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    Ghostland
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    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Je partais pour ne pas aimer. J’avais détesté les deux précédents films de Pascal Laugier. Et puis Mylène Farmer au cinéma, le premier essai (Giorgino) n'avait pas été franchement concluant, mais c'est bien elle qui m'a attiré en salle. Premier constat, ce Ghostland est, à mes yeux, très différent de ses autres films. Il revient aux basiques du films d’horreur sans les questionnements et les malaises de Martyrs et The secret. Sans parler que la rousse désenchantée s’en sort plutôt bien (hormis le fait qu’elle ressemble plus à une poupée de cire que celles présentes dans le film…). Si l’histoire ne sort pas vraiment des sentiers battus et sent le déjà vu, la mise en scène, la direction artistique, l'interprétation et quelques rebondissements bien amenés et inattendus assurent une ambiance particulière et nous font bien flipper. La scène d’entrée donne le ton. Cela se calme un peu ensuite pour progressivement repartir de plus belle et finir sur les chapeaux de roue. Au final, un film d’épouvante plus réussi sur la forme que sur le fond (quoique, les traumas de l’enfance, la création litérraire…) mais qui tient en haleine et s’avère être très efficace. Une bonne surprise pour moi de la part de Pascal Laugier. Un film d’horreur comme on en voit plus beaucoup de nos jours...
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2018
    Ghostland est une perle du cinéma français dans la catégorie épouvante. Si, si, de par son scénario macabre et brillamment ficelé, il surprend et laisse le spectateur dans une angoisse rarement éprouvé devant un film. Tous les ingrédients du film à succès sont là. A commencer par des acteurs infaillibles qui vivent leur mésaventure au lieu de la jouer, une prouesse visuelle. La réalisation, la photographie, les plans sont sans reproches, rapprochant le spectateur au plus prés de l'horreur et de l'angoisse terrible, la bande son est elle aussi un petit bijou, parfaitement bien travaillée et adaptée aux scènes les plus critiques. Enfin, la surprise est de voir la chanteuse Mylene Farmer dans un rôle qui lui va comme un gant et qu'elle exécute avec brillo. Je n'avais pas flippé ainsi depuis un bail !
    Marlon M.
    Marlon M.

    44 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Quelle surprise ! Tout simplement une prouesse psychologique et un scénario très bien mené. 1h30 de film qui nous fait passer par toutes les émotions possibles et imaginables. Une vraie réussite, quelle puissance que celle du cerveau humain !
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2018
    Vraiment bien, Contrairement à d'autres films d'horreur,
    Plusieurs sursauts.
    La maison et les objets sont extras, l'histoire super.
    Les references nombreuses.
    Du beau travail.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2018
    Film d'horreur un peu bancal mais plutôt bien mené, "Ghostland" est une oeuvre sur laquelle Pascal Laugier est parvenu à imposer sa patte. Le film n'attend pas longtemps avant de nous plonger au cœur de l'action, n’épargnant pas le spectateur en le confrontant directement à des scènes d'une rare violence. Le film lorgne un peu du côté du "torture porn" et, bien que je ne sois pas un amateur de ce genre de film, il faut avouer que Pascal Laugier l'investit très bien. Sans avoir une patte visuelle très affirmée, le cinéaste français met en scène son long-métrage avec beaucoup de maîtrise en proposant quelques plans-séquence très immersifs. Le film connait deux retournements très bien amenés qui parviennent à troubler le spectateur et confèrent une nouvelle dimension au métrage. Le problème principal que j'ai avec ce film, c'est le manque d'équilibre entre les différents actes avec certaines pistes qui ne sont pas assez exploitées à mon goût. Je pensais que le long-métrage irait plus loin dans son travail sur les points de vue et creuserait d'avantage l'opposition entre rêve et fiction. De plus, j'ai trouvé le film un peu gourmand dans l'utilisation des jump-scares et qu'il avait tendance à emprunter quelques facilités regrettables qui nuisent à la complexité du récit et rendent le dernier acte moins impactant car plus prévisible. J'ai en revanche beaucoup aimé la manière assez unique qu'a Laugier d'aborder la féminité et l'on peut également saluer la performance des actrices qui s'en sortent très bien. "Ghostland" ne m'a personnellement pas entièrement conquis mais reste à mon sens un film d'horreur prenant qui vaut le coup d'oeil.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Si on ne donnait pas cher de Ghostland à la vue de la filmographie de Pascal Laugier, le résultat reste tout de même vraiment décevant tant on aimerait voir de bons films d’horreur en France. le cinéaste qui s’imagine pouvoir rivaliser avec Tobe Hooper, Rob Zombie ou James Wan n’en a en fait absolument pas les capacités. A moins d’être particulièrement détraqué Il n’y a aucun plaisir à voir des jeunes femmes se faire tabasser sans échappatoire. Ce n’est pas tout de vouloir copier les meilleurs, il fait aussi savoir digérer ces influences pour proposer quelque chose d’original et d’intelligent. Ce n’est clairement pas le cas de ce scénario qui ballade le spectateur avant de montrer une histoire absolument pas crédible. Si vous voyez une message dans ces scènes de torture gratuites tant mieux pour vous, mais si vous cherchiez simplement de véritables frissons, Ghostland n’est clairement pas le film qu’il vous faut. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    Margothine T.
    Margothine T.

