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    Borg/McEnroe
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    181 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Le cinéaste danois Janus Metz Pedersen signe pour sa première réalisation un Biopic sur le tournoi de Wimbledon de 1980 et sa fameuse finale Borg vs McEnroe longtemps et encore pour certain considéré comme le plus beau match de Tennis de tout les temps pour sa qualité d'échange et son intensité . Elle met également en avant l'une des plus grande rivalité de ce sport à l'époque à s'avoir le multiple champion Suédois et le jeune Américain prêt à tout pour lui oter sa couronne . Pour donner une idée de l'ampleur de la situation entre les deux joueurs, il faut s'avoir qu'en deux ans ils se sont affrontés 5 fois en finales dans des compétitions à chaque fois majeures . Ce long métrage réussi à retranscrire avec brio et efficacité ce sport de raquette rarement mis en avant ou alors en second plan dans le monde cinématographique . Ce récit est sans nul doute le témoin d’une époque marquante dans l’histoire du tennis ce qui donne en soit tout l'intérêt de cet oeuvre même si on est pas forcément fan de ce sport .

    Le récit propose une trame intéressante à coup de flashs back souvent éclairés d'une lumière de fond brumeuse orangé on explore le passé de chacun et on y apprend beaucoup de chose sur les joueurs surtout sur Borg et en cela j'y trouve le seul défaut marquant à cette production. En effet celui-ci ce concentre avant tout et surtout sur le personnage de Björn Borg . Vu la légende du bonhomme je trouve cela compréhensible d'y consacré un long métrage sauf qu'à ce moment la , le film aurait du s'appelait "Björn Borg" afin de faire clairement comprendre ou se situe le fil conducteur du cinéaste .Sauf qu'on le sent incertain et indécis dans sa proposition car par moment il ce détache de Borg pour ce centrée sur l'histoire de McEnroe mais de manière fébrile et hésitante pour ensuite retourné sur le tennisman Suédois . Mais du point de vue de celui-ci il est intéressant de le voir commencer ce sport et ce construire pour devenir l'un des plus grand champion de tout les temps .

    J'aurais toutefois préféré ajouté 15 min de plus à l'histoire pour également se pencher un peu plus dans la vie de McEnroe car j'ai sentie comme un vide , comme si il manquait quelque chose .J'aurais aimé un équilibre entre les deux légendes .Avec son petit budget Janus Metz Pedersen arrive à faire des miracles notamment autour de sa mise en scène très personnel qui donne une identité propre à son cinéma .Pendant l'affrontement final entre les deux comparses le talent de réalisation de celui-ci fait mouche en quelques scènes ont est plongé dans un rythme frénétique qui nous tiens en haleine et fais éclaté toute la dramaturgie des personnages . Toutefois aucune longueur en échange de balle on passe d'un plan à un autre constamment beaucoup y vois une faute de goût pour ma part j'y vois une manière de rendre le tout plus percutant et nerveux .La preuve en est , on connaît le résultat et pourtant, on est saisi de bout en bout à un point ou on s'y croirait. Le long métrage séduit également lorsqu'il s’immisce dans l'intimité des deux joueurs .

    On y observe la dure réalité de leurs sport et l'envers du décors de leur vie de stars . Etre de grande légende sportive n'a rien de facile , pire on s'apperçois à quel point ils sont tout deux tourmentée par la perfection .Le cinéaste rend palpable la pression que doivent éprouver les deux hommes avant de se rencontrer à Wimbledon pour une finale haletante. C'est Jonas Struck et Vladislav Delay qui signent la musique de ce biopic et une chose est sure ils ont fais un sacré boulot de composition . Les différents titres envoie du lourd , on croirais entendre des musiques pour grand film de science fiction ou d'aventure tant elles sont percutantes et d'une sacrée impulsion . A écouté absolument "Mark Petrie-Generation" qui est sublime et puissant . En bref, c'est solide, rythmée ,bien fait et décemment entraînant. L'ensemble des 29 pistes y sont vraiment bonnes.A cela s'ajoute une photographie propre et minutieuse et une narration bien que brieve aux petits oignons .Le tout mixé on obtient une oeuvre quasi parfaite dans sa structure .

