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Alasky
358 abonnés
3 453 critiques
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2,5
Publiée le 6 août 2024
Une famille qui se sépare et qui se retrouve le temps d'une soirée en pleine tempête, et qui avec pudeur relate ses sentiments et états d'âme. Excellent quatuor d'acteurs mais l'ensemble est tout de même long et quelques fois soporifique...
Ce qui est agréable, c’est qu’on rentre de suite dans l’ambiance du film, ses personnages. On suit notamment Ryota (Hirsohi Abe), romancier obligé d’être détective pour gagner de l’argent, divorcé essayant tant bien que mal de voir et de gâter son fils, mais dépensant tout son argent aux courses ou dans les tickets de loterie. Le personnage le plus attachant est sa mère (Kiki Kirin), récemment veuve, ne regrettant pas son mari, très franche, pleine de “phrases choc”, rigolote. Les scènes où elle apparaît sont les meilleures, les dialogues sont très réussis, avec beaucoup d’humour. Les personnages sont attachants et touchants, l'histoire est intéressante. C’est un joli film.
On aime bien : - l'ambiance et la découverte du quotidien japonais : ce qui intéresse - un japon pas trop cliché : populaire, loin des hypercentres urbains, - les dialogues souvent profonds
On aime moins : - l'histoire assez limitée et pas beaucoup plus ambitieuse qu'un téléfilm : un père divorcé cherchant à se rapprocher de son fils et son ex femme.
On notera une quasi absence (le film est pourtant récent) des nouvelles technologies, qui donne au film son aspect profond mais le rend un peu déconnecté des moeurs contemporaines. L'histoire pourrait se passer en 1980.
Un film banal, limite ennuyeux. Les 3 principaux acteurs sont convaincants (je mets pas le fils dans les 3), c'est tout ce qu'il y a à garder du film. Ca aurait été un film américain, il se serait fait descendre, mais comme c'est japonais c'est forcément du génie. L'image du père n'en ressort pas très reluisante au final.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 21 septembre 2020
Après la tempête raconte l'histoire d'un romancier défaillant qui se transforme en détective privé pour joindre les deux bouts. Il a malheureusement un problème de jeu donc son salaire va au jeu au lieu de la pension alimentaire pour ses enfants. Son ex-femme est loin d'être heureuse et menace d'arrêter les visites mensuelles s'il ne paie pas. L'histoire est lente et sans incident même si une tempête approche. Les spectateurs ont un aperçu de la vie défaillante du romancier et on peut voir qu'il vit toujours dans la fierté de son roman primé d'il y a plus de dix ans. Ses relations interpersonnelles sont assez désordonnées car il a aliéné les membres de sa famille avec ses échecs financiers précédents. D'une part je souhaite que sa vie reprenne et soit belle à nouveau mais d'un autre côté je m'en fiche vraiment. La plupart du temps surtout vers la fin j'aurais juste souhaité que le film se termine bientôt parce que je m'ennuyais tellement...
Du pur Kore-Eda Hirokazu : une simple histoire de famille racontée avec finesse et sobriété, sans esbroufe ni artifice stylistique. Ce père de famille, ayant bien du mal à assumer son rôle et devenir adulte, est un personnage complexe et attachant.
Sans doute le film le plus abouti de Kore-eda. Contrairement à son habitude, le japonais nous propose ici un récit dense, maîtrisé de bout en bout, dans lequel il dépeint, avec une sensibilité et une justesse remarquables, la situation émouvante de cette famille. On se prend d'empathie pour ces personnages ancrés dans une réalité dure dans laquelle chacun peut s'identifier.
Ma cinquième incursion dans la filmographie de Hirokazu Kore-eda que j'avais découvert par son superbe et bouleversant chef d'oeuvre qu'est "After life" que je place invariablement parmi mes films préférés. Après une longue première heure d'exposition presque ennuyeuse, une dernière partie centrée sur le typhon en huis-clos forcément plus intimiste et plus forte d'un point de vue émotionnel. Comme à l'accoutumée, une superbe analyse d'une cellule familiale toute en subtilités et en retenue avec des thématiques sous-jacentes comme la responsabilité, la paternité, l'héritage ou encore le poids d'une carrière d'artiste dans le Japon contemporain. Peut-être pas le meilleur long-métrage du réalisateur japonais mais une oeuvre qui demeure très touchante. Hiroshi Abe, dans le rôle du père, est magnifique de justesse et de présence.
Pas le meilleur film du cinéaste (mon préféré reste After Life). Pas très original sur le fond. Mais cette chronique familiale, douce-amère, sensible, tient la route, notamment grâce au regard toujours bienveillant du réalisateur sur ses personnages.
beaucoup de mal à rentrer dans le film car de nombreuses longueurs. le huis clos familial qui est sensé être au coeur de l'histoire arrive tardivement. les relations entre les membres de la famille sont très réalistes et touchantes.
Les films asiatiques ont toujours cette atmosphère austère, un peu raide, "Après la tempête ne déroge pas à cette règle. Dans les galères du père divorcé, englué dans une routine et des problèmes d'argent, on sent un peu le film pesé sur les épaules du public. Au début avec un peu d'indulgence, le film avance, parfois avec de l'innocence dans les regards, mais plus on avance, plus les dialogues sortent un peu plus matures. On attendait une chute ou un coup d'éclat dans le scénario, ce qui n'est jamais arrivé. Un film plutôt bien tourné, mais un peu mou.
Un film touchant qui montre que les choix dont on est responsables nous font devenir adultes qu'on le veuille ou non. Accepter les erreurs accepter de ne pas être l'adulte dont on rêvait d'être fait partie du processus. La relation avec la mère ajoute une bonne touche d'humour. Un bon moment passé.
Sans prétention scénaristique, ni dramatique, "après la tempête" émeut grâce à la délicatesse de son rythme et à la volonté de filmer l'instant présent. Kore-Eda HIROKAZU nous livre un nouveau portrait de famille plus urbain et plus apaisé qu'à l'accoutumée, où le protagoniste fait l'apprentissage des responsabilités d'une vie d'adulte. La finesse de l'humour et des silences répond à un existentialisme perdu, au carrefour d'une vie entamée et rongée par les remords et les illusions disparues.