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    Love Hunters
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    3,4
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    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2018
    Film glacial, effroyable et éprouvant alors qu'il ne montre pourtant pas grand chose de ce que subit la pauvre Vicki. Tout est suggéré et c'est encore pire car on se ronge les ongles en se demandant comment tout cela va finir. Pour un premier film, Ben Young fait très très fort ! Et il a su parfaitement s'entourer en plus car la photo est superbe (le ralenti sur cette journée d'été paisible est juste magnifique) et les acteurs tous justes, Emma Booth en tête, méconnaissable.
    RedArrow
    RedArrow

    1 661 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    "Don't walk away, in silence..."

    S'il y a bien une chose que le cinéma de genre australien nous a pris, c'est que le pays a une densité de personnages déviants au moins équivalente à celle des kangourous. Prenez ce quartier pavillonnaire de Perth par exemple, tranquille comme tant d'autres a priori, rien d'extravagant. Pourtant, en cette année 1987, une gangrène ne fait que s'y étendre, les disparitions de jeunes filles s'accumulent dans l'indifférence générale. C'est le terrain de chasse idéal choisi par Evelyn et John White, un couple dont la dangereuse marginalité s'est acclimatée à la normalité des apparences. Lorsque leur route croise celle de Vicki, une adolescente meurtrie par la séparation de ses parents, ils fondent sur leur proie et la séquestrent. Le début d'un long calvaire dont personne ne sortira indemne...

    Ben Young. Encore un nom de réalisateur à rajouter à la longue liste de cette espèce de nouvelle vague du cinéma australien qui ne cesse d'impressionner en livrant des survivals à la radicalité glaçante.
    Pas forcément novateur du côté de l'intrigue, "Love Hunters" ne révolutionnera d'ailleurs rien avec la captivité de cette jeune fille aux mains de ce couple aux intentions peu recommandables (il se montrera même maladroit pour rendre réellement efficace la surprise de son dénouement) mais, par sa maîtrise pour nous la raconter, son travail sur les personnages, son intensité formelle et son réalisme éprouvant, ce premier long-métrage ne va cesser d'impressionner.

    Évidemment, tout commence avec ce couple de prédateurs sexuels qui nous ait présenté où le dominant (John) est parvenu à tirer profit des fragilités de sa compagne dominée (Evelyn) pour l'entraîner dans cette série de rapts meurtriers pour assouvir sa seule jouissance perverse. Face à l'emprise psychologique exercée par John (le contraste entre la médiocrité de cet homme dans le monde extérieur et la terreur qu'il fait règner dans sa demeure est saisissant), Evelyn apparaît vite comme le personnage le plus instable du récit et on devine que son inévitable explosion dichotimique entre la prise de conscience d'être manipulée et ses réels sentiments pour John aura des répercussions tragiques à la fin du récit.
    Ainsi, quand Vicki rentre en jeu, une victime rapidement consciente des failles de ses kidnappeurs à exploiter, leur modus operandi bien installé semble se fissurer de toutes parts. L'étrange miroir qui va s'installer entre l'adolescente blessée par le départ de sa mère et Evelyn elle-même désemparée face à son propre manque maternel va être l'élément déclencheur de cette lente rupture aux conséquences encore inconnues pour les trois protagonistes.
    Si le malaise des interactions de ce trio improbable est aussi palpable, c'est en grande partie grâce aux trois acteurs avec une mention spéciale à Emma Booth, absolument incroyable dans le rôle d'Evelyn pour rapporter toutes les émotions contradictoires qui habitent ce personnage brisé par la vie et désormais sous la pire des influences possibles.

    Derrière la caméra, Ben Young a la bonne idée d'éviter le voyeurisme auquel ce genre de récit est trop souvent réduit, choisissant de détourner son (et notre) regard des scènes les plus éprouvantes et laisser notre imagination faire le reste (les regards tordus de John en disent bien plus longs que tout le reste de toute manière). Le réalisateur préfère ancrer son film dans la réalité plus cruelle pour monter en intensité : celle du monde extérieur dont il fige le temps par des ralentis comme si ses habitants vivaient dans une sorte d'instant présent éternel sans ouvrir les yeux sur la menace qui rôde (le comportement de la police et des voisins dans le dernier acte en sera une traduction encore plus prononcée) et, bien évidemment, celui du monde intérieur de la maison où les tentatives de gagner quelques heures de plus de Vicky face aux monstruosités qui la guettent semblent avoir remplacé toute autre notion temporelle.