    Niveau casting juste une chose à dire :"Absolument parfait"! En effet le duo d'acteur incarnant BORG et McENROE signe un sans fautes pour leur talent de comédien .A eux deux ils portent littéralement le film . L’acteur suédois Sverrir Gudnason que l'on a déjà vu dans Blowfly Park et Love and Demons entre autre incarne un Björn Borg qui cache sous son visage impassible un caractère explosif proche de la névrose et pourvu d'une obsession le consumant de l’intérieur . Si le personnage fut réellement comme décrit alors cela devait pas être très drôle pour lui, car son autoritarisme envers lui même tient presque de l'autisme . J'ai trouvé le comédien remarquable , je buvais littéralement chacune de ses séquences .D'ailleurs, il est déconcertant de voir à quel point le comédien ressemble physiquement au tennisman suédois . Puis vient son adversaire John McEnroe incarné par un Shia Labeouf toujours tip top !

    J'adore cet acteur , il possède une palette de jeu incroyable et surprend par les rôles qu'il choisi sans cesse depuis qu'il a quitté les blockbuster . Il n'y a qu'à voir les rôles qu'il tient pour les films American Honey , Charlie Contryman ... pour ce faire une idée .Sa prestation est pour ce rôle comme toujours impeccable et d’une maîtrise irréprochable .Même si Shia LaBeouf ne ressemble pas vraiment à John McEnroe il est l'acteur parfait pour l'incarner car il sont tout deux d'une nature imprévisible et explosive ne machant pas leurs mots même en public . Ce jolie paroxisme entre Shia et McEnroe a du être à mon avis le moteur essentiel a son choix de jouer ce personnage précis . Les acteurs secondaire sont également très bon l'on sent que le réalisateur les as pas oubliés car ils sont très juste . Stellan Skarsgard est aussi de la partie et s'en sort comme toujours avec les honneurs , il incarne l'entraîneur de Borg "Lennart Bergelin", une légende Suédoise maintenant décédé . Tuva Novotny que j'ai sur le moment confondu avec Noomi Rapace s'en sort aussi plutôt bien et ne tombe pas dans l'ombre même si elle reste relativement secondaire .

    CONCLUSION:

    Borg vs McEnroe est un film à voir pour le superbe travail de réalisation de Janus Metz qui réussi avec brio à mettre en scène le plus grand match de Tennis de deux légendes à coup de prouesses techniques remarquable .Son travail est tel que même les non initiés devrait prendre du plaisir devant . Il réussit également à dépeindre le quotidien des deux acolytes en revenant sur leurs jeunesse avec aisance et le tout appuyé par des acteurs au sommet de leur art et une bande son du tonnerre . Je regrette toutefois que le cinéaste ai accordé plus d'importance à l'un que l'autre .

