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    Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot
    Note moyenne
    3,6
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    62 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2018
    un film très fin, sur la difficulté de vivre, de s'intégrer.....Le problème c'est l'alcool pour beaucoup des personnages, notamment pour Joaquin Phoenix, tétraplégique et amoureux de son passé amoureux....Le film est très bien construit et l'expérience de Joaquin Phoenix universelle....Qui n'a pas souffert de s'être fait largué, de solitude ou des mensonges de son entourage, de ses parents......Le film soulève toutes ces questions avec énormément de pertinence et d'acuité;....Remercions en Gus Van Sant, qui produit un film puissant et élégant, déterminé à ne rien omettre ou cacher d'une certaine misère affective, qu'elle soit personnelle ou sociétale ?????Magnifique ces questionnement sur le sens de la vie en société, il est bon de se les
    poser parfois, aussi inconfortables soient elles...Le film en fait une belle critique sans trop d'émotions, mais avec une belle affectivité...Les dialogues sont toujours à la hauteur de l'enjeu humain, avec de judicieuses citations de Lao Tseu....Certains je pense devraient se poser plus de questions, réfléchir davantage sur ce qu'ils produisent par leur attitude.....que ce soit dans le silence d'un cinéma ou dans la cohue d'une rue....Passons, et revenons au film qui est un vrai miroir de notre monde, et des gens qu'on y rencontrent.....Un monde de contradictions et de poésie..... spoiler: L'humour sur Jésus ( je suis heureux qu'on soit vendredi) et sur le new Yorker sont bien subtils mais ne feront pas rire tout le monde.
    ....Si vous avez l'esprit éveillé, (pas toujours facile non plus) courrez voir ce film qui a du fond, c'est le moins qu'on puise dire....Je conseille.......
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Enfin un bon film parmi les navets en salle actuellement, un panel d'acteurs au meilleur de leur forme, très étonnant Jonah Hill et une Beth Ditto génial en tant qu'actrice, la mise en scène de Van Sant original épouse à merveille les dessins satyriques de Callahan.
    J'espère vraiment que ce film saura trouver son publique car il n'est pas accessible à tous, moi j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 février 2018
    Don’t Worry se caractérise très vite par son montage chaotique, qui reproduit à l’intérieur du film la désarticulation dont est victime son personnage principal. John Callahan est un jeune homme dont le quotidien est marqué par l’anxiété et l’addiction à la boisson. Quand un accident de voiture le rend paraplégique, le chaos intérieur s’étend au corps, qu’il faut maintenant apprivoiser pour se construire une nouvelle identité sur les restes de l’ancienne.

    Le nouveau film de Gus Van Sant est donc le récit éclaté de la vie de Callahan, un dessinateur satirique américain dont Don’t Worry se veut le biopic. Cette narration impressionniste, tout en flashbacks entremêlés, semble vouloir offrir au personnage un cadre censé lui ressembler. Le problème est que Callahan, malgré son omniprésence, semble vite exclu du film. L’attention est sans cesse détournée vers un montage qui découpe tout ce qui peut l’être, et crée ainsi des effets d’attente, plutôt que des effets de sens.

    Ramené à sa linéarité, Don’t Worry souffre finalement d’un scénario qui n’a pas grand intérêt, si ce n’est celui d’être tiré d’une histoire vraie. Même la mise en scène semble paresseuse, avec ses tics désuets censés nous ramener dans les années 70 : les zooms et les surimpressions s’ajoutent au vernis vintage des costumes et des décors pour recréer quelques lambeaux d’une époque qui méritait peut-être une reconstitution moins superficielle.

    Mais le plus gros problème du film, c’est qu’il se fait en quelque sorte voler la vedette par l’œuvre de Callahan lui-même. Les dessins qui apparaissent régulièrement à l’écran et où se mêlent subtilement l’humour noir et la tendresse, ne font que souligner l’incapacité de Gus Van Sant à traduire cette nuance dans un langage cinématographique. Le regard porté sur le personnage se situe dans une hésitation constante entre le tragique et la satire cruelle, sans jamais parvenir à concilier les deux.

