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Thibault F.
51 abonnés
822 critiques
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2,5
Publiée le 16 mars 2018
Le cinéma australien est un terrain propice pour le développement du genre. Ce pays nous propose régulièrement du contenu original, maîtrisé et efficace de bout en bout. C'est une nouvelle scène pour l'épanouissement du cinéma de genre ; chose qui disparaît progressivement du cinéma nord-américain. Malgré une note qui atteint tout juste la moyenne, Love Hunters n'est pas un mauvais film en soit. J'apprécie particulièrement son exécution dans le montage et les compositions filmiques que regorge le film. Des petites trouvailles visuelles sous le regard de Ben Young est légion. Malheureusement, le propos reste trop superficiel et le casting légèrement décevant : je pense notamment au jeu maladroit du couple Evelyn/John White qui manque de subtilité et de crédibilité. Et puis, malgré toute ma volonté, la tension reste trop timoré malgré un pitch qui s'avérait délicieux. Je souhaite revenir également sur la fin de ce film : bâclé spoiler: un happy-end n'est pas efficace ici malgré son statut de contre-sens afin de surprendre le spectateur. Une fin plus sinistre, mélancolique aurait été plus efficace . Finalement, c'est un ensemble de petites choses que le film n'exploite pas suffisament. Dommage !
Très bon thriller horrifique sur le thème de la séquestration... Bien que le terme "horreur" ne soit pas vraiment approprié pour ce film... C'est plus un thriller psychologique selon moi... La mise en scène et la photographie sont excellentes... L ambiance année 80 est anxiogène à souhait... Tous les acteurs sont excellents... L histoire d enlèvement est prenante et la relation triangulaire entre les 3 personnages est intéressante... En revanche j'ai trouvé que le couple de psychopathes étaient un peu neuneus par moment... De plus le fait de séquestrer les jeunes filles dans une chambre d ami - au RDC de leur maison - proche de la cuisine et aussi de la porte de sortie est très mal venu et peu crédible concrètement... Une cave hermétique aurait été plus crédible je trouve en rajoutant peut-être au film un côté claustrophobique qu'il n'a pas... Mais bon notre héroïne avait besoin d être au RDC afin d observer les comportements et interactions de ce couple de taré pour mieux se servir de leur failles par la suite... Bref mise à part cela c'est un très bon film avec un final plutôt réussi...
Sujets brûlants traités sobrement et intelligemment. Le réalisateur Australien puise dans des classiques...Les comédiens sont bons et réussissent à nous captiver.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 4 juin 2020
Je cherche désespérément des thrillers décents et à chaque fois c'est la même chose. Dans Love Hunters, il s'agit d'un couple qui kidnappe et tue des jeunes filles. La fille qu'ils ont kidnappée est intelligente parle de romans liés aux relations de pouvoir entre hommes et femmes avec le type. Malheureusement tout le reste repose uniquement sur cela et rien de plus n'est ajouté au développement des personnages ou a l'histoire. Ils kidnappent la fille, ils la torturent et la fille trouve un moyen d'insérer des idées troublantes dans la tête de la femme. Le vrai problème est le fait que le film essaie de construire quelque chose sur la situation de dépendance qui se passe entre le couple psychopathe et comment la jeune victime essaie de se sortir de là. L'idée est bonne mais elle nécessite tellement de connaissances sur la psychologie humaine et un dialogue beaucoup plus profond. Cela ressemble plutôt à un projet étudiant avec beaucoup de plans explicatifs et de dialogue faciles. Il n'y a aucun intérêt à l'histoire. Ils ont kidnappé la fille et la petite amie psycho devient jalouse de la fille...
Vicky a dérogé aux lois de la maison et les conséquences sont désastreuses. Un film d exploitation où une jeune fille est torturée puis retenu en captivité par un couple en difficulté. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
Un air de déjà vu sur ce thème .. Néanmoins le film reste intéressant, l'ambiance glaciale et l'interprétation des comédiens est excellente. Cependant le personnage interprété par Emma Booth est insaisissable et ses réactions semblent parfois incohérente. Malgré tout, cela reste un thriller psychologique intéressant.
