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FaRem
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3,5
Publiée le 12 mai 2017
Vicki qui est bien naïve se fait enlever par un couple de monstres qui joue la carte de la petite famille tranquille pour la piéger. Les deux ne font pas ça pour les mêmes raisons, il y a la femme qui bien que jalouse est soumise donc cède à tous les caprices de son mari tandis que ce dernier est un maniaque qui fait la loi chez lui ce qui n'est pas le cas en dehors... Au lieu de jouer la facilité avec des scènes crues (viols, tortures) qui sont inexistantes ici, Ben Young privilégie la psychologie des personnages ce qui différencie un peu son film des autres puisque à part ça l'histoire n'a rien d'original et c'est aussi une bonne chose, car c'est de là que viennent les moments les plus forts du film. Vickie vient malgré elle perturber la routine parfaitement huilée des deux et surtout d'Evelyn qui est pour moi le vrai personnage principal du film, car c'est le plus développé et le plus intéressant. De plus, Emma Booth est absolument superbe et convaincante dans ce rôle. C'est un très bon thriller psychologique avec de la tension et une histoire prenante, j'aurais pu d'ailleurs mettre plus, mais seulement si le 2/3 du film n'était pas aussi classique, car il faut attendre cet excellent final pour enfin avoir quelque chose d'intense.
Le film a donc quelques défauts de la 1ère œuvre comme cette volonté d'en mettre un peu trop plein la vue avec des plans qui jouent plus sur l'épate visuelle que la réelle signification. Il en va ainsi de ces plans au super-ralenti, filmés grâce à des drones. Le résultat est effectivement bluffant (c'était d'ailleurs le principal sujet de discussion des quelques spectateurs à la sortie de la séance), parfois intéressant mais, au final, trop peu important d'un point de vue narratif. Pour le reste, le cinéaste gère bien sa mise en place avec une intrigue qui s'installe clairement au bout de quelques minutes. Peu de dialogues donc, des personnages dont on comprend la psychologie plus à travers leurs actions qu'à travers leurs paroles, le tout bien aidé par une mise en scène qui fait la part belle aux plans longs tout en gardant une grosse intensité. De même, il crée plusieurs point de suspense à travers des éléments ou des situations clichés mais ça marché bien grâce à son montage et à une musique stressante. De même, si le film est interdit aux moins de 16 ans, il demeure fruste d'un point de vue graphique, la violence étant avant tout psychologique que visuelle. Cela n'empêche pas le tout d'être bien éprouvant comme il faut, de vous provoquer quelques crises d'angoisse voire de pousser quelques petits cris. Il faut dire que quand vous enfermer un pervers narcissique avec une dépressive passive/agressive et une ado rebelle, ce cocktail finit forcément par donner un résultat explosif. Les acteurs, inconnus sauf si vous êtes de gros fans du cinoche australien vu qu'aucun d'entre eux ne s'est réellement exporté pour l'instant, sont excellents, l'intrigue est solide, la BO revisite de manière troublante quelques standards des 70's tandis que la partition originale et le sound design se révèlent assez agressifs. Bref, c'est du bon petit thriller psychologique bien troussé, auquel on pourra toutefois reprocher un gros manque de rythme dans sa 2ème partie, le tout traînant un peu trop en longueur. Le tout est filmé au sein d'un format large étonnant pour le genre, certains passages sont assez terrifiants de par leur côté sordide (d'autant plus quand on sait que le tout s'inspire vaguement d'une histoire vraie) tandis que l'image granuleuse type 16mm lui donne un certain cachet. Alors c'est un peu trop poseur et la morale peut paraître un poil convenue mais c'est une chouette petite découverte qui pourrait bien vous laisser KO. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Il est vrai que dans cette petite bourgade australienne, les jeunes-filles sont jolies. Elles le sont d'autant plus quand elles sont regardées par la caméra de Ben Young, qui, à coup de ralentis et de travellings suggestifs, redouble de sensualité. Mais la séquence vacances de rêves s'arrête là. Assez rapidement, sinon perfidement, le réalisateur nous entraîne dans l'intimité perverse et morbide d'un couple de psychopathes, assoiffés de meurtres sur ces mêmes jeunes filles. En vérité, l'intrigue est plus complexe. En effet, le réalisateur s'intéresse d'abord à la perversion qui s'empare d'une femme sous la dépendance d'un homme froid et narcissique. "Love Hunters" peut être regardé comme un vulgaire thriller. Le film, en réalité, brosse avec perfidie et cruauté, la violence conjugale dans ce qu'elle a de plus cru et dérangeant. Fort d'un scénario malin et très travaillé, le film ne faillit jamais en tension. D'un bout à l'autre du récit, la violence et le suspens assaillent l'écran. Si on regrettera peut-être une fin peu vraisemblable, le film scotche littéralement ses spectateurs dans leur fauteuil. C'est une histoire pour trembler, et surtout dresser un plaidoyer brutal et sans concession contre la violence faite aux femmes. On saluera une bande-son absolument géniale, et surtout un jeu sur l'image et la photographie qui contribuent totalement à l'atmosphère terrifiante du film.
