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orlandolove
137 abonnés
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3,0
Publiée le 18 février 2019
Drew Goddard signe un thriller fun et ludique. Le casting réjouissant (citons Jeff Bridges, Cynthia Erivo et surtout Chris Hemsworth dans un rôle étonnant) fait oublier les quelques longueurs du scénario vers le milieu du film.
J'ai tout de suite eu un bon feeling avec ce huis-clos "Tarantinesque" qui prend place dans un hôtel kitch plus ou moins abandonné, mais recelant certains lourds secrets. L'occasion pour une galerie de personnages hauts en couleur de venir passer quelques jours qui ne seront évidemment pas de tout repos. Le scénario révèle (trop?) rapidement ses secrets et évolue de manière surprenante, mais malheureusement se vautre un peu sur la fin. Dommage, car une grande partie du film est assez délectable et doté d'un casting fort solide, dans un esprit série B de luxe qui devrait plaire aux amateurs du genre et aux cinéphiles.
Une espèce de sous Tarantino avec moins de virtuosité dans la mise en scène et d’originalité dans le scénario. Pas désagréable mais on ne peut s’empêcher de comparer et donc d’être un peu déçu. Seul un extra terrestre qui ne connaît pas Tarantino pourrait peut être s’avérer plus séduit.
Sur la forme c'est assez sympa et pendant tout un temps on se dit que c'est même vachement intelligent et que ça va donner quelque chose d'incroyable. Mais à mi-course on se rend compte que le scénario ne suit pas, et toute la deuxième moitié du film, banale, longue et vide, le confirme. Quentin Tarantino avait déjà fait preuve de beaucoup d'auto-indulgence et d'amour de soi-même avec ses Huit Salopards (selon moi à moitié raté car en roue libre totale). Drew Goddard tente l'imitation/hommage mais échoue également. De manière un peu plus cuisante (Tarantino reste un maître expérimenté), mais en 40min de moins. Bref, très dommage car il y avait un potentiel incroyable dans tout ce que le scénario met en place pendant la première moitié.
Tarantinesque en diable, ce film n'arrive cependant pas à se hisser à la hauteur de son maître. Après avoir été scénariste d'un tas de films et de séries n'ayant rien à voir les uns avec les autres, Goddard se prend pour un auteur et c'est bien là que ça ne va plus. Le film se tient pendant une bonne heure et demie, avec quelques scènes étonnantes et la présence magique de Dakota Johnson mais aussi avec des longueurs notamment dans les parties chantées. A la fin, ça va moins bien avec lspoiler: e flash-back vietnamien bien-pensant, l'interminable et débile fausse absolution, et même la purification par le feu… C'est tellement outré qu'on ne peut s'empêcher de penser que Goddard a dû se dire : "si les critiques pouvaient dire que ce film est à message, ce serait un plus !". Ben voyons !
En centrant son action sur un hôtel désert et isolé et par ses personnages tout en faux-semblants, une idée de départ qui fait immanquablement penser au film de James Mangold "Identity" mais aussi à "The grand Budapest Hotel" de Wes Anderson pour la richesse de sa photographie et ses cadrages très esthétiques, une écriture pour une habile intrigue à tiroirs et des dialogues ciselés qui rappellent un peu le style de Quentin Tarantino. S'il n'offre pas de grande nouveauté au genre, un huis-clos très efficace, jamais inutilement complexe et très bien rythmé en dépit de quelques longueurs. Un casting royal de Jeff Bridges en vieux gangster souffrant d'une démence sénile à Chris Hemsworth excellent en gourou manipulateur sociopathe directement inspiré de Charles Manson même si, à mon sens, le meilleur personnage est celui incarné par Cynthia Erivo. Strictement récréatif mais une bonne et honnête réussite.
