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    The Florida Project
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    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Un peu les 400 coups pour paraphraser allo ciné....Dans l'esprit tout au moins, après c''est vrai que c'est très américain, que c'est virevoltant, que la vie dans le motel est pleine d'imprévus, et que le scénario est la fois tendre et animé ....L'on se régale d'une atmosphère où une société marginale parvient à semer la bonne humeur
    et la convivialité....On s'attache aux personnages, à un magistral Willem Defoe que l'on retrouve avec émotion et qui joue son personnage avec une rare intelligence...C'est une Amérique qu'il ne faut pas cacher certes mais qui réserve des surprises aussi morales que facétieuses. Ce film se dénoue comme une tragédie au fil d'argent, on ne peut que s'en féliciter et apprécier une mise en scène fine et précise pour partager un message précieux......Je conseille
    Alain D.
    Alain D.

    594 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2018
    Sur fond de crise sociale, ce drame coécrit et réalisé par Sean Baker nous conte les difficultés d'une mère célibataire, irresponsable et sans travail. Sa fille Moonee de six ans joue toute la journée dehors avec 2 gosses de son âge. Même si les frasques de ces gamins font rire un moment, la répétition de ces turbulences devient lassante après une cinquantaine de minutes.
    L'image est belle mais les dialogues restent très basiques et la BO inexistante. Même si Willem Dafoe est excellent dans le rôle de Bobby le gérant du motel, même si Brooklynn Prince est craquante dans le rôle principal de la petite Moonee, ce film se révèle beaucoup trop long. Le scénario très plat nous conte une histoire pathétique qui manque sérieusement de rythme.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    76 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2017
    "The Florida project" est le film qui fait du bien en cette fin d'année. C'est une oeuvre débordant d'émotion que nous livre Sean Baker, un long-métrage coloré et drôle mais également émouvant et très engagé socialement. Le film dégage une énergie particulière qui me l'a rendu sympathique dès les premiers instants et met en scène des personnages très attachants pour lesquels il est impossible de ne pas être pris d'affection. Que ce soit cette gamine épatante et pleine de vie, ce gardien un peu désabusé mais profondément humain ou même la mère totalement dépassée, tous ces personnages sont magnifiquement interprétés et attirent notre empathie. En décrivant ces familles qui n'ont plus rien et sont obligées de se sédentariser dans des motels touristiques destinés aux visiteurs de Disneyland, Sean Baker montre l'envers du décor qui se cache derrière la dorure du rêve américain. Il ne juge pas ses personnages, il se contente de les humaniser et de montrer qu'ils tentent d’avancer malgré leurs erreurs. La caméra suit avec fluidité les enfants jouant dans un décor coloré et en même temps étrangement sans vie pour confronter l’innocence de l'enfance aux dérives les plus sombres de notre société moderne. Avec son final poignant, "The Florida Project" achève de nous émouvoir et met un point final à un film, certes loin d'être parfait, mais qui m'a profondément touché.
    ferdinand75
    ferdinand75

    556 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Un très beau film, sobre, fin et intelligent. La chronique d’un petit motel de la banlieue d’Orlando, à quelques miles du fastueux Disney World . Mais on est bien loin du rêve américain. Le motel est propre et bien entretenu par son manager William Dafoe, qui fait tout ce qu’il peut pour maintenir un semblant d’ordre, avec beaucoup d’empathie et d’humanité (très belle composition tout en finesse) mais à 30 € la nuit , sa clientèle est composée des sans- grades, des paumés , des laisser pour compte de la société américaine. Beaucoup de femmes mères célibataires, de métis, de familles de minorités. Mais tout cela est vu sous l’angle original et ingénu d’un bande de jeunes gamins, d’une dizaine d’années , emmené par Moonee une « petite peste » , espiègle et coquine . Ils font les 400 coups, beaucoup de bêtises, à la limite de l’acceptable. La mère de Moonee est elle même une paumée, sympathique, taouée de la tête au pieds, trop jeune pour être mère, et très irresponsable (très belle prestation de Bria Vinaite, qui donne beaucoup de substance à son personnage) . Le film est très bien filmé, de manière une peu clinique, beaucoup de plans larges fixes, peu de gros plans. Mais construit comme une sorte de puzzle. C’est à la sortie de la salle que l’on comprend tout le montage « savant » . Chacune des petites scénettes qui paraissait anodine ( i.e. la petite Moonee prend très souvent des « longs bains » ) s’éclaircit au final. L’image est belle, proche de la peinture Hyper-réaliste . De très belles lumières, pour nous amener à cette scène finale superbe, tout en accéléré sur un fonds de Rock endiablé, qui dévoile tout le mystère. Les deux mondes sont là sous nos yeux qui se côtoient mais s’ignorent et que Moonee voudrait réunir. Sublime allégorie.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    Vu et avis le 20171222