Entre thriller psychologique et drame, Love Hunters est une oeuvre percutante dont le pouvoir de suggestion est bien plus fort que de nombreux films d’horreurs. Rappelant les œuvres de Park Chan-Wook et Rob Zombie, le film révèle le talent du réalisateur et scénariste Ben Young dont il s’agit du premier long métrage mais aussi d’un trio d’acteurs encore peu connus par chez nous mais dont la prestation fera sans aucun doute date dans leur carrière.
On peut avec la même idée de base, être grotesque ou bien faire du bon travail. Sur le sujet Mum & Dadd en 2008 s'était planté lamentablement en nous la jouant laideur et gore. Ici c'est bien différent, déjà, les acteurs sont exceptionnels, Emma Booth étant carrément fabuleuse, et leurs rôles sont très écrits et restent toujours dans le domaine du possible sans surjeu. Le suspense fonctionne, et on parvient à entrer dans la psychologie des deux femmes. Enfin le réalisateur n'a pas souhaité virer vers le gore, ce qui n'empêche pas certaines images choc. Quelques défauts mineurs : je n'ai pas compris cette histoire de spoiler: code, ni le fait que le créancier s'en aille les poches vides , quant au métaphores aériennes… bof. Mais dans l'ensemble nous tenons là un excellent thriller brillement mise en scène et interprété.
Un thriller psychologique très anxiogène sur l'emprise et la passion destructrice ... la mise en scène lente et (pas trop) stylisée ainsi que la musique hybride/Rock seventies donne une ambiance rétro que Wes Craven n'aurait pas reniée; quant à ce couple d'australiens, il n'a visiblement rien à envier aux époux Fourniret ...
Bande annonce prometteuse pour se retrouver devant un film fade, sans intérêt avec un scénario à la limite du ridicule. Peu crédible. On a envie de se marrer devant ce film "d"horreur" raté. Le jeu d'acteur de la jeune fille séquestrée n'arrive pas à sauver les meubles malgré la qualité de celui-ci. Décevant.
Love Hunters est un thriller psychologique réaliste excellemment réalisé. Dérangeant et malsain à souhait, il ne tombe pourtant jamais dans l'horreur sordide, suggérant plutôt que montrant. Dès les premières images, Ben Young nous scotche en filmant les banlieues pavillonnaires australiennes avec de superbes travellings au ralenti. Très bon choix qui oppose cette image de paradis apparent avec ce qui se déroule à l'intérieur d'au moins une de ces maisons. Le réalisateur frappe également très fort lors des scènes de tentatives d’évasion où le suspens qu’il entretient nous colle littéralement à notre siège. La tension est haletante durant tout le long métrage et l’atmosphère qu’il parvient à mettre en place est suffocante. Ce huis clos est terrifiant, d'autant plus avec la musique accompagnant parfaitement les moments de tension et de suspens. Le trio d'acteur est sensationnel. Le peu de paysage filmé est sublime. Autant dans le niveau nauséeux des ravisseurs, de la relation soumise/dominant que dans cette histoire d'amour aux pratiques et à la tension sexuelle déviantes, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec les terribles affaires proches de chez nous Marc Dutroux/Michelle Martin mais aussi Michel Fourniret/Monique Olivier. On peut reprocher une seule chose à ce film : la facilité scénaristique sur la fin, d'où le 4.5. Néanmoins, ce film est en de nombreux points remarquable !