    17 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Belle photo, une réalisation soignée, un bel univers, une vraie ambition, une ambiance palpable, un superbe casting.
    Enfin un bon film français.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mars 2018
    Je suis desole d'ecrire cela mais j'ai été décu de ce film. Je l'attendais comme certainement beaucoup de spectateurs et mes attentes etaient peut etre trop hautes en termes de surprise.
    En sortant de la seance, a chaud, mes premieres impressions ont été d'avoir assisté a un film tres brutal, mais d'une brutalité a la fois lourde et totalement gratuite. J'avais lu ici et la que cette violence serait justifiee et expliquee au fil du film, mais franchement je suis sorti de la senace avec un gout de deja vu et revu ( surtout dans la production cinematographique horrifique de ces dernieres annees).Quant aux fameux twists de l'intrigue, j'avais tellement fantasmé ( avec apres vu la bande annonce) sur les differentes possibilites de scenario , que j'ai ete decu par la(les) revelation(s).A tel point que, jusqu'a la fin de l'histoire je me preparais a etre "retourné" par un twist totalement innatendu, mais qui, au final, n'est jamais arrivé.
    Apres, je n'ai pas trouvé ce film totalement mauvais non plus, j'ai surtout trouvé que les jeunes interpretes du film emilia jones et taylor hickson etaient tres douees dans leurs roles respectifs.L'interpretation d'anastasia philips est elle aussi tres reussie. J'ai sans doute ete moins captivé par crystal reed et mylene farmer, pas mauvaises pour autant, mais ( je sais que je vais me faire beaucoup d'ennemis surtout des fans de mylene farmer) finalement banales.
    J'avais a l'epoque ete tres secoué par "martyrs" que j'avais vu le jour de sa sortie et qui me reste encore en memoire aujourd'hui. Il y avait beaucoup de violence mais j'avais reussi a m'attacher aux deux personnages principaux, a comprendre la souffrance interieure d'une des deux heroines et a ressentir emotionellement le calvaire de l'autre.Il y avait de l'emotion et meme une certaine melancolie dans ce film.
    Alors que dans "ghostland " je ne me suis finalement pas attaché aux personnages et n'ai ete que tres peu choque du calvaire qu'elle vivent ( c'est le comble!) car j'ai trouvé encore une fois avoir assiste a une surrenchere de violence a la fois enorme et lourde au fur et a mesure qu'on avance dans le film.
    Kény B
    Kény B

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    Psychologiquement flippant les switchs réalité/rêves sont graphiquement impressionnant l'ambiance stressante ne quitte pas la salle meme apres la fin du film
    blacktide
    blacktide

    58 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2018
    Fear Drop.

    Il est des silences particulièrement jubilatoires. Ceux d’une séance de cinéma où l’effroi serait si intense que les visages en perdraient de leur expression. N’entendre que des souffles coupés, des yeux apeurés et des âmes froissées. Un silence où les peurs deviennent immobiles, comme pour témoigner du corps à corps mental s’opérant entre le spectateur et sa perception de l’instant. Et lorsque quelques mots, quelques murmures osent faire affront à ce mutisme d’aversion, l’Horreur elle-même semble posséder les paroles de ses passives victimes : chaque balbutiement n’en devient que le témoignage d’un traumatisme à rebours, d’un choc tel que certains spectateurs en venaient à questionner la nature même de ce qu’ils voyaient. Car Ghostland est bâti sur le paradoxe de l’immersion : un malaise qui nous éviscère au fur et à mesure que les bleus et les contusions portés à l’écran se diffusent dans la paralysie de nos sensations, avant que cette inertie ne se perde dans la douleur de notre inaction. Comme un juste aboutissement à ce plaisir que prend Pascal Laugier à transformer son audience en des poupées que l’on malmène.

