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GyzmoCA
181 abonnés
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3,5
Publiée le 17 août 2019
Sale temps à l hôtel El Royale ressemble fortement à du Tarantino notamment aux 8 salopards . Des personnes solitaires se retrouvent dans une unité de lieu et on sent que ça va partir en vrille assez vite .
Le casting est excellent avec des acteurs divers et variés dans leur composition .
On ne sait pas ce qu il va se passer entre ces acolytes à la gâchette facile .
Chris henworth en tête d affiche n arrive pourtant que dans les derniers instants pour relancer une crise de dialogues et de tension .
Sale temps à l’hôtel el’royale aurait mérité un meilleur titre qui aurait permis de mieux correspondre avec cet excellent film au scénario tarantinesque
Un thriller un peu longuet mais prenant et remarquablement mis en scène. Un huis clos violent et déjanté évoquant "Les 8 salopards" de Tarantino...mais en crédible. Une très bonne surprise.
L’hôtel El Royale a la particularité d’être à cheval sur la frontière qui délimite la Californie du Nevada, mais en cette nuit pluvieuse de 1969, il va dévoiler ses secrets et surtout ceux de ses clients. Drew Goddard tire habilement les ficelles de cet énigmatique puzzle à coups de flash-backs, de rebondissements et de spoiler: mort violence . C’est très bien filmé, la bande musicale est une pure merveille et la distribution est vraiment bonne. C’est un chouïa long mais ce huis clos noir et choral est suffisamment barré et original pour que je l’aie pleinement apprécié.
Ça fait plaisir de revoir Jeff Bridges dans un bon film, car les derniers que j'ai vu avec lui n'étaient pas terrible. Étrange huit clôt qui fusionne le sérieux avec le rocambolesque des situations. Le casting est bon et la mise en scène également. Mon plus gros reproche serait la durée, car le film est pas mal long et serait embelli par quelques petites coupes ici et la.
Drew Goddard aime les variations sur un sujet. Après avoir visité les coulisses du film d’épouvante type cabane dans les bois, le voici attaché à exhiber les rouages du polar dont les codes semblent en majorité ceux de Quentin Tarantino. Le résultat n’est pas sans intérêts, mais peine à tenir ses deux heures vingt-deux minutes. Trop long pour trop peu, Bad Times at the El Royale finit par se répéter ad nauseam dans l’attente de son explosion finale qui, lorsqu’elle arrive enfin, déçoit. Le très beau et très attendu Chris Hemsworth n’impose guère sa présence et a besoin d’armes à feu pour attirer l’attention ; face à lui, un délicieux et improbable duo formé par Jeff Bridges (déguisé en Père de l’Église, avec le doux nom de Flynn tout droit sorti de Tron) et Cynthia Erivo en chanteuse énigmatique. En fait, le film vaut avant tout pour le mystère qu’il réussit à maintenir au sujet des motivations des protagonistes ainsi que de l’identité de ce lieu à la croisée de plusieurs États, un lieu à la fois omniprésent et présent nulle part, une ombre dans laquelle s’active une collection de spectres. Si Drew Goddard n’évite pas l’ennui, il prouve néanmoins sa maîtrise de la mise en scène, ou du moins en ce qui concerne la recherche esthétique et graphique : pas un plan qui ne soit minutieusement travaillé et cadré, pas une séquence musicale qui ne bénéficie du rythme adéquat. Le souci, c’est qu’une victoire formelle n’équivaut pas à la naissance d’un grand film, et qu’à trop vouloir en mettre plein la vue, le réalisateur oublie de raconter quelque chose. D’où cette impression de piétinement incessant assez désagréable, comme lorsqu’un visiteur de musée se trouve bloqué devant une toile de petit-maître et qu’il ne peut accéder à la galerie suivante, la faute à une foule trop importante. Là c’est à-peu-près pareil, sauf que dans le musée, il n’y a personne. Bad Times at the El Royale n'en reste pas moins un divertissement correct qui réserve, çà et là, son lot de surprises.
L'hôtel El Royale est construit sur la frontière qui sépare le Nevada de la Californie. Il a connu au début des années soixante son heure de gloire ; mais dix ans plus tard il est tombé à l'abandon et n'est plus guère géré que par un seul garçon d'étage (Lewis Pullman) C'est là que se retrouvent quatre personnages : un prêtre amnésique (Jeff Bridges), une chanteuse de blues sans le sou (Cynthia Erivo), un VRP trop bavard (Jon Hamm) et une jolie pépé (Dakota Johnson). Chacun cache un secret.
