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Olivier Barlet
293 abonnés
393 critiques
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2,0
Publiée le 14 février 2019
Le retour du "bounty" au pays de son enfance aurait pu être touchant s'il était autrement déstabilisé que par des rencontres "magiques" comme celle d'une Germaine Acogny amenée à sortir des sagesses qui deviennent touristiques dans cette maladroite mise en scène. On ne sort pas d'une vision idéelle de l'Afrique, renforcée par la spontanéité de l'enfant Yao. La vitalité africaine est ailleurs : dans la créativité, l'inventivité et l'insolence.
C'est une jolie histoire qui nous est contée là. On se laisse emporter par ce road movie en Afrique. Le petit garçon qui joue Yao est vraiment épatant. On passe un agréable moment. Petit bémol : le film manque un peu de souffle et d'envergure et cela reste un peu trop plat et mou mais cela n'empêche pas que ce film soit très intéressant et agréable à suivre.
Pas de rythme, pas d histoire, lent, aucune sublimation des paysages. Musique clichée et peu pertinente. Très bien pour une sieste. Je suis sorti la tête défoncé d’ennui.
Très agréable surprise. C est fin, intéressant et agréable.
J étais très sceptique à aller voir ce film, je craignais que le côté star qui revient au pays ne soit lourd, ou Omar sy est une star. Ces deux écueils sont largement évités (ou en tout cas n ont pas d incidence sur le film).
Au final le synopsis est plus proche de : un adulte émigré de troisième génération découvre le pays d ou son grand père est partit. Il est accompagné d un enfant de 12 ans qui n a jamais quitté ce pays. Le coté star permet d affranchir seydou de question financière et d emploi du temps (une fois admis qu il annule ses rendez-vous, qu il décide de changer son emploi du temps).
Il me semble que le film montre bien une diversité de facette de l Afrique, de métropole au stand de nourriture en plein désert, diversité des gens, sensation de bien être malgré l adversité. J ai cru ressentir de l amour pour l Afrique et l envie de la faire découvrir aux autres -> le paquet sur le siège passager de la voiture.
Il existe des films qui ne recherchent pas être un renouveau de l’art cinématographique mais juste à être tout bonnement humain et à faire vivre de belles valeurs. Yao de Philippe Godeau est de ceux-là. En faisant rentrer une star d’origine sénégalaise n’ayant jamais mis les pieds en Afrique dans le pays de ses ancêtres et en lui faisant parcourir celui-ci avec un jeune fan, le cinéaste offre une rencontre entre deux civilisations extrêmement différentes mais qui peuvent être reliées grâce à l’humanité. Le duo formé par Omar Sy et le jeune Lionel Basse est très touchant et il est difficile de ne pas ressentir l’amour que le réalisateur porte à la terre africaine et à ses cultures au fur et à mesure des rencontres que les deux protagonistes font (on notera le personnage très sympathique interprété par Fatoumata Diawara). Un beau film plein d’humanité qui fait du bien.
Avant tout producteur, il arrive de temps à temps à Philippe Godeau de se lancer dans la réalisation. C’est ainsi que "Yao" est le 3ème long métrage qu’il réalise, un film qu’il a produit avec Omar Sy, sa tête d’affiche, et dont il a écrit le scénario avec Agnès de Sacy. Seydou Tall est un acteur français d’origine sénégalaise. Célèbre en France, complètement intégré dans ce pays, il n’a jamais mis les pieds au Sénégal. Alors qu’il est invité à Dakar pour faire la promotion d’un livre qu’il a écrit, il se fait une joie d’emmener Nathan, son jeune fils, avec lui sur la terre de ses ancêtres. Autant dire que sa déception est grande lorsque Laurence, son épouse avec qui il est en instance de séparation, lui apprend que Nathan est malade et ne peut donc accompagner son père.
Yao est un jeune garçon de 13 ans qui vit dans le nord du Sénégal, dans un petit village au milieu de la brousse. Son idole ? Seydou Tall. Prêt à tout pour le rencontrer, même furtivement, c’est tout seul que ce gamin débrouillard entreprend le voyage de 387 kilomètres entre son village et Dakar. La rencontre qu’il espérait va se concrétiser et, sans doute grâce à l’absence de Nathan et au sentiment de manque ressenti par son père, elle sera loin d’être furtive, Seydou décidant de raccompagner Yao dans son village. Il est vraiment dommage que la réalisation de Philippe Godeau soit si paresseuse car, par ailleurs, "Yao" n’est pas sans qualité. Jamais caricaturale, la peinture de l’Afrique est à la fois fidèle et pleine de sympathie. Dans la distribution, on apprécie particulièrement les seconds rôles que sont Fatoumata Diawara et Germaine Acogny.