    Par sa maîtrise formelle, Ben Young transcende la finalité attendue de son histoire en lui donnant une puissance émotionnelle rare. À l'image de ses dernières minutes évanescentes où retentit "Atmosphere" de Joy Division pour en faire éclater toute la portée, "Love Hunters" aura diffusé cette densité percutante en permanence.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Perth, durant l'été 1987, Vicki Maloney, une adolescente, se rend à une soirée. En chemin, Evelyn et John White, un couple de trentenaires, l'abordent et lui proposent un joint. La jeune femme accepte de les suivre jusqu'à leur domicile et se fait séquestrer.

    "Love hunters" est un film australien de Ben young. Remarquable thriller dramatique sur la séquestration, il montre l'enlèvement et l'emprisonnement d'une jeune fille par un couple pervers et paumé prêt à tout pour assouvir ses instincts les plus inavouables. Il s'inspire d'un fait divers réel qui s'était produit dans la région de Perth en 1987.
    Vicki va supporter le pire et réagir avec intelligence (parfois de façon inattendue et trash..) face à ses tortionnaires dont le maillon faible est Evelyn, femme divorcée et soumise qui a perdu la garde de ses enfants.
    Love hunters est réussi à tout point de vue. Simultanément réaliste et très noir, le film montre à la façon d'un thriller radical à la chute incertaine jusqu'à la dernière seconde, l'horreur ordinaire dans une banlieue miteuse de Perth, où les rapports humains se caractérisent au mieux par de l'indifférence, le plus souvent par la violence.
    Alternant les plans esthétiques et sensuels au ralenti et ceux plus réalistes et crus qui cadrent les instants de tension, Ben young a réalisé un film âpre, déconseillé aux âmes sensibles, qui maintient le spectateur en haleine pendant 108 minutes.
    L'étude psychologique des personnages est particulièrement bien vue: Vicki (Ashleigh Cummings) se retrouve en danger de mort alors qu'elle pensait que la séparation de ses parents était ce qui pouvait lui arriver de plus grave, John (Stephen Curry) est un pervers manipulateur extrêmement dangereux prêt à tout lorsque son confort est remis en cause, Evelyn (Emma Booth) interprète une femme amoureuse, sans empathie mais fragilisée par sa situation personnelle. Vicki va tenter d'exploiter les failles du couple pour le déstabiliser.
    Les acteurs sont excellents.

    La puissance du film réside dans le fait que ce fait divers pourrait arriver n'importe où dans le monde, il souligne une certaine universalité du mal de façon clinique et presque documentaire. Coté réalisation, il suggère la tension plutôt que de la montrer, ce qui se révèle très efficace.

    La bande originale très sombre de Dan Cuscombs illustre parfaitement la noirceur du film.
    Le film est parsemé de morceaux de musique célèbres (My Lady d'Arbanville, Night in white satin).
    Il se termine avec le titre Atmosphere de Joy Division aux lyrics puissants ( Walk in silence, Don't walk away, in silence, See the danger, Always danger...) illustrant les dernières images d'un film qui ont laissé votre serviteur la "gorge serrée".
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Le film est un vrai thriller psychologique, avec les scènes (supposées) violentes suggérées ou hors champ. Le film est d'une grande précision, d'une grande maîtrise, au profit essentiel du suspens. Le scénario n'est pas franchement original, mais est parfaitement traité avec des acteurs triés sur le volet, parfaitement dirigés. Tout est une affaire de détails encore une fois, et là Ben Young ne laisse rien au hasard, les chiens, la moiteur d'un décembre des années 1980 plein été, où l'insécurité urbaine n'existait pas. La psychologie des personnages est particulièrement bien restituée, elle est au coeur du suspens.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Même si les personnages sont bien campés et qu'une certaine tension peut parfois être présente, le scénario lui n'a rien de bien original et on sent le déjà vu et revu même si la mise en scène est loin d'être inintéressante. Pas fondamental.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Un très bon film car le personnage principal n'est pas le violeur et tueur en série, mais sa comparse. Une de ces âmes damnées dont le nom n'est toujours évoqué que grièvement dans l'ombre du monstre. Le réalisateur s'attache ici à l'une de ces femmes et l'on suit avec grand intérêt les méandres de son psychisme, ses oscillations entre froideur implacable et empathie vite réprimée, la peur de perdre l'autre qui alterne avec la haine, la sensibilité bafouée et sa perversion. Passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Oppressant. On a du mal à respirer pendant tout le film. La photographie est sublime et les acteurs incroyables
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    On a encore du mal à croire que Love Hunters soit un premier film. Pourquoi ? Car il est maîtrisé à la perfection. Sous ses airs de bourgeoisie aseptisée, se cache dans la banlieue, un couple que l’on peut aisément qualifier de psychopathe. Un soir, et après un scénario bien ficelé, comme si ils en avaient l’habitude, ils kidnappent une adolescente pour la séquestrer durant plusieurs jours. La jeune fille va alors devoir surpasser sa peur, pour chercher les failles de ce couple tordu et ainsi garder un espoir de survie. Le rythme est brillamment choisit. Ben Young sait imposer une intrigue haletante et glauque à la fois. Il parvient même à rendre ses ignobles protagonistes empathiques. En effet, impossible de trouver une déficience au jeu des acteurs. Pendant près de deux heures nous sommes sur nos gardes tout en étant vivement plongés dans l’histoire. Impossible non plus de savoir ce qui se passera ensuite et c’est bien pourquoi Love Hunters frôle avec les mises en scène envoûtantes qui se font rares.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    En général c'est très rare que je n'apprécie pas un film.
    C'est le cas pour celui-ci.
    Il s'agit d'un thriller psychologique concernant un couple séquestrant et tuant des jeunes filles.
    Là l'histoire se concentre sur une jeune ado en particulier séquestrée.
    Tout le long de l'histoire, c'est pénible, glauque, malsain (et violent par moments).
    Ce film met mal à l'aise et de surcroît on s'ennuie beaucoup.
    Je mets deux étoiles tout de même pour l'intérêt psychologique du point de vue de la jeune fille.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Un peu sortie de nul part, "Love Hunters" est un petit film indépendant qui pioche dans un genre qui ne cesse d'être renouvelé ces temps ci. On a eu le droit au très maîtrisé "Get Out" un peu plus tôt dans l'année. A mi chemin entre l'horreur et le thriller poisseux. Le film est original par son angle choisit : la séquestration du point de vue des agresseurs. Malgré une forte envie de cinéma, un abus des ralentis, le scénario se révèle bien maigre et un dénouement quasi téléphoné. Le jeune Ben Young a voulu montrer qu'il savait faire du cinéma, mais la forme ne sauve pas l'extrême faiblesse scénaristique.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Un film absolument horrible... Ce couple est le mal à l'état brut. Et on se demande vraiment parfois pourquoi on a eu le masochisme d'aller voir ça. Mais bon, Aristote répondrait : "La catharsis"... Oui, peut-être, voir le mal absolu nous guérit sans doute un peu de nos propres tourments. En l'occurrence, ce film aide sacrément à relativiser... Et en même temps, on ne peut pas s’empêcher de penser que ce genre de choses arrive, y compris pendant que je suis en train d'écrire cette critique... ou que vous êtes en train de la lire... Glaçant. Pour le reste, le film est superbement écrit, mis en scène et joué. Le réalisateur semble un peu tenté parfois par une petite forme de perversion, dans la façon dont il produit des montées en tension qui ne peuvent que terrifier le spectateur. Cependant comme tous l'ont dit, le film est avant tout un thriller psychologique où l'horreur des comportements masque des fêlures de l'âme et des angoisses affectives.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    281 abonnés 3 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Film malsain, violent et dérangeant mais malheureusement cela ne suffit pas à en faire un bon film !!! Je dois dire que j'ai été charmé par le début car l'ambiance est oppressante, la séquestration réaliste et effrayante et les psychologies des personnages sont très intéressantes mais très vite le rythme devient plus lent, l'ambiance générale moins inquiétante et les deux ravisseurs finissent par agacer !! La fin est carrément lourde et la dernière scène qui dure une éternité m'a déçu !! Bilan mitigé pour un film coup de poing !!
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2017
    Le cinéma de genre australien ne prend guère de gants. Ceux qui ont en mémoire "Les Crimes de Snowtown" auront ainsi une idée de ce qui les attend avec "Love Hunters". Glauque, réaliste, noir et violent : cette radicalité est la force du film. L'autre atout évident de "Love Hunters" consiste de toute évidence en son casting, Emma Booth en tête. A l'opposé, on regrette une mise en scène trop chargée en effets sonores et en ralentis qui affaiblit un peu l'impact du film.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Chaque année, de nombreux excellents films en provenance d'Australie ou de Nouvelle-Zélande ne sortent malheureusement pas dans notre pays. Seuls les cinéphiles se rendant au Festival de Cannes et, surtout, ceux qui pratiquent le Festival le Festival de Saint-Tropez, réservé au cinéma des antipodes, ont la chance de pouvoir les voir. Alors, pour une fois qu'un de ces films sort sur nos écrans, on ne va pas se priver d'en dire du bien. Il s'agit du premier long métrage de Ben Young, le fils d'une auteure de romans policiers. L'action se déroule en 1987, dans la banlieue de Perth. Vicky, une jeune fille qui a des problèmes avec sa mère, est enlevée par John et Evelyn, un couple dont on va vite comprendre qu'il fait dans le crime en série et qu'ils ne sont pas aussi amoureux qu'ils en l'ont l'air. Je vous vois venir : vous vous imaginez déjà le film violent, glauque, etc. Pas du tout: "Love Hunters" est un thriller psychologique, très bien réalisé, ne tombant jamais dans l'horreur sordide, suggérant plutôt que montrant, un film dans lequel les tréfonds de l'âme humaine sont fouillés avec beaucoup d'acuité. On comprend vite qu'il y a un rapport de domination de John sur Evelyn, lui-même étant dominé par des malfrats envers qui il a une dette. Quant à Vicky, c'est une fille de caractère et son intelligence lui permet de trouver des failles chez ses bourreaux. Dans ce film proche du cinéma de Michael Haneke, la top-modèle et actrice Emma Booth est remarquable dans le rôle à multiples facettes d'Evelyn, face à un très bon Stephen Curry (Non, il ne s'agit pas du basketteur des Golden State warriors !).
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Vicki est une adolescente que le récent divorce de ses parents laisse sans boussole. Alors qu'elle fait le mur pour aller en soirée, elle est prise en voiture par un couple trentenaire. Evelyn et John White sont en fait de dangereux psychopathes qui trouvent leur plaisir à enlever des jeunes filles, les séquestrer et les tuer.

