The Rider
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In Ciné Veritas
In Ciné Veritas

98 abonnés 922 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 mai 2018
La sortie en salle de The rider intervient après sa présentation dans de nombreux festivals depuis mi-2017. Ce film de Chloé Zhao a notamment remporté le Grand Prix du festival de Deauville. Doté d’une certaine emprise documentaire, le portrait semi-fictionnel et intimiste proposé touche par son authenticité. L’accord est dès lors parfait avec les fascinants et grands espaces américains cadrés par la caméra de la réalisatrice. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Olivier M
Olivier M

2 abonnés 46 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 novembre 2018
Un film sur le rodéo et le far west moderne,des paysages somptueux et des épreuves de rodéo très intérressantes.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 239 abonnés 4 215 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 juillet 2024
Chloe Zhao a fait une entrée fracassante dans le cinéma américain en 2015 avec son premier long métrage « Les chansons que mes frères m’ont apprises » qui obtint un succès d’estime au Festival de Sundance où il effectua sa sortie le 27 janvier 2015. Deux films plus tard, la jeune femme remporte l’Oscar du meilleur réalisateur en 2021 avec « Nomadland ». Elle devient ainsi la deuxième femme de l’histoire du cinéma à remporter cet Oscar convoité après Kathryn Bigelow en 2010 (« Démineurs »). Chloé Zhao est certes chinoise mais dès l’âge de quinze ans, elle a suivi sa scolarité à Londres puis à New York. Trois films réalisés avec des budgets très restreints, mariant harmonieusement approche documentaire et fiction. Cette dernière, jamais envahissante, étant au service de la vérité que la jeune réalisatrice veut exposer à l’écran. Son premier film se déroulait dans la réserve des Indiens Lakota de Pine Ridge. C’est en retournant en 2014 dans cette réserve du Dakota du Sud qu’elle rencontre Brady Jandreau. Immédiatement fascinée par ce que dégage ce jeune homme d’origine sioux, Chloé Zhao se met en tête de lui confier le rôle principal de son prochain film, persuadée qu’il porte en lui les germes d’un futur grand acteur. Ne s’embarrassant pas de préjugés concernant la faisabilité d’un film ni de toutes les discussions qui entourent sa production, elle décide d’agir vite avec les moyens du bord. Il faut dire que la jeune réalisatrice est aussi scénariste, productrice et occasionnellement monteuse. Pour couronner le tout, son petit ami, Joshua James Richard, est son chef opérateur. En somme tout, pour être relativement autonome, si l’on sait où l’on veut aller et comment y aller sans trop tergiverser quant aux décisions rapides à prendre, évitant ainsi que trop de monde ne vienne mettre son nez dans vos affaires. Plus difficile en effet d’arrêter un film en plein tournage plutôt qu’à l’état de projet. Du culot, Chloé Zhao derrière son allure très amène, n’en manque pas. Quoi de mieux dès lors pour tirer le maximum de Brady Jandreau que de le faire évoluer dans l’ambiance qu’il connaît le mieux. Celle des rodéos. Une passion dont il vient juste de payer le prix fort en se faisant piétiner le crâne par un cheval. Trois jours de coma artificiel, une opération à la suite et l’interdiction de pratiquer sa passion l’obligent à envisager une reconversion. Autant d’événements autour desquels construire une intrigue et créer un climat . Le sujet étant là devant elle, il ne restait plus qu’à s’en saisir pour demander au jeune Brady Jeandreau s’il accepterait de poser sa brisure intime sur la toile. Exposé de cette manière tout cela paraît simple et évident. Sans doute, mais il faut une réelle maîtrise de son art et aussi une sacrée audace pour se lancer dans l’aventure. Soyons en sûrs, la jeune femme ira loin et n’en finira pas de surprendre. Espérons seulement qu’elle ne va pas se laisser aspirer par la machine hollywoodienne toujours prompte à recruter les jeunes talents prometteurs mais avec l’objectif de les asservir à ses visées mercantiles. La mise en chantier d’un film de super-héros en 2020 juste après l’oscar reçu pour « Nomadland » peut donc inspirer quelques craintes. En attendant, « The rider » sorti en 2017 en France s’avère être un post-western qui s’intéresse à la relation du cow-boy avec son cheval. Une thématique récurrente du genre qui a souvent donné d’excellents films. On pense bien sût aux « Indomptables » (1952) de Nicholas Ray avec Robert Mitchum, à « Seuls sont les indomptés » (1962) de David Miller avec Kirk Douglas, à « Junior Bonner » (1972) de Sam Peckinpah avec Steve McQueen ou plus près de nous au « Cavalier électrique » (1979) de Sydney Pollack avec Robert Redford. L’imaginaire de l’Ouest ne peut bien sûr pas être le même pour une réalisatrice chinoise qui filme 40 à 70 ans après des réalisateurs qui avaient pour certains comme Sam Peckinpah ou Nicholas Ray la nostalgie d’un Ouest fantasmé où l’homme épris de liberté était encore intégré à la nature. Confrontés à l’effacement inéluctable de cet univers face au progrès technique qui emporte tout sur son passage, leurs héros préféraient le plus souvent mourir plutôt que de voir rognée leur liberté en même temps que disparaissait leur mode de vie. Toute cette évolution historique et sociologique a parfaitement été intégrée par Chloé Zhao dont le héros n’agit plus du tout selon les mêmes codes que ces vieux pionniers, déjà regardés à leur époque comme les dinosaures d’un monde finissant. Ce n’est pas un hasard si la fin de « The rider » nous emmène tout d’abord sur cette piste sacrificielle pour finalement se rappeler que la vie vaut toujours la peine si l’on veut bien regarder devant soi. Le jeune Brady Jandreau, beau et sauvage que ce soit devant son miroir dans sa posture de champion de rodéo déchu ou coiffé de son large chapeau quand il se livre au rituel de l’enfilage du costume de celui qui va aller jouer sa vie face au taureau ou au cheval est parfait dans les différents aspects de son jeu, notamment par son regard perçant, exprimant alternativement le désenchantement, l’ivresse du corps à corps avec l’animal ou la compassion sincère quand il rend visite à son ami Lane Scott, champion de rodéo comme lui et désormais cloué sur un fauteuil roulant auquel, par un jeu enfantin, il tente d’insuffler encore un peu des émotions qu’eux seuls peuvent ressentir. Le tout empreint d’une pudeur et d’un respect servis par un minimum de gestes et de dialogues. La grâce et le talent inné en quelques sorte. Chloé Zhao tout comme une chercheuse d’or a vraiment eu du flair et son film est tout simplement magnifique que l’on peut sans hésiter placer aux côtés de ceux cités plus haut. On saluera enfin l’émotion que la réalisatrice parvient à faire passer dans les scènes mettant en relation Brady Jandreau et les chevaux qu’il monte ou tout simplement soigne. Que dire de plus sinon qu’il faut voir « The rider » d’urgence.
Hotinhere
Hotinhere

