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    The Florida Project
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    jean l.
    jean l.

    159 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Floride project rejoins les grands’ films sur. L’enfance comme Les’ 400 coups, Zero de conduite ou Là guerre des boutons
    Juste dans sa drôlerie , mais émouvant sur le fond, ce récit des bêtises d’Une bande de gamins dirigée par une fille insolente et espiègle vous fera rire aux larmes
    Pas étonnant que le cast à commencer pa Brooklyn’ 6 ans et le vétéran Willem Dafoe soit dans les favoris de la presse américaine pour les prochains oscar, tout comme le film et son metteur en scène
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2017
    Que l'on ne s'y trompe pas. La musique joyeuse et rock du générique, sur un fond violet psychédélique, ne vous entraîne pas dans une franche comédie. Au contraire, le réalisateur de "Little Miss Sunshine" nous emmène dans une cité colorée, un Motel pour les pauvres comme dit le charismatique responsable, Bobby, qui côtoie autant la misère culturelle profonde que l'enchantement surfait des parcs d'attraction. Le réalisateur emprunte le regard d'une petite fille, Moonnie, pour raconter ce bout d'Amérique, à mi-chemin entre un dessin-animé de Disney et un macabre film social. La tradition des films racontés par les enfants est tout à fait respectée, même si la mise en scène verse habilement sur une condamnation sans concession d'une société américaine qui laisse ses parents dans le dénuement total, et ses enfants dans l'errance éducative la plus complète. La plupart des personnages sont des bons américains de la classe populaire, les mêmes qui ont voté Trump. En cela, le film écarte le risque de la démagogie et du plaidoyer socialiste. Le spectateur est pris en otage dans un récit glaçant, où la conduite d'acteurs parfaite, génère un véritable malaise. On se prête à être souvent agacé par cette petite fille, complètement insupportable, mais surtout on se rend à l'évidence d'une mère irresponsable, et d'une patrie qui abandonne ses citoyens vulnérables. "The Florida Project" est un petit bijou d'humanité, de tristesse, chanté par un Ken Loach américanisé jusque dans le sang.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    55 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    L’envers du rêve américain à hauteur d’enfants et en Technicolor.
    Sous le soleil de la Floride près de Disneyworld, c’est une plongée bouleversante dans la misère du sous prolétariat, les mères célibataires, les petits boulots, les bêtises (petites ou grandes) des enfants de six ans laissés à eux mêmes, sans surveillance et sans repère.
    C’est poignant, terriblement crédible et les acteurs sont tous excellents.
    Un des meilleurs films vus en 2017.
    Vergnus
    Vergnus

    9 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    So what!!! C’est un peu ce qui se passe après avoir vu ce film dont on ne comprend ni l’intérêt, ni le but....filmé un peu comme un documentaire mais sans en être un, sans scénario non plus visiblement , les gros plans sur la petite fille n’émeuvent à aucun moment le spectateur, quant à sa mère encore moins...
    Conclusion : This Florida project is a flop!
    dominique P.
    dominique P.

    841 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Ce film indépendant américain qui se passe à Orlando en Floride m'a beaucoup plu.
    Une femme de 25 ans environ, pauvre, vit avec sa fille de 6 ans dans un motel pas cher où elle paie à la semaine (beaucoup de personnes en grande précarité y vivent à la semaine).
    Elle ne travaille pas et laisse sa fille jouer avec d'autres enfants de tout l'ilot hôtelier (qui a plusieurs couleurs et c'est joli).
    Le gérant de l'ilot hôtelier est le témoin de tout ce qui s'y passe et notamment de la vie de cette jeune femme et de cette petite fille.
    Ce gérant s'avère gentil, humain, compréhensif mais ferme quand il le faut.
    Cette femme qui est trop insouciante et qui éduque mal sa fille, n'est tout de même pas dangereuse et a toute sa tête mais elle laisse trop de liberté à sa fille qui est insolente, très espiègle, une vraie boule d'énergie et qui fait beaucoup de bêtises mais en même temps elle aime sa mère et lui obéit quand il le faut.
    Donc on voit le quotidien de tout l'ilot hôtelier mais surtout le quotidien précaire et malheureux de cette femme et de cette petite fille.
    Ce film a également pour but de parler des oubliés, des invisibles, des victimes de la crise et de la violence économique.
    Egalement, rares sont les films qui captent aussi bien l’énergie volatile, la spontanéité crue de l’enfance, la toute-puissance de son imaginaire.
    Aussi ce film est plein de vitalité et de couleurs et c'est agréable.
    Cette histoire dramatique qui est particulièrement bien traitée et analysée m'a beaucoup plu.
    Alice L
    Alice L