    Et sous les lésions de ces corps mis à mal, subsiste une souffrance somme toute radicale. Puisque Ghostland se nourrit de son propre cauchemar pour insuffler à son public un état de terreur permanent. Une manière pour Laugier de nous ramener à l’essence même du cinéma horrifique : nous ériger en martyrs et effrayer jusqu’à en avoir l’horreur dans la peau. Une sorte de stimulation dans l’effroi des blessures, comme avait pu l’être le final éprouvant de Mother, là où Aronofsky poussait le traumatisme jusqu’à sa propre destruction. Puisque toute la force de Ghostland réside en sa capacité à s’approprier le calvaire de ses personnages.

    Des corps et des âmes torturés jusqu’à en perdre l’émotion. Car au crescendo des visages cabossés, la violence se fait de plus en plus dérangeante. Des séquences où la sauvagerie se noierait presque dans la complaisance du passage à tabac. Seulement, de douleur et d’étouffement, il ne saurait être question d’amplifier les sévices sans une démarche justifiée : celle d’un réalisateur questionnant son public, des « voyeuristes assumés/ refoulés », sur les limites ou non de la violence fictive. Est-on prêt à accepter l’insupportable au motif de sa seule illusion ? Car toute malveillance à l’écran suppose une part d’acceptation. Comme le démontrait déjà Haneke dans son Funny Games et ses bourreaux jouant/ frappant avec les corps et la psychologie d’une famille à la manière d’une partie de Golf – mais Laugier n’aimerait sûrement pas la comparaison. Dans Ghostland, les œufs ne se cassent pas, ils s’écrasent jusqu’à ce que le jaune ne soit plus reconnaissable.

    A l’image de ce déguisement qu’on leur revêt pour qu’elles deviennent la poupée qu’ils n’ont jamais eue. Et dans cette exploration du travestissement (tout aussi vicieux que dans le Calvaire de Fabrice Du Welz) et de l’objetisation tordue, Pascal Laugier transforme ces sœurs battues en des poupées de porcelaines fissurées. L’affiche nous le rappelle d’ailleurs admirablement. Echo d’autant plus fort au What Ever Happened to Baby Jane? de Robert Aldrich que de ces hurlements, Joan Crawford renaîtrait en la personne des sœurs, martyrisées par des Bette Davis obsédées par l’Image de l’enfance : à l’instar de cette scène de préparation physique, de grimage en Baby Jane où le jeu de poupée s’éloigne radicalement des passions enfantines. Aucune retenue, que de l’impudeur, ne serait-ce que pour ces « reniflements » scabreux. Un inconfort « moral » sur lequel insiste outrancièrement Laugier, et dont il est impossible de s’extirper. Un isolement, une captivité symbolisée par cette cave, ce lieu clos dont la seule sortie possible reste l’escalier qui, comme dans le film d’Aldrich, incarne paradoxalement la barrière à la fuite et en même temps la révélation du secret.

    Mais une fois l’escalier franchi, au bout du supplice, que reste-t-il ? Des bosses et des coups à perte ? Une question qui ne cesse de traverser les plans de Pascal Laugier. Une certaine logique en définitive dans son parcours de cinéaste, constamment mis à l’épreuve du réel. Martyrs avait été pour lui l’occasion de nous convier à une sorte de partage de souffrance narcissique (celle d’un réalisateur frustré par la réception de son précédent et premier long métrage) allant au-delà des limites qu’une personne normalement constituée serait capable de supporter : des corps littéralement dépouillés de leur peau pour une douleur qui se ressent autant qu’elle se questionne. Une souffrance que Laugier manipule une nouvelle fois avec maîtrise et gourmandise, comme habité par cette passion, cette fièvre de cinéma qui caractérisait la liberté d’esprit des années 1970, époque à laquelle il revendique les influences de Peckinpah et du Grindhouse trash et insalubre. Car de l’influence et surtout de l’imaginaire, Ghostland s’y abreuve pour traverser la cruauté de moments à fantaisie inattendue.