Telle est l’éructation du jour que la stupidité à la française a trouvé de mieux pour traduire « Hounds of love » en français. En allant à une soirée alors qu’elle était gardée par sa mère, détestée pour avoir choisi la liberté en quittant la maison, une jeune fille se fait enlever et séquestrer par un couple trentenaire qui n’en est a priori pas à son coup d’essai. Perversions sociales, sexuelles, amoureuses et parentales animent ce couple malade, exultant des tourments qu’ils infligent habituellement sur plusieurs jours avant d’achever l’ado. On perçoit pourtant vite que lui n’est pas étranger à la rage chronique de son épouse. La jeune fille n’a plus qu’à jouer sur son sens aigu de l’observation et à sonder leurs défaillances, faiblesses et conflits pour les diviser, gagner du temps, mettre en évidence leurs propres calvaires, garder l’espoir. Même si la conclusion parait bien improbable, la valeur de ce spectacle australien d’angoisse et de violence tient dans l’étude psychologique des deux sadiques, chacun perdus dans leurs si réalistes contradictions, apparentes comme cachées. Ce film n’est pas pour les amateurs de gore mais pour ceux de la science de la tension et de la suggestion, naviguant entre les enjeux affectifs, la rage impuissante, la mort imminente, l’horreur plus ressentie que subie, cette fois par les trois personnages. Les lenteurs exquisément orchestrées touchent notre imagination, notre empathie, nos approches psychologiques, et nous fait mijoter dans notre jus pour nos plaisirs les plus malsains. Décidément les accents sobres, forts et efficaces du cinéma australien assurent souvent un spectacle qui touche, et qui, par leur intimité domestique, presque maladroite, et dépourvue des séquences hollywoodiennes attendues, nous plongent instantanément dans un autre type d’effroi.
L'ambiance oppressante et la séquestration plutôt réaliste sont un bon point pour ce film. La psychologie des personnages est assez développée et ils auraient du s'appuyer sur ce point, en insistant sur les forces et faiblesses de chacun. Le film démarre un peu sur cette base, malheureusement plus le temps passe plus ça s’essouffle.
Love Hunters est souvent invraisemblable voire irregardable malgré la violence qui est simplement suggérée hors-champ, car les sujets et la psychologie de ce couple tortionnaire atteignent parfois une perversité au-delà de l’acceptable. Certes, l’intrigue est habilement montée, mais l'expérience de visionnement est difficile, ennuyante, difficilement supportable. Suggérer la violence ne suffit pas à nous faire entrer dans le suspens que le réalisateur tente de mettre à l’oeuvre. Ce thriller est moyen, manque de vigueur, est lent et peine à décoller. Sans parler de la fin, qui manque particulièrement de crédibilité… Passez votre chemin.
Thriller psychologique avec une ambiance malsaine...La tension présente et une curiosité voyeuriste nous poussent à vouloir savoir comment cela va finir et nous maintiennent accrochés, même si le scénario n'a rien de franchement inventif ou original. Seulement 2 étoiles à cause de ce côté beaucoup trop malsain.
J'ai lu pas mal de commentaires et je trouve que ce n'est pas très justifié. Ce film est carrément réaliste et les acteurs jouent parfaitement. Un suspense au top alors oui un peu lent mais c'est aussi l'intrigue. J'avais l'impression de lire un de mes romans policiers. Et puis c'est vrai qu'il est violent mais nous ne voyons aucune scène dans cet esprit simplement nous les devinons... Le genre de film qui tend un peu mais appréciable vraiment.