    La dualité de l’artiste que fut Callahan est donc bien présente, mais elle est prise dans une étanchéité entre les deux facettes du personnage qui ne lui rend pas justice. Finalement, on comprend mieux l’homme qu’il a été en mettant bout à bout les quelques échantillons de son œuvre qui apparaissent dans Don’t Worry, qu’en regardant Gus Van Sant assembler dans le désordre ces tranches de vie désarticulées.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2018
    un bon gus van sant... une construction narrative fort maligne qui donne tout son sens à ce travail d'introspection presque analytique sublimé par la création artistique et le succès qui s'en suit... une belle histoire et au bout de 2h on voudrait que ça continue !
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Un rôle fait pour Joaquin Phoenix!
    Un film sur l’alcoolisme et le handicap, un film intéressant et subtil que je conseille vivement.
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Un film aussi libre que son héros et que son réalisateur. On se plait à découvrir ce dessinateur pas comme les autres, son parcours grâce à une narration éclatée conçue avec tout le talent de Gus Van Sant. C'est drôle, émouvant, enrichissant, bien fait, bien interprété... Bref, à voir !
    HawkMan
    HawkMan

    178 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    Voici un film assez étrange non dénoué d'intérêt mais au rythme souvent lent qui en refroidira plus d'un. Le film repose sur une histoire vraie d'un homme alcoolique qui, suite à un accident, demeurera tétraplégique. On suivra alors ses tentatives pour accepter sa situation et reprendre goût à la vie. Le jeu de Joaquin Phoenix est magnifique et c'est dans son interprétation que le film montrera le plus grand des intérêts.
    Bref : un titre de film impossible à retenir au contraire de la performance de Joaquin Phoenix.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2018
    On a connu Gus Van Sant plus en verve. Après « Nos souvenirs » à sa très détestable (mais visiblement méritée) réputation ou encore un « Restless » bien peu passionnant, le voilà qui s’attaque à une figure du dessin caricatural de Portland, John Callahan. On suit donc l’histoire de cet alcoolique notoire qui se retrouve paraplégique suite à un accident de voiture du à une beuverie. Après quelques cures de désintoxication, séances de rééducation et autres réunions aux Alcooliques anonymes, il va se découvrir un don pour le dessin. Un parcours intéressant qui en vaut bien un autre et va permettre à ce film au titre à rallonge de traiter de la dépendance et de la rédemption. Sauf que cette belle histoire subit un traitement bien lourdingue, avec un montage complètement explosé qui dessert le film et souffre d’une durée beaucoup trop conséquente.

    Mais, heureusement, il y a Joaquin Phoenix qui montre encore une fois l’étendue de son talent et qu’il est l’un des meilleurs acteurs de sa génération. C’est pourtant un rôle casse-gueule mais dans lequel il se glisse avec une facilité déconcertante, que ce soit pour la transformation physique ou pour le jeu d’acteur. Le genre de composition très prisée par les Oscars mais où il n’en fait jamais trop, au contraire, faisant toujours preuve d’une justesse incroyable. Et si Rooney Mara ou Jack Black ne font que passer, ou devrait-on dire sont sacrifiés par un temps de présence ridicule et peu de choses à jouer, Jonah Hill impressionne en gourou gay compatissant. Ce jeune acteur a un talent fou, même hors de la comédie. Ce qu’il prouve lors de la scène la plus poignante du long-métrage. Et on risque d’entendre encore et souvent parler de lui. Leurs incarnations de ces deux personnages sont la principale qualité d’un film qui tourne en rond comme son protagoniste principal.

