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lionelb30
446 abonnés
2 604 critiques
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3,0
Publiée le 12 novembre 2018
Dans l'esprit tarantino mais un ton au dessous. Pourtant le debut est pas mal et la fin plutot bonne. Un grand coup de mou entre et des personnages pas assez explicite rapidement .Dommage car les acteurs sont bien. Un film d1h30 aurait etait tres bien.
Sale temps à l’hôtel El Royale nous faisait de belles promesses avec sa bande-annonce mystérieuse. Et finalement, le mystère sera dévoilé dès la première partie du film et l’on n’a rien qui pourra rattraper cela. On sent que le film est construit à la façon de Tarantino, mais sans le talent qu’il y a derrière. Le scénario cumule les problèmes en ne sachant pas utiliser ses personnages, torchant assez rapidement les moments qui méritent une explication et s’attardant sur des passages sans intérêts pour l’histoire. Le tout ne faisant que casser le peu de rythme qu’il peut y avoir dans ce film.
Cela démarre plutôt pas trop mal notre affaire. Un Jeff bridge égal à lui même. Cela cafouille un peu par la suite pour finir en un trop long discours.
On pourrait penser à du Tarantino, mais non on en est très très loin. On est déjà en présence de grossières erreurs, avec différentes prises de vue des mêmes scènes mais ni avec les mêmes mouvements, ni avec les mêmes textes, et à celà s'ajoute des aberrations totales. Il y a certes de l'idée, parfois des surprises, mais c'est moux et mal écrit, ce qui fait perdre tout l'intérêt de l'histoire.
Sale temps à l'hôtel El Royal veut être un film cool, bavard, gore, au scénario complexe, dans la veine de ce que peut pondre Tarantino. Par certains aspects, c'est une réussite : la direction d'acteur est maîtrisé, la BO est excellente et l'ambiance de cet hôtel si particulier est prenante. En revanche, pour le scénario, on repassera... Ce n'est pas complexe et entrecroisé, le film est naturellement divisé en chapitre et tout cela s'apparente plus à un concours de circonstance et alors tout ce que le film raconte, c'est l'histoire de coïncidences. Mouais... Les personnages sont bâclés (exception faite à Darlene Sweet), le "méchant" n'arrive qu'au dernier quart comme un cheveu sur la soupe pour clore l'histoire, c'est n'est pas gore, c'est n'est pas subversif, bref, ce n'est pas un bel hommage au cinéma de Tarantino.
Très loin d'un style burlesque et tranchant qu'un Tarantino maitrise avec brio, on passe un moment d'angoisse, certes réussi, mais qui n'arrive pas à convaincre. Oui, un scénario à la peine qui ne mène nul part et fait passer presque 3 heures aux spectateurs dans l'absurdité.
Trop long, trop prétentieux, le film est tout de même parfois divertissant. Le film est inégale car il est très bien réalisé et a une atmosphère particulière mais cela n’aboutit pas à grand chose. Et entre nous ça se prend pour du Tarantino parfois et c’est pas tous le temps réussi.
j'ai passée un bon moment mais le film souffre de pas ma de longueurs surtout au début. l'intrigue est longue a ce lancer et on comprend assez rapidement les enjeux. l'arrivée de Chris hemsworth relance l'intérêt.
Six ans après le bon "The Cabin in the Woods", Drew Goddard est de retour avec un film qui ne reprend pas la même structure, mais qui est également centré sur un lieu qui cache de nombreux secrets. Et le lieu n'est pas la seule chose qui réserve des surprises, car tous les personnages sont ici pour une raison bien précise que l'on découvre au fur et à mesure que l'histoire se dévoile. Le récit est construit sous forme de chapitres qui correspondent à la chambre occupée par le personnage en question. Après une introduction qui concerne tout le monde, on découvre donc tous les personnages et leurs motivations les uns après les autres. On découvre des choses, on les voit différemment et surtout on comprend mieux tout ce qu'il se passe, ce qui n'est pas évident au début. Le récit est très bien structuré avec des histoires qui s'entrecroisent, des flashbacks et des moments qui ne sont pas toujours dans l'ordre sur le plan chronologique. J'ai trouvé la mise en place vraiment très bonne grâce notamment à une mise en scène vraiment réussie. Au-delà de l'intrigue que l'on découvre, on remarque qu'il y a énormément de sujet dans ce film seulement, ils représentent en quelque sorte chaque personnage, mais ils ne sont jamais abordés. Le réalisateur se focalise plutôt sur ce huis clos qui est classique, mais pas moins efficace. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est que c'est l'hôtel le personnage principal et non pas tous ses occupants qui finalement ne sont pas très importants comme l'on s'en rend compte avec certains qui disparaissent précipitamment. C'est un peu fourre-tout puisque tout repose sur les histoires personnelles des personnages et sur l'ajout de nouveaux arrivants, mais l'ensemble est bien divertissant en plus d'être très agréable à suivre grâce à la mise en scène soignée, mais aussi à l'ambiance rétro, au contexte et à la photographie. À noter également le très bon casting surtout Jeff Bridges qui est excellent.
c'est le genre de films qui divise !! Un genre un peu spécial avec du bons et moins bon !! Dans le bon il y a la présentation des personnages,de bons acteurs, la BO et cette atmosphère malsaine qui annonce des scènes inattendu et choc avec des morts surprenantes !! Le moins reste avant tout la durée trop longues et certaines scènes manquant cruellement de rythmes !!
