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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 novembre 2017
J avais une certaine crainte de voir ce film, peur que ca soit mou trop dans le détail mais j ai éte conquise , Benoît magimel nous épate par son jeu d acteur. Ce genre de thriller français que j'aimerai voir plus souvent.le scénario est bon les acteurs aussi et une mention particulière à Dany que je ne connaissais pas en tant qu' actrice qui a un role surprenant de maman juive qui est prête à tout pour ces fils.
Un bon policier et d'après une histoire vraie ! Mais pourquoi les voit-on autant fumer...et jeter leurs clopes par terre, ça n'apporte rien à l'histoire
Les films de Marchal sont sombres, graves, bien montés et captivants ( Quai des orfèvres, les lyonnais) car il oeuvre dans un monde qu'il connaît bien.Celui-ci a les mêmes qualités que ses prédécesseurs, peut-être sur une histoire un peu moins captivante que d'autres.Où le bât blesse? Dans le non respect du spectateur en le privant d'un générique de base au départ ( mauvaiise habitude du cinéma actuel) et surtout d'un film très sombre avec surtout de trop nombreuses scènes tournées à contre-jour.
Depuis le début du tournage et étant fan de rap, je suivais Gringe sur Instagram donc ça fait plusieurs mois que j'attendais ce film. On avait découvert ses talents dans Comment c'est loin, bloqués ou encore ses clips; mais je ne m'attendais pas à voir une telle performance. En personnage principal, Magimel jouait un rôle à la fois sombre et ambitieux qui le mettait en valeur. En fait j'avais peur du casting avec les différentes personnalités qui y sont (Youn, Depardieu...) mais chacun avait sa place sans que ce soit exagéré. J'ai trouvé qu'aucune scène était inutile dans le film, ce qui donnait un rythme rapide et je me suis dit que c'était peut-être un choix de Olivier Marchal pour qu'on rentre dans la peau des personnages, une ambiance cocaïne. Vous m'avez bluffée, merci pour ce moment.
Malgré des dialogues simples et un scénario accessible, les images et l'ambiance nous plongent dans le film. Excellent polar, plutôt réaliste et très bien tourné !
Antoine Rocca est à la tête d'une entreprise aux abois. Mal aimé par son puissant beau père, il décide de monter une arnaque à la vente de quotas de taxe carbone. Il entraine dans son sillage ses potes, les frères Wizman. Le trio décide d'emprunter de l'argent à Kamel Dafri, chef de gang notoire.
La caméra filme Antoine, un homme qui a pris 3 balles et qui s'écroule sur le sol. Carbone est un thriller qui regarde dans le rétroviseur et démarre comme une arnaque à la TVA pas bien passionnante mais qui va vite se transformer en polar noir avec son lot d'intrigues, de trahisons et de violences.
Gare au créancier qui n'a pas de parole et au beau père revanchard! Antoine, PDG en difficultés qui connait des difficultés conjugales n'est pas par nature un truand. Partant d'un concept malhonnête visant à détourner des subventions publiques via des sociétés bidons et des hommes de paille, un petit groupe d'escrocs dirigé par Antoine emprunte de l'argent à un caid violent et sans parole qui va devenir gourmand. Entre son beau père qui est un homme très rancunier et le commandant Mauser, policier corruptible, le mélange va vite devenir rapidement explosif.
Carbone est un polar noir assez efficace dans la mesure où il comporte tous les ingrédients du polar tragique dont raffolent les amateurs du genre et qui ont valu à Olivier Marchal d'être un réalisateur de thrillers reconnu. Après une première partie "tranquille", on sent poindre rapidement lors de la deuxième partie du film les nuages menaçants de la désolation qui vont s'abattre sur les protagonistes dans un final Shakespearien.
Le film est servi par un très bon casting: Benoit Magimel (Antoine), Michael Youn plus posé que souvent (Laurent Melki), Laura Smet (Noa Van Strecht), Gérard Depardieu (Aron Goldstein), Dani (Dolly Wizman) et Moussa Maskri dans le rôle de Kamel Dafri.
Le film est tiré de faits réels et d'une arnaque à la taxe carbone ayant eu lieu entre 2003 et 2005.