"Le cinéma selon Goddard" (Libération ! Si tu me lis, embauche moi !). Drew Goddard s'était fait connaître en 2011 avec son premier film, "La Cabane dans les bois", un "slasher" plus malin que les films du genre, produit pour trente millions de dollars et qui en a rapporté le double. On l'attendait au tournant. Le revoici sept ans plus tard avec un film bien différent.
"Sale temps à l'hôtel El Royale" ressemble à une pièce de théâtre. Tout le film se déroule entre les quatre murs d'un hôtel, isolé au milieu de nulle part, quasiment sans clients, qui cache derrière ses miroirs sans tain des portes dérobées et des couloirs secrets. Les décors, la musique ressuscitent une époque : celle de la fin des années soixante, de Woodstock, de Charles Manson dont Chris Hemsworth - dont l'entrée en scène se fait longtemps attendre - constitue un double à peine déguisé.
Le film a trois défauts. Le premier est perceptible dès la bande-annonce. Celle-ci commence comme une comédie qui mettrait en scène quelques clients rassemblés dans un sympathique lieu de débauche, pour tourner quelques secondes plus tard, au drame. Entre ces deux registres, "Sale temps à l'hôtel El Royale" hésite sans jamais choisir. Le second est que l'opacité des personnages disparaît rapidement. On comprend l'histoire de chacun - grâce à quelques pachydermiques flashbacks - et la coïncidence de leur rencontre. Si bien que, faute de suspense, la tension dramatique se relâche et qu'on devine par avance vers quelle conclusion le film se dirige. Le troisième est que ladite conclusion tarde à se dessiner. "Sale temps à l'hôtel El Royale" aurait pu durer une heure trente et constituer un film sympathique et joliment troussé. Il dure cinquante minutes de plus et y perd en densité.
Six personnes, aux passés opaques, se retrouvent bloquées dans l'hôtel El Royale, perdu dans une région reculée à l'intersection des états de Californie et du Nevada, à la fin des années 1960.
Drew Goddard a effectué un travail somptueux d'écriture et de réalisation, y compris chaque morceau de musique, tandis que le casting offre des performances formidables. La cinématographie est également superbe et captivante.
Le seul et unique point faible de cette remarquable œuvre d'art réside dans spoiler: un doux puritanisme sous-jacent, qui l'empêche d'être pleinement considérée comme un film majeur .
Un thriller palpitant qui réunit tous les bons ingrédients du genre : lieu isolé et improbable, mensonges, dissimulations, trahisons, terreur et rédemption, où lorsque le rêve d’une vie meilleure et d’un El Dorado se heurte à une âpre réalité et à l’urgence de faire tomber les masques pour agir et finir par sauver sa peau… Le tout est servi avec un soupçon d’humanité dont le message est exempt de toute naïveté dans l’action et le propos, alors on est embarqué dès le début par cette histoire bien ficelée et rondement menée au rythme des chapitres qui s’égrènent au fil du film et qui nous fait penser à du Tarantino… Les concours de circonstance et les personnages nous présentent tour à tour des facettes susceptibles de faire rebondir l’action dans tous les sens et bien malin est qui saura en deviner le dénouement. Un film qui dénonce aussi les manipulations mentales dont tout un chacun peut un jour faire l’objet et qui entre en résonance avec de célèbres faits divers ayant eu lieu aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde; croire à son rêve pour ne jamais se trahir et faire preuve de davantage d’humanité envers son prochain sont les messages qui sous-tendent ce thriller de tout premier ordre.