    Ghostland serait-il un film romantique ? Paradoxal, et pourtant. Sa monstruosité n’a vocation qu’à être noyée par l’imaginaire et sa figure créative. A l’image de cette maison, dont l’extérieur laisserait balader l’esprit dans les recoins d’un Massacre à la Tronçonneuse, avant que l’intérieur ne dévoile un véritable et fascinant cabinet des curiosités, là où l’approche organique des poupées pousserait à croire que cette bâtisse serait prête à nous dévorer. Rassurez-vous, point de Monster House chez Laugier. Juste des jeunes filles broyées par « l’humanité », ce passage entre les âges où l’innocence se viole et se perd dans un bain de sang. Des poupées oubliées à l’image de ces « doudous » que l’on affectionne, avant de délaisser. Comme une version brute et malsaine de L’esprit de la Ruche, et où les songes de l’enfance se retrouvent confrontés à l’horreur de la réalité.

    Une thématique traversant la totalité des œuvres de Pascal Laugier jusqu’à présent : arracher l’innocence aux blessures de la réalité. Saint Ange portait en lui le poids de l’Histoire, du passé et des reliques, des souvenirs volontairement occultés, refoulés jusqu’au sous-sol de l’esprit. Jusqu’à ce que le miroir se brise, et dévoile ces dessins d’enfants contrastant avec l’atmosphère froide et clinique de leur perte d’innocence. The Secret donnait un cœur à cette enfance sacrifiée : celle d’une jeune fille se cachant dans le Silence pour échapper à sa réalité. Et toujours ce questionnement, ce dilemme où subsiste le doute : vivre l’horreur ou s’échapper dans son contraire ? Ghostland n’y apporte pas une réponse précise et y préfère le choix de la dualité.

    Quitte parfois à faire baigner son explicite brutalité dans un onirisme proche de la transfiguration. Laugier s’amuse en effet à jouer sur les perceptions jusqu’à incruster le rêve dans le réel. Tout cela pour faire de son héroïne une écrivaine en devenir puisant dans les châtiments la substance nécessaire à son roman : au final, un personnage en train de s’inventer. Alors faut-il fuir dans l’imaginaire ? Tout déclic créatif se trouve dans un choc, un traumatisme. Qu’il s’agisse d’un cauchemar d’intérieur ou d’un écran illuminé par la passion, le cœur y trouve toujours une raison de battre. S’agiter pour un baiser à Casablanca ou pour une tête coupée au Texas : le mouvement est le même. Ici, la passion de l’écriture pousse l’héroïne à s’enfermer dans l’œil immobile du mentor. Pour un « Fantastique moderne » ? La création d’un univers ? Ou simplement la naissance d’une émotion…

    Comme dans Haute Tension, l’Horreur de Ghostland est une question de point de vue, une réalité qu’on choisit ou non d’occulter. Puisque l’horreur fonctionne par le regard, et celui de Laugier est parfaitement aiguisé. Des couloirs sans issue aux espaces obscurs, Laugier exploite chaque coin de noirceur pour faire de son récit un survival en continuelle asphyxie. Un lieu où se débattent de merveilleuses actrices permettant à l’œuvre de produire l’effet escompté de terreur brute : Mylène Farmer, impeccable en figure maternelle ; Crystal Reed/ Emilia Jones et Anastasia Philipps/ Taylor Hickson, incroyables dans leur abandon psychologique face aux figures terrifiantes et ineffaçables des tortionnaires. Des héroïnes fortes, tabassées, cognées, et martyrisées mais à jamais debout même quand les ténèbres semblent effacer toute trace d’espoir.

    Du home invasion aux peurs rejetées, sous l’attraction agressive de ce percutant calvaire d’enfants, Ghostland s’avère être un divertissement efficace, abouti et prenant. Néanmoins, la prévisibilité de son final vient ternir légèrement le tableau de ce peintre d’épouvante : là où l’horreur se stoppe dans un acte de perspectives, rien n’aurait dû y mettre un terme, quitte à relancer un cycle. Aux extrêmes que rapproche Laugier, tout se veut placer sous le signe du désordre ordonné : un chaos émotionnel où règnent l’esthétique de l’effroi et la fuite allégorique, celle de l’imaginaire et d’un réel à fictionner. Des monstres sur le seuil…

    Critique à lire également sur Le Blog Du Cinéma
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Pauline et ses deux filles déménagement. Elles s'installent dans une bâtisse lugubre, parcourue de courants d'air, au milieu de nulle part. Soudain, la camionnette qui les avait doublées sur la route, déboule. En sortent deux psychopathes : un ogre aussi violent qu'idiot, un travesti sanguinaire. Commence pour les trois femmes une interminable nuit d'horreur.

