Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Revo67
15 abonnés
175 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 12 avril 2018
Partant d'un scénario original ,cela aurait pu faire un meilleur film il me semble, en effet c'est long et très répétitif. On n'arrive plus à se repérer dans le temps car trop de flashback. J'imaginais découvrir la renaissance d'un handicapé grâce au dessin ,il est plutôt sauvé par la rédemption en fait. Un peu déçue.
4 554 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 30 juillet 2020
Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot est le film le plus misérable, ennuyeux, sombre et lent que j'ai jamais vu et il est difficile de le regarder jusqu'au bout. Il ne suffit pas que l'acteur principal soit psycho et intolérable. C'est un affront à toute personne ayant une déficience physique et forcée de vivre avec ce type de blessure. Comment Phoenix peut-il être qualifié de paraplégique alors que des acteurs physiquement limités auraient dû avoir l'occasion de représenter John Callahan dans le film. La même vieille histoire pour réalisateur élitiste hollywoodien tentant de gagner de l'argent via l'histoire inspirante de quelqu'un d'autre...
Quel drôle de film ! Joaquin Phoenix est parfait, Jonah Hill est très juste. Mais malgré tout j'ai eu du mal à avoir de l'empathie pour John. Le film m'aura permis de découvrir un chouette dessinateur mais je ne pense pas revenir un jour dessus pour le regarder à nouveau.
C'est une histoire vraie et le film raconte d'une manière fascinante. Impossible de le quitter. Le mec part de complètement alcoolique à sobre grâce aux A.A. et rencontre le succès presque malgré lui.
Un biopic compassionnel sur le cheminement d’un écorché-alcoolique-handicapé (John Callahan, interprété par Joaquin Phoenix) vers l’acceptation et le pardon. Reconstruite sur le mode fragmenté, non linéaire, d’un va-et-vient exploratoire entre plusieurs faisceaux de flashbacks, la biographie de Callahan revêt l’aspect d’une rétrospective poétiquement disséminée dans l’espace-temps. A cet égard, la mise en scène de Gus Van Sant ne manque pas de charme. Par ailleurs, il y a de l’authenticité dans le portrait sans concession qu’on nous propose de Callahan : un éternel-petit-enfant-abandonné, accoutumé à s’octroyer le rôle de victime, et assoiffé de reconnaissance. Cependant, il y a quelque chose d’assez mielleux et complaisant dans la façon dont le film donne à voir et à comprendre ce que Callahan a retiré de son effort pour suivre le programme en 12 étapes des Alcooliques Anonymes. De fait, on se sent invité à adopter un regard tendre sur cette fameuse institution de « self-help » qui, il faut bien le dire, est parfois risiblement éclectique et pragmatique dans son rapport à la spiritualité (ce que le film rappelle d’ailleurs avec humour). De façon plus générale, par le canal éminemment propagandiste du message émotionnel, on se sent comme convié à épouser une sorte de croyance new-Age dans le pouvoir transformateur, sinon même rédempteur, de l’amour inconditionnel. Bref, le film est loin d’être déplaisant, mais il m’a semblé empreint d’un optimisme un peu trop lisse et militant. Sans doute voudrais-je au fond que Gus Van Sant soit un peu moins américain ?
Le sujet en lui-même n’est pas immensément passionnant, comme toute biographie. Qu’y a-t-il de si intéressant dans une vie, même une vie aussi particulière que celle de John Callahan ? L’ennui pourrait menacer à tout instant.
Mais Gus Van Sant, en grand cinéaste, arrive partiellement à lutter contre ce risque en s’appuyant sur une construction complexe en flashbacks, ruminant le passé et intégrant des dessins de Callahan. Le montage est rapide et frais, beaucoup de scènes sont traitées suffisamment vite, parfois en un ou deux plans, pour que le tout passe facilement.
Les interprétations des acteurs sont de haut vol. Phoenix bien sûr mais Jonah Hill est fascinant de bout en bout. spoiler: La façon dont se termine la dernière scène entre John (Phoenix) et Donnie (Hill), ils se voient pour la dernière fois, est fabuleuse. Joaquin Phoenix baisse le regard, c’est immense.
C’est un des nombreux grands moments de mise en scène de ce film difficile mais gratifiant.spoiler: Un plan qui m’a marqué est un zoom lent sur Callahan avec musique douce/étrange alors que l’accident va arriver. La fin est très belle, renforcée par une musique sublime. Nous avons pu connaître ces personnages pendant deux heures et maintenant c’est fini, dans un rire quand même.
J’ai trouvé ce film d’un ennui incroyable. Dès le début, on est dans cette ambiance sombre sur fond d’alcool et maladie. Les flashbacks n’apportent rien. On a du mal à avoir une perception du temps car le personnage principal a la même tête tout au long du film. Le côté dessinateur qui « s’en sort » est plutôt anecdotique !
Magnifique film biographique, adapté de la biographie du vrai John Callahan (magistralement interprété par Joaquin Phoenix), décédé en 2010 et célèbre dessinateur de bandes dessinées. On y aborde la problématique de l’addiction à l’alcool, avec ses causes sous-jacentes, de l’enfance et familiales. Bien que cela rende le scénario par moment un peu mécanique, on assiste à l’évolution du personnage au travers de la démarche en 12 étapes de l’organisation des « alcooliques anonymes », sidérant. Le film est aussi à voir pour les philosophies orientales qu’il lui arrive de véhiculer.
Une histoire vraie assez touchante qui raconte spoiler: l’histoire d’un alcoolique ayant eu un grave accident le rendant tétraplégique et qui essaye tant bien que mal de s’en sortir dans sa nouvelle vie. C’est une belle image des personnes à mobilité réduite qui est montrée ici en encourageant le spectateur à réagir même lorsque l’on est au plus mal. Accompagné de quelques idées visuelles de montage principalement, bien que les zoom à répétition m’ont pas mal dérangé comparés à la stabilité de la plupart des plans majoritairement fixes, Joaquin Phoenix nous livre une nouvelle fois une performance pleine d’humanité et d’amour.
superbe film sur un parcours de guérison, en l'occurrence un sevrage alcoolique - film authentique, puisque tiré de la vie du personnage principal - superbement interprété par joaquin phoenix
Joaquin Phoenix pourrait nous happer en mangeant une tartine ou en se curant le nez… Il porte sur ses épaules le portrait touchant que dresse Gus Van Sant de cet homme à la rechercher d'un salut dans son combat contre ses problèmes.
Gus Van Sant est l'auteur de quelques chefs d’œuvre: "Elephant", "Last Days", "Paranoid Park", entre autres. Il alterne des œuvres ambitieuses, difficiles, avec des films plus "grand public". "Don't worry..." est à mi-chemin entre ces deux genres. C'est une vraie réussite, accessible avec quelques passages évoquant le Gus Van Sant ambitieux, doué d'un style reconnaissable entre tous, une façon de filmer, de mettre en image des sensations, souvent teinté d'un certain onirisme. Ici, il s'agit de l'histoire (vraie!) de la rédemption d'un alcoolique, qui trouve sa voie dans le dessin, la caricature. Joaquin Phoenix est remarquable d'un bout à l'autre et confirme qu'il est un grand acteur. Mais le reste de la distribution est à la hauteur. Une réussite, donc, mineure certes, comparée à "Elephant" ou "Paranoid Park", mais tout à fait digne de la filmographie du grand réalisateur américain.