Scénariste des longs-métrages de science-fiction tels que les Cloverfield et The Martian, Drew Goddard revient à la réalisation six ans après l'indigeste The Cabin in the Woods avec ce film noir intitulé Bad Times at the El Royale. Tout se déroule dans un motel à la fois kitch et dangereux où quelques clients mystérieux se montrent présents pour assister à un séjour... Enfin c'est ce que le public croyait ! Digne d'un roman d'Agatha Christie, Bad Times at the El Royale s'amuse aussi à déjouer les attentes des spectateurs (à l'envers du décor !) spoiler: puisque on peut accéder à un passage secret et ainsi espionner les gens grâce à un miroir dans chaque chambre. Brian De Palma aurait adoré ! Et pour couronner le tout, une tempête fait rage à l'extérieur comme l'avait fait si bien Quentin Tarantino devant son brillant The Hateful Eight. D'ailleurs, Goddard rend souvent hommage à son maître sur spoiler: un éclatement de la chronologie et de plusieurs chapitres, avec ces personnages (pourtant peu nombreux) et de pincées d'humour noir. Surtout que la trame sonore est choisie avec un soin irréprochable et une superbe photographie ne manque pas de charmer. Les dialogues se veulent très bavards, beaucoup trop long (2h20), l'ensemble est parsemé de hauts jouissifs spoiler: (avec des morts violentes et inattendues) et de bas plus soporifiques spoiler: (sur des conversations n'allant jamais droit au but)... Il faut avouer cependant, que les personnages sont des clichés ambulants d'une Ancienne Amérique spoiler: - Vietnam, christianisme, sectes et autres mouvements hippies - qui s'avèrent malgré tout, assurés par leurs interprètes. Jeff Bridges excelle en prête, Jon Hamm crédible en soit disant vendeur d'aspirateurs et Chris Hemsworth (retrouvant le réalisateur) qui assure à nouveau avec son charisme certain. Peut-être pas Dakota Johnson qui est aussi fade que dans les Fifty Shades... Mais on peut compter sur Cynthia Erivo, celle qui campe une touchante chanteuse perdue. A noter aussi une apparition plus qu'inutile de spoiler: Xavier Dolan... ! Pour conclure Bad Times at the El Royale aurait dû être l'une des claques de cette fin d'année mais le cinéaste est trop dans ses références, n'arrivant pas à la cheville d'un Reservoir Dogs. Il offre tout de même un divertissement correct dans l'ensemble. Un semi ovni !
Après le film d'horreur "La cabane dans les bois" réalisé en 2012, on retrouve un nouveau huis-clos signé Drew Goddard mais cette fois-ci empreint de mystère digne des polars d'antan. C'est avant tout une intrigue de personnages, une enquête imprévisible et étonnante qui séduit par sa singularité, sans nous perdre par son côté bavard. Dans les années 60, l'Hôtel El Royale est atypique car il est traversé par la frontière entre la Californie et le Nevada. Autrefois réputé par les riches et les puissants de ces états, il est désormais vide et froid. Renfermant bien des secrets, il sera le lieu de scènes de crimes lorsqu'un ensemble d'inconnus viennent y passer la nuit. Cette nuit promet d'être longue... Ce huis-clos est séduisant, inclassable et barré. Entre film noir, décalage total et thriller, cet hôtel révèle un lot de surprises imprévisibles, réussissant toujours à nous re-captiver par ses twists suite à une scène un peu trop bavarde. C'est personnellement l'intrigue de personnages qui m'a emballé, donnant l'impression d'être en pleine partie de Cluedo : en effet, le mystère plane lorsque une chanteuse, un faux-prêtre, un commercial et une hippie séjournent dans le même hôtel... Découpé en segments se focalisant sur chaque personnage, le scénario use des flash-backs et change de points de vue pour une même situation. C'est rythmé par la violence de l'action soudaine tout comme étonnamment émouvant via des scènes très sensibles. Jeff Bridges et Lewis Pullman offrent des petites pépites d'émotions qui détonnent et font du bien dans un thriller tandis que Cynthia Erivoest nous envoute quand elle chante. Tout ça participent au décalage très charmeur du long-métrage. Un plateau de jeu intriguant, une atmosphère 60's dépaysante et ses musiques soul, des pions aux personnalités opposés, des passages secrets et des meurtres : "Sale temps à l'hôtel El Royale" a tout pour plaire et la mise en scène de Goddard ne fait que rendre cet univers plus insolite et trépident qu'il ne l'est déjà visuellement. Tout parait parfait voire brillant. Mais une fausse note a totalement diminué mon engouement ; et cette fausse note s'appelle Chris Hemsworth. L'acteur en soit ne me dérange pas mais son personnage, un assassin hippie, leader d'une secte et accompagné de ses sbires, ne m'a pas paru à la hauteur de toute la montée de tension fabriquée par l'ensemble des rouages du film. C'est vraiment bête car au lieu de continuer à jouer avec nos attentes de spectateur sans cesse contournées, la scène finale est servie sur un plat d'argent oubliant tout suspense et enjeux. Personnellement, je n'y ai pas cru et bien que l'imprévisibilité est toujours de mise, cette fin découd tout ce qui précède. Alors, il y a sûrement une explication dramaturgique avec la fin du mandat du président Nixon aux Etats-Unis, mais sorti de son contexte, on ne voit qu'un blond bien foutu, chemise ouverte, qui fait son petit chef malsain gratuitement. Dommage, c'était si bien parti...