    La première demi-heure est un joyeux bordel de séquences montées sans aucune logique si ce n’est celle de ne pas en avoir. Cette narration éclatée dans le temps n’apporte rien au film et lui donne un aspect foutraque peu avenant. Si cela s’améliore par la suite, on ne voit pas vraiment l’intérêt de ces allers et retours dans le temps. Le message véhiculé par le film entre exutoire divin et vertus des thérapies de groupe en même temps qu’une diatribe contre l’alcool est martelé à la truelle et trop peu fin pour convaincre. Quant au personnage de Callahan en lui-même et sa psychologie, il souffre de cette narration kaléidoscopique et demeure opaque. Qui plus est, tout cela est répétitif et ronronnant sur presque deux heures, l’ennui s’installant vite hormis quelques saillies lors des scènes dans le groupe de thérapie. « Don’t worry, he won’t get far on foot » vaut vraiment pour ses acteurs, guère plus.

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    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2018
    Film sur John Gallahan alcoolique très jeune et victime d'un accident de la route à cause d'un ami alcoolisé qui la rendu tétraplégique. En alternant les différentes époques de notre heros Gus Van Sand nous retrace son chemin de la reconstruction grâce a son talent pour des dessins satiriques et a des groupes de thérapies . Les interprétations de Joaquin Phoenix et de Jonah Bill sont tres convaincantes .
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Très belle reconstitution de l’époque, les personnages sont tous un peu brindezingues avec Beth Ditto et la fille de Sonic Youth en AA, toujours un peu trop de gays à poil sans lien avec le film mais le réal ne peut pas s’en empêcher... mais c’est un hippie sacrément bien interprété !
    tarmokeuf
    tarmokeuf

