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    Wonder Wheel
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    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2018
    « Wonder Wheel » met en vedette une Kate Winslet, resplendissante et très en forme, si bien que l’actrice porte le film quasiment seule...
    Son jeu est excellent dans sa diversité, et autant dire que les étapes par lesquelles elle passe lui en donne l’occasion !
    De plus, elle y resplendit aussi, tant la qualité de la photographie la met en valeur, dans une gamme de teintes tout en clair obscur, que l’on aura rarement l’occasion de voir à ce point au cinéma !
    Les autres acteurs d’ailleurs en bénéficient aussi jusque dans leur regard totalement magnifié par la lumière, mais pour eux c’est un peu tout et un peu vourt...
    Car pour revenir à l’enjeu de ce dernier opus de Woody Allen, même s’il est engageant à suivre et encore plus à admirer, il faut bien dire que pour cette dernière réalisation, c’est plus un pur mélo dont il s’agit.
    On pourra toujours y voir toute la dramaturgie voulue et chère à Woody, cette fois basée sur la croisée des destinées et sur ce que l’effet domino peut créer et bouleverser, mais tout cela relève quand même d’une psychologie à l’eau de rose !
    Le scénario pourtant pas inintéressant, ne ménage pas de surprise tant on voit à l’avance ce qui va forcément se produire, au niveau des rencontres et des sentiments ressentis dans ce triangle amoureux...
    On s’amuse quelquefois d’ailleurs de la réaction des personnages en fonction des réactions en chaîne et de leurs répercussions, mais tout cela manque vraiment de profondeur, de gravité...
    Le ton est toujours léger dans la forme, ici de la part du cinéaste on s’y attendait, tout comme l’est le contexte, mais le fond reste sur la même lignée et là, c’est un peu juste pour nous émouvoir...
    On est un peu dans une ambiance bien agréable de fête foraine, avec un Coney Island comme beau décor, façon carton-pâte acidulé et très fifties, on sentirait presque l’odeur de barbe à papa, et les lumières changeantes et dorées font le reste avec une petite touche de magie !
    C’est très beau, plaisant mais pas transcendant pour autant...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2018
    "Wonder Wheel", 47ème long-métrage du grand conteur d'histoire Woody Allen, s'inscrit dans la pure tradition des intrigues mélodramatique théâtrales aux personnages complexes et tourmentés, jamais stéréotypés. Le cadre de ce parc d'attractions de Coney Island à New York est fascinant dans sa reproduction visuelle, à la fois coloré, bondé, bruyant et hypnotisant, mais aussi dans sa contradiction à l'intensité des sentiments des personnages, notamment celui interprété par Kate Winslet qui étouffe et qui est sans cesse dépassée par les événements, que ce soit avec son fils pyromane ou dans sa vie sentimentale. Le jeu subtil avec ses lumières de fête foraine d'antan (magnifique lumières de Vittorio Storaro) reflétées sur ces scènes de ménage dramatiques apporte toute l'esthétique et devient la nuance essentielle à cette intrigue simple mais néanmoins palpitante. Kate Winslet en est le coeur. A contre-emploi, elle est bluffante de complexité et de profondeur, serveuse à l'existence ratée au passé d'actrice, enchainée à sa relation avec son mari qu'elle n'aime pas, sans autorité face à son fils qu'elle ne contrôle pas, jalouse de sa belle-fille qui vient d'arriver mais aussi totalement éprise du jeune maitre-nageur. Justin Timberlake, Juno Temple et James Beluschi l'entourent avec talent ; le premier se fond totalement dans les années 50 à l'instar d'un Clark Gable, Temple est crédible et émouvante tandis que Beluschi, moins marquant, joue le mari bougre mais aimant. Digne d'une pièce de théâtre de Thechov, les dialogues sont prenant et quotidien, une voix off nous introduit dans cette histoire comme souvent dans les films du réalisateur et une touche de mélancolie vient parachever l'ambiance singulière de ce film. Il ne se passe pas grand chose mais l'intériorité de Winslet se révèle aussi imprévisible qu'une arme nucléaire et rend passionnant cette histoire d'amour tourmentée. Cette grande roue multicolore est aussi le symbole de la vie qui fuit, avec ses doutes, ses trahisons, ses rêves, sa nostalgie,... On vieillit et une rencontre nous fait ouvrir les yeux sur ce qu'on était et ce qu'on est devenu, risquant ainsi de troubler l'ordre des choses établi. La vulnérabilité de l'actrice nous questionne et nous touche, au rythme de son énergie fatiguée et désespérée. C'est du pur cinéma, l'un de mes préférés du réalisateur depuis quelques années, simple et au combien intemporel...
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    Voilà à nouveau un excellent film de ce réalisateur. Il s'agit d'un drame qui se passe dans les années 50 à proximité d'un parc d'attractions (il y a notamment une grande roue qui s'appelle "wonder wheel") à Coney Island (un quartier de New York). La réalisation et l'interprétation sont parfaites. K. Winslet est magistrale dans son rôle de femme en souffrance. Ce film est très coloré et c'est beau à voir. Il y a beaucoup de mélancolie, de justesse, et de sensibilité dans cette histoire dramatique. J'ai beaucoup aimé ce drame humain magnifique, si vrai, si bien analysé.
    pgioan
    pgioan