    4,5/5 Excellent !!!
    LaureP
    LaureP

    11 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    C’est plus l’histoire d’un match qu’un réel biopic. Une vraie réussite, l’interprétation des 2 avteurs est incroyable. J’aurais aimé voir un peu plus McEnroe, très intéressant aussi. Je suis trop jeune pour avoir vu ces légendes jouer, merci de les avoir fait revivre sur grand écran pour vibrer en rythme avec les points du match.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Un film absolument magnifique. Et pourtant, hormis l'aperçu qu'en fournit la bande-annonce, je n'y croyais guère... Je suis allé voir cette histoire de Tennis comme, il y a 7 ans, j'avais été voir Jesse Eisenberg jouer Mark Zuckerberg : en me fichant complètement du sujet. Mais on retrouve ici tous les éléments qui ont fait de "The Social Network" un chef-d’œuvre : un scénario très bien construit, une mise en scène exceptionnelle, des comédiens démontrant un très fort pouvoir d'incarnation (et ce, jusqu'au plus petit second rôle), des dialogues très bien écrits et une bonne musique. Il y a sans doute quelques petites facilités de temps en temps (notamment des phrases toutes faites revenant en leitmotiv, ou un peu de bon sentiment). Mais personnellement, je ne peux que m'incliner devant les centaines de plans tous plus beaux les uns que les autres qui composent le film. Le découpage-montage est extrêmement efficace et a dû demander un temps fou. D'autant que chacun de ces plans a réclamé une fidèle reconstitution des années 1970... Le brio est encore plus net dans la fameuse finale de Wimbledon qui occupe la dernière partie du film : je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de cinéastes capables de mettre autant de rythme et de variété dans la capture d'un match de tennis... Ce fut d'autant plus haletant pour moi que j'ignorais tout du dénouement de ce match. Les comédiens ont une densité remarquable et dessinent parfaitement la ligne tendue sur laquelle les sportifs de très haut niveau sont sans cesse en train de marcher, et qui les relie à leur passé d'enfants et d'adolescents tourmentés. On pourra peut-être reprocher un McEnroe trop puéril, mais vu le sérieux du film, j'imagine que cela correspond pour beaucoup à la réalité. Quand à Borg, il illumine et irradie chaque scène. A mes yeux, un grand film, classique certes, mais puissant.
    Tricepa D.
    Tricepa D.

    11 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    Excellente évocation des aspects psychologiques du tennis. Les acteurs sont incroyables. Le casting donne l’impression de sosies des réels protagonistes, à part Connors.
    Un très bon moment de cinéma, d’histoire et de sport.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 819 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Ce biopic sur l'histoire de ces deux monstres du tennis mondial est une réussite sur pas mal de points; Plus que le jeu en lui-même, c'est la psychologie et l'éducation des deux athlètes qui sont mises en avant dans ce film. Shia LaBeouf et surtout Sverrir Gudnason dans le rôle de Borg sont excellents. Le film pêche un peu par sa lenteur (notamment quand il s'agit de l'enfance de Borg) et insiste un peu trop sur les tourments de chacun. Pour le reste, la reconstitution de la finale de Wimbledon 1980 est tout simplement sublime pour les esthètes, surtout si l'on ne connait pas l'issue de celle-ci. Le contrat est rempli pour le réalisateur danois Janus Metz Pedersen.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    Mélangé sport et cinéma est rarement gage de réussite mais pas pour "Borg vs McEnroe" qui parvient à ma grande surprise à trouver l'alchimie parfaite. L'affrontement de ses deux tennismans est entré dans la légende du sport comme surement la plus grande des rivalités, une rivalité que Janus Metz Pedersen a su parfaitement retranscrire à l'écran. Plutôt que de creuser le fossé entre les deux athlètes en mettant en avant leur différences, le film s'attache à d'avantage à montrer leurs similarités en faisant ressortir leur humanité. On a donc le droit à un portait bouleversant de deux athlètes fantastiques mais qui sont d'avantage montrer comme des être humains remplis de doutes, de défauts et de faiblesses. Pedersen donne une dimension universel à son récit qu'il axe sur le dépassement de soi et la gestion des attentes.Là où le film est le plus efficace, c'est dans ses scènes intimistes où le long-métrage nous présente toute la complexité des personnalités des deux protagonistes. Des scènes de flash back permettent au spectateur de comprendre le parcours des deux sportifs et d'ainsi nous attacher d'autant plus à eux. Certaines scènes sont désarmantes de sincérité et d'émotion avec des plans très travaillés qui imprègnent la rétine. En plus de cela, les deux acteurs sont fantastiques que ce soit Sverrir Gudnason, qui est immense dans ce film, ou Shia LaBeouf qui m'a vraiment surpris. Même si on connait le dénouement du film à l'avance, on est pris de passion pour ce match de titan magnifiquement bien reconstruit qui clôture le long-métrage. Je ne sais pas quoi rajouter sur ce film si ce n'est dire que j'ai pris mon pied. D'un grand moment de sport, Janus Metz Pedersen a réalisé un très beau moment de cinéma, un pari fou mais à mon sens pleinement réussi.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Même si la fameuse finale de Wimbledon 1980 occupe une partie importante du film, c'est loin d'être la plus intéressante et la plus passionnante. En effet, le réalisateur, celui là même qui avait réalisé "Armadillo" il y a 7 ans (un film dont on pouvait penser que c'était une fiction mais qui était un documentaire), nous intéresse beaucoup plus lorsqu'il nous parle de la jeunesse de John et, surtout, de celle de Björn. Un jeune Borg qu'on découvre aussi colérique et mal embouché que son rival américain. Un volcan que son entraineur Lennart Bergelin va arriver en transformer en "Iceborg" mais qui restera toujours aussi maniaque et superstitieux durant toute sa carrière. On notera la très belle prestation de Tuva Novotny dans le rôle de Mariana Simionescu qui était la fiancée de Borg au moment de la finale de Wimbledon 1980 et devint son épouse 3 semaines plus tard. On notera aussi la prestation de Leo Borg, fils de son père, interprète de celui-ci à l'âge de 13 ans. Quant aux deux comédiens principaux, si l'acteur suédois d'origine islandaise Sverrir Gudnason ne se contente pas de ressembler physiquement à son personnage mais est également parfait dans son rôle, on n'en dira pas autant de Shia LaBeouf qui a tendance à surjouer les fameuses colères de McEnroe.
    selenie
    selenie

