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    Ghostland
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    tony-76
    tony-76

    1 071 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2018
    Le come-back de Laugier ! Pascal Laugier est un des rares réalisateurs français à produire des films comme Ghostland, et on ne peut que saluer son audace. Pas étonnant que son nouveau long-métrage d'épouvante est reçu plusieurs prix lors du Festival du film fantastique de Gérardmer... Le scénario s'avère un brin du déjà-vu mais cela est vite oubliable puisqu'on est rapidement mal à l'aise, au sein de cet univers baroque entourées spoiler: de ces poupées et ces personnes flippantes !
    Après un décès tragique dans leur famille, une mère et ses deux filles héritent d’un manoir. Et dès la première nuit, spoiler: des meurtriers veulent attaquer cette demeure sombre.
    Un drame qui va traumatiser toute la famille, même pendant des années ! La première fille nommée Beth est devenue une spécialiste dans la littérature horrifique, et la seconde, Vera, spoiler: s’enlise dans une paranoïa destructrice.
    La mère, Pauline, n'a jamais quittée la maison depuis les événements passées et toujours accompagnée de sa fille, Vera. spoiler: Et c'est ce qu'on essaye de nous faire croire !!!
    Ghostland interroge et installe le doute à plusieurs reprises chez le cinéphile parce que la construction du film se révèle spoiler: assez confuse (à partir du milieu du récit) et sert à jouer des fausses pistes à répétition, avec de constants allers-retours entre passé et présent...
    Des nombreux twists qui peut parfois agacer avec des effets faciles mais qui dans l'ensemble, s'avère excusable. Une bande son quasi-omniprésente lors des moments les plus inattendus, et cela ajoute pas mal d'angoisses envers le public. L'entrée de cet spoiler: ogre
    et de cette spoiler: sorcière
    dans le manoir est très prenante ! De même pour spoiler: leur retour, quand les filles deviennent adultes (envers la fin de l'histoire) !
    Le cauchemar spoiler: n'est pas terminée,
    un peu dans la veine d'un It où Pennywise reviendra... La violence accumule toutes les horreurs qui soit : spoiler: le viol, le fétichisme, la torture psychologique, les hallucinations...
    On est pas prêt d'oublier Ghostland ! La distribution des actrices y est un choix de qualité ! Crystal Reed y est incroyable de justesse, de la même manière que sa partenaire Anastasia Phillips, allant spoiler: des meurtriers veulent attaquer cette demeure sombre. 0
    La présence de la chanteuse Mylène Farmer n'est pas désagréable mais on pouvait très bien sans passer, surtout lorsqu'elle spoiler: des meurtriers veulent attaquer cette demeure sombre. 1
    En somme, Ghostland est une oeuvre faisant réagir, elle nous trouble et nous hante après la projection... Ghostland renouvelle le genre dans la matière avec intelligence et efficacité ! Un second visionnage serait judicieux...
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Orfèvre de l'inoubliable "Martyrs" Pascal Laugier signe à nouveau un film de genre de haute volée. Plus thriller psychologique que film d'horreur pure, Ghostland avec son scénario malin, son rythme effréné qui nous emporte dès la 1ère minute, son décor de maison de poupées cauchemardesque brille sur tous les points. Et puis le film rend un bel hommage à l'oeuvre et aux tourments du grand maître de l'écriture maléfique, Lovecraft.
    patosud26
    patosud26

    105 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2018
    J'ai été voir ce film, un peu en aveugle (lol) c'est à dire que je n'avais pas lu grand chose et je n'avais vu aucune bande-annonce. Globalement, je savais juste que c'est un film d'horreur, franco-canadien, interdit aux moins de 16 ans et que Mylène Farner y joue le rôle d'une mère. Je précise que je ne suis pas fan de la chanteuse. Ce qui m'a fait aller en salle, c'est le genre "film d'honneur".
    C'est un film plein de surprises, les acteurs sont excellents, on croit être dans un genre cinématographique et finalement on se rend compte que ce n'est pas ce qu'on croyait. L'intrigue et la psychologie des personnages est incroyablement bien menée, construite. Difficile d'en dire plus, sans rien révéler, alors pour conclure, je dirais que pour moi c'est un chef d'oeuvre de l'horreur et qu'il n'a pas volé ses 3 prix gagnés à Gerardmer, dont Le grand Prix.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Tout comme moi, les amateurs du genre vont apprécier ce film brutal et cauchemardesque, moitié thriller, moitié gore, mais 100% adrénaline.
    Alice025
    Alice025

