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    Après la tempête
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    dominique P.
    dominique P.

    823 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Voilà une bonne comédie dramatique japonaise.
    C'est tout en lenteur, en dialogues, en émotions.
    Le cinéma asiatique en général est toujours excellent.
    Seul petit bémol toutefois, par moments on peut s'ennuyer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 juin 2018
    On ne peut pas dire qu'on passe un mauvais moment devant Umi yori mo Mada Fukaku, mais le film ne commence jamais réellement puis l'exploration des sujets évoqués ou des personnages cités est bien trop timide. Un peu déçu !
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    53 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    C’est le troisième film de cet auteur que je savoure, après « Tel père tel fils » et « Notre petite sœur ». Hirokazu Kore-eda sait distiller les émotions du quotidien avec délicatesse, en prenant son temps, sur des sujets qui nous touchent, comme le divorce ou les relations parents-enfants. Certains personnages sont espiègles, parfois ironiques, c’est cependant la bienveillance qui alimente leurs relations. Le spectateur regarde se dérouler cette fuite en avant où le temps qui s’écoule reste la seule certitude.
    momo M.
    momo M.

    39 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Ce film m'a déçue. J'avais vraiment aimé le film "tel père tel fils" et vu les louanges des critiques, je partais confiante. Malgré une belle interprétation, on s'ennuie beaucoup. C'est long, très très bavard et le scénario tourne en rond sur l'histoire de cette famille et surtout du père qui refuse de grandir
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    74 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Dieu sait que j'en suis fan, d'Hirokazu Kore-eda, celui qui dessine, à partir de presque rien, des choses précieuses, subtiles, délicates -et profondes, sur la famille, sur les fratries, sur la vie simple.... Inutile de dire que je suis allée voir Après la tempête les yeux fermés. Bon, j'ai eu ensuite du mal à les rouvrir, tant le film distille un ennui profond.... Cette fois ci Kore-eda, à partir de rien, a fait.... pas grand chose.

    Sans doute parce que de cette famille normalement disfonctionnelle, on ne peut s'attacher qu'à la grand mère Yoshiko, la merveilleuse Kirin Kiki, courageuse, et qui se réjouit d'un rien, comme la visite de ses enfants, même s'ils viennent en général pour la taper... (plus exactement, sa fille vient pour se régaler de la délicieuse cuisine de Yoshiko). Elle aurait bien espéré finir sa vie dans une vraie maison, et pas dans un HLM, mais pour cela, il aurait fallu qu'elle ait eu un autre mari.... et un autre fils. Le mari était joueur. Il accumulait les dettes. Quant il est mort, cela a plutôt été un soulagement.

    Le film est construit en fait autour du fils, Ryota (Hiroshi Abe), et c'est bien là le problème: impossible de s'attacher à cette larve malhonnête. Il s'imaginait écrivain: il a écrit un livre, qui a eu un certain succès, et depuis: rien. Alors, il gagne sa vie comme détective à mi-temps dans une officine spécialisée essentiellement en filatures en vue divorces sans frais... Il roule son patron, il rackette ses clients, il tape son trop gentil collègue et quand il a de l'argent, au lieu de payer la pension alimentaire de son fils ou de lui offrir les accessoires de base ball dont le petit rêve, il va le dilapider aux courses. Et pire: quand il rend, rarement, visite à sa mère, c'est pour fouiller les placards dans l'espoir de trouver un billet ou quelque objet vