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Bryan V.
70 abonnés
922 critiques
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5,0
Publiée le 2 juin 2021
Que vaut ce fameux "Ghostland" de Pascal Laugier ? Un long-métrage pour lequel on en ressort sans voix ! Pourquoi ? Car Ghostland met une claque en pleine face ! Autant que Martyrs (une des excellentes œuvres précédentes et à succès du réalisateur), Ghosland est aujourd'hui certainement déjà un culte et une bombe avec en plus un excellent twist. Depuis sa sortie, il est rapidement devenu une référence dans le domaine de l'horreur.
Tout d'abord, on va commencer par les jeux d'acteurs. Les interprétations sont divines, nous avons un petit rôle pour la célèbre et débrouillarde Mylène Farmer, le rôle de la mère. Il y a également Crystal Reed qui joue son rôle à perfection avec insouciance, pureté et mélancolie. Ainsi que Taylor Hickson, qui pour l'anecdote a eu un gros accident lors du tournage du film, cela lui a valu plusieurs points de suture et aujourd'hui une très belle cicatrice (qui se remarque à présent bien dans la série Motherland où elle a le rôle principal du spectacle.). On s'y attache très rapidement aux personnages, on finit même par être vraiment peiné et attristé par tout ce que les péripéties du long-métrage leur réservent. Il faut dire que le récit réussit très à tourmenter autant nos protagonistes que nous le simple téléspectateur.
Le métrage est oppressant et surprenant. Il y a une présence de jumps scare qui fonctionne plutôt bien sur la première partie de film. On ne tombe jamais dans le cliché ou encore dans le vulgaire film d'horreur pour adolescents pour autant, certaines scènes savent être angoissantes et sinistres et je ne parle pas de cette violence qui s'en dégage. Quant au scénario, il est ingénieux et plein de surprises. Le film est vraiment fabuleux avec des retournements de situation extrêmement bien joués. Ce film est plus qu'une très belle surprise finalement, oui. D'ailleurs, c'est un peu le genre de film qui démérite certainement pas un second visionnage, car le second visionnage permet de pouvoir mieux cerner la ribambelle de petits détails fatidiques au twist qui nous ont semés tout au long de l'histoire. Cela offre une meilleure compréhension du scénario et surtout de ses retournements de situation.
Enfin bref, un véritable coup de cœur pour ce film. Il est dans un sens aussi frissonnant qu'horripilant et il va même jusqu'à être triste et touchant !
De l’ombre à la lumière, de la tentation du mal au triomphe sur celui-ci, Ghostland incarne le passé qui ne passe pas, qui ne peut passer du fait de son horreur, du traumatisme qu’il a engendré ; il incarne l’émancipation d’une femme pour qui l’écriture sera son salut, le moyen d’affronter ses démons tout en rendant hommage, à la manière d’un devoir de mémoire, aux êtres chers. Naissance d’une artiste remarquablement pensée et mise en scène par Pascal Laugier, où l’horreur s’emploie à rebours sans jamais tomber dans le gratuit ou l’excès. Terrible récit d’apprentissage mené sous différentes focalisations, le film convoque judicieusement le conte et son imaginaire, donnant lieu à des scènes marquantes et, surtout, à une profonde réflexion sur l’adolescence et la construction d’une personnalité. Ghostland repense l’horreur de manière intelligente et prend le risque de proposer au spectateur quelque chose de neuf, marque ultime de son respect pour ce dernier et pour le genre qu’il investit. Éprouvant et excellent.
Un film qui n'est qu'un étalage de violence et de perversité dont la fin était attendue avec impatience pour que l'on puisse enfin partir ! spoiler: Mais pas encore la fin, puisque les deux flics se font abattre et les filles traînées dans la maison !
Un film d’horreur qui recycle beaucoup : séquestration dans une maison isolée, ambiance baroque du décor surchargé de vieilleries, rêve dans le rêve, héroïne-romancière qui brouille les pistes entre réel et imaginaire… Après un twist efficace au premier tiers du film, le registre des images est bien identifié, entre réalité et fantasme, et le film ne surprend plus guère. Plus proche du pétard mouillé que du feu d’artifice narratif vanté par certains, le film échoue à créer durablement du trouble ou à surprendre, à l’image de son couple de geôliers caricaturaux et pas effrayants pour un sou (on est loin du mythique et flippant « tall man »). La sauce du conte horrifique ne prend que moyennement malgré les thématiques déployées par le bouillonnant cinéaste (traversée du miroir à la Alice au pays des merveilles, maison de poupées, mythe d’Orphée inversé…), et ce beaucoup à cause d’un décorum trop envahissant et aux figures convoquées de l’ogre, de la sorcière et des princesses, qui souffrent du ton grotesque adopté par le cinéaste. Certes, Pascal Laugier reste un cinéaste iconoclaste qui n’hésite pas à pousser le spectateur dans ses retranchements (celui de l’irreprésentable comme celui du mauvais goût) ; il sait toujours faire monter le suspens et créer du malaise (terrible séquence de l’ogre qui joue à la poupée avec ses victimes), mais sa mise en scène tombe ici trop facilement dans l’hystérie du sur-découpage (les scènes d’action sont presque illisibles) et du grossier matraquage sonore. Les deux filles sont trop insipides pour qu’on s’y attache vraiment, seul le personnage de Mylène Farmer parvient à exister en en figure maternelle ambiguë. Loin de la radicalité de « Martyrs » et surtout de la force narrative et formelle de « The Secret », ce nouvel opus souffre finalement de l’artificialité de son dispositif. Le cinéaste signe un film au baroque et à la folie trop convenu, fournissant juste assez de jump scares pour maintenir le spectateur à flot.