    Film sur la pauvreté tourné au plus près d'une fillette.

    Je n'ai pas beaucoup de recul par rapport à ce film, mais à brûle-pourpoint j'ai l'impression qu'il y a peu de film aussi proche de l'enfant. J affabule sûrement, mais j ai l impression que 75% du film, l image est sur la fillette a moins de 10m. Sans avoir le recul de chercher, j ai l impression de n avoir vu que gummo de similaire, mais en sordide de mon point de vue.

    J'ai été très surpris de trouver qu'au fond ce film ne me semble pas du tout sordide. Je vois dans ce film la force de l'enfance/la vie. Probablement que cette fillette aura des difficultés à s'adapter à la vie que la société va à attendre d'elle. La fin du film nous rappelle intelligemment que l'école va passer par la et va probablement l'amener vers cette normalité. Je ne suis pas sûr que dans son cas, ce soit une mauvaise chose : elle a des amis, elle est turbulente mais bien dans sa peau, elle manque de repère sur le bien et le mal mais au fond, elle semble savoir ce qu'elle fait. Elle agit légèrement car elle en a la possibilité mais pas forcément parce qu'elle ne s'en rend pas compte (et la c est la pièce interdite, allons y quand même ; promis, on ne dit rien à nos parents ? ; ...). Tout tient au fond dans le désœuvrement, avec une mère qui n'a pas réussi à se fixer un but/une ligne de conduite et est donc incapable de transmettre cela à sa fille.
    Scaar Alexander Trox
    Scaar Alexander Trox

    14 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Mmmmh. Un beau "oui, mais" pour ce Florida Project. À ceux qui s'attendent à quelque chose d'aussi enlevé que ce que la bande-annonce laissait penser, calmez vos ardeurs : TFP est loin d'être le bijou de comédie sociale douce-amère espérée, et la quasi-unanimité critique, toujours douteuse, doit inspirer la méfiance. Si l'on doit reconnaître quelque chose à Sean Baker (dont je n'ai pas vu Tangerine), c'est qu'il sait filmer et faire jouer les gamins. On ne peut pas faire plus authentique et naturels que ceux de son film, à commencer par la révélation au cœur de l'action, Brooklynn Prince, petit monstre plein de caractère et doté d'une attitude que savait exploiter la BA. Quand le réalisateur s'aventure avec eux, et à leur hauteur, dans ce suburban wasteland coloré, ça donne un spectacle très agréable, frais, parfois poétique (bien qu'un peu répétitif vers la fin). En parlant de poésie, on apprécie celle avec laquelle Baker filme ledit wasteland : la direction artistique est peut-être un peu datée (on a l'impression de mater un film de la fin des années 90), mais il arrive à lui prêter un charme improbable, doux et estival, notamment lors de ces nombreux couchers de soleil. Hélas, le film parle aussi des adultes, et là, c'est moins inspiré. Hormis le personnage de Bobby le gérant, belle figure humaniste et voix de la raison jouée par un Willem Dafoe au top de sa forme, ça traîne beaucoup autour de la mère de la gamine, et comme c'est une épuisante écervelée qui n'évolue pas d'un iota du début à la fin et nous ferait presque aimer les services sociaux (le film aurait dû s'appeler La Mauvaise éducation, mais c'était déjà pris...), sans que Baker ne pose le moindre jugement sur elle (ni quoi que ce soit), tout ce que l'on voit de la petite Moonee, c'est une catastrophe "in progress" qui ne se prendra pas une seule tarte des cinquante méritées tout au long du film. C'est deux heures parfois pénible d'échec total, filmé avec une insistance un poil glauque. Et c'est tout à ce rayon. Et en parlant du rayon substance, qu'on ne sorte pas l'argument de la "dénonciation du rêve américain", il ne vaut pas un kopek ; les critiques se paluchent dessus à la sortie de chaque chronique sociale indé américaine parce que ça fait bien, alors que tous les pays du monde ont produit leur lot de films dotés du même propos ; ce qu'on voit dans TFP, ce n'est pas l'échec du "rêve américain", mais simplement des figures universelles de miséreux qui rament pour s'en sortir. Les défenseurs du film louent son refus du misérabilisme ; ça l'est quand même un peu. Et l'épilogue torché à Disneyworld, dénué de subtilité (réfugions-nous dans le rêve capitaliste !), n'allège pas les gros sabots de la narration. Alors, tempérons un peu la critique : je ne déconseillerai pas du tout le film. Il a ses moments de grâce, se montre plutôt juste dans son étude de caractères (ce qu'il en fait est une autre affaire), et a justement du caractère, ce qui est déjà pas mal. Mais au bout du compte, on a un peu du mal à ne pas y voir un freak show un peu vain (donc trop long), sauvé par ses acteurs. J'étais prêt à lui refiler quatre étoiles, je ne lui en donne que trois au final...
    Aston L
    Aston L