607 abonnés 5 089 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 17 mai 2022
Un western mélancolique qui dresse le portrait sensible et touchant d'un cow-boy au destin fracassé, desservi par un récit un peu trop contemplatif, mais porté par l'interprétation pleine de justesse de Brady Jandreau.
Arthus27
Arthus27

104 abonnés 611 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 décembre 2024
"The Rider" de Chloé Zhao est une œuvre poignante qui se démarque par sa sensibilité et sa réalisation magistrale. Ce film transcende le simple récit pour offrir une profonde réflexion sur l'identité, la résilience, et la quête de sens.

Ce qui frappe d’abord, c’est la manière dont Chloé Zhao mélange fiction et documentaire, apportant une authenticité rare au récit. Elle capture avec une grande justesse l'univers du rodéo et la vie des cow-boys modernes, en s'appuyant sur des acteurs non professionnels interprétant leur propre vie. Cette approche donne lieu à des performances particulièrement touchantes, empreintes de vérité et de vulnérabilité.

L’histoire suit Brady Blackburn, un jeune cavalier talentueux confronté à une blessure qui menace de lui retirer ce qui donne un sens à sa vie. À travers ce parcours, le film explore des thèmes profonds d'identité et de reconversion, tout en évitant les clichés traditionnellement associés au western moderne. La relation de Brady avec sa famille et ses chevaux est traitée avec une délicatesse et une profondeur émotionnelle qui résonnent longtemps après la fin du film.