Ce film au suspense haletant est un thriller de bonne facture qui se révèle comme un petit huit clos à la fois original et sanglant, où règlements de comptes dans un hôtel au beau milieu de nul part dont le genre rend hommage au cinéma de Quentin Tarentino. La solidité du scenario s'appuie grâce à son atout principal, le casting : Jeff Bridges en prêtre alcoolo, Jon Hamm dans la peau d'un mystérieux gérant, une Dakota Johnson surprenante en flingueuse, et surtout Chris Hemsworth absolument génial en paumé hippie qu'on le croirait surgir d'un film de casse des années 70. L'histoire donne le ton, l'ambiance horrifique fonctionne, le décor est parfait et la mise en scène offre un spectacle amusant où sept étranges personnages s'entretuent à coup de whisky et d'armes à feu. Seule reproche : les scènes violentes manque de substances et de sensationnelles pour que le film soit vraiment parfait. Néanmoins, ce " Sale Temps à l’Hôtel El Royale ( le lieu a réellement exister pour ce à qui ça intéresse, voir biographie de Frank Sinatra) reste un ambitieux projet, un polar musclé, efficace par sa mise en scène dont les munitions son à l'image de son impressionnante distribution.
Ni un thriller, ni un polar ... un film d'action alors ? Encore moins. Drew Goddard s'aventure là où peu de réalisateurs ont osé mettre un orteil : dans le mélange des genres. Car, cet hôtel, il est tout de même très particulier, isolé et sordide, fantastique (mi-Psychose, mi-Shining). Il est le théâtre de sordides histoires et beaucoup d'actes ignobles s'y sont déroulées, le suspense est évident. Mais qui sont ces malheureux protagonistes ? Que viennent-ils faire ici ? Méritent-ils ce qui leur arrivent ? Drame, polar et même film musical s'enchevêtrent. Sale temps à l'hôtel Et Royale est un film complexe, obscur. On en sort craintif. Une expérience de cinéma rare actuellement.
J’ai trouvé que ce film était un petit chef-d'oeuvre. L’univers qui va être créé durant ce thriller, à travers ce petit motel décelant beaucoup de mystère, m’a fasciné. Ce situant dans les années 70, on aura en plus l’ambiance sonore qui s’accompagne de ces musiques rythmant parfaitement le déroule du récit. L’utilisation de la chanteuse Cynthia Erivo est vraiment misée à profit. Celui qui m’a le plus impressionné reste Jeff Bridges. Il est tout simplement incroyable. La prestation de Chris Hemsworth vaut aussi le détour. Il n’a pas à s’en faire de la fin de sa collaboration avec Marvel, avec son talent l’avenir lui tend les bras. Chaque acteur joue son rôle à merveille et c’est un vrai plaisir de voir cela. Les personnages sont parfaitement bien explorés avec des flashbacks intéressants narrant leur vie passée. De plus, le découpage du film rajoute un certain dynamisme passant d’un point de vue à un autre jusqu'à l'acte final. Le suspense est de mise et nous offrira un certains de nombre de rebondissements. Durant 2h20 j’avais les yeux rivés sur l’écran. SALE TEMPS À L'HÔTEL EL ROYALE arrive à nous offrir une magnifique expérience à part entière.
Drew Goddard nous propose un film de qualité avec ,il est vrai quelques airs de Tarantino.Un peu comme une sorte d'Hateful Eight dans les 60s et où le refuge est remplacé par un hôtel particulier,à mi-chemin sur deux états. L'histoire est racontée sous forme de chapitre où on découvre les personnalités et le pourquoi les clients se retrouvent dans cet hôtel à ce moment précis.L'ambiance est assez sobre mais fonctionne très bien,le point fort étant surtout l'histoire et un bon casting. Si vous aimez Tarantino,ça vaut le détour !
de l'action, de l'humour noir, des seconds rôles intéressants... à voir sans penser à Tarantino car on en est loin. une bande son made in 60' agréable.