Décidément ce mois de novembre est plein de belles surprises. J'ai d'abord été voir ce film pour le réalisateur, qui est aussi scénariste et dont j'aime le boulot depuis Buffy, la série. Après, il y a les acteurs nombreux et talentueux. je ne vais pas les citer, mais franchement, ils sont tous excellents. Il y en a que je ne connaissais pas, comme Cailee Spaeny, qui joue magnifiquement bien et qui est flippante à souhait. Franchement, je me suis demandé jusqu'où elle allait aller et franchement, je n'aurais pas cru qu'elle irait aussi loin. Après, je ne vous cache pas, que je suis quand même rentrée en salle avec une appréhension, les 2h20 que dure le film. Parce que tenir en haleine le public pendant aussi longtemps, ce n'est pas donné à tout le monde. Mais après tout, c'est Drew Goddard qui réalise.... Et finalement, c'est un film génial, une pépite, un vrai chef d'oeuvre, qui nous embarque dans les années 60, avec une ambiance et un rythme très particulier, rapide et dense. Les personnages arrivent dans l'hôtel El Royal, ils ne se connaissent pas et nous ne savons pas qui ils sont ni ce qu'ils font là. Qui ils sont et ce qu'ils font là, nous l'apprenons à travers des flashs back ultra rapides, ultra rythmés. Et alors qu'ils n'ont rien à voir les uns avec les autres leurs destins vont s'entremêler de façon irréversible en une seule nuit. Les personnages sont admirablement construits, et la musique qui accompagne ce polar, est parfaitement choisie. C'est un polar d'action et psychologique en même temps, puisqu'il n'y a aucun répit et qu'à chaque instant on se demande ce qui va suivre. La tension est permanente et elle commence dés que le premier personnage entre dans le hall de l'hôtel El Royal. Un film à voir absolument !
Plutôt bonne surprise que ce thriller un peu déjanté, qui lorgne furieusement vers Tarantino. Passé le premier quart d’heure poussif, les personnages et le scénario se mettent en place. Les rebondissements sont malins et imprévisibles, les scènes d’action bien tournées, les acteurs impeccables (Jeff Bridges bien sûr, mais aussi une nouvelle jeune femme Cailee Spaeny sorte de clone de Juliette Lewis), et la bande son à la hauteur ( Ah cette vieille version de Hush par Deep Purple, il fallait y penser !, sans parler du Bernadette des Four tops) ) . Soyons honnête, ce n’est pas Reservoir dogs, mais l’effort est louable
Dommage... Ce film avait tous les ingrédients pour être parfait : casting de haut vol, décors somptueux, un début original et captivant. Malheureusement, sans spoiler, la suite est incompréhensible : l'histoire est trop molle et la fin est bizarre.. Chris Hemsworth (que j'aime beaucoup d'habitude) joue mal le bad boy et en fait des caisse. On aurait dit un Tarantino raté !
En 1969, dans un hôtel à la frontière entre la Californie et le Nevada, un groupe de personnages aux histoires troubles vont se rencontrer... "Bad Times at the El Royale" propose plusieurs arguments juteux. D'abord, une distribution de rêves (Jeff Bridges, John Hamm, Dakota Johnson, Chris Hemsworth...), servie par des acteurs impliqués. Ensuite, une mise en scène élégante, qui joue avec adresse avec les décors et la BO typique de l'époque. Le souci est que le scénario qui relie tout cela parait poussif. Bien qu'il offre plusieurs surprises et des passages vraiment prenant, il n'est pas vraiment original (le découpage par personnage de l'intrigue et le changement de points de vue fait penser au cinéma post-Tarantino des années 90), il laisse trop de zones d'ombres pour impliquer pleinement le spectateur (certains personnages ne seront jamais vraiment expliqués, ni la présence simultanée de tout ce monde !), et le final semble un peu simple. Une semi-déception donc, néanmoins "Bad Times at the El Royale" dispose de qualités que lui envieraient bien d'autres sorties de 2018.