La réalisation de Zhao est immersive et subtile, capturant la beauté brute des paysages du Dakota du Sud avec une attention particulière portée à la lumière et aux détails du quotidien. Chaque plan est soigneusement composé, renforçant l’atmosphère mélancolique et contemplative qui imprègne le film.

"The Rider" est également une œuvre sur le passage à l’âge adulte, illustrant comment l'imprévu peut obliger une personne à redéfinir ses rêves et ambitions. Chloé Zhao réussit à créer une œuvre universelle à travers un sujet très particulier, en se concentrant sur l'expérience humaine à un niveau intime.

En conclusion, "The Rider" est un film profondément émouvant, remarquablement réalisé, qui offre un regard unique et sincère sur la vie et la résilience. C'est un témoignage de la capacité de Chloé Zhao à raconter des histoires humaines avec une sensibilité et une authenticité qui touchent le cœur.
Arnaud R
Arnaud R

91 abonnés 826 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 avril 2018
Un superbe film alliant la beauté sublime des paysages du Dakota, l'émotion de ce rapport d'un homme à sa passion et son mode de vie remis en cause et la terrible tragédie humaine qui se joue dans sa vie.
Artriste
Artriste

132 abonnés 2 087 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 juillet 2023
Écrit et réalisé par Chloé Zhao, The Rider est un très beau long-métrage dramatique. L'histoire se déroule dans les Grandes Plaines du Dakota du Sud ou Brady Blackburn, un jeune homme passionné de rodéo, doit cesser de monter à cheval après un accident. Vivant avec son père alcoolique et accro aux jeux de casinos et sa sœur déficiente mentale après la mort de sa mère, il tente alors de trouver un nouveau sens à sa vie, entouré de ses amis là pour le soutenir. Ce scénario donne lieu pendant un peu plus d'une heure et demie à un récit poignant traitant son sujet avec beaucoup de justesse et d'authenticité. On suit avec douleur le parcours chaotique de ce jeune homme d'une grande gentillesse au rêve brisé cumulant les malheurs mais tentant tout de même se s'accrocher à son amour pour les chevaux. Le ton est extrêmement triste, faisant monter les larmes aux yeux à plusieurs reprises, mais ce ciel assombri laisse parfois place à quelques éclaircies d'espoir donnant le sourire. Si cette histoire est si émouvante, c'est en grande partie grâce aux personnages attachants, interprétés par des acteurs non professionnels n'ayant rien à envier aux plus grands. De plus, leurs relations sont renforcés par les vrais liens familiaux les unissant puisque les trois membres de la famille sont réellement du même sang. Brady Jandreau, Tim Jandreau et Lilly Jandreau sont tout simplement attendrissants. Les autres visages sont tout aussi marquants, à commencer par ceux de Cat Clifford, Terri Dawn Pourier et Tanner Langdeau. Mais le plus mémorable de tous est celui de Lane Scott qui livre une prestation déchirante. Tous ces rôles procurent des échanges riches en émotions, remplis de tendresse et de belles amitiés délivrant de nombreuses scènes touchantes d'une immense humanité. La foi tient également une place existentielle dans ces rapports soutenus par des dialogues d'une grande sincérité. Ce récit touchant est en plus magnifié par la forme. La réalisation de Chloé Zaho se veut épurée et soignée. De plus, sa mise en scène évolue entre les montagnes Rocheuses offrant un cadre naturel somptueux. La photographie est d'une beauté à couper le souffle, nous gratifiant de nombreux plans tout simplement splendides. De surcroit, ce visuel radieux est accompagné par une b.o. aux compositions douces et discrètes, se fondant à merveille dans cette esthétique. Cette histoire tragique se conclut sur une fin bouleversante, venant mettre un terme à The Rider, qui s'avère être un très grand film méritant absolument d'être découvert.
Charlotte28
Charlotte28