    30 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    Oui, c'est un chef d'oeuvre : on l'a dit un peu partout, tragédie antique , Merci Woody pour l'image de Kate en héroine grecque, couteau à la main, citant Athènes : on est content de ce moment complice...Le scenario est à la fois siphistiqué et d'une extrème simplicité dans son déroulement inexorable . Ai-je le droit , pour finir, de regréter que certain , ici , commence sa critique en parlant de la vie privée du cineaste ? Minable , quelque soit le parti qu'on prenne .
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2018
    Est-il possible aujourd’hui d’apprécier sereinement un film de Woody Allen sans parler des accusations portées contre lui par sa fille adoptive Dylan Farrow, accusations que le scandale de l’affaire Weinstein a remises sur le devant de la scène ? Le cinéaste n’a jamais cessé de démentir les abus sexuels qui lui sont reprochés et il n’y a pas de raison de lui refuser la présomption d’innocence à laquelle a droit toute personne se trouvant sous le coup d’une plainte (un droit que l’on a que trop tendance à bafouer, quelle que soit la personne accusée). Quoi qu’il en soit, pour ce qui me concerne, je ne cesserai jamais d’admirer le cinéaste Woody Allen à qui l’on doit, parmi tant de films réalisés, beaucoup d’œuvres admirables et quelques chefs d’œuvre.
    Si le film qui sort aujourd’hui ne comptera pas, à mon avis, parmi les meilleures réussites du cinéaste new-yorkais, il n’en a pas moins de grandes qualités, au point que beaucoup d’autres cinéastes pourraient les envier. Ce qui s’impose au regard dès le début et ne cesse de se confirmer jusqu’à la fin, m’a-t-il semblé, c’est qu’on a affaire à une dramaturgie fortement imprégnée d’une théâtralité qui en constitue à la fois la force et la faiblesse (ou, disons, les limites). Le premier personnage qui apparaît à l’écran, sur une plage proche du parc d’attractions du Coney Island des années 50, se nomme Mickey (Justin Timberlake) et il travaille comme surveillant de baignade. Il nous explique aussitôt (car il est, en quelque sorte, le récitant du film) que son rêve est d’écrire et, en particulier de devenir un grand dramaturge. Or le film multiplie les références ou les allusions aux grands auteurs du théâtre le plus tragique, à Tchekhov, au Shakespeare d’Hamlet, à Eugene O’Neill et même aux tragédiens grecs de l’Antiquité. C’est dans ce registre que s’inscrit clairement « Wonder Wheel », ce qui en fait un film presque trop sévère et trop bavard, malgré les décors rutilants du parc d’attractions ou de la plage encombrée de baigneurs.
    Cette limite étant affirmée, il faut aussitôt souligner les qualités d’un film dont les personnages, comme dans toute tragédie, avancent, presque malgré eux, vers l’inévitable drame. Mickey commence par être séduit par Ginny (Kate Winslet), une femme plus âgée que lui, mariée avec un forain plutôt rustre qu’elle n’aime pas et mère d’un jeune garçon pyromane. Arrive bientôt Carolina (Juno Temple), la belle-fille de Ginny, venue se cacher chez son père pour échapper aux poursuivants envoyés sur ses traces par son ex-mari, un bandit de la pire espèce bien décidé à se venger d’elle. Or Carolina possède tous les atouts de la jeunesse, ce qui bien évidemment n’échappe pas au regard de Mickey.
    Pas besoin d’en dire davantage : tous les personnages et tous les ingrédients sont réunis pour que, fatalement, comme dans les pièces des auteurs que je citais plus haut, l’histoire s’achève de la manière la plus sombre possible. Woody Allen, en grand cinéaste qu’il est, se garde de trop en faire, le ton qu’il emploie lors de certaines scènes est presque léger, les couleurs sont souvent chatoyantes. Mais le drame n’en que plus terrible quand il se déroule dans une ambiance de fête et sous un soleil rayonnant !
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2020
    Wonder Wheel (La grande Roue) est une fois de plus un très bon film écrit et réalisé par Woody Allen. Son scénario se révèle finement écrit avec une progression intéressante. Il nous relate les démêlés d'une famille recomposée dont les personnages se dévoilent progressivement avec une tension montant crescendo. Ce drame romantique nous plonge dans les années 50 avec, pour décor, le charme d'un parc d'attraction situé en bordure de plage. Il nous offre une photographie magnifique, une lumière douce et chaude.
    Le réalisateur Newyorkais nous offre, comme de coutume, une BO magistrale avec des insertions remarquables telles que : "kiss of fire" (1952) de Georgia Gibbs ou " You Belong To Me" (1952) de Jo Stafford, "Coney Island Washboard" des Mills Brothers... Le casting est lui aussi parfait ; Jim Belushi et Justin Timberlake se révèlent très juste. Ancienne actrice à la dérive avec un fils perturbé, Ginnie joue à faire serveuse au "Roi de la Palourde". Kate Winslet incarne à merveille ce rôle délicat de femme perturbée. Elle est tout simplement lumineuse et débordante de crédibilité dans ce personnage.
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2018
    C’est du Woody Allen pas de surprise !