Plutôt que le divorce, ce mal-aimé interdit aux femmes, préférons la monstruosité imposée à l’enfant. On le torture en faisant régner la violence conjugale qui partout marque son quotidien, que ce soit à l’heure de la rédaction, stylo à la main, ou jusque dans son lit. Les malheureux époux se nourrissent de lui, revêtent ses habits pour un temps, se replongent dans une jeunesse perdue comme dans une fontaine de jouvence sans cesse renouvelée. Love Hunters dresse une terrifiante parabole du divorce féminin et de l’incompréhension qu’il suscite dans la société de ses paires et au sein de sa propre famille. Éprouvant récit d’apprentissage où une fille va peu à peu comprendre les motivations maternelles pour mieux elle-même s’émanciper et briser les chaînes de cette tutelle nocive. Tout comme l’épouse quitter son aveuglement amoureux et éventrer son malheur. Il n’empêche que, malgré la métaphore, le film peine parfois à convaincre, la faute à une légère complaisance dans la violence dépeinte et dénoncée ainsi qu’à l’outrance de certaines scènes qui manquent de basculer dans le grotesque. Retenons toutefois une belle appropriation du thriller horrifique à la maîtrise indéniable, à l’atmosphère poisseuse et au rythme saisissant.
Si vous êtes bêtement en recherche d’un truc qui titillera vos bas-instincts pendant une grosse heure, sachez que ‘Love hunters’ ne joue pas dans la même cour que les films qui, dans la configuration ‘séquestration-de-jeune-fille-en-fleurs’, en remettent généralement une couche dans la psyché et les moeurs dégénérées des kidnappeurs (et puis, aux Antipodes, ils ont déjà les deux ‘Wolf creek’ pour ça) : le film de Ben Young se veut avant tout d’une certaine acuité psychologique, et teinté d’un léger vernis social puisqu’on y retrouve cette sensation de morosité ensoleillée, propice à tous les dérapages domestiques, que des films comme les ‘Crimes de Snowton� ont rendu indissociable de l’Australie suburbaine. Le principal atout de ‘Love hunters’ par rapport à la concurrence est de changer légèrement le biais à travers lequel on aborde usuellement ce genre de productions. Pour une fois, la victime n’est que sommairement esquissée, simple blonde générique qui vit mal le divorce parental, et l’attention se porte sur le couple qui l’a enlevé, sans les réduire à leur dérangeante promiscuité sexuelle. John est un être minable et égoïste, en butte au mépris du voisinage, mais qui garde la haute-main sur les actes de Evie, jeune femme peu sûre d’elle qui souffre de l’absence de ses enfants, dans un mélange d’autoritarisme patriarcal, de mensonges et de cajoleries. Ces rapports tordus se compliquent avec l’arrivée de “chair fraîche� dans la maison, que cette dernière va mettre à profit pour essayer de briser la cohésion du couple diabolique. S’il ne se passe en fin de compte rien de très différent par rapport à des productions plus bas-de-plafond, le réalisateur prend soin de reléguer la violence hors-champ, ce qui s’avère payant quant au ressenti du calvaire vécu par la jeune détenue, et dresse un portrait crédible d’un couple malade, non pas pour que le spectateur éprouve de la compréhension à leur égard mais pour faire percevoir à quel point la crainte d’être abandonnée peut conduire à l’aveuglement et à l’amoralité volontaire.
Peut être que l’on va mal me juger mais j’ai détesté ce film. Le scénario est vide, mais pars sur une bonne idée de départ. Les scènes d’horreur non filmées ne sont pas super bien foutu mais partait une fois de plus d’une bonne intention de réalisation.
La musique est pas mal, certains moments de tension (mais sans plus), et trop de scènes au ralenti ce qui ralenti le film si je puis me permettre. Les acteurs font leurs boulot. Et pour finir que c’est looooooong...
jolie surprise ce petit film australien , il fait chaud ca suinte a adelaïde ... , ca me rappel un tres bon film australien aussi : animal kingdom . love hunters est bien maitrisé on ne s ennui pas . a voir