Encore un film gaché par sa bande annonce... et des Jumpscares qui n'apportent jamais rien au film. On aurait avoir beaucoup plus d'émotions si le réalisateur ne comptait pas sur ces moments pour récupérer notre attention. Pas franchement un film à voir au ciné, mais plutot parmis un pack de 5 Dvd "Special Frisson 2018" pour 20€ maxi...
J'ai moyennement aimé ce film car je trouve que les actions qui sont nombreuses s'enchaînent beaucoup trop rapidement, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun moment de répit au cours du film. Par conséquent, on peut facilement perdre le fil conducteur de l'histoire. Néanmoins, les actions sont très bien réalisées avec des acteurs qui jouent bien leurs rôles.
Pascal Laugier réalisant son nouveau film Ghostland, je connais bien son style de réalisation glaçant et choquant et ce film en fait parti. Ci je pouvais faire un résumé sans reflex ici c'est screamer utile au scénario. trois mot qui résume le début et l'ambiance (motage mixage photagrie) sur ce coût du film, en parti le suspense qui le maîtrise(donc le style Pascal Laugier) mais il est simple ce film et non mauvais mais génial, à conseiller à vos amis et cinéphiles passioner de film d'horreur.
Le plus beau des livres, tiens souvent de l'imagination ou bien d'instant qui ont jalonné notre vie. Dans quel monde préférons-nous vivre. Alors poupée de crie, poupée de pleure. Cache-toi et admire l'horreur. A travers ce miroir, se cache un monde merveilleux ou seul l'auteur demeure. Boulevardducinema.com
Je me suis presque ennuyé. C’est du vu et revu avec des scènes de violences plutôt « softs », le -16 ans est exagéré, c’est plus un film interdit aux -12 ans. Les critiques sont, je pense, exagérées. En tout cas , je m’attendais à plus d’horreur et au final, déçu !
Film sans grand intérêt pour moi...Pourtant je suis pour la dénonciation au cinéma mais là...c'est particulièrement gênant. Le gros porc qui ne fait que gêmir comme un gobelin de déssin animé, l'autre qui n'est là que pour renforcer le malaise, mais ne sert pas à grand chose non plus...Je m'attendais à un peu mieux..Sinon les deux actrices principales jouent bien. Ce film n'est que violence gratuite.
Après deux précédents films remarquables, MARTYRS et THE SECRET, le réalisateur Pascal Laugier s'associe donc pour ce nouveau long-métrage avec la star de la chanson Mylène Farmer, qui n'avait pas tourné pour le cinéma depuis l'échec cuisant et assez injuste de GIORGINO, en 1994. Rares sont les vraies réussites du cinéma français dans le genre du fantastique et de l'horreur, et le résultat de la rencontre entre ces deux artistes est bien à la hauteur des espérances. GHOSTLAND pourrait bien devenir un classique du genre. Si le scénario et la mise en scène apparaissent a priori classiques, dans la lignée de beaucoup d'histoires de maison hantée, les audaces narratives et la qualité d'interprétation des actrices principales (très bien dirigées) transcendent le genre. La chanteuse a toujours cultivé une imagerie gothique et fantastique dans un univers souvent sombre mais non dénué d'espoir, à travers ses clips et spectacles. Elle apparait ici mature, juste et naturelle. Entre ambiguité, fragilité et mystère, sa présence s'avère troublante et inquiétante, apportant douceur et sensualité à l'écran, dans un rôle de mère protectrice qui lui va à merveille. Si le réalisateur a recours à quelques 'jumpscares' efficaces et des effets sanglants graphiquement réussis, le film s'avère viscéral, stressant et surtout effrayant par sa violence et une atmosphère tendue, presque malsaine. GHOSTLAND est émouvant aussi, comme très peu de grands films du genre savent l'être. GHOSTLAND mérite donc amplement ses trois prix au festival de Gérardmer.
Film vraiment pas terrible. On tombe dans la caricature de film d’horreurs dès le debut. Le film ne fait pas peur hormis un ou deux effets de surprise.
Je me suis réconciliée avec Pascal Laugier dans ce film et quelle claque ! Après la grosse déception de Martyrs 10 ans plus tôt, Ghostland est un vrai bijou, c’est trash, c’est violent mais cette fois Laugier nous raconte une histoire, une vraie histoire qui nous choque et qui nous tient...c’est ça que j’attends d’un film de genre. Cette fois c’est réussi, bravo Mr Laugier.