On devinait après La cabane dans les bois le côté petit malin de Drew Goddard en tant que scénariste. A savoir se réapproprier un genre et le twister de manière plus ou moins grossière mais toujours en sortant des sentiers (archi) battus. Il semble réitérer ici l’essai en prenant les faiblesses d’un postulat, d’un genre, pour le refaire à sa sauce, sans pour autant en casser les codes, et en faire une belle petite surprise. Evidemment le montage va selon les commentateurs faire penser à du Tarantino (qui au passage n’a pas le monopole du montage alternatif et des délicieux bavardages) mais le reste semble bien avoir la patte Goddard (Seul sur Mars, Cloverfield en tant que scénariste) tant la mécanique semble bien huilée, avec plus de sérieux pour le film concerné. Si l’ensemble ne brille pourtant pas totalement par son histoire, le passif et la psychologie dessinés de ses personnages, comme des interprétes, focalisent toute l’attention du spectateur et l’emmène même vers des zones d’ombre qui garderont (et c’est bien vu) une certaine part de mystère même après la fin. En se projetant ainsi sur ses personnages, et donc ici la métaphore d’une Amérique post Trump, Drew Goddard installe une tension joueuse et intéressante, qui de légères surprises en twists un peu balancés sur la fin, aura pour effet d’apporter une noirceur en filigrane au film. Sale temps à l’hôtel El Royale a en outre le mérite de ne pas être une franchise, suite, reboot, remake et propose un divertissement Bis mais plutôt bien mené et original, ce qui change. Avec une formule différente de son précédent film (n’y aller pas chercher le jeu et l’originalité de La cabane dans les bois) il insuffle à travers sa mise en scène et son univers peint période 70’s, un hommage plutôt brillant aux polars et films noirs qui mêlaient humour décalé et violence réaliste. On y retrouve également des personnages savoureux, et crédibles, à travers Drew Goddard déploie alors un vrai plaisir de cinéma autant pour cinéphiles que pour un public qui cherche le simple divertissement (léger dans ce dernier cas). Côté casting, l’ensemble est plus que soigné avec notamment Cynthia Erivo (excellente découverte et prochainement dans Les veuves de Steve McQueen dans lequel elle devrait enfin exploser), Jeff Bridges (au top comme souvent) et Chris Hemsworth (qui jouant à la limite du cabotinage livre au final une prestation assez bluffante). Musique soul et groovy en toile de fond, en corps comme en sonore, Sale temps à l’hôtel El Royale finit par être un joli petit plaisir assumé qui malgré sa longueur parfois évoquée reste un film à voir et même revoir. requiemovies.over-blog.com
un scénario sinueux et complexe qui réclame patience et où chaque personnage aura finalement son histoire dévoilée. la construction particulière de ce thriller ainsi que le rythme qui alterne entre moments en suspend et de pure violence, désarçonneront longuement le spectateur. mais l'aide d'une mise en scène travaillée voire virtuose, plongée dans les 60', finira par séduire jusqu'au final qui s'humanise au cœur des flames de l'enfer. des longueurs certes, un joli casting et quelle bande son!
Une idée qui sort vraiment de l’ordinaire avec une atmosphère très unique. Des couleurs pétantes et des personnages hauts en couleur, ce film était agréable à regarder. La fin, par contre, dommage mais était légèrement tirée par les cheveux...
Un thriller ingénieux au suspense réjouissant tant cet "hôtel California"/Nevada réserve des surprises. Je n'ai pas vu dans le scénario d'autres ambitions que de divertir et captiver mais ce film puzzle façon Tarantino (les dialogues géniaux en moins) m'a embarqué. On hésite pas à sacrifier quelques pièces (de façon étonnamment prématurée pour l'un d'entre eux!), les flashbacks sont à propos, la tension est sourde, les personnages attachants, quelques dialogues font mouches ("It’s some man, who talks a lot. [...] I’ve seen it enough"), la BO soul 60's rehaussée de solo A cappella est un délice et la mémoire de JFK est préservée. Oh et Chris Hemsworth est torse nu tout au long du film..
Ce thriller est réservé à un public averti du à son scénario violent et décalé. l'action se déroule que dans un hôtel a travers différentes chambres ce qui rend au bout d'un moment ce film long mais heureusement que l'histoire ce relance avec l'arrivé de Chris Hemworth ( Thor) dont la scène finale excelle.