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paopao2
16 abonnés
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2,5
Publiée le 16 juillet 2017
C'est pas que c'est lent: c'est très lent. Et pourtant ça ne dure que 1:48. Oui, c'est bien filmé même si les ralentis finissent par être agaçants. Oui les acteurs sont excellents. Mais il faut avoir plus de talent quand on veut tenir son spectateur sur ce genre de rythme.
Plutot bien filme avec des sequences tres ralenti pas mal. Cependant l'histoire de sequestration n'a rien de bien original et la fin assez convenue et moyennement credible.
Film à l'ambiance glauque et malsaine qui s'intéresse autant à la relation du couple de kidnappeurs qu'à la victime. Le scénario ne fait pas dans la nouveauté, du coup le réalisateur joue beaucoup sur les effets (ralentis, sons, gros plans) qui à la longue agacent plus qu'ils ne servent le récit. On peut apprécier un casting de qualité, surtout le couple de kidnappeurs. Ce qui rend le plus mal à l'aise dans le film, c'est d'imaginer que ce couple puisse récupérer la garde, même partielle, des enfants de la femme ! Le final est assez prévisible et la dernière scène, que je trouve ratée, sur la très bonne musique de joy division, est assez représentative de ce film, finalement bien en-dessous de ce que la bande-annonce laissait présager.
D'une violence insoutenable, Love Hunters se plonge dans la psychologie d'un couple de psychopathes. La réalisation est surprenante à plus d'un titre : outre la superbe photographie, la tension est amenée en prenant son temps. Si ce n'était le sujet, on pourrait parler de poésie. Les comédiennes arrivent en particulier à rendre l'horreur de la situation, et autant dire que c'était un défi. Love Hunters marquera 2017 au même titre que Nocturnal Animals, beau, tendu et violent.
Anxiogène du début à la fin, ce petit film totalement maîtrisé installe la terreur par son climat réaliste, et par le fait que sans gratuité ni surenchère d'horreur, il suggère plus qu'il ne montre. Et c'est là qu'il trouve toute sa force, le spectateur livré à la puissance de son imagination ne peut qu'imaginer le pire. Réservé à un public averti...
Le sujet de Love Hunters (Hounds of Love en V;O) a été inspiré par plusieurs couples de tueurs en série et notamment Catherine et David Birnie, meurtriers australiens (Perth, 1986). Le réalisateur Ben Young dit avoir voulu non montrer des actes barbares mais orienter son film vers la psychologie de son duo de tortionnaires. C'est le cas, en effet, et c'est l'intérêt premier de Love Hunters que de s'attarder sur un pervers narcissique et sa complice affectivement instable. Des monstres au demeurant et dont la relation profonde et morbide ferait presque passer au deuxième plan les horreurs qu'ils exécutent. Le film agit plus par suggestion et a pour conséquence de laisser libre cours à l'imagination du spectateur, rendant assez insoutenables les scènes hors champ. Poisseuse et glauque, l'atmosphère est soutenue par un suspense plutôt prenant malgré une résolution finale franchement insatisfaisante. C'est un premier film malsain dont l'efficacité est malheureusement compromise par des afféteries de style inopportunes. Passons sur la musique censée faire peur. Le plus gênant sont ces ralentis très lents (presque image par image) que le cinéaste croit bon d'insérer dès le début de son film. Inutiles et franchement agaçants.
c'est un très bon téléfilm à regarder bien caler dans son canapé. un huis clos pratiquement muet ! le scénariste ne s'est pas foulé pour trouver des dialogues. les plans fixes et ralentis augmentent la tension du film mais sans originalité. au moins les acteurs sont crédibles soit dans leur souffrance soit dans leur folie.
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3,0
Publiée le 14 novembre 2018
Un film malsain et fulgurant où l'on assiste impuissant à la descente aux enfers d'une adolescente! Nous sommes à Perth (Australie) en 1987 où nous suivons Vicki, une jeune ètudiante qui essaye tant bien que mal de reconstruire sa vie après le divorce de ses parents! Alors qu'elle est chez sa mère, Vicki dècide de fuguer pour aller à une fête! Sur le chemin elle va rencontrer un couple qui va lui proposer de la dèposer...mais en fait ils vont la kidnapper [...] Une gageure de tenir l'ècran près de 1h50 avec ce couple de psychopathes siphonnè du bocal! Une oeuvre dèrangeante mais extrêmement intelligente qui regorge d'idèes de mise en scène! Les acteurs sont hallucinants avec une mention particulière pour Ashleigh Cummings qui porte ce film à bout de bras! La vision de "Love Hunters" suffit à faire prendre conscience qu'il y a derrière la camèra un authentique metteur en scène aux possibilitès insoupçonnèes et qui pourrait devenir l'un des prometteurs crèateurs du cinèma australien! Ames sensibles s'abstenir car les scènes de sèquestration sont à la limite du soutenable avec en fond sonore les tubes mythiques des Moody Blues (« Nights in white satin ») et Cat Stevens (« My Lady D'Arbanville »)...