Jeff Bridges, 68 ans dont 67 ans de carrière, 81 films - Le Canardeur, The Big Lebowski, Les Chèvres Du Pentagone, Iron Man, True Grit - est une fois de plus excellent dans cet hôtel El Royale. Mais il doit se sentir seul ! Les autres acteurs sont moyens. Lewis Pullman joue bien, Cynthia Erivo joue et chante juste – par ailleurs la bande son année 60 est bonne. J’adore Chris Helmsworth : Thor et Star Trek bien sûr mais également les excellents Horse Soldier ou Hacker, mais là, il pose comme une starlette. Dakota Johnson est inexpressive au possible. Côté effet spéciaux, moyens aussi, avec une scène digne d'un nanar. Quant au réalisateur, Drew Goddar, le scénariste prolifique de Six Feet Under, Alias, ou plus récemment l’excellent Dardeviln il nous embrouille dans une histoire à la complexitude digne de Lost, mais dans un format de 2h22 et non de 6 saisons! Drew Goddar n’est pas Tarantino, dommage, car le scénario était prometteur.
Drew Goddard signe là une oeuvre dont on devine un certain Tarantino en filigrane avec une touche et une mise en scène bien personnelle. Sans doute pas aussi prodigieux, il parvient à convaincre malgré tout avec un stylé déluré repoussant les normes du huit clos formel ou conventionnel. On se laisse aisément absorber par la trame loufoque et virulente d'autant plus que le casting est relativement probant. Jeff Bridges est à mon sens magistral dans la peau de ce père véreux associé à des répliques non pas extraordinaires mais efficaces ou encore Lewis Pullman en hôtelier aux triples facettes. Un long métrage à aller voir pour la forme et l'atmosphère cependant plus que pour le propos ou le scénario qui ne se tiennent pas forcément. Beaucoup s'y perdront à atteindre les 2h24 de diffusion à ne pas savoir quoi en penser de ce savant "bordel" , surtout quand on ne connaîtra pas bien les références et la filmographie du réalisateur. Voilà un titre controversé qui plaira ostensiblement ou décevra brutalement.
Il y a des films d'une heure 20 qui semble durer une éternité alors que je n'ai pas vu passer les 2h15 de ce film. Des acteurs formidables, un suspense qui ne retombe jamais, bref un plaisir que le cinéma ne nous offre hélas que bien trop rarement.
Dans un hôtel qui a connu son heure de gloire il y a bien longtemps , un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se côtoyer au cours d’une nuit de tempête à la destinée implacable. Avec un tel pitch, j’avoue que j’ai tout de suite eu envie d’en savoir plus, surtout avec Jeff Bridges que j’affectionne particulièrement. Alors, verdict ?!
Ce film m’a tout de suite fait penser à “Identity� par son picth très proche, mais également “Les 8 salopards� pour son ambiance de huit clos en plein déluge dans un lieu “perdu�. Alors rien d’original me direz-vous ! Et bien détrompez-vous, car tout d’abord, il faut souligner l’atmosphère particulière qui émane de ce film, avec cet hôtel que l’on sent sur le déclin mais dont on peut facilement deviner qu’il était un haut lieu du faste par le passé. Les décors sont vraiment riches, la photographie et les lumières soignées accentuant l’ambiance particulière de ce motel, personnage à part entière, qui lui aussi a bien des choses à cacher. Néanmoins, le fait qu’il serve de frontière entre Nevada et Californie n’apporte rien à mon sens à l’intrigue.
J’ai trouvé la mise en scène efficace, inventive, avec quelques beaux moments de cinéma à la clé (cf la scène du démontage de parquet sous métronome, brillantissime et au suspens implacable). Certes, l’idée de revoir une scène du point de vue de chaque protagoniste tout en apportant un éclairage nouveau n’est pas nouvelle, mais elle est ici magistralement mise en scène.
Le scénario quant à lui est vraiment original avec son intrigue à tiroirs où les protagonistes, tous plus mystérieux les uns que les autres, vont voir leur destin s’entremêler. Le casting est au top avec des rôles à contre-emplois où chaque personnage a sa part d’ombre et chaque acteur nous livrant une interprétation impeccable. La BO est géniale et colle parfaitement à cet univers.
Au final, un thriller noir, violent, suffisamment original et bien mis en scène pour valoir le détour. Il y a là une véritable inspiration d'origine “Tarantinesque� à n'en pas douter, qui sans égaler le maître vient le tutoyer. Il serait dommage de faire chambre à part sur ce coup là !
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