QUEL DOMMAGE !!!! Sujet et thème qui avait tout de prometteur. Mais alors ... quel manque de rythme, de dialogue, d'intrigue, de tout en fait. On retire Omar Sy qui en devient presque moyen dans le jeu, de part le vide sidéral du scénario, il ne resterait pas grand chose. Encore une fois ... dommage
C'est impossible de ne pas être touchés par ce film charmant et amusant. Je ne comprends pas du tout les critiques "nul" qui sont de la méchanceté pure et simple. Ce voyage sur quelques jours entre un monsieur et un tout jeune adolescent est d'une grande simplicité et d'une grande beauté. On voyage, on est émus et touchés par cette jolie histoire.
Malgré une bonne bande annonce et une bonne prestation Tv sur TMC, j'ai été très déçu par le film vu ce matin, on sent trop que Omar veut nous montrer ses origines ou de ce qu'il pense être ses origines, mais le film ne fonctionne pas, on ne rentre pas dans l'histoire malheureusement. trop long, trop fade. Dommage.
Comédie qui avait beaucoup d’atouts pour briller, des paysages, des visages, et un immense talent Omar Sy....Nécessaire mais pas suffisant, comme disait mon prof de Physique (oui il y a pas mal de temps !!). En effet les paysages ne font pas le scénario, par exemple revisiter le village de ses ancêtres, oui pourquoi pas, mais le voyage, même en chansons colorées, en 504 (Merci) dans son jus, n'est pas maximisé et devient banal (en comparaison à la dizaine de "run" de "La Mule"). Je reste frustré, car j'en attendais plus !! **
Film qui peut toucher tout le monde et pas seulement les africains. Pas mal de petits sujets abordes sur l'afrique en bien et en mal mais un peu trop survole. Cependant l'histoire est base principalement sur les deux personnages principaux qui sont plutot bien en temps qu'acteur , quelques belles scenes , d'autre moins interressante. En tout cas depaysant.
YAO n’est pas un film qui bouleverse, mais qui donne à réfléchir sur la puissance des valeurs. Un coup de projecteur subtil sur la paternité, la transmission et les racines, le partage, les croyances et la nécessité de se perdre pour mieux se retrouver.
Philippe Godeau vient d'inventer le road movie où il ne passe rien. A l'occasion d'un voyage au Sénégal, un grand écrivain traverse le pays pour ramener un enfant chez lui (normal) et, ce faisant, il remonte le temps et renoue avec ses racines. C'est le pitch. Dans la réalité, Omar Sy va de rencontres sans intérêt en rencontres sans intérêt et s'émerveille de la pauvreté, de la débrouille, du folkore et des rites animistes, comme un touriste qui sortirait pour la première fois de l'enceinte du Club Med'. C'est mal joué, triste et on ne voyage guère qu'entre l'ennui et les clichés. Désolant.
Si Yao aurait pu être un film plus que passable, par son traitement sincère et ses bons sentiments vis-à-vis de ses thèmes, il souffre de cruels défauts. On pourrait parler de la réalisation de Philippe Godeau très simplette mais dans la mesure où le réalisateur est surtout producteur, on s'en passera.
Parlons donc des acteurs pour commencer : Omar Sy, malgré son capital sympathie, n'est pas du tout "présent" dans le film. On dirait qu'il n'en a rien à faire et les pseudos scènes d'émotion paraissent artificielles, fausses, en tout cas pour la plupart. Un comble, quand on voit les similitudes entre le personnage de Seydou et l'histoire personnelle d'Omar qui se font vraiment écho.
Plusieurs choses intéressantes sont proposées dans ce film mais à chaque fois elles sont éclipsées sans aller plus loin. La présence de Fatoumata Diawara, musicienne qui commence à s'imposer en Occident était-elle nécessaire ? Elle ne sert quasiment à rien dans l'intrigue et quand quelque chose se crée, elle disparaît du film... Parlons également de la relation entre Seydou et son fils resté en France. Le film consacre un moment à parler spoiler: du cahier où Yao raconte ses aventures avec Seydou, cahier qu'il veut envoyer au fils de son idole . . Cela n'a pas d'intérêt puisque l'on ne voit jamais les conséquences de cet objet sur le personnage. De même que l'on ne voit jamais spoiler: les conséquences du voyage de Seydou sur le personnage puisque le film s'arrête sur son départ . Pourquoi installer tout cela si ça n'a pas d'incidence sur le parcours du personnage principal ?
Malgré cela le film a quelques qualités : des passages arrivent à tirer leur épingle du jeu : spoiler: les échanges entre Yao et Seydou dans la seconde moitié du film, celui entre Seydou et la grand-mère notamment . Il faut également parler de la bande originale du film plutôt de bonne composition (avec M et Fatoumata Diawara, c'était difficile de faire quelque chose de trop mauvais).
Bref, on peut pas dire que Yao soit particulièrement mauvais mais il reste trop moyen pour qu'on y prête vraiment attention. Il faut davantage le voir comme un portrait du Sénégal par Philippe Godeau, de celui que l'on s'imagine avec ses habituels clichés et ses paysages, pas celui du chef d'oeuvre émotionnel et artistique.