Ben Young nous immerge dans l’Australie de la fin des années 80 dans ce qui aurait pu être l’adaptation d’un fait divers. Mais pas d’encart précisant que le film est inspiré de faits réels. Non, « Love Hunters » est un scénario original mais la triste et malheureuse banalité du récit dans lequel nous plonge le cinéaste aurait pu nous laisser croire à une histoire vraie. Dès les premières images, l’australien nous met mal à l’aise avec d’un côté sa façon de filmer les banlieues pavillonnaires australiennes avec de superbes travellings au ralenti. Un paradis en totale opposition avec ce qui se trame dans une de ces maisons à priori anodines filmée avec un réalisme qui fait froid dans le dos. Sa caméra se pose alors au plus près d’un couple de psychopathes kidnappant et séquestrant des jeunes lycéennes. Dès lors, on aura de cesse de se rendre compte que les apparences sont souvent trompeuses.
On pense beaucoup au chef-d’œuvre de son comparse australien Justin Kurzel, « Les Crimes de Snowtown », avant qu’il ne mette en scène « Assassin’s Creed ». Même façon de filmer ces banlieues endormies et leurs hôtes malades où l’horreur humaine se terre partout. L’intelligence du script est de se focaliser autant sur l’histoire et la psychologie de la victime que celle du couple de ravisseurs. Cela entraîne une empathie logique pour la première mais pose également des questionnements sur la raison des actes des seconds. S’il ne les excuse bien sûr jamais, cela nous met dans un étau implacable qui se resserre autant émotionnellement que physiquement (grâce à la manière dont il cadre l’intérieur de la maison devenue prison). A ce titre, le personnage d’Evi est le plus intéressant et Emma Booth parvient à rendre toute l’ambiguïté d’une femme partagée entre l’amour qu’elle éprouve pour son compagnon et la terreur de l’emprise qu’il a sur lui. Un personnage à la psyché passionnante et un rôle de psychopathe au féminin rarement vu sur grand écran.
Le réalisateur frappe également très fort lors des scènes de tentatives d’évasion où le suspense qu’il entretient nous colle littéralement à notre siège. On est au plus près de la victime, on a peur pour elle, on a peur avec elle. La tension est entretenue durant tout le long-métrage et l’atmosphère qu’il parvient à mettre en place est suffocante. Pas une seconde on ne décroche d’un suspense qui nous attrape dès le rapt de Vickie. Surtout qu’on est n’est jamais vraiment sûr de l’issue et de la direction que va prendre « Love Hunters ». Même dans les dialogues entre le couple, on sent quelque chose de vénéneux, digne des meilleurs thrillers. Alors bien sûr c’est parfois un peu complaisant dans la violence et le glauque et on peut reprocher une grosse facilité de scénario sur la fin. N’empêche ce thriller psychologique venu des antipodes vous prend pour ne plus vous lâcher et marque durablement la mémoire.
Je tiens tout d’abord à remercier le Club 300 d’Allociné pour la projection de ce film. Ce n’est pas spécialement le genre de films qui m’attirent et que je vais voir mais j’ai voulu pour une fois changer. On ne peut pas dire que ce soit un film qui détend puisqu’il est vraiment stressant du début à la fin. On se sent totalement happé par cette histoire et l’ambiance est tellement pesante qu’on n’arrive pas à décrocher. L’appui de la musique et des cris sont absolument dérangeants. Et on se pose surtout tout un tas de questions et on s’imagine ce qui a pu se passer lorsque c’est suggéré et non montré.
C’est une histoire vraiment dure, qui malheureusement arrive assez fréquemment. Une jeune fille fait le mur, elle veut aller à une fête, elle rencontre un couple, se fait totalement avoir par rapport à ce qu’ils disent et se fait séquestrer. Le film n’est pas une histoire vraie mais il est basé quand même sur des faits réels et c’est ce qui est encore plus dérangeant par rapport à ce que l’on a sous les yeux. Brillamment joué, les acteurs sont totalement efficaces. Les scènes pesantes, dérangeantes, angoissantes, réalistes s’enchaînent et l’horreur devient de plus en plus réelle. On sait ce qui va arriver à Vicki et on n’a vraiment pas envie que ça lui arrive.