    167 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Florida Project est une merveille absolue.
    Porté par la mise en scène brillante de Sean Baker (après son génial Tangerine) le film suit la vie de Moone, incroyablement bien interprétée par la jeune brooklynn prince
    On rit beaucoup, on pleure, un chef d'oeuvre absolu!!
    De très loin et sans aucun doute le meilleur film de l'année !!!!!!
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    188 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Le film repose essentiellement sur la qualité du jeu de la jeune actrice principale. Le film est une tranche de vie d'une mère et sa fille qui s'en sortent difficilement. Il ne se passe pas grand chose, et le film peut paraitre un peu longuet, une fois qu'on a compris la routine de leur vie. Que doit on dégager comme moral à cette histoire certes touchante ? spoiler: Une immense pub pour Disney vu le clin de le scène final ?
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    320 abonnés 2 983 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2018
    un motel comme lieu central d'enchaînement de moments de vie, avec en vedette une jeune gamine. le désordre, la débrouille rythment l'existence de ces précaires égarés, paumés, posés là. ni drôles, ni émouvantes, les scènes se succèdent et nous montrent le néant! d'un ennui et d'une inconsistance abyssales!
    Yves G.
    Yves G.

    1 482 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Moonee (Brooklynn Prince) a six ans à peine et de l'énergie à revendre. Elle passe ses journées à faire des bêtises avec ses jeunes amis. Elle vit dans une chambre d'un motel miteux avec sa très jeune mère qui ne la surveille guère. Halley (Bria Vinaite) a trop de mal à rassembler l'argent de la chambre pour s'occuper de sa fille qu'elle chérit. Seule figure paternelle : Bobby (Willem Dafoe), le manager du motel, veille sur elles.

    "Bienvenue au royaume enchanté" annonce l'affiche. Ne vous y fiez pas. L'action a beau se dérouler allée des Sept nains, dans le motel du Château magique, à une encablure du DisneyWorld, on est loin d'une production Disney.

    C'est plutôt la face cachée du rêve américain que peint Sean Baker. Dans "Tangerine", c'est à Los Angeles qu'il avait posé sa caméra pour suivre une nuit durant un.e travesti.e au grand cœur. Dans "The Florida project" (il aurait quand même pu se creuser la tête pour trouver un titre plus original), c'est l'Amérique des laissés-pour-compte qui tient encore la vedette avec les personnages de Halley et de Moonee. Leur pauvreté est d'autant plus dérangeante que le soleil brille et que les touristes se pressent par millions à quelques kilomètres à peine du lieu même où le film a été tourné, dans des motels à l'origine destinés aux visiteurs que le lumpenprolétariat mal-logé de Floride a investis.

    "The Florida project" a eu sur moi un effet paradoxal. Ce que j'en avais lu et ce que sa bande-annonce m'en avait laissé voir ne me tentaient guère. Je n'étais pas très à l'aise à l'idée de filmer l'extrême pauvreté par les yeux d'une enfant. J'avais peur que la jeune héroïne ne cabotine - comme l'avait fait avant elle celle des Bêtes du sud sauvage - et que les spectateurs soient pris en otage.

    Mes craintes ont, en partie, étaient confirmées par la première moitié du film. Comme on s'y attend, la jeune Brooklynn Prince multiplie les facéties pendant que sa mère , couverte de tatouages, en débardeur sans soutien-gorge, joue à merveille la white trash américaine. Le tout sous le regard plein de bienveillance de l'immarcescible Willem Dafoe.

    Le film enchaîne les saynètes. On dirait qu'il fait du surplace. Mais l'impression est trompeuse. On réalise que la succession des scènes font sens. Prenez par exemple celles où l'on voit Moonee dans son bain - dont je n'ai compris qu'avec retard la terrible signification. L'air de rien, "The Florida project" a un sens, un début, un milieu et une fin.

    Seul bémol : les deux dernières minutes filmées, pour des raisons impossible à révéler, avec un Iphone (comme l'avait été "Tangerine"). Elles se veulent un ultime pied-de-nez, un hymne à la liberté. Un épilogue plus tragique aurait eu moins de panache ; mais il aurait été plus cohérent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Chef d'oeuvre du déjà très grand Sean Baker !
    Il filme les gens en marge du rêve américain avec style, tendresse et une profonde humanité. On est pas loin de Ken Loach, de Chaplin dans cette façon de souligner la solidarité, l'amour et quelques accès de violences aussi, au sein de groupes qui luttent pour leur survie et jamais on n'est dans le pathos. D'autant que le partit pris est de suivre les enfants dans leur jeux, leur bêtises, leur rencontres dans ces espaces délaissés qui représentent à leur yeux innocents: un monde merveilleux ... Tout ça avant que la réalité des adultes ne les rattrape. Vraiment un petit bijou de film où tous les acteurs sont remarquables. L'actrice principale non professionnelle a été castée sur instagram. Willem Defoe est tout en retenu et la petite est incroyable. Il faudrait un oscar pour chacun, pour le réal et pour le film, minimum !
    Fabien D
    Fabien D