    6 223 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Le film démarre juste avant cet open de Wimbledon de juillet 1980 et nous plonge dans les coulisses précédant la finale en question et, surtout, nous fait entrer dans l'intimité et la psychologie des deux sportifs. On s'aperçoit alors que le passage de témoin (plus qu'une rivalité, Borg étant au sommet entre 74 et 80, McEnroe plus entre 80 et 85) n'est pas si anodin, la jeunesse de Borg renvoyant irrémédiablement au caractère de McEnroe. Mais dommage que McEnroe soit un peu moins traité que Bjorg. ... Même si on connait l'issue du match Perdersen réussit à imposer une tension palpable et une intensité qui arrive à nous toucher et nous émouvoir.
    Site : Selenie
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2019
    En tant que fan de tennis j’ai jamais été satisfait d’un film sur ce sujet. Alors en plus quand ça traite de joueurs avec lesquels j’ai commencé à suivre ce sport, et notamment du match phare entre eux, ça m’inquiétait (sans parler de Shia Labeouf). Cependant, le « club 300 approved » et des bonnes moyennes (3.4 presse et 3.8 spectateurs) m’ont convaincu de tenter le coup.
    Et surprise d’entrée : la ressemblance des acteurs aux joueurs est étonnante, vraiment bluffante même. Certes on voit peu de jeu, mais leurs mouvements sont similaires à ceux de leurs illustres modèles, les réactions, leur look et même les expressions sont conformes à l’original. A ce niveau Wimbledon, les décors (de vestiaire notamment) et les costumes nous replongent vraiment dans l’époque (débuts 80’s). Ce bon aspect passé on se laisse prendre par le climax qui monte jusqu’à la balle de match (enfin les nombreuses). Même si l’on connait le résultat le suspens s’établit et la tension se ressent.
    L’angle choisit par le réalisateur pour montrer la préparation des champions et leurs états d’âme est très intelligent, même les néophyte du sport peuvent se mettre à leur place. En cela il a bien fait d’axer le film sur la rivalité des 2 frères-ennemis, leurs ressemblances et leurs différences. L’un parle doucement, reste dans un environnement calme, est entouré de son coach et sa future femme, se prépare à fond en s’entraînant, a muselé sa colère : Ice-Borg ; tandis que le bad boy écoute de la musique à fond, sort avec d’autres joueurs en boîte, boit, fume (même si c’est pas montré), garde des rapports avec ses parents et laisse s’exprimer sa frustration et sa rage. L’antagonisme est bien exploité, la fin laisse à chacun le loisir de penser à ce qu’aurait dû faire le perdant.
    Si l’histoire n’apparaissait pas géniale elle se transcende, la trame a ses subtilités tout en restant lisible, la musique est pas mal puisqu’elle joue son rôle, les acteurs sont très bons, l’exactitude des faits est là, les ressemblances aussi, les dialogues sont bons, le rythme se tient malgré pas mal de longueurs (oui souvent quand on voit Borg). Comme beaucoup je reprocherais le fait qu’on s’attarde beaucoup sur Bjorn et que c’est dommage vu la personnalité de John (de Connors aussi, tellement passé sous silence), on aurait vraiment eu un vrai rapport de force. Certes c’est un biopic, genre que je n’apprécie pas particulièrement, mais celui-ci a le mérite d’être fidèle et montrer plutôt une opposition de style (et de vie) plutôt qu’un simple matche de tennis. A l’instar d’un « La Môme » cela s’attarde beaucoup sur les zones d’ombre mais néanmoins ça fait monter un climax efficace qui plaira à tous.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    L’imperturbable et méthodique Borg contre l’imprévisible et fantasque Mc Enroe, telle fut la tête d’affiche de cette finale de Wimbledon du 5 juillet 1980, probablement l’un des plus beaux matchs de l’histoire du tennis ... au fil des tours, le réalisateur déroule le parcours de ces deux légendes aux personnalités complexes en mettant l’accent sur l’essentielle psychologie de ce sport; les séquences de match sont plutôt réussies, les gestes sont là, on retrouve le jeu des deux champions et on vibre encore (même en connaissant l’issue du match) tout en se répétant : « à quoi ça tient un match de tennis ? » un film plaisant à regarder.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    C'est un film épatant, fabuleux sur Borg et Mac Enroe, et notamment leur match à Wimbledon en 1980.
    Si on aime le tennis, c'est vraiment un film à voir.
    Les deux acteurs sont très ressemblants et parfaits.
    Aussi on voit bien les différences entre les deux joueurs.
    On voit également une partie de leur enfance et adolescence (surtout Borg).
    C'est un film bien réalisé et bien rythmé.
    Revo67
    Revo67

