Votre avis sur Sale temps à l'hôtel El Royale ?
2,0
Publiée le 12 novembre 2018
Déçu !!!! Pourtant le décor était idéal pour en faire un bon thriller . Mais non le tout est bien trop long des scènes inutiles où l’on perd l’intérêt du film.
Quel dommage. Efficace est le mot contraire de ce film!!! Bon courage pour ceux qui souhaite patentiez 2h20
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 10 novembre 2018
Bof bof... Certes les acteurs sont excellents, l ambiance est très originale, il y a des rebondissements, mais tout cela au final est très décousu, assez invraisemblable,... Ne mérite pas d être revu.
2,0
Publiée le 11 novembre 2018
La bande-annonce du film et son casting de fou m’avait fait saliver.

Et je suis sorti de la séance assez confus.

Les décors sont magnifiques, il y a un grand travail sur la lumière et surtout la musique (un producteur de musique a été embauchée pour l’occasion, ainsi que la présence de Cynthia Erivo, venant de la comédie musicale britannique).

Le casting est bien sûr énorme, avec notamment le génial Jon Hamm, l’imposant Chris Hemsworth et l’inoubliable Jeff Bridges.

J’ai beaucoup aimé que le film ait réellement été pense en amont, qu’il ne s’agisse pas d’une simple commande de studio, ce qui donne à l’œuvre un côté plus aboutit et plus « concret ».

Néanmoins, on pourra regretter les digressions sur les protagonistes, tel les flashback qui nous font quitter l’hôtel au lieu de fixer l’action dans un seul endroit, cassant le côté huit-clos du film.

J’ai trouvé dommage qu’il n’y ai pas de sens profond, de valeurs aux confrontations et nombreuses morts dans le film, ce qui diminue l’impact global du polar.

Le film reste un très bon polar classique, remplis de références au cinéma et aux années 60, un long-métrage de grande qualité, mais pas un grand film pour autant.

On reste très loin des blockbusters aseptisés, tous identiques et dépourvus d’âme.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 8 novembre 2018
Ce film est un mélange de genres (noir, western, policier...), de styles (Tarantino, Hitchcock...) et d'ambiances (60's, hippies, angoisse...) tellement différents que cela permet de créer un vrai bijou de cinéma. On ne peut pas en ressortir déçu ! Les nombreux rebondissements, les moments de tensions et l'hôtel lui même rendent l'histoire crédible et on y plonge dedans. En sortant du film on a comme une impression d'avoir vécu les évènements avec les personnages...

Résumé : tension, angoisse, ambiance 60's, très bon jeu d'acteur, personnages attachants et machiavélique !

Je l'ai vu en VO et je le recommande !
4,5
Publiée le 15 novembre 2018
histoire à la tarentino, rebondissements intéressant.. et des morts en pagaille ...
mais surtout, Cynthia Erivo est le diamant de ce film, ses passage de chant a capela font vibrer les tripes !
allez l'écouter au cine ! n'attendez pas ca en dvd ou netflix : vous passerez à côté de cette merveille

et en plus, c'est même pas une comédie musicale !
non, c'est du pur suspens meurtrier crapuleux... mais voilà, y'a Cynthia Erivo à capela presque 4 ou 5 fois
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 8 novembre 2018
fan de huit clos ... mais là on traine un peu en longueur pour moi 30 mn de trop avec beaucoup de bavardage . ambiance excellente et bo fantastique
3,0
Publiée le 20 décembre 2018
L'intérêt est stimulé par la révélation progressive des différents personnages et les rebondissements . Remontrer les scènes avec des points de vue différents est une technique plaisante à retrouver . Les acteurs sont performants et la BO sortie du passé appréciable . Il souffre cependant d'être un peu trop long , l'esprit décroche par moment : peut-être quelques jump scares violents en plus pour le recadrer ?
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 8 novembre 2018
J'ai beaucoup apprécié l'originalité du film. Cela change de ce qu'on a l'habitude de voir. Autant dire qu'il y avait tous les éléments pour faire un super film. Malheureusement j'ai trouvé tout cela bien long pour l'histoire que l'on nous raconte. Le film perd de son intérêt vers le milieu. C'est bien dommage parce que le concept était vraiment super !
4,0
Publiée le 22 décembre 2018
Huit clôt original et très complet. Bon casting, superbe BO, scénario de qualité et d'une durée plaisante. J'ai cru comprendre qu'il n'a malheureusement pas marché au box-office, j'ai bien l'impression que, la vague Marvel commence à faire de sérieux dommage au cinéma, surtout celui qui essaye de jouer l'originalité, avec un budget qui reste tout de même assez conséquent...