137 abonnés 2 111 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 mars 2022
A l'instar de son personnage ébréché le comédien principal affirme peu à peu son jeu pudique jusqu'à émouvoir sincèrement, appuyé par la délicatesse de la réalisatrice tant dans sa mise en scène que dans son utilisation de la musique et des couleurs magnifiant ces plaines aussi vastes que les perspectives d'avenir de ces cow-boys revendiqués sont restreintes. Tendrement, par touches impressionnistes, Chloé Zhao exprime la mélancolie d'une âme déboussolée.
Seemleo
Seemleo

70 abonnés 888 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 mai 2018
Ce qui est bien avec le cinéma américain tout genre confondu, c'est qu'on ne fait jamais dans la demi-mesure. Les sujets sont traités jusqu'à la racine. Que ce soit sur le destin de Tahnos (suivez mon regard et l'agitation à l'étage supérieur autour du dernier Marvel) ou sur la vie relativement monomaniaque des jeunes cow-boys du Dakota du sud.

Plaisanterie à part, Chloe Zaho la cinéaste chinoise n'aurait pas pu faire mieux qu'un auteur du cru. Son premier long métrage "les chansons que mes frères m'ont apprises" se passaient déjà dans ces contrées si campagnardes.

Jamais peut-être, le middle-west et son âme collective portée par les natifs du lieu n'ont été aussi bien dépeints.

Un "héros" du coin cabossé et handicapé par une chute de rodéo est entouré d'une petite famille et de ses quelques potes. La caméra le filme en gros plan et suit son combat intérieur qui lui permettra de se détacher de sa passion.

Une réalisation virtuose, sans aucun temps mort. Un casting incroyable avec des personnages plus vrais que nature. On baigne dans une Amérique profonde réelle et non fantasmée (au contraire de three billboards..).

Un vrai bijou.
carbone144
carbone144

99 abonnés 782 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 mai 2020
Un très beau petit film, simple, émouvant et superbement mis en scène. Des images magnifiques pour un petit séjour dans les profondeurs rurales des Etats-Unis.
Cineseba
Cineseba

48 abonnés 623 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 mars 2018
« Extraordinaire ! Atypique ! Le film « The rider » est une très belle fiction documentaire sur l’étonnant et touchant combat identitaire du jeune cow-boy déterminé, Brady Blackburn pour donner un nouveau sens à sa vie après un tragique accident de cheval. Dans le film « The rider », Brady, entraîneur de chevaux sauvages et étoile montante du rodéo, voit sa vie basculer après s’être fait projeter violemment et piétiner le crâne par un cheval au cours d’un rodéo. Après de lourdes opérations et des jours de coma, Brady a une plaque de métal dans la tête. L’équitation et les compétitions de rodéo lui sont désormais interdites tant que selon les médecins, il ne survivrait sans doute pas à un nouveau choc. De retour chez lui dans un ranch, sans goût pour une vie différente, il est confronté à un sentiment important de vide et de solitude dans sa vie et il doit trouver une nouvelle raison de vivre à présent qu’il ne peut ni faire de rodéo, ni même monter à cheval. Dans ses efforts pour reprendre le contrôle de son destin, Brady se lance dans une quête identitaire et cherche à comprendre ce qu’être un homme en pleine Amérique, tout en étant incapable de correspondre à l’image idéale du cow-boy. Poignant, bouleversant et violent aussi dans ses moments de désarroi !

Le film « The rider » est une réflexion édifiante sur l’acceptation du « handicap » et de la vie infime, le deuil d’un jeune cavalier privé de toute activité équestre pour essayer de se dépasser tant physiquement que psychologiquement dans la nouvelle vie et un questionnement à la fois délicat et intense sur le sens à donner la vie lorsqu’on se voit interdit à vie des activités culturelles ou des passions, la seule raison d’être soi-même et de vivre. Le rodéo est pour Brady, non seulement une grande passion mais aussi une culture locale et un mode de vie dans un monde fermé des cow-boys et des chevaux sauvages. Pour lui, être cow-boy, c’est d’être un homme. Étant moi-même sourd, il est intéressant de penser et de comparer cette triste situation à celle des personnes devenues sourdes qui s’interrogent eux aussi sur les effets de la surdité et leur place dans la société, environnement bruyant.

