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In Ciné Veritas
94 abonnés
922 critiques
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2,5
Publiée le 23 juin 2017
Après la tempête a un précèdent, Still walking de huit ans son aîné. Outre Hiroshi Abe comme acteur principal, ces deux drames familiaux de Hirokazu Kore-eda partagent des thématiques voisines : portrait d’un père dans son rôle d’éducateur sur fond de crise de la quarantaine, désunion d’une famille « ordinaire » et, à force de renoncement, les ambitions individuelles d’un passé révolu forgent les désillusions collectives d’un présent. La mécanique scénaristique garde un même axe, celui composé par la génération familiale la plus ancienne qui, à nouveau, offre le principal lieu de conciliabule. Un lieu confiné à l’image de la mise en scène de Hirokazu Kore-eda moins porteuse de souffle dans Après la tempête que dans Sill walking. Le portrait unilatéral et sévère de la gente masculine et le peu d’empathie générée font barrage à l’appropriation du film par le spectateur. En ne renouvelant pas son cinéma, Hirokazu Kore-eda donne l’impression de le bégayer. De film en film, la magie attendue disparaît au point de sembler absente dans Après la tempête. Celle observée dans Nobody knows (2004) paraît désormais très lointaine des derniers métrages du cinéaste.
il ne se passe rien, il n'y a pas d'histoire, les dialogues insignifiants et sans intérêt c'est filmé sans recherche , c'est un puissant somnifère , une façon de montrer la vie au Japon aujourd'hui qui ne donne pas envie d'y aller. en bref c'est un film a oublier , même si les critiques sont assez snobs pour le porter aux nues.
Kore-eda nous gratifie une fois de plus d'une petite pépite cinématographique. Certes le film n'a pas l'ambition de précédentes réalisations. Néanmoins, tous les ingrédients qui font la patte du réalisateur sont au rendez-vous, en premier lieu cette inimitable tendresse dans la façon d'aborder la thématique de la famille. Tout sonne juste dans "Après la tempête" et les personnages y sont particulièrement attachants. En la matière, c'est assurément la grand-mère, campée par Kirin Kiki, abonnée aux rôles de matriarche dans la filmographie de Kore-eda, qui mérite la palme. Et que dire de cette fin toute en finesse ! Tout simplement sublime.
Un film sensible, poétique, rafraichissant porté par une réalisation sobre mais offrant des plans plastiquement très réussis. Ce film parlera à chacun car il traite sans prétention d'une thématique universelle : l'enfance.
Après le sympathique "Notre petite sœur", Hirokazu Kore-eda revient avec un film plus âpre, centré autour des relations familiales et donc intergénérationnelles – thème central du cinéaste. Il est ici question d'un père divorcé, détective privé, qui s’endette à force de parier sur des courses de chevaux et qui se trouve donc incapable de payer la pension de son ex-femme, problème classique que ne va pas véritablement traiter Kore-eda, qui se montre plutôt attentif à la mort définitive d'un couple et sur ce que celui-ci peut sauver, à savoir l'amour pour leur enfant. La bienveillance du cinéaste pour ses personnages, tendres, émouvants mais surtout très imparfaits, combinée à une lucidité sur l'avenir de cette famille, révèle la sensibilité et l'intelligence d'un film subtil dans son écriture mais qui, dans son refus louable de passages en forces, s'interdit toute forme de rupture, à la fois dans l'évolution de son scénario et dans son ton trop monocorde, symptôme d'un point de vue très vite cernable qui ne parvient pas à être solidement renouvelé sur la durée. "Après la tempête" est donc un film devant lequel on peut s'ennuyer mais qui insuffle aussi un vrai plaisir à travers ses personnages nuancés et sa délicatesse.