Excellent ! J ai eu pitié pour Benoît Marginel dans ce film, j adore cet acteur que l on voit trop peu! Et le film est prenant et Depardieu joue le bon salop! Jfaut me doutais bien que Magimel serait tue à la fin, bref un thriller à la Marshall que je adore
- Le meilleur du cinéma français sans tomber dans ses travers habituels, film qui s'exportera à coup sûr. - Thriller mené de main de maître , bien tenu (rythme et personnages). - Histoire réaliste et crédible. - Casting expérimenté et très bon. - Le film casse certains codes, et les petits détails font la différence (selon moi). Ces codes qui sont si simples à ne pas changer par fainéantise ou facilité... - Vous allez adorer les détester.
On a connu Olivier Marchal bien plus inspiré qu’avec ce Carbone. Si on pouvait s’attendre à un véritable thriller financier, le réalisateur n’a en fait que masqué la sempiternelle histoire de l’ascension d’un gangster qui va finir par se brûler les ailes à la manière d’un Tony Montana avec la même morale dévoilée dès la première scène du film que le crime ne paie jamais. La seule surprise du film est d’offrir des rôles à contre emploi au rappeur Gringe et à Michael Youn qui même si il se montrent convaincants n’auront pas grand chose à défendre. On se serait bien passer en revanche d’un Benoît Magimel déjà trop habitué à ce genre de rôle et qui n’aura rien de nouveau à nous proposer. [lire la critique complète sur freakingeek.com]
Un bon polar noir comme Olivier Marchal sait bien le faire. Choix audacieux mais pertinent que d'avoir choisi Magimel en tête d'affiche, très convaincant et charismatique dans ce rôle. Si le film est plaisant et satisfera les amateurs de polar, il faut lui reconnaître des défauts, à commencer par son trop grand manque d'originalité spoiler: et une absence de crédibilité spoiler: (la mise en place d'un réseau international en trois mois) . La trame du film - la fraude à la TVA sur la taxe carbone - n'est pas assez exploitée ou détaillée, ce qui est dommage car il y avait sans doute un message plus fort à faire passer...
Un film époustouflant et palpitant inspiré de faits réels. Pour ceux qui ont aimé La French, vous ne serez pas déçu par ce polar qui fait dans le recèle de CO2.
« Carbone » reflète à fond le style d’Olivier Marchal, avec ce polar sombre, véritable descente aux enfers d’un chef d’entreprise acculé au dépôt de bilan, dont rien que le titre évoque toute cette noirceur, mais surtout la célèbre affaire des quotas de carbone ! Et donc deux directions possibles pour le cinéaste qui va privilégier ici l’histoire de cet homme Antoine Roca... Ceci au détriment des dessous et des enjeux de cette escroquerie monumentale, plutôt prétexte au film en étant du reste assez romancée, par rapport aux véritables faits relatés dans un article du Monde assez édifiant paru cet été ! Soit, et donc ce casse du siècle et ses tours de passe-passe virtuels ne seront pas le véritable sujet, et on pense à ce propos au très bon « The Big Short » qui lui prenait le parti-pris totalement inverse avec une démonstration excellente ! Il n’en demeure pas moins qu’avec sa troupe de comédiens efficaces, ce « Carbone » tient assez bien la route et en tous cas mieux que tous ces flambeurs, qui se sabordent d’emblée par leur manque de discrétion évident ! Le processus d’autodestruction de cette bande d’escrocs est extrêmement bien mis en œuvre par tous ces paramètres que chacun ne prend pas en compte, par tous ces dérapages incontrôlés et toutes les faiblesses ou différences de caractère des uns et des autres ! À ce niveau, en plus de la tension qui accompagne cet étau qui se resserre infailliblement sur chacun, on ne peut être que surpris par la complexité et la retombée des faits et actes des différents clans, que ce soit la belle-famille vipérine, les mafieux venus au départ prêter main forte ou la police corrompue ! C’est donc une véritable spirale infernale que va vivre cet homme de plus en plus gourmand, dont Benoît Magimel donne une certaine épaisseur et une crédibilité évidente... Pour l’accompagner (ou le contrecarrer !), de Gérard Depardieu à Dany, chacun assume sa position et son style, en dégageant un climat qui devient de plus en plus anxiogène et instable ! On sent ainsi la corde devenir de plus en plus fine, la panique poindre de minute en minute d’autant plus que les premiers instants du film nous mettent de suite au parfum ! Ce qui d’ailleurs n’était pas un des meilleurs choix... Ce polar de Olivier Marchal, par sa sobriété et sa mise en scène sèche et nerveuse, est donc en soi un bon cru en dépit d’une mise à la trappe du vrai casse du siècle attendu et espéré !