    1 664 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2018
    Le terme « film d'horreur » est complètement en adéquation avec « Ghostland », dont ses récompenses au festival de Gérardmer sont largement méritées. L'histoire commence par un véritable cauchemar suite à l'intrusion de ces individus, puis vient une narration un peu plus lisse et classique. Pascal Laugier veut nous faire croire à ce moment de répit avant de nous replonger dans une folie d'horreur et de violence psychologique (et physique par la même occasion). Les jump scares sont présents mais assez minimes, l'ambiance véritablement oppressante et glauque se créant par le scénario et surtout par l'interprétation géniale des deux jeunes actrices, complètement absorbées dans leurs rôles respectifs. Mylène Farmer n'en fait ni trop, ni moins et nous montre aussi via une scène l'énergie qu'elle peut avoir. Sans en dire plus pour ne pas spoiler, « Ghostland » est violent, angoissant et malsain (cela m'a d'ailleurs un peu fait penser à « Massacre à la Tronçonneuse »), mais il sonne avant tout juste grâce à de brillants jeux d'acteurs, à un scénario ravageur et à une réalisation soignée de bout en bout. Un film d'horreur réussi, et en plus français, ça mérite d'être vu !

    cinephile-critique.over-blog.com
    RedArrow
    RedArrow

    1 663 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Quatrième long-métrage de Pascal Laugier, "Ghostland" semble puiser dans tout ce qui a fait le succès de sa filmographie pour une sorte de medley ultime dans le contexte d'une oeuvre à la radicalité d'une puissance incontestable.

    Alors qu'elles emménagent dans la maison on ne peut plus bizarre de leur tante décédée, une mère et ses deux filles sont attaquées par des inconnus...

    Afin de conserver un maximum l'effet de surprise, on s'en tiendra là pour un pitch qui prend comme point de départ le style d'un home-invasion d'une violence éprouvante et ô combien nécessaire pour les événements dramatiques qui suivront. Sachez juste que le coeur thématique de "Martyrs" n'est jamais loin avec la confrontation de l'innocence humaine à un traumatisme tenant de la folie la plus barbare, que la structure narrative qui faisait toute la surprise du récit de "The Secret" paraît déteindre sur celle de "Ghostland" (peut-être le plus gros défaut du film en fin de compte, malgré toute son indéniable ingéniosité, il semble réappliquer une formule de faux-semblants préétablie qui en diminue l'impact voulu sur un de ses principaux twists par son côté attendu -mais pas sur sa teneur, soyons clairs- encore faut-il être familier de l'univers du réalisateur pour avoir ce sentiment, cela dit) et, enfin, une utilisation de quelques codes du surnaturel comme lointain écho à son premier long-métrage "Saint-Ange".

    Mais, ne vous y trompez pas, malgré ses allures de melting-pot du meilleur de l'oeuvre de Pascal Laugier, "Ghostland" trouve bien sa propre identité. Jamais le réalisateur n'avait fait exploser une telle dose de rage quasiment animale à l'écran (on pense même à du Rob Zombie pour ce côté excessif autour des agresseurs pourtant bien ancrés dans le réel, c'est dire) afin de mieux établir un contraste saisissant avec les échappées poétiques en son sein et appuyer sur les détournements d'images enfantines vers une horreur viscérale. Porté par une héroïne forcément fascinante par sa complexité (doublement interprétée par Emilia Jones et Crystal Reed, notons que la deuxième entretient une ressemblance troublante avec Jodelle Ferland de "The Secret" comme une forme de filiation plus ou moins consciente), "Ghostland" était un peu aussi attendu au tournant pour la curiosité Mylène Farmer, rassurez-vous, celle-ci impressionne par son naturel dans son rôle de figure maternelle capitale à l'intrigue.

