est blessé gravement à la tête et doit faire face à la réalité de cette situation avec un père absent et une soeur handicapé (qui jouent leur propre rôle rôles eux aussi) à la main.

    Ce film vous hante comme les phantoms d'un cow-boy solitaire sur un long chemin qui mène nulle part.

    Les acteurs amateurs sont agaçants et attachants. Les paysages sont mondains et immenses. Les émotions sont intimes et universelles. J'ai quitté la salle saturée de souvenirs de moments je n'ai pas vécu, comme si je tenais une carte postale d'une autre vie dans l'arrière poche de mon jean préféré.
    Jorik V
    Jorik V

    1 276 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Chloë Zhao nous convie à une plongée réaliste vers des territoires méconnus pour nous autres européens, ou alors juste fantasmés à coup de clichés véhiculés par le cinéma et la littérature. Une immersion dans les contrées sauvages américaines infinies avec une attention particulière envers une catégorie d’habitants qui les peuplent aujourd’hui, presque en voie de disparition. « The Rider » se déroule en effet de nos jours au fin fond du Dakota du Sud dans la région des Grandes Prairies au sein d’une communauté de cow-boys qui vivent de l’élevage de chevaux et vouent un culte au sport local qu’est le rodéo. C’est un microcosme très peu filmé et vu sur grand écran bien que le décor ait pu servir à de nombreux westerns ou autre ballades mélancoliques (d’Alexander Payne et son « Nebraska » au plus ancien « Danse avec les loups » de Kevin Costner). Et Zhao n’a pas son pareil pour le sublimer !

    Les paysages des Badlands sont superbement filmés par la réalisatrice, celle-ci jouant des lumières du crépuscule ou de l’aube pour nous offrir de superbes plans bercés par les couchers de soleil ou tourmentés par les immenses orages ayant cours dans ces régions. Ces décors fantomatiques collent parfaitement à la tonalité contemplative de « The Rider » et nous immergent encore plus dans cette communauté du fin fond du Middle West américain. Des paysages prompt à faire fonctionner l’inconscient et la rêverie de chacun trouvant avec la caméra de Chloë Zhao un parfait tremplin. Le film a été tourné avec des acteurs non professionnels qui interprètent tous plus ou moins leur propre rôle et la cinéaste a eu la main heureuse avec son rôle principal. Le jeune Brady Jandreau développe en effet un magnétisme incroyable et une présence à l’écran indiscutable, digne d’un Di Caprio dans sa jeunesse. Rien que son regard exprime beaucoup et ajoute à l’aspect (sporadiquement) envoûtant du long-métrage.

    Mais si « The Rider » séduit par ses belles images, le mélange entre documentaire et fiction n’intéresse pas sur le long terme et ne parvient pas à capter l’attention du spectateur sur plus d’une heure et demie de film. Si on apprécie d’entrer de plein pied dans cette communauté et le monde du rodéo et que le drame vécu par Brady nous émeut par instants, tout cela tourne un peu en rond et on finit par s’ennuyer poliment. Le film souffre d’une platitude générale qui lui est fatale au bout d’une bonne demi-heure. On a du mal plonger dans ce que nous montre la cinéaste et on finit par décrocher, réveillés par intermittences par quelques magnifiques scènes (l’adieu entre un cheval et son maître, une cavalcade dans l’immensité des prairies, …) ou les beaux plans du film qui procurent quelques sensations empruntes de poésie. Mais « The Rider » semble long et sans rythme et ça lui est définitivement fatal.

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    annesophie46
    annesophie46

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Une petite merveille, tant sur les images des grands espaces, sur les personnages, les chevaux..... On en sort boulversé. Il faut absolument le voir en grand écran.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Très joli film autour d'une gueule cassée / tête brûlée du rodéo. Les rêves d'une vie, leur confrontation à la réalité. Il y a beaucoup d'empathie dans le regard de la réalisatrice qui cerne de la douceur et de la douleur. Douceur et douleur dans les relations familiales et amicales. Douceur et douleur dans les relations homme / cheval. C'est digne et pudique. L'acteur principal est particulièrement émouvant. Et les images du Dakota sont superbes.
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Voilà un film qui a obtenu d'excellentes critiques et qui non seulement ne m'a pas laissé indifférent, mais ma ennuyé je dois dire de façon exceptionnelle. Je ne vais pas m'appesantir et ni en dégoûter personne. Mais sincèrement à mes yeux, il n'y a rien à sauver dans ce film. Ni la réalisation, ni les acteurs. Les dialogues ont du être écrits en quelques jours. Encore un film qui ne me réconciliera pas avec beaucoup de ceux qui sortent depuis quelques années. Peut-être estais je dans un mauvais jour, lorsque je l'ai vu ? La réalisatrice a obtenu de nombreux prix avec son opus suivant : "nomadland",
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Excellent film qui détourne les clichés que l on peut avoir sur cette Amérique profonde. Derrière cette très belle histoire se cache également une certaine dimension politique de l appartenance à une communauté et la recherche d une appartenance identitaire dans une l Amérique de Donald Trump. Beaucoup d e morions à travers ce film hebdo le recommande.
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Magnifique histoire d'une passion stoppée net à la suite d'un accident de rodéo. Des acteurs non professionnels dans leur propre rôle, une histoire de résilience, où l'amitié et l'amour familial prennent toute leur ampleur, dans un monde particulièrement rugueux. Images et couleurs superbes. Un superbe (anti?)western.
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