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2017
    Un excellent biopic, des flash back très réussi, une interprétation magnifique et une ressemblance physique troublante pour B. Borg. La reconstitution de l'époque très bien réalisée également.
    Même si l'on n'est pas passionné de tennis, on se retrouve dans l'émotion de cette finale.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2019
    Un duel célèbre, du moins pour ceux qui l'ont vécu ou qui s'intéressent au sport, adapté en film. Deux personnages forts, un contexte porteur, une médiatisation hors norme pour l'époque... Il y a de quoi faire pour nourri un scénario.
    Sauf que tout a un goût de déjà-vu. L'entourage toxique, la guerre des égos et j'en passe. Trop de vide à combler pour ne finalement rentrer dans le vif du sujet, le match, qu'au terme d'interminables scènes bavardes.
    On s'ennuie la majorité du temps jusqu'à ce fameux match filmé mollement in fine. Un spectacle sans spectacle, c'est embêtant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    En 1980, Björn Borg, âgé de vingt-quatre ans à peine, est déjà au sommet de sa gloire. Vainqueur à quatre reprise du tournoi de Wimbledon, il remet une cinquième fois son titre en jeu. John McEnroe, avec son jeu de service-volée et ses facéties de mauvais garçon, pourrait remettre en cause sa suprématie.