    Difficile de s'étendre plus sans trop en dévoiler... En guise de conclusion, on ne peut que vous conseiller d'aller vous perdre dans ce "Ghostland" dirigé de main de maître par Pascal Laugier, un cinéaste décidément passionnant à suivre qui paraît tirer toujours le meilleur de ses précédentes expériences pour en proposer de nouvelles encore plus intenses. On a déjà hâte de voir le prochain...
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    Un vrai bon film de genre, sans concession. Tous les ingrédients sont réunis : en partant des plus classiques (la porte qui grince; les longs jumpscare interminables; les poupées; deux adolescentes; une maison glauque au possible...et pourtant). On sait que l'on va avoir peur, on se prépare à avoir peur, et bien on a quand même peur. C'est déjà un gros pari de gagné. On n'apprend pas grand chose des personnages, qui sont à la merci d'une mise en scène terrifiante. Mais qu'importe, le deal est respecté.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Quand on se souvient du chahut causé par la sortie de ''Martyrs'' à l'époque, on ne pouvait qu'être curieux de ''Ghostland'', nouveau film de Pascal Laugier rempli de promesses après la déception de ''The Secret''. Auréolé d'une bonne réputation et de plusieurs prix raflés à Gérardmer, ''Ghostland'' débarque enfin et s'impose au spectateur comme un sacré choc. Laugier ne tarde d'ailleurs pas à mettre en marche la brutalité de son récit, en à peine un quart d'heure, nos trois héroïnes, une mère (Mylène Farmer, étonnamment convaincante) et ses filles se font agresser dans leur nouvelle maison (isolée forcément). Bien des années plus tard, le traumatisme de cette agression est toujours présent dans la famille et Beth, l'une des filles devenue écrivain, retourne dans la maison pour retrouver sa mère et sa sœur... Difficile d'en dire plus sans déflorer tout ce qui fait le sel de ce film à tiroirs, bâti comme une sorte d''Alice au pays des merveilles'' à l'envers. Empruntant aux contes, aux récits de Lovecraft (allègrement cité durant le film), au torture-porn (le film n'en est pas là mais il n'en est pas totalement loin) et au cinéma de Tobe Hooper (ses deux personnages de tueurs et son décor de maison remplie de poupées a de sacrés similarités avec ''Massacre à la tronçonneuse''), Laugier parvient néanmoins à trouver à son film une identité propre et malmène son spectateur aussi bien que ses héroïnes, destinées à vivre un sacré calvaire qui risque de retourner les tripes de plus d'un spectateur. Maîtrisant pleinement sa mise en scène et tout le travail l'entourant, Pascal Laugier livre avec ''Ghostland'' son film le plus convaincant et le plus réussi jusqu'à présent, œuvre brute et sans concessions capable de nous glacer le sang et de nous serrer le cœur tout en nous bousculant sans cesse. Véritable roller-coaster horrifique porté par des actrices sacrément impliquées, ''Ghostland'' se vit comme un cauchemar éveillé et s'impose comme une réussite témoignant de la ténacité de son réalisateur. Certes, on pourra lui reprocher quelques facilités (le twist du milieu, finalement assez prévisible, la toute dernière partie un peu exagérée) mais il n’empêche que cela faisait longtemps que l'on n'avait pas été aussi retourné par un film et par les figures du Mal qu'il met en scène...
    Jake S.
    Jake S.