    La première scène de "Ghostland" rappelle celle, identique, de "Nocturnal Animals" : sur une longue route déserte, la voiture d'une famille paisible est doublée par un véhicule à la conduite inquiétante dont les passagers vont se fâcher tout rouge lorsque la jeune fille de la première voiture leur fait un doigt d'honneur. Mais, hélas la ressemblance s'arrête là.

    "Ghostland" reprend bien vite vers les standards du film de genre. La maison hantée. Les innocentes victimes - ici une mère et ses deux adolescentes. Les agresseurs sadiques. Un instant, j'ai cru que le film se résumerait à ce long huis-clos, avec son lot de parties de cache-cache, de tortures sadiques et de rebondissements inattendus. Mais Pascal Laugier, un réalisateur qui compte déjà à son actif plusieurs films d'horreur et dont "Ghostland" vient de remporter le Grand prix du festival de Gerardmer, est plus retors.

    Au bout d'une demie heure, le jeu de cache-cache dans la maison hantée se termine. Je ne dirai pas comment. On retrouve quelques années plus tard Pauline et ses deux filles. L'aînée est devenue une romancière à succès. La cadette en revanche a sombré dans la folie. Sauf que... Sauf que les apparences sont peut-être trompeuses.

    Pascal Laugier greffe donc sur un film d'horreur aux recettes traditionnelles - deux psychopathes traquent trois femmes dans une maison lugubre - un film psychologique sur la schizophrénie façon "Split" le dernier film de M. Night Shyamalan. Du coup, habitué aux intrigues à tiroirs du génial réalisateur américain, on cherche le loup : Pauline est-elle responsable des persécutions infligées à ses filles ? y a-t-il vraiment deux filles ou bien une seule victime de dédoublement de la personnalité ? y a-t-il vraiment des agresseurs ou sont-ils le produit de son cerveau paranoïaque ? Autant de questions trop sophistiquées pour un film qui l'est beaucoup moins...

    J'ai oublié de parler de Mylène Farmer. Pourtant sa présence au casting est pour beaucoup dans l'intérêt que suscite "Ghostland" - et probablement dans son succès au box-office. Sauf que la chanteuse à succès, si elle parle remarquablement anglais (j'avais oublié qu'elle était canadienne) joue comme une casserole. Et que le botox l'a à ce point défigurée que, si ce n'était sa fière crinière rousse, j'aurais hésité à la reconnaître.
    MediaShow
    MediaShow

    141 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Un excellent thriller horrifique, aussi bien dans son scénario que dans sa mise en scène ! Le casting est surprenant !
    Découvrez la critique YouTube de MediaShow sur le film Ghostland (sans spoilers) : https://www . youtube . com/watch?v=m8YEPn45hwk
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Un film au scénario plutôt intéressant mais hélas d’un grand brouillon, ce que n’aide pas la mise en scène un tantinet touffue. Reste certaines scènes de genre très efficaces et plutôt bien menées. Mitigé et pas essentiel.
    dtu007
    dtu007

    10 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Il faut vraiment m’expliquer l’engouement que suscite ce film. C’est ennuyeux, prévisible, déjà vu. Et alors Mylène Farmer, aucune émotion ne transpire de son visage, des dialogues sans intérêts, elle ne s’est franchement pas mise en danger dans ce rôle, on ressentirait presque une maîtrise de son image pour ne pas entacher son personnage scénique. Bref hyper hyper déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Un film d'épouvante qui s'avère épouvantablement mauvais : une plongée fort ennuyeuse dans un cauchemar de pacotille, absolument grotesque. Sur le plan visuel, attendez-vous à une avalanche de clichés (caricature de maison hantée, poupées sinistres à foison, etc.) et à une assez forte dose de mauvais goût. Le scénario est bidon, avec des effets de retournement (rêve/réalité) qui sont totalement attendus, et qui ne fonctionnent pas vraiment. Aucun suspense. Le choc et la surprise ne sont créés qu'à la faveur d'apparitions subites ou de soudains déchaînements de violence.
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