    Des "survival movies" ayant pour héros des jeunes gens séquestrés par des geôliers sadiques, on en a vu treize à la douzaine depuis Massacre à la tronçonneuse jusqu'à "Get Out" en passant par "Split", le dernier Shyamalan, ou l'excellent "Room" [auquel je découvre avec stupéfaction que je n'avais mis qu'une seule étoile alors que j'en ai gardé le meilleur souvenir] ou le dispensable "Green Room".

    Pas facile d'innover. Le jeune réalisateur australien Ben Young s'y essaie en mettant en scène un couple meurtrier. Moins glamour que Bonnie et Clyde. Moins schizophrène que Jekyll et Hyde. Plutôt Marc et Michelle Dutroux. Un couple dont les failles constituent la seule planche de salut pour l'ingénieuse Vicki, promise à une mort affreuse.

    "Love Hunters" est un film australien dont l'action se déroule à la fin des années 80. Il a la même patine vintage que "Animal Kingdom", "The Proposition" ou "Wolf Creek". Ben Young joue la carte du réalisme poisseux, qui ne nous épargne quasiment rien des sévices infligées à Vicki. L'interdiction -16 qui frappe le film n'est pas imméritée. Ce réalisme frôle le voyeurisme malsain s'il n'était pas au service d'un dessin : nous faire toucher du doigt l'horreur d'une séquestration, l'espoir d'une évasion, le désespoir de son échec.
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