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mister
17 abonnés
202 critiques
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3,0
Publiée le 23 décembre 2018
Il y avait matière à faire un bon film avec une idée plutôt originale et un très bon Jeff Bridges. Malheureusement le film est beaucoup trop long et la dernière partie est complètement ratée et jamais crédible. Le film est construit comme un véritable Juxe Box où on joue à tour de rôle tous les grands tubes de la Motown et l'histoire de chacun des protagonistes. Le film s'arrête avec l'arrivée de Billy Lee (Helmsworth) avec une prestation pitoyable et une fin d'histoire très bête. C'est dommage car en raccourcissant les scènes pour rendre le film plus nerveux et en squeezant la dernière partie, on aurait eu droit à un thriller mémorable dans la lignée de "Identity". Donc à retenir la première partie, la performance de Jeff Bridges et la BO.
Oui, non ? Non, oui ? Franchement, je ne sais pas quoi penser de ce film. Des personnages improbables dans un contexte que j’ai trouvé délirant. Beaucoup d’humour en regardant sous un angle > 360° :) Imaginez de l’Agatha Christie portée au cinéma par un Tarantino pas au top de sa forme. J’ai adoré la bande son. Que de la bonne musique !
Drew Godard propose ici assurément l’un des meilleurs films de cette fin d’année. Le casting est excellent puisque l’on on retrouve des têtes d’affiches en état de grâce : Jon Hamm (Mad Men), Dakota Johnson, Jeff Bridges (True Grit) ou encore Chris Hemsworth (Thor), mais également des visages inconnus qui viennent sublimer cette pléiade d’artistes : Cynthia Erivo et Lewis Pullman. Côté scénario, on se persuadera même parfois d’assister au nouveau film de Tarantino, tant l’empreinte du maître est présente. La bande son est également de même niveau. Enfin, l’originalité de ce chef d’œuvre, à la manière de Tarantino, est de présenter de manière méticuleuse et ordonnée l’intrigue centrale sous plusieurs point de vue, répartis eux-mêmes en différents chapitres, ce qui tient en haleine le spectateur durant l’intégralité des 02h41. Pour résumer, ce chef d’œuvre marquera durablement les spectateurs : les rebondissements sont nombreux et l’évolution psychologique est également surprenante. Si ce film révolutionnaire vous laisse indifférent, arrêtez le cinéma tout de suite.
Avis personnel. Il y a le café-théâtre et, avec « Sale temps à l’hôtel El Royale », on a le cinéma-théâtre. Et ma foi, j'ai franchement raffolé. Avec les comédiens, nous sommes tous enfermés dans un vague hôtel vieillot sur le déclin, hôtel où apparaissent de mystérieux clients reçus par un mystérieux réceptionniste au regard perpétuellement égaré. Quelques flashbacks cauchemardesques, dont la scène d'ouverture, nous sortent parfois de la scène pour nous dévoiler peu à peu les êtres et ce qui les a conduits là. Plusieurs histoires distinctes se croisent lentement mais, implacablement, elles finiront par n'en faire qu'une. Il faudra plus de deux heures pour nous amener au terminus de ce voyage assez sordide mais, malgré le huis clos, malgré la lumière tamisée, malgré la lenteur affectée même dans quelques moments d'une violence aussi brutale que fulgurante, il n'y pas le moindre répit pour le spectateur. Jeff Bridges/Père Flynn est fabuleux de calme et de présence puissante, Cynthia Erivo est d'une élégante sobriété impressionnante et le très peu connu Lewis Pullman/Miles étonnant de vérité en jeune homme terrifié par son passé. La mise en scène est d'une précision redoutable, la caméra, lente et souvent figée, nous propose des cadrages simples qui mettent surtout en valeur les regards et les attitudes qui se confrontent. Le montage astucieux montrera les mêmes faits vus par les uns puis par les autres, ces visions croisées nous permettant peu à peu de percer presque tous les mystères. Techniquement parfait, original sur le fond, déconcertant dans la forme, étrange et lourd par le climat et l'ambiance, « Sale temps à l’hôtel El Royale » est pour moi une réussite totale.
Excellent film, qui rappelle fortement le style "les 8 salopards" de Tarantino. Un film qui vous tient en abîmes tout du long avec une ambiance et un suspens presque envoûtant.
Le scénariste Drew Goddard avait surpris son monde grâce à son premier film « La Cabane dans les bois » il y a quelques années. Un long-métrage qui démarrait comme un simple film d’horreur pour adolescents et qui déconstruisait le genre par le biais d’une dimension méta dans sa seconde partie totalement délirante. Surprenant mais un peu trop déconcertant. Si « Sale temps à l’hôtel El Royale » bénéficie d’un scénario tout aussi retors et qui sort des sentiers battus, il ne prend pas pour autant le même chemin introspectif avec le polar que son aîné. Et c’est tant mieux car l’originalité a ses limites dans certains cas. On pense un peu à l’excellent « Identity » de James Mangold avec ces inconnus coincés dans un motel avec un secret mais le déroulement sera moins psychologique et plus classique en dépit de nombreux rebondissements bien sentis. Cependant, on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu par une oeuvre au postulat doté d’un gros potentiel et qui le gâche par quelques petites sorties de route.