    8 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Bon, ben, euh... Je mets un mot sur ce film histoire qu'on ne dise pas que je mets 5 étoiles partout... C'est vrai que généralement je préfère parler des films que j'aime plutôt que dire du mal d'un film sous prétexte qu'il ne m'a pas plu. Après tout tous les goûts sont dans la nature... En même temps, des fois, descendre un film monté en flèche par l'intelligentsia pour de fausses bonnes raisons ou simplement par l'excellence d'un réseau, ça rétablit un peu les choses. Le net sert aussi à cela, non ? Bon, revenons à nos moutons. Eh bien, ce dernier Gus Van Sant ne signe pas le retour de ce réalisateur pourtant si talentueux. Quelque chose semble définitivement brisé chez lui à l'instar du héros... Le film n'est pas nul mais brouillon, pas abouti. On a le sentiment qu'à peine commencé, Gus s'en est désintéressé. Il manque un ressort, une tension dramatique, une direction. Au bout de quelques minutes, on a toutes les clefs et on n'apprendra plus rien par la suite. Le casting fait ce qu'il peut et il peut beaucoup mais rien n'y fait, on ne parvient pas à rentrer complètement dans le film et on en retient peu de choses. Dommage parce qu'on le veuille ou non, il y avait de la matière, beaucoup de matière... d'où mes deux étoiles. Pourtant, pour réaliser Prête à tout, Gerry, Elephant, et d'autres, faut du talent, beaucoup de talent... Qu'est-ce qui a pu démolir ainsi Gus Van Sant ? La réponse ferait à coup sûr un beau film...
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Le réalisateur-scénariste a fait le choix d'une narration mosaïque alternant les flash-backs, Le concept façonne une sorte de puzzle émotionnel en adéquation avec le personnage central. Par contre Gus Van Sant insiste peut-être un peu trop sur deux uniques facettes, résumé à ses deux paramètres entre réunion des Alcooliques Anonymes et l'exposition de ses dessins. Il manque plus de nuance et notamment son évolution et son goût pour la provocation qui est ici complètement occulté. Bref, Gus Van Sant a choisi d'édulcorer en montrant la rédemption par l'art. Simpliste et erroné. Néanmoins, ce film peut être pris comme un bel hommage si on ne regarde pas trop près la bio de l'artiste.
    Site : Selenie
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Gus Van Sant n’a plus rien à prouver mais séduit un peu moins son public depuis quelques films. A tort. Nos souvenirs était bien plus intéressant que ce que la presse en a dit et que l’échec de la réception du public a confirmé. Quant à Restless et Promised Land, ils étaient bien plus complexes et profonds que ce qu’on pouvait en penser au premier abord.
    Retour en forme donc d’un réalisateur toujours majeur mais qui créer avec peut-être plus de fébrilité, ses films sont moins « fins » et engagés, mais beaucoup plus inspirés, touchants et finalement fidèle à son auteur. Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot est un petit délice de simplicité et d’efficacité, qui malgré son thème (déjà vu) trouve un bien bel écrin à travers la mise en scène de Gus Van Sant. Comme souvent chez lui les acteurs sont mis en avant, dirigés avec sensibilité et si on pouvait reprocher au metteur en scène d’être un peu trop auteur il y a quelques années (qualité malgré tout), il redevient depuis Promised Land un observateur social minutieux ou le regard posé est simple et juste.
    Loin de la formalité qu’on retrouvait parfois, la tristesse de ses derniers films semble pourtant donner à son auteur l’envie de parsemer d’humour, de finesse, donc finalement d’humanité, l’ensemble de son récit. Au final dans ses imperfections comme éloigné de ses échappées parfois trop « auteurisantes », Gus Van Sant retrouve une bonne partie de son cinéma, une sorte de fiction vérité où il tend toujours et encore à sonder le for intérieur des gens, dans leur simplicité comme dans leur complexité. Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot s’inscrit parfaitement dans la globalité d’une filmographie qui prend tout son sens, avec la maturité d’un cinéaste qui n’est plus à prouver. Avec toujours et encore, Portland en décorum et les skateurs en clin d’œil…au final, un pur Gus Van Sant bien plus subtil et touchant qu’il n’y paraît, avec des acteurs (guests, amateurs…) extraordinaires. requiemovies.over-blog.com
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Aux héros de Portland, Gus Van Sant reconnaissant. Je craignais beaucoup le rôle du gars en fauteuil roulant, genre de rôle que les Américains -et hélas de plus en plus les Français- affectionnent pour les Oscars/Césars. Finalement Joaquin Phoenix reste raisonnablement sobre, contrairement à John Callahan qui cherche à exorciser son enfance dans une consommation effarante d'alcool. Le film navigue entre les périodes, celle de l'alcool, celle de l'après-accident, celle de la prise de conscience et celle du salut. Personnellement je n'ai eu aucune difficulté à me repérer entre ces périodes, et pour ceux qui s'y perdraient un peu un petit truc : chaque période a sa paire de lunettes ! Ce qui m'a le plus gênée c'est le discours de rédemption et de foi, certes quasi obligatoire pour les Américains, mais dont la lourdeur ne passe pas pour moi. Ce que j'ai aimé c'est l'empathie que Gus Van Sant met dans chaque personnage. C'est sans doute quelqu'un de profondément humain et cette humanité se retrouve à chaque film. La réalisation est également réussie,, cette navigation entre périodes est habilement menée et donne sa bonne durée au film. Question casting rien à dire non plus, ils sont tous bons.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Don't worry...ne marquera pas le grand retour de Gus Van Sant. Sous la forme du biopic, qu'il s'amuse gentiment à détourner sur le plan narratif, il livre un film plutôt sage qui suit un certain cahier des charges du ciné indépendant américain bien que l'on y trouve, notamment dans la mise en scène, la patte de l'auteur d'elephant. Joaquin Phoenix, dans le rôle titre est peu inspiré tandis sue Jonah Hill, la vraie révélation du film, excelle dans un second rôle pourtant balisé. Reste un film entre deux eaux, mainstream mais évitant les écueils du mélo grâce à un humour assez prégnant. On oubliera le final sur le pardon caricatural au possible pour ne garder que quelques scènes lancinante d'une douce mélancolie, preuve que Van Sant est encore capable de faire de grandes choses. Le prochain film sera le bon...
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