    Les lumières et décors sont chaleureux et les acteur(rices) excellents.

    Le scénario reste dans la game des histoires du réalisateur entre romance, drame et passion.

    Un bon moment de ciné 😀
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2018
    Wonder Wheel me fait penser à la salade verte que j'ai mangée cet après-midi : magnifique assiette à la présentation impeccable, mais goût insipide. Sans assaisonnement ni vinaigre.

    Woody Allen est un cinéaste expérimenté. Et un auteur éprouvé en manque complet d'inspiration se rabat sur son savoir-faire. Sur le métier qu'il maîtrise.

    Son dernier film est donc parfaitement emballé et mis en musique avec un casting croustillant et des acteurs impliqués. Le problème est dans le texte : dialogues insipides, humour inexistant, enjeux service minimal et personnages manquant d'épaisseur.

    A aucun moment on a le sentiment que l'auteur s'est réellement impliqué dans l'histoire.

    Après l'excellent "Café society", la chute est brutale. Mes paupières se sont alourdies plusieurs fois devant cette mécanique huilée à un ersatz allénien mais sans son âme.

    L'époque weinsteinienne actuelle le poursuivant lui aussi, je n'espère qu'une chose : qu'il rebondisse très haut une dernière fois..
    colombe P.
    colombe P.

    129 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2018
    Le pitch et la bande annonce m'ont attirée.
    Je me faisais une joie de voir ce film et toutes mes attentes sont récompensées.
    C'est un drame humain particulièrement grandiose et universel dans les émotions et les névroses montrées.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 février 2018
    A des années lumière de Match Point et de Scoop, un film peu inspiré, mal mis en scène, au scénario plat, aux personnages convenus, aux dialogues étiques et à la réalisation basique. Donc : fans de Woody Allen, évitez-vous la déception que je viens d'éprouver.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2018
    Si Woody Allen n'a pas convaincu depuis un certain temps, il faut laisser une chance à Wonder Wheel, à ses côtés tragicomédie sympathiques sublimés par un magnifique éclairage. Cate Winslet est fantastique dans son rôle de femme mûre au bord de l'abîme. Certainement le meilleur Woody Allen depuis bien longtemps.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    Le stakhanoviste Woody Allen revient déjà sur nos écrans de cinéma avec une pause plus longue que d’habitude (en effet aucun film sorti en 2017). Après « Café Society » il reste dans le passé en nous narrant les atermoiements familiaux et sentimentaux d’un quatuor de personnages interprétés par un carré d’acteurs au diapason desquels domine une Kate Winslet encore une fois impériale. Mais ce n’est pas une nouveauté, Allen est un excellent directeur de comédiens. On apprécie le charme du lieu que reconstitue le cinéaste à lunettes : la mythique Coney Island avec sa plage et sa fête foraine au charme suranné aujourd’hui. Mais tout cela fait volontairement théâtral sur la forme, de l’appartement où se déroule la moitié de l’action avec ses fonds incrustés voyants et l’introduction et les commentaires faits en voix off par le personnage de Justin Timberlake, lui-même jouant un théâtreux en devenir.