Et le problème principal de ce suspense rétro vient de sa durée. Deux heures et vingt minutes c’est beaucoup trop long! Une demi-heure de moins n’aurait pas été préjudiciable à sa qualité et aurait accouché d’un format plus adapté à un genre qui se doit d’être rythmé. Pourtant, et c’est paradoxal, un personnage ou deux en plus dans cet hôtel aurait ajouté du piment à l’affaire mais aurait aussi pu combler cette durée trop généreuse, qui se traduit parfois par trop de bavardages inutiles et des séquences étirées plus que de raison. Le bon côté des choses est que le film prend bien le temps de présenter ses personnages, ce qui s’avère de moins en moins courant à notre époque, tout comme son contexte en optimisant au maximum le lieu de l’action. Enfin, cette intrigue pour le moins intrigante retombe un peu comme un soufflé, l’épilogue étant un tantinet décevant au regard des pistes mises en branle et certaines zones d’ombres restant mystérieusement opaques (le meurtre dont on parle à la télé, les personnes sur le film gardé par le réceptionniste, …).
Drew Goddard sait pourtant instaurer un climat empli de mystère et il parvient à maintenir notre attention grâce à son histoire pour le moins peu commune. Machiavélique et intelligente, elle ne prend pas le spectateur pour un idiot et le fait participer. On apprécie les astuces narratives employées tels que les retours en arrière, le chapitrage ou même le fameux procédé de la séquence vue de différents points de vue comme dans « Rashomon ». L’ambiance inquiétante et l’humour noir parfois présent nous font tout de même passer un bon moment pour une oeuvre hors des modes qui aurait gagné à pousser le concept encore plus loin et surtout en étant plus clair et concise. Ajoutons le plaisir d’une bande originale délicieusement rétro et on obtient un jeu de massacre imprévisible qui dresse le portrait d’une certaine Amérique sous Nixon moribonde.
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un huis clos à la Tarentino où l'on sait que chaque personnage a un lourd passé et n'est pas celui qu'il essaye de faire croire. on va de surprise en surprise et certaines scènes sont vraiment bien trouvées. le suspense est entier jusqu'à la fin.
Mon Dieu du sous Tarantino sans intérêt, sans profondeur et vilain en termes d'écriture. Nourrissant le background des personnages par des flashbacks bêtes et stupides. Rien ne sauve d'un pareil désastre, si ce n'est peut-être le jukebox du film. Boulevardducinema.com
De Drew Goddard (2018). Que ce soit au niveau musique, décor couleur , le film va vous surprendre par son inventivité et créativité . Le dexième film de Drew Goddard ,nous donne à voir un thriller d'une rare violence assumée à laquelle on se joint volontier et une certaine complicité. Dès le début , on est happé par l'histoire entre comédie et polar des plus caustiques. Une histoire à rebondissements , passionnate et délirante. Ce servie par des acteurs tous aussi déjantés que remarquables. On s'amuse beaucoup à regarder, mieux à plonger dans cet hôtel dun gente (très) particulier; Jeff Bridges dans le rôle d'un prêtre vraiement truculent. , Cynthia Erivo délirante et campant bien le rôle de Darlène . On pourrait citer tout le monde . Une mention spéciale au bel Chris Hemsworth sensuel et doté d'un second degré décapant.
3,2 - Outre l'intrigue et le suspense assez captivant jusqu'à ce que ça devienne un peu n'importe quoi... ce qui nuit à l'intérêt global.. les points fort sont clairement la photographie, l'ambiance et la mise en scène globalement avec un montage très intéressant
Le réalisateur a orchestré une mise en scène théâtrale avec comme décor cette hôtel très seventies isolé dans les montagnes et sur le déclin . Tous les personnages sont tous très bizarres et énigmatiques et vont s'articuler autour d'un scénario surréaliste très réussi . Ils ont chacun des secrets, et leur passage dans cet hôtel va aboutir à des règlements de comptes violents et des scènes loufoques. Le scénario reste imprévisible tout le long en multipliant les twists et se joue sans cesse du spectateur ce qui donne, au final, malgré quelques longueurs notamment dans les dialogues un thriller captivant.
C'est une excellente surprise ce film bien troussé. Cela se passe essentiellement dans un motel, fin des années 60 aux USA. Chaque personnage présent cache quelque chose et la soirée va s'avérer surprenante et mouvementée. Ce que j'ai apprécié également c'est la beauté des lieux (décors magnifiques) et le fait que les chambres ont un miroir sans tain (un long couloir est caché derrière les chambres et il permet de voir l'intérieur de chaque chambre à l'insu des occupants). Ce n'est pas un spoiler car pratiquement dès le début on le sait. Ce film est intrigant et captivant du début à la fin. En revanche, il n'est pas destiné aux personnes qui ont envie d'action.
quoi dire de ce film ???? bizarre bizarre !!! certes ça sort de l’ordinaire mais franchement l’histoire laisse à désirer. que de violence pour pas grand chose !!! tout est trop extravagant mais sans consistance.