Magnifique film qui nous offre une photographie splendide sur les couchers du soleil où Brady dompte les chevaux, interagit avec eux et chevauche sans but sur les plaines ardentes de la Réserve de Pine Ridge. Ces belles scènes m’ont fait penser à celles des films : « Danse avec les loups » et « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux ».

Enfin, ce qui m’a surtout laissé à bouche bée, c’est l’authenticité du film avec des personnages, le jeune cavalier Brady, leurs membres de famille et leurs camarades de rodéo, joués ... par eux-mêmes ! En effet, après la projection du film en avant-première avec la présence de l’acteur principal, lors de la lecture d’une brochure sur ce film, je me suis rendu compte avec grosse stupéfaction que Brady Jandreau joue son propre rôle comme ses proches et qu’il était devant moi ! Wouah ! C’est tellement inattendu et incroyable. Brady Jandreau a un fort charisme de star de cinéma. Mais qu’est ce qu’il est tellement humain et sincère avec ses souffrances psychologiques, ses craintes, ses rêves dans son parcours atypique et dans sa relation de complicité avec sa sœur, atteinte du syndrome d’Asperger, dans le film « The rider » ! Magnifique film à voir absolument ! Bouleversant ! »
chas
chas

37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 mars 2018
Le cow boy est blessé gravement. Il ne reviendra pas sur la piste des rodéos où une fulgurante ruade lui a fracassé le crâne.
Il reprend son métier de dresseur de chevaux avec lesquels il utilise les mots adéquats, sans être guère bavard, comme avec sa sœur atypique ; son père dépensant son argent dans des machines à sous. Il visite son pote des rodéos, tétraplégique qui fut au sommet de la beauté, de la maîtrise comme l’attestent des vidéos qu’ils regardent ensemble.
La réalisatrice en immersion comme dans son magnifique premier film « Les chansons que mes frères m’ont apprises. » nous donne à voir, avec sensibilité, mais sans pathos, des protagonistes jouant leur vie, cassés pour quelques secondes en apesanteur, devant des publics faméliques.
Dans cet univers en voie de marginalisation, les chevaux sont aimés, les dresseurs sont attentifs, fins, pertinents, courageux et doux. J’étais soulagé de voir le héros diminué renoncer à mettre sa vie en danger alors qu’une voisine de salle obscure regrettait qu’il ne poursuive pas ses rêves.
Les beaux mots romantiques doivent-ils condamner à la mort ? Non ! Surtout si c’est pour une brève image de soleil couchant, rougeoyant, accompagnée de quelques émouvantes notes de musique, avant de s’engouffrer à Cannes dans une prochaine file d’attente qui promettait un film marrant.
Jean-luc G
Jean-luc G

72 abonnés 797 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 janvier 2020
Dommage que la mise en route soit un peu lente et que les origines indiennes du héros escamotées si on n'a rien lu sur le film avant de le voir. L'histoire de rédemption est belle, d'autant plus que véridique. Le rapport intime et physique avec le cheval est au centre du film mais pas vraiment nouveau. Zhao nous délivre de belles images du Dakota, là où les choix de vies sont réduits au strict minimum: éleveur/dresseur de chevaux ou caissier au supermarché. C'est aussi cela l'Amérique. DVD vo janvier 2020
Alexandre L.
Alexandre L.

17 abonnés 388 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 janvier 2022
Très beau film intimiste, dans un style presque documentaire, où les acteurs jouent leurs propres rôles de cow-boys laconiques, dignes et tourmentés, au mode de vie si particulier.
Alain D.
Alain D.

622 abonnés 3 331 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 30 mai 2024
Un joli film, écrit et mis en scène par Chloé Zhao. Avec " The Rider" la réalisatrice Chinoise nous propose de très belles images du Dakota sauvage aux USA. Son scénario nous conte l'histoire extrêmement dramatique d'un jeune homme en reconstruction après un grave accident de rodéo.
Elle nous offre des scènes magnifiques de dressage de chevaux, et d'émouvantes séquences du cowboy avec sa sœur et son ami Lane.
Un Drame poignant avec un excellent Brady Jandreau dans le rôle principal de Brady, le Rider. Il est parfaitement soutenu par une belle Lilly Jandreau dans le rôle de Lilly la petite sœur de Brady.
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