    33 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    Florida Project est un film pop, coloré, drôle, bouleversant, brillant, surprenant, merveilleux, nécessaire... La liste de ses qualités est bien trop longue!
    C'est le chef d'oeuvre de l'année !!!
    Corbett
    Corbett

    32 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Mon film préféré de l'année. Une merveille absolue. C'est joyeux, drôle, tendre, espiègle, joyeyx et aussi terriblement émouvant. Une sorte de Ken Loach américain et moderne. c'est bouleversant de voir ces familles sans le sous se dépatouiller pour survivre mais toujours avec bonne humeur et ça à 2 pas de Disneyland qui représente le rêve américain et tout ce à quoi ils n'ont pas accès.
    Je suis bouleversé par ce film. On n'oubliera pas le petite Moonie avant longtemps. la dernière scène ferait fondre le plus insensible d'entre nous.
    Angèle I
    Angèle I

    7 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Le film le plus touchant et réussi de cette année. Un vrai chef-d’œuvre, je le conseille vivement !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Sean Baker entre dans la cour des grands avec The Florida project, après nous avoir impressionné avec Tangerine il a quelques années. Son portrait des laissés pour compte de l'Amérique est au même niveau qu'American Honey, autre grand film de cette année, mais avec quelque chose de plus pop et plus espiègle grâce aux personnages des enfants.Ce serait une grave erreur de ne pas remettre l'Oscar à Willem Dafoe, tout à fait magistral dans le film.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    249 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Tout en illustrant la misère américaine de manière très réaliste voir quasiment à la manière d’un documentaire comme on a rarement eu l’occasion de la voir au cinéma dans des productions hollywoodiennes, Sean Baker arrive aussi à nous faire rire des tribulations de sa jeune héroïne dans ce monde coloré qui contraste tellement avec la vie qu’elle mène avec sa mère. Si il parait que diriger des enfants est ce qu’il y a de plus dur à faire au cinéma, le réalisateur a réussi un véritable miracle en laissant improviser Brooklyn Prince âgée à peine de six ans que l’on reverra sans doute très vite au cinéma tant ce film pourrait être un véritable tremplin pour elle. Pour l’ensemble de son casting absolument parfait et pour l’histoire très touchante qu’il raconte The Florida Project est un incontournable de cette fin d’année. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    Un merveilleux film plein de vie malgré sa description d'une dure réalité. Naturaliste et presque onirique par moments pourtant il décrit la lutte de la vie sur la détresse sociale avec une légèreté entremise de mélancolie. On reste un peu heurté par une fin abrupte qui est difficile à interpréter.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Il ne faut pas s’y tromper, « the Florida project » sous des apparences pop, colorées, ensoleillées, est un film extrêmement triste et désespéré.