    180 abonnés 1 138 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2017
    The Florida project est un film concept pur. Jouant du décalage entre la forme, pop et colorée, et le fond, crue voire sordide, le film de Sean Baker s'inscrit dans la lignée d'un certain cinéma indépendant américain qui joue de la suresthetisation de la misère. Cette tendance empêche le film de pleinement s'incarner, le style ayant, paradoxalement, une trop grande importance. Touchant dans son refus du misérabilisme, the Florida projectdoit beaucoup à la qualité de l'interprétation. Le jeu naturel des actrices permet au film d'éviter, parfois de justesse, la caricature de l'american White Trash. On retiendra une très belle dernière scène et quelques passages emprunts de drôlerie mais the Florida project est bien trop propre pour pleinement convaincre.
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2017
    On peut tout à fait comparer ce film à American Honey d'Andrea Arnold : même Amérique des paumés, des délaissés. Dans un cas on suit des jeunes adultes sur la route, dans ce film on suit des jeunes mères de famille et leurs enfants dans un motel. Autant American Honey m'avait enthousiasmée par son énergie, son dynamisme, sa mise en scène, ses acteurs. Autant The Florida project m'a laissée froide de bout en bout. On a l'impression que Sean Baker, complètement subjugué par la jeune Brooklynn Prince la filme sous toutes les coutures, en lui faisant dire tout et n'importe quoi. Et qu'aucun autre personnage ou acteur ne l'intéresse vraiment, notamment pas les mères des enfants. A aucun moment je n'ai été émue, je n'ai quasiment jamais eu le moindre sourire. Esthétiquement Sean Baker tire assez bien parti de son cadre naturel, la mise en scène est plutôt réussie. Mais ça ne suffit pas.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2018
    Très remarqué pour son premier film, Tangerine, Sean Baker était attendu au virage du deuxième film.

    Il négocie celui-ci plutôt bien avec The Florida project, un tableau à la fois coloré, décapant et parfois émouvant, mettant en scène une jeune femme white trash vivant dans un motel avec sa petite fille.

    Le film parvient, un peu à la façon des comédies italiennes des années 70, à manier de front plusieurs registres.

    Le premier est le film d'enfants. La petite Moonee est renversante, et Sean Baker saisit parfaitement ce qui fait le sel des jeux d'enfants et des amitiés naissantes. L'aspect quasi documentaire du film (la petite fille jouant Jancey a été recrutée sur place suite à un casting sauvage) est très intéressant.

    Le second registre du film est le drame qui montre la descente aux enfers progressive de la jeune femme jouée par l'explosive Bria Vinaite. Ces parties sont un peu moins convaincantes, par la faute probablement d'un scénario un peu faiblard et par le sentiment d'avoir déjà vu ce type d'enchaînement dramatique des dizaines de fois (par exemple dans Moi, Daniel Blake, dans un tout autre genre, évidemment).

    Le troisième dominante du film, la plus plaisante pour moi, c'est le tableau vivant de la petite communauté vivant dans ces motels hyper-colorés jouxtant Disney World. Outre le décor extrêmement photogénique, on appréciera particulièrement la prestation tout en subtilité de Willem Dafoe. Sean Baker parvient à signer des scènes à la fois poétiques (le safari des vaches, les échassiers devant le motel), tendre (la locataire qui doit cacher ses seins) ou inquiétante (le pédophile qui rôde).

    Un petit miracle chamarré, imparfait et attachant.
    Seemleo
    Seemleo

    65 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    J'aime ce cinéma unplugged, fiction quasi documentaire. The Florida Project colle à la vie quotidienne d'une maman et sa fille. La caméra est à la hauteur des 1m20 de la gamine et la suit dans les pérégrinations de son âge. Vies désœuvrées pour toutes les deux, quotidien d'une mère aimante et d'insouciances apparentes, de galères et de larcins.

    L'approche stylistique de la réalisatrice est l'antithèse de ce monde de carton-pâte : le film bien que travaillé en terme de mise en scène, n'a pas d'intrigue. Les dialogues sont pauvres ou inexistants et le scénario nous tend la main pour que nous rentrions dans la peau des deux "héros" et de leur existence journalière.

    Cette vie précaire, sans lendemain, dans des décors de mauvaise comédie où les pauvres ramassent les miettes de l'industrie du tourisme avec les joies éphémères y découlant, faire ressortir tout le cynisme du drame qui se joue sous nos yeux.
    Hélène D.
    Hélène D.

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    Un casting parfait pour une histoire simple et touchante, willem dafoe excellent comme toujours!un grand film à voir!
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