Roland Emmerich s'est spécialisé dans les films catastrophe, interprétant à l'envie la fin du monde.
Encore une fois, on sait à quoi s'attendre dans cette aventure.
Peut-être qu'il n'a plus les mêmes moyens que dans certains films, avec des effets spéciaux un peu moins aboutis, mais tout de même, de ce point de vue, le film fait quand même le job.
Ce qui pêche, c'est l'histoire, auparavant on pouvait croire au catastrophe qu'il nous proposait, là, c'est plus compliqué. La première partie pourquoi, on est dans de la SF, puis, les scénaristes vont trop loin, le film sort de son orbite et va se cracher tout droit dans les méandres d'une mauvaise série B, Aïe!
Puis vient comme toujours, les histoires parallèles, la première s'occupe de la grosse artillerie, on sauve l'Amérique et la planète au passage, ok, on est dans le grand n'importe quoi, mais il y a du spectacle.
La seconde, on se focalise sur une minorité de personnages, pour que l'on s'y attache, et que l'on soit empreint d'empathie pour eux. Là, on passe complétement à côté de cette partie, on ne s'attache pas du tout à cette famille, ils s'en sortent miraculeusement à plusieurs reprises dans des scènes expédiées, qui nous laisse pantois d'incrédulité.
La mécanique ne fonctionne plus, manque de renouvellement, le contrat est remplis fasse aux actionnaires mais, fasse aux spectateurs, il est loin d'être aussi abouti qu'un Indépendance Day par exemple, et c'est pour cela que cette aventure s'est craché au Box office.