J'espère que ça n'empêcheras pas le réalisateur de réitéré car il a pour le moment une filmographie, que ce soir réalisateur ou scénariste, plus qu'intéressante et que je vais suivre de près.
2,5
Publiée le 24 novembre 2018
Le scénario est intéressant, la brochette d'acteurs est sympathique, mais la mise en scène n'est pas des plus passionnantes. C'est la bande annonce qui m'a fait aller voir ce film, qui lorgne beaucoup du côté de Tarantino, seulement voilà elle couvre tout le film. Donc très peu de surprises.
3,5
Publiée le 22 janvier 2023
Un thriller en huit-clos réjouissant et bien ficelé qui lorgne vers Tarantino, avec une belle brochette de personnages très zouzous (dont un superbe Jeff Bridges), mais qui s’essouffle dans la seconde partie.
4,5
Publiée le 22 novembre 2018
Sale temps à l'hôtel EL Royale est un film qui a de très nombreux atouts. Un scénario captivant, une réalisation inventive, un casting parfait et enfin, un humour à hurler de rire. Mais en plus de cela, malgré tout ce qui est montré à l'image, le film parvient à être subtile et à conserver suffisamment de sous texte pour qu'on se rende compte au final que ce qui est le plus choquant dans cette histoire est ce qu'on ne nous montre pas mais ce qu'on évoque, ce qu'on imagine.

L'histoire est simple. Janvier 1969. Alors que Richard Nixon entame son mandat comme 37e président des États-Unis, une nouvelle décennie se profile. À l’hôtel l’El Royale, un établissement autrefois luxueux désormais aussi fatigué que ses clients, sept âmes aussi perdues les unes que les autres débarquent. Cet hôtel a la particularité de se situer sur deux États, entre le Nevada et la Californie, simple détail mais source de situations intéressantes.

Chacun des clients de cet hôtel est caractérisé. Chacun a ses secrets, ses objectifs plus ou moins cachés, ses doutes, ses rêves, ses problèmes. Dans une narration éclatée, présentant chacun des protagonistes pour mieux ensuite les balancer dans le récit général, on découvre effaré des choses plus ahurissantes les unes que les autres sur leurs parcours respectifs. C'est ici que le film rappelle Tarantino, dans les flashbacks, l'inventivité du scénario et dans la créativité dans la création des personnages, dans le soin apporté à leurs personnalités. Cette histoire est juste impossible à prévoir. Même si on devine que le prêtre campé par Jeff Bridges peut cacher des choses. On se rend compte aussi que le réceptionniste du nom de Miles (Lewis Pullman) n'est pas net. Rapidement, on sent que toutes les apparences sont trompeuses et qu'on est dans un monde factice. Monde factice, rêve américain mutilé par la guerre du Vietnam qui est contemporaine. Perruque que l'on enlève. Vitres sans teint brisées. Espions démasqués. Confession salvatrice. Une fois que les illusions tombent, on se retrouve devant la vérité de ces personnages perdus, à l'état brut. Et cela offre des séquences jouissives.

Ainsi, ceux qu'on pense être des bourreaux deviennent des victimes. Ceux qu'on imagine être des héros sont en réalité quantité négligeable. Le scénario de Drew Goddard s'amuse à nous perdre. Mais sa manière de filmer ses personnages, elle, livre toujours la vérité. Comme par exemple l'arrivée à l'hôtel du personnage de Dakota Johnson, avec une caméra agitée, qui ne fait que représenter l'agitation de la Emily qu'elle campe. Ou le long plan séquence qui introduit les personnage de la chanteuse Darleene, joué par Cynthia Erivo. Ce plan montre la démarche peu assurée et un peu résignée de ce personnage, qui ne cessera de se confirmer par la suite.

Mais lorsqu'on ne croit en rien et qu'on ne sait pas forcément qui l'on est, on peut se retrouver très vulnérable. Un gourou de secte peut par exemple nous manipuler comme le fantastique personnage de Billy Lee joué par Chris Hemsworth dans un contremploi fabuleux, sensuel, barré. Mais pire que la secte, c'est aussi le gouvernement qui peut nous manipuler. Le choix de l'époque Nixon n'est pas anodin. Le choix d'évoquer le nom de J.Edgar Hoover, ancien président du FBI n'est absolument pas anodin, tant ces deux individus aimaient espionner les gens, surtout dans les endroits privés, comme les hôtels par exemple.