Après la tempête, le dernier film de Kore-Eda est une merveille de sensibilité, un film d'une grande pudeur sur la famille qui évite tous les poncifs du genre. Jamais mélo malgré un sujet relativement dramatique, le film offre à ses acteurs, les plus jeunes comme les plus vieux, une très belle partitions à jouer. Subtil, solaire et souvent drôle, après la tempête a quelque chose de tcheckovien, c'est une oeuvre simple et sincère, une certaine vision du Japon loin des clichés de la grande ville et de la campagne.
Beau film qui prend le temps de nous faire ressentir la séparation du couple à travers la vie de l'ex-mari. Et *Spoiler* nous laisser croire à une reprise puis nous laisser comprendre que les choses sont finies.
"Le bonheur est de savoir ce dont il faut se passer, pour l'obtenir". Le cinéaste Kore-Eda nous rejoue sa partition en sourdine sur le thème des rêves brisés et des querelles familiales. Sa partition est tout en pas feutré, ne cédant jamais à la dramaturgie, qui pourtant, tend ses tentacules sur le quotidien des personnages... Cette façon de faire avancer ses histoires tout en douceur, est rare, précieuse et permet la réflexion sur la condition humaine, loin du bruit et des fracas de certains spectacles d'aujourd'hui. Le scénario n'est pas très bien construit, allongeant la première partie mais on savourera aussi la joliesse des images avec notamment ce refuge au cœur du typhon et la prestation de la grand-mère
Kore Eda continue à disséquer les liens familiaux au travers de ce film. Un typhon doit arriver sur Tokyo et une famille disloquée va devoir passer la nuit ensemble dans un petit appartement. Tout ce qui est fait le cinéma du maître nippon est au rendez-vous : les deuils, les rancœurs, les fêlures, les histoires d’amour conjugales et filiales compliquées et déglinguées, les espoirs déçus, les ambitions éteintes,… Une vie quoi, une vie dans laquelle chacun joue sa partition et tente de rester debout ; une vie ni blanche, ni noire, mais grise. Une vie dans laquelle chacun essaie de composer avec une vie d’adulte loin de la vie rêvée par les enfants qu’ils étaient. Qu’a-t-on fait de sa vie quand rien n’est à la hauteur des espoirs que l’on avait fondés ? Et que fait-on du reste à vivre ? C’est l’orientation philosophique prospectée par Kore Eda dans ce film. Tout en nuance et en finesse, en prenant son temps, peut être parfois excessivement ; comme il sait si bien le faire. Ni pathos ni traitement à la truelle et les dialogues superbement écrits y sont pour beaucoup ; de nombreuses phrases sont de profondes réflexions sur le sens de la vie. Malgré tout le talent dont fait encore preuve Kore Eda pour décortiquer des liens familiaux se nouant et se dénouant au travers de secrets et de regrets ; cet opus est moins poignant que d’autres de ses films ; moins d’émotion et moins d’enjeu. Et pour conclure un extrait d’une interview accordée par le réalisateur à propos de son film : « C’est une histoire qui jette un regard intime sur le présent des personnes et leur façon d’être. Tous les personnages ont vécu de grandes difficultés à devenir les adultes qu’ils voulaient devenir lorsqu’ils étaient enfants. Toutefois, ils continuent d’essayer de trouver un moyen d’apprécier la vie, aussi différente soit-elle du futur dont ils avaient rêvé. Avoir accepté les changements qui se sont opérés en moi après la mort de ma mère et de mon père donne ce film qui est celui qui me ressemble le plus ». Une intelligence sociale et humaine folle chez Kore Eda mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
un peu déçu je m'attendais à mieux, j'aurai préféré plus de réflexion de la part du couple... finalement c'est une histoire de mères face aux pères, aux hommes, mais timidement exposé je trouve, ça ne va pas au fond des choses. Le film prend trop de temps à établir son sujet.
Un film d'un ressort dramatique très puissant. On est tenté de regarder différemment, dès la sortie du film, les événements les plus anodins de notre quotidien
Une histoire très simple de famille et de ses problèmes racontée avec avec une très grande légèreté par petites touches, Très fin, très vrais, interprétation impeccable