C’est assez psychologique et on comprend ce qui passe par la tête de ce couple lorsque l’on en apprend plus sur eux (enfin on comprend… façon de parler hein !). Evelyn est complètement sous l’emprise de John et elle ferait tout pour lui même si on se rend compte qu’il la prend vraiment pour une moins que rien. Il la manipule pour arriver à ses fins. La fin est assez imprévisible et vraiment très prenante.
En résumé, Love Hunters est une très bonne découverte que je n’aurais surement jamais vu sans la projection du Club300 ! Il en ressort une atmosphère totale sur les années 80 et l’on ressent l’angoisse de la situation du début à la fin en appuyant brillamment sur les musiques et les bruits et en les accentuant lorsque les choses se gâtent. Le spectateur ne peut être que pendu du début à la fin en se demandant comment le film va se terminer. Si vous n’avez pas peur de voir ce genre de film assez psychologique et dur Love Hunters est fait pour vous !
Love Hunters se déroule dans une banlieue tranquille en Australie. Le contraste entre la quiétude et la belle lumière de la ville et ce qu’il se passe dans une de ces maisons est saisissant.
Le film débute sur l’enlèvement d’une jeune fille, Vicky, par un couple de psychopathes (sexuels) Evelyn et John White. Le réalisateur suggère les scènes mais ne montre pas grand chose. Il filme ces scènes d’horreur hors champs. On ne voit rien des tortures, on a des plans sur les objets sanglants. Les portes se ferment, on entend les cris. Cela donne plus de force et d’intensité au long métrage.
Ben Young s’interesse surtout à la psychologie des personnages, en particulier au couple Evelyn et à John. Il ne nous explique pas d’ou vient le mal. On sait juste que le couple enlève des jeunes filles pour satisfaire les besoins sexuels de l’homme. John est un pervers narcissique. Il domine sa femme, Evelyn. Il la manipule en la culpabilisant pour obtenir d’elle ce qu’il veut.
Le personnage d’Evelyn, le plus travaillé et le plus intéressant, est toujours en contradiction. Elle est très amoureuse de son mari, fait pour lui des choses abominables. C’est elle qui joue les rabatteuses pour mettre en confiance les jeunes filles. Mais on sent une fragilité. La facon dont elle s’occupe de Vicky lorsqu’elle est seule avec elle, est parlante. Son instinct maternelle reprend le dessus. On apprend qu’elle n’a pas la garde de ses enfants et parfois on la sent malheureuse. Elle semble considérer sa victime comme une enfant en prenant soin d’elle. C’est la dessus que le personnage de Vicky va jouer. Même si on voit la victime c’est quand meme sur les ravisseurs que le réalisateur s’attarde. La fin est prenante
Le casting est parfait. Emma Booth en tête. Malgré tout ce qu’elle fait, on ressent parfois de la sympathie pour elle. Le personnage d’Evelyn est fragile. Elle le joue très bien, tout en nuances. Ashleigh Cummings joue Vicky. Stephen Curry est John, il est flippant, toujours bordeline.
Love Hunters est un premier film réussi. Love Hunters nous saisit par sa noiceur. L’atmosphère est pesante. Pas facile de s’en débarrasser framboisemood.wordpress
"love hunters " thriller australien est vraiment prenant de bout en bout. En effet nous y suivons le calvaire de vicky enlevée par un couple de psychopathe, les jeux de rôles sont envoûtants et le scénario bien que glauque et morbide laisse une Empreinte indélébile dans l'esprit du spectateur. âme sensible s'abstenir.
Ambiance malsaine, et pesant très bien rendu. Très éprouvant car les acteurs sont au diaposon, on croit en leur amour, haine, souffrance. Le rythme est lent mais stylé. Reste une sensation de déjà vu via un scénario peu original.
De bonnes intentions sans doute, mais finalement ce thriller a des airs de déjà vu. De la naïveté de la jeune fille, à la folie du couple, en passant par la fin, aucune des ficelles habituelles ne nous est épargnés. De plus la réalisation n'est pas dès plus agréable.
désolé... je suis parti au bout d une heure... ça doit bien faire 1 an ou 2 que ça ne m& était pas arrivé... Ce soir être sûrement ce mélange de rien, de vieux, de Derrick et de je sais pas quoi... Pas que les acteurs ne soient pas bons, juste ils font ce qu ils peuvent dans ce néant. Allez, ce sera pour une prochaine fois !