    Orlando, en Floride à quelques dizaines de mètres de Disney World (on le découvre à la fin), des familles souvent monoparentales vivent dans la précarité. Elles louent à la semaine des chambres dans une périphérie urbaine aux couleurs acidulées, tenu rigoureusement par le gérant Bobby.

    C’est l’été, les grandes vacances, sous un soleil de plomb parfois surpris par un orage, la plupart des adultes sont oisifs. Les enfants, très jeunes, sont livrés à eux-mêmes du matin au soir. Et bien sûr font des bêtises.

    C’est aussi l’histoire de Moony, dont la maman sombre dans la spirale de la misère. Mais Moony continue de bondir comme un jeune faon, certaines de ses réflexions enfantines sont pleines de grâce malgré son comportement déstructuré , son attachement à sa maman est sans faille.

    La caméra comme dans certains autres films indépendants semble être juste un témoin, captant ici et là des images de ce quotidien misérable et oisif. Les acteurs sont plus vrais que nature, ils semblent jouer leur propre rôle. Certaines scènes suggestives sont très réussies (tout ce qui touche au bain de Moony par exemple

    Voir ce film en période de Noël, remet certaines choses à leur place, plaçant le spectateur face à une réalité triste qui touche de nombreux américains.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    cylon86
    cylon86

    2 527 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Après "Tangerine" qui nous plongeait dans le milieu des transsexuels, Sean Baker continue d'explorer une facette oubliée de l'Amérique en s'attardant sur ses délaissés. Avec "The Florida Project", il filme mes motels miteux de Floride non loin du parc Disney. Tout est ensoleillé, coloré et si le royaume magique n'est pas loin, la magie semble avoir délaissé le motel du "Magic Castle" où la jeune Moonee passe son temps à traîner avec ses amis. Des journées passées à enchaîner les bêtises avec une malice contagieuse et qui agace plus Bobby, manager du motel, que Halley, la mère de Moonee. Une mère attachée à sa fille mais qui peine à joindre les deux bouts, assumant sans problème les magouilles qu'elle fait pour survivre tout en y entraînant Moonee. Dans ce royaume désolé, Moonee reste insouciante mais la réalité pourrait bien la rattraper. Filmé avec tendresse et énergie à hauteur d'enfants, "The Florida Project" dégage une véritable âme et une sacrée volonté de cinéma avec l'envie de s'attarder sur des personnages comme on en voit rarement, authentiques et sans forcément avoir de parcours psychologique prédéfini. Ce qui rend parfois le personnage d'Halley agaçant tant cette mère provocatrice et vulgaire cumule les ennuis. Malgré cela, on ne peut que reconnaître l'originalité du point de vue que propose Sean Baker, révélant deux actrices rafraîchissantes (Brooklyn Kimberly Pierce et Bria Vinaite) tandis que Willem Dafoe, embarqué dans le projet dans le rôle de Bobby, dégage une véritable compassion en manager mi-agacé mi-touché par les situations qu'il rencontre chaque jour. Un film souffrant de quelques longueurs mais dégageant une belle énergie.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    25 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2017
    Ce film, joué et filmé avec une grande finesse et empathie, décrit le drame d'enfants sans modèle parental, autre qu'une mère à la dérive, perpétuelle adolescente révoltée bien qu'aimante..
    Le monde des adultes leur est cruel , ils s'en tirent comme ils peuvent, tout juste sauvés par l'espoir de la jeunesse. Le thème central de ce film, très poignant sur ces enfances gâchées, n'est curieusement pas vraiment souligné par les "critiques" professionnel.....sans doute bientrop "adultes". Passons bien sûr sur les cahiers du cinéma...
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