Ici, c'est une hypocrisie américaine qui est dénoncée. L'hypocrisie d'un conservatisme et d'un puritanisme qui empoisonnent la vie des gens alors que cette société pue le sexe sans l'assumer. Et ce film suinte de sexe mais sans jamais le montrer. Dans les ébats passés qui ont eu lieu dans ces chambres d'hôtel. Dans la tension qu'il peut exister au travers de certaines séquences. Dans les anecdotes racontées. Dans le casting de Dakota Johnson qui a chaque plan rappelle son rôle de la saga 50 Shades, et enfin, sur cette dénonciation subtile de la vie sexuelle débridée de JFK. Jamais explicitement abordées mais pourtant si intelligible. Oui en effet, parfois l'importance d'une personne s'analyse plus dans le souvenir qu'elle laisse que dans ses actes. Alors, malgré un sale temps sur un hôtel, au final, les apparences sont préservés car les petits secrets ne sont pas divulgués, tout reste utilement caché. Mais nous avons vu, nous !
4,0
Publiée le 30 janvier 2020
Une histoire morcelée, de l'hémoglobine et de la bonne musique… C'est le dernier Tarantino ? Non, c'est un peu trop sombre et les dialogues manquent un peu d'inspiration. Mais il y a indéniablement du talent chez ce réalisateur et de formidables numéros d'acteurs, à commencer par l'excellent Jeff Bridges.
3,5
Publiée le 16 juillet 2022
Pas le temps niaiser pour le réalisateur de « La Cabane Dans Les Bois », le scénariste de « Cloverfield », « World War Z » et « Seul Sur Mars », ainsi que le créateur et showrunner de la série Daredevil. Drew Goddard porte un éventail d’œuvres populaires à son actif, mais parvient également à puiser dans la subtilité lorsqu’il s’agit d’écriture. Ici, le résultat est différent de ce qu’on pourrait attendre de lui, car il s’agit d’un film qui joue sur la perception du spectateur. Mais à défaut, s’il n’y a pas affinité, ce dernier trouvera un divertissement moyen, succédant les influences du genre policier ou drame, qui illustre cette Amérique profonde, scindée en deux, à l’image de l’hôtel El Royale, là où les vices rattrapent toutes ces générations qui cherchent encore le rêve américain.

Pour le coup, nous passerons à côté de l’originalité dans cette œuvre qui emprunte énormément la photographie d’auteurs qui ont déjà imposé leur style. Cependant, celle-ci sert bien le propos et permet une lecture dynamique. Il en va de même pour les dialogues qui prennent de la longueur, tout en laissant les stéréotypes s’exprimer d’eux-mêmes, dans une bataille de secrets à tout-va. L’ouverture noue ainsi avec tout un mystère pictural, comme si chaque chambre de l’hôtel reflète l’état d’esprit de son ou ses occupants. Et c’est sur le pseudo-mystère que Goddard construit son récit et ses péripéties qui s’entremêlent avec la plus grande des coïncidences. Si on arrive toutefois à accepter ce parti-pris, il nous sera possible d’accéder au cœur du débat, qui met en scène des caricatures dans un environnement où les vices et la justice ne peuvent coexister. La Californie orne ce symbole hollywoodien, où les rêves y trônent. À l’opposé, le Nevada, terre des jeux d’argent, des cœurs et des vies brisées, constitue la chute des mythes et des fantasmes. Et au centre, le chaos le plus total, qui en oublie les contraintes et les objectifs. Cette zone est intemporelle et laissera place au dénouement qui est façonné avec amertume.

C’est donc dans un huis-clos que se joue la destinée d’êtres égarés dans l’antre, style sixties où les néons et le support de motel viennent nous rappeler à l’ordre. Il n’y a plus de place pour l’obsession du rêve, ce concept est mort en même temps que ces années qui ont permis à beaucoup de se découvrir et à se détruire par la suite. Les personnages ici, sont nombreux mais tous identifiables. Du plus discret au plus bavard, les comédiens sont réduits à satisfaire un faible cahier des charges, quitte à y laisser la performance derrière. Ceux-ci possèdent un arsenal d’honneur dans leur éthique et n’hésiteront pas à s’en servir pour faire rebondir l’intrigue. Mais dans ce piège perdu pour politiciens, il n’est pas nécessaire de soulever les faiblesses du casting, qui aura plusieurs raisons de faire mieux que ce qui nous est présenté et on y croit fortement.

« Sale temps à l'hôtel El Royale » nous invite ainsi à faire nos jeux, à prendre un pari sur ces personnages, dont le destin prévisible tient des enjeux secondaires plus intéressants. Si on identifie chacun d’entre eux à une allégorie ou une métaphore, il y a matière à en sortir victorieux de ce motel dépourvu d’originalité dans la forme. Ce sera au forceps de la matière grise qu’on saura briser les secrets afin de laisser mûrir la galerie de monstres que tout oppose. Les frontières s’écroulent pour que les interactions les plus loufoques et les plus sanglants puissent appréhender l’humour noir qui reste souvent en retrait, mais qui fera du bien aux cinéphiles les plus déterminés à remonter à la source de cette œuvre cynique.
5,0
Publiée le 14 juillet 2022
Huis-clos haletant et très efficace, avec une brochette d'actrices et d'acteurs absolument géniaux et très convaincants, le tout sur une super BO. On a ici un polar vintage époustouflant, sauce Tarantino. Un excellent thriller teinté de voyeurisme, j'ai adoré et je le recommande vivement !
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