    81 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2018
    Il m'aura fallu du temps avant d'avoir un avis tranché sur ce nouveau film de Pascal Laugier ! Dans un premier temps, je tiens à encourager tous les adeptes du cinéma d'horreur à aller voir ces films de genre français qui se retrouvent constamment mis de côté face aux comédies des autres Boon et Dubosc. Ce film répond parfaitement à l'appel de "Grave", film de Julia Ducournau sorti en 2017 : une co-production franco-canadienne bien loin des standards hollywoodiens et une liberté d'écriture qui fait du bien ! En ce qui concerne mon avis personnel, "Ghostland" fonctionne parfaitement dans son approche horrifique et nous livre une réalisation et une mise en scène originales et bien travaillées. Le développement des personnages est rapide mais efficace et le scénario nous dévoile de façon intelligente les oppositions entre ces derniers. Cela dit, j'ai un souci au niveau de l'histoire, celle-ci me paraissant finalement assez "basique". J'ai l'impression d'avoir affaire à un énième mélange de "home invasion" et de "torture porn" où la seule et unique nouveauté est ce fameux retournement de situation à la moitié du film. spoiler: Parce qu'entre nous, l'intrigue de Beth adulte n'est qu'un détail puisqu'elle ne sert qu'à re-rentrer dans la réalité de l'introduction du film ; celle qui suppose que Beth avait refusé le décès de sa mère tout ce temps-là et qu'elle s'était imaginé une vie paisible en tant qu'écrivain de récits horrifiques.
    Et c'est justement ce que je regrette dans "Ghostland" : on s'éternise trop sur les deux psychopathes, l'un aimant renifler, l'autre maquiller, tandis que l'intrigue et les explications liées au délire de Beth (et Vera dans l'autre réalité) ne sont que trop peu développées. Un "home invasion" d'une telle ampleur spoiler: et le décès d'une mère
    déclenche des traumatismes, spoiler: et c'est pourquoi je trouve ça dommage de consacrer la dernière demi-heure à un "survival" simplet où seulement une scène de Beth adulte est montrée.
    D'un côté je regrette cet aspect-là, mais de l'autre je n'ai pu qu'apprécier les prestations de l'ensemble des actrices ; allant de la belle harmonisation du personnage de Beth entre Emilia Jones et Crystal Reed, et en passant par une Mylène Farmer surprenante d'authenticité dans son jeu d'actrice ( spoiler: exceptées les scènes de combat en introduction où un peu trop d'assiettes sont tombées à mon goût
    ). En bref, j'adhère à la forme (les acteurs, leurs personnages jamais caricaturaux, la mise en scène bien ficelée, etc.), mais moins au fond (l'histoire et la tournure que prend le scénario). Peut-être que le film était trop court, je ne sais pas. En tout cas, j'aurais aimé en voir plus car ce "Ghostland" n'a véritablement rien à envier aux productions américaines qui raffolent de "horror teen movies".
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2018
    On pense beaucoup à d'autres films du genre qui serait maladroit de citer ici (le twist trop éculé comme concept qu'on le voit venir de loin), on pense aussi à son chef d'oeuvre "Martyr(s)", dans sa construction un peu et surtout comme anti-thèse, comme le dit Laugier lui-même : ""Ghostland" est un cousin de "Martyr(s)" mais du côté de la vie"... Toujours aussi malsain et vicieux Laugier maltraite aussi ses spectateurs qu'il bouscule dans ses retranchements moraux. Laugier signe un film d'horreur puissant et dévastateur, où comment transformer le jeu de la poupée dans un monde adulte complètement déviant. Âmes sensibles s'abstenir !
    Site : Selenie
    Antoine C.
    Antoine C.

    12 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2018
    Alors oui Ghostland bénéficie d'une mise en scène soignée jusqu'à la perfection, oui Mylène Farmer dont je doutais de
    la performance en tant qu'actrice est impressionnante de sobriété et de justesse (bien qu'elle donne par ailleurs de sa personne dans des scènes difficilement soutenables pour les âmes sensibles), oui les jeunes femmes sont très convaincantes dans leur rôle de victimes expiatoires de leurs bourreaux pervers et sadiques, oui ce long-métrage nous aspire dans une ambiance oppressante et malsaine, menée tambour battant du début à la fin.
    Pourquoi ma note est-elle si basse après tant d'éloges pour un film de genre horrifique?
    Tout simplement parce que je ne perçois pas le message qu'a voulu nous faire passer le réalisateur (Pascal Laugier).
    Ce déferlement d'atrocités, de violence m'a laissé le goût amer d'être le simple spectateur de séquences abominables
    ne laissant aucune place à la réflexion. Une sorte de voyage dans l'horreur qui exalte nos plus bas instincts. Au bout du compte, je n'attendais qu'une seule chose, que le film se termine, non par ennui mais pour mettre fin à ce calvaire
    insoutenable que subissait ces deux adolescentes.
    Ghostland est profondément dérangeant, choquant, éreintant mais sans aucune portée cinématographique. Dommage...
    Ti Nou
    Ti Nou

    492 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2018
    Que ce soit lorsqu’il cache des fantômes dans le placard ou lorsqu’il maltraite ses héroïnes, "Ghostland" nous accroche à notre siège. Par sa maîtrise du hors-champ, Pascal Laugier instaure la tension. Sans sombrer dans le voyeurisme, il signe un film viscéral dont on ressort secoué. Un conte de fée morbide et radical.
    Tristan M
    Tristan M

    16 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2018
    De nombreux réalisateurs créent d'emblée leur chef-d'oeuvre ultime et seront acculés ensuite à tenter vaille que vaille de renouveler l'impact de ce premier opus. La majorité d'entre eux s'y casse les dents, s'y couvrent de ridicule. J'appréhendais donc ce "Ghostland", l'effet "gadget" de la participation de Mylène Farmer et anticipais mon désamour pour l'un et l'autre. C'était oublier que Laugier et Farmer ont pour point commun la construction d'une oeuvre radicale, jamais consensuelle, toujours cohérente. On aime, on abhorre mais nul ne reste indifférent face à ce que chacun propose. Ghostland ne déroge pas à cette règle. Mieux, il la dynamite.