Un air de Natacha Kampush flotte sur ce film basé sur une histoire vraie. On a quand même à croire au dénouement final. Le méchant à la tête du méchant, la méchante ne fait que suivre les désir du méchant et l'adolescente naive, vivant avec sa mère divorcée tous les clichés, cela n'arrive qu'au fille sans père ? des scènes insoutenables parfois, mais la volonté farouche de cette gamine d'échapper aux chaînes de ses ravisseurs.
Apres Grave et Get Out, Love Hunters est la claque horrifique de l'été. La mise en scène lente et lancinante, parfois ostentatoire, mais toujours magnifique, installe successivement mystère et dégoût. L'histoire est classique, le traitement aussi, mais l'écriture des personnages, et la torture psychologique restent bien traités. Et le final est renversant.
Sans être follement emballant, "Love Hunters" bénéficie d'une relative tension savamment entretenue tout au long du film. Finalement, au-delà du kidnapping, l'un des aspects les plus intéressants du film réside dans la relation entre les deux ravisseurs, chaotique et alternant le chaud et le froid. La victime essaie d'exploiter ces hésitations, ce qui fait qu'elle ne reste pas passive, et tant mieux pour le film, qui n'en a que plus d'intérêt. On n'a pas affaire à un film plus violent que ça, malgré quelques passages durs. La violence est plutôt d'ordre psychologique, et l'ambiance malsaine. La mise en scène est maîtrisée, mais il manque un petit quelque chose à l'ensemble pour en faire un film plus marquant. Sans doute le final décevant et bâclé laisse-t-il sur une mauvaise impression.
Le thriller est un style pas simple à aborder tellement il est exploité. Avec ce premier film, on est d'abord très agréablement surpris par le style visuel très marqué qu'emploie le réalisateur. Des ralentis extrêmes, des couleurs très ocres, des passages très stylisés, une bonne utilisation du hors-champs et des effets sonores efficaces sont les ingrédients d'une réalisation bien maitrisée. Pour l'histoire, le plot de départ n'est pas très novateur mais elle se démarque grâce à une psychologie très approfondie des trois personnages principaux. Et c'est qui fait la différence. L'angoisse est bien présente grâce aux jeux des acteurs et à la réalisation. Malheureusement, la fin vient un peu gâcher tout le travail en amont pour nous faire dire "mouais".
bon Thriller psychologique et malsain ,av c d Belle's images et un goût de l esthétisme. une réussite excellente prestations des actrices .on reste captivé malgré nous....pas de violence demonstrative mais suggérée .
Un film terriblement efficace pour vous glacer les sangs et vous faire passer un moment pop corn sous pression. Car de séquestration il s'agit d'une jeune femme que le destin a fait croiser la route d'un couple détraqué et aux idées sexuelles dérangées et morbides. Même le chien aura hélas une fin cruelle....
Ce qui m'a le plus frappé à propos de ce film australien a été son design sonore incroyable, sa belle cinématographie et une performance stellaire d'Emma Booth. La relation tordue entre le premier couple est écaillée tout au long du film, révélant quelque chose de plus complexe que ce qui est initialement perçu. J'ai passé un bon moment à regarder cela, très tendu, très imprévisible. Le film est un thriller extrêmement bien fait, extrêmement bien réalisé, et loin d’être violent, comme un certain nombre de critiques l’ont suggeré. Bravo !