    Le cinéma a toujours peiné à filmer le sport de haut niveau. Certes des films ont été tourné autour d'un stade de football ("À nous la victoire", "Joue-là comme Beckham", "Goal!", "Looking for Eric"), d'un circuit de formule 1 (Rush), des routes en lacets du Tour de France ("The Program"). Mais aucun n'est un chef d’œuvre. Idem pour le tennis où je ne peux guère citer que le très oubliable "La plus belle victoire" que ne réussit pas à sauver le coup droit de Kirsten Dunst.

    Aussi c'était une sacrée gageure pour le réalisateur danois Janus Metz (auteur de l'excellentissime "Armadillo") de faire revivre les légendes du tennis des années 80.

    Cette époque a pour moi le goût des madeleines proustiennes. En 1980, j'avais neuf ans. Et je rejouais avec une raquette et une balle contre le mur du garage les matchs les plus exaltants de Roland Garros et de Wimbledon. Jimmy Connors, Vitas Gerulaitis, Roscoe Tanner étaient mes idoles. Mais mon Dieu avait pour nom Borg. J'étais fasciné par sa grâce féline. Par son patient jeu de fond de cours. Par la maîtrise absolue de ses émotions. Et par son invincibilité. J'avais neuf ans et j'y étais résolu : quand je serai grand j'aurai les cheveux longs, un serre-tête en éponge... et je serai numéro 1 au classement ATP. La vie en a décidé autrement...

    Reste pour moi cette vénération enfantine pour le dieu suédois. Je l'ai retrouvé sous les traits de l'acteur (islandais) Sverrir Gunadson : même beauté, même grâce féline, même détermination inébranlable. En revanche la star américaine Shia LeBoeuf déçoit dans son interprétation brouillonne de John McEnroe. Décidément des deux héros, le meilleur, sur les cours comme sur l'écran, c'est Borg.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Une nouvelle variante de biopic est en train d'éclore : ne retraçant ni l'intégralité de la vie d'un personnage illustre ni une période précise de son existence, mais davantage l'impact qu'il aura eu sur son milieu ou son époque. Ces portrait croisé de deux des tennismen les plus mémorables du siècle dernier tend surtout à faire revivre la légende d'un tournoi : Wimbledon 1980. Sont aussi bien épluchés les coupures de presse de l'époque, les entourages des joueurs, leurs confrères du circuit, l'image prédominant dans l'opinion publique etc. Aussi ce récit du duel mythique rappelle largement The Program par la dynamique de son séquençage. L'un comme l'autre fonctionne grâce à une mécanique bien huilée, alternant l'intimisme et la grandiloquence pour atteindre le point culminant annoncé en amont. Le premier se concluait sur la déchéance de Lance Armstrong après les révélations de dopage, celui-ci sur un moment de gloire doux-amer de Borg, si jeune et déjà si épuisé par une vie de privation. Face à lui, McEnroe incarne une forme de liberté, une spontanéité « scandaleuse » à bien des titres quand on demande avant tout à un sportif de son rang d'être sobre, modeste voire taiseux. Peu importe alors si ces attributs de self-control reconnus à un Borg, bouillonnant de l'intérieur, ne soient qu'une façade, nous tenons là l'opposition fantasmée. Le feu contre la glace. L'équivalence de Nadal et Federer dans le même sport dans les années 2000 ou Cristiano Ronaldo et Messi aujourd'hui en football. La schématisation comme moteur du récit sportif. En ressort un objet cinématographique mitigé : oui les quarante minutes onsacrées à la finale proprement dite sont captivantes (merci à la saga Rocky pour le type de montage), mais les flashbacks biographiques souffrent d'être à sens unique, pointant avec lourdeur les origines de la création du personnage de Borg « beauté froide ». Pour qui n'a pas connu la rivalité en son temps, il est bien dur de comprendre en quoi elle fut importante. Un terrible manque de point de vue et de perspectives qui empêche ce bon témoignage sportif d'être un grand film.
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