    Si le récit comporte un twist redoutable d'efficacité, Laugier ne laisse pas reposer l'entièreté du film sur ce seul effet. Vous n'aurez droit qu'à 2, 3 minutes de calme relatif avant d'être secoué en tout sens, immergé dans le glauque, la bave et le sang jusqu'à la fin de ce cauchemar dont il vous semblera qu'il n'a duré qu'une vingtaine de minutes, tant le rythme est intensément soutenu. Vous n'aurez pas le temps de digérer le grand rebondissement attendu que déjà, vous serez pris à la gorge, par le col, le fond du pantalon, les cheveux.

    Si la majorité des interprètes sont méconnus, chacun excelle, soutenu par une direction d'acteurs exigeante, drastique, précise. Quant à la prestation de Mylène Farmer, qui ne se limite pas - loin s'en faut- à un caméo, disons, sans dévoiler l'intrigue que porte sur ses épaules le personnage "fil rouge" qu'elle incarne, qu'elle est particulièrement étonnante. Divine, Mylène, sans artifice, est, et peut-être avec plus d'acuité que jamais, Farmer.
    Travel S
    Travel S

    14 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Je ne connaissais que Martyrs de Pascal Laugier. Il est certain que c'est un cinéaste qui sait faire des films qui choquent. Et tout comme Martyrs, Ghostland est bourré de qualités. Mais malheureusement le film m'a laissé dans un état d'incompréhension, de dégoût... C'est donc que le film est bon, oui. Mais ce n'est pas le genre de films que je regarderais une seconde fois ( comme Martyrs d'ailleurs ).
    Je ne comprends pas tout dans la démarche de Pascal Laugier. Pourquoi vouloir autant dérouter et en rajouter toujours plus ? Pourquoi prendre du plaisir à nous mettre aussi mal ?
    Même au moment du tournage, je me demande quel plaisir on peut avoir à mettre en scène ce genre de scènes.
    Le long métrage est totalement dérangeant et nous plonge dans un malaise constant qui, au fil du visionnage devient désagréable. J'ai même regretté, à certains moments, d'être aller voir un film aussi répugnant...
    Mais il est certain que tout est maîtrisé. La mise en scène est incroyable et nous embarque sans relâche dans cette histoire sordide. Quelques incohérences et quelques moments un peu inexpliqués ou pas vraiment logiques, gâchent certains passages du film.
    Pour les personnes qui aiment ce genre, l'oeuvre de Pascal Laugier est vraiment une pépite, avec une réalisation parfaite. Il mérite d'être vue mais personnellement j'ai trouvé le film trop malsain et trash.
    La volonté de toujours plus choquer, chez Laugier, me gène beaucoup. Il en fait beaucoup trop, je trouve.
    Je ne m'attendais pas à ça... Mais c'est donc une histoire de goût.
    Alors oui, Ghostland est une sacrée oeuvre, parfaitement maîtrisée, avec un esthétique remarquable et une mise en scène impeccable, mais faut en vouloir pour être plongé dans cette ambiance horrible, qui ne laisse pas indemne.
    Petit-doigt
    Petit-doigt

    27 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Slasher rance avec en prime une Mylène Farmer empaillée au botox et bouffie de collagène.
    Le scénario bourré jusqu'à la gueule de clichés avariés à le culot de se croire malin avec sont twist de milieu de film qui, tel le trou normand, est sensé relancer notre appétit pour nous permettre d'ingurgiter la nouvelle marmite de clichés prédigérés qui nous attend. Le duo d'affreux psychopathes sont mutiques mais n'ont pas de masques, leur violence est mécanique en plus d'être prévisible, l'ennui total. Les filles hurlent, le monstres les tabassent, le chien aboie, la caravane passe.
    Bref, ce film n'a rien à offrir qui ne relève le niveau de son scénario programmatique et réchauffé, formellement on est proche du téléfilm et encore on à vu bien mieux dans le genre avec la série des Masters of Horror.
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