    Si ce film ne restera pas dans les annales de la filmographie de son auteur avec des thématiques rebattues (personnage frustré de leurs conditions, amours contrariées, peinture d’un microcosme désuet, …), on passe comme souvent un moment de cinéma fort sympathique, impeccablement dialogué et filmé sous les meilleures coutures. Et on peut surtout vanter le point fort du film : la somptueuse photographie opérée par le chef opérateur Vittorio Sorraro. Celui-ci offre à « Wonder Wheel » un charme irréel tout en étant fidèle à une certaine retranscription de notre imaginaire concernant ce lieu et cette époque. Certains plans des acteurs sont d’une beauté fantastique, l’éclairage se posant sur leurs visages d’une manière stupéfiante ou passant de l’ombre à la lumière sur tout leur être comme si l’auteur voulait signifier entrée et sortie théâtrale tout autant que leur ressenti, entre bonheur et tristesse.

    Mais la petite mécanique trop bien huilée de Woody Allen a tout de même du mal à se renouveler et on peut aussi clairement affirmer qu’il manque clairement d’originalité aux relations qui se jouent entre ces quatre personnages. Si sous l’apparente légèreté du film se cache une tragédie bien plus grave lorsqu’on en gratte le vernis, c’est du déjà-vu pour le metteur en scène new-yorkais. Entre un traditionnel triangle amoureux ou des relations parents enfants peu intéressantes ou creusées (quel est l’intérêt du personnage du fils pyromane de Kate Winselt ?), on nage trop en terrain connu et si ce n’était ce lieu magique, le film sera clairement oubliable. On aimerait retrouver vite un Woody Allen contemporain de l’acabit de « Match Point » ou « Blue Jasmine », drames fondamentalement puissants. Mais c’est le propre d’un auteur confirmé que de distiller des cuvées de qualités variable.

    Plus de critiques sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2018
    C'est toujours un grand plaisir pour moi de pouvoir visionner un film de W. Allen.
    Voilà de nouveau une petite pépite bien chiadée.
    Je n'ai pas aimé tous ses films mais presque (je n'ai pas aimé "Minuit à Paris").
    On se met bien à la place de Ginny, complètement déboussolée entre son mari qu'elle n'aime plus, son fils incontrôlable, son amant spoiler: qui va se faire séduire par la jeune Carolina
    et justement cette Carolina (fille de son mari) qui est en grave danger, qui débarque et met le bazar.
    angelo F.
    angelo F.

    46 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2018
    Un nouveau très bon cru de W. Allen comme toujours.
    Un vrai régal d'humanité, de drame, de vie.
    Un film fait avec soin et qui nous régale tant les situations sont si parlantes des émotions, névroses, qualités et défauts des êtres humains.
    Audrey H.
    Audrey H.

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2018
    J'ai eu peur en lisant les critiques mais pas déçue au final par ce nouveau Woody en mode mineur assumé, plus sombre que d'habitude avec des dialogues moins brillants qu'on a pu connaitre mais toujours aussi fluide dans sa narration et attendrissant avec ses personnages qui, malgré leur échecs, rêvent encore d'une vie qu'ils n'auront jamais, motifs récurrents chez Woody Allen. Et quelle photographie de Storaro, embrassant les personnages dans des mélanges subtiles d'azur et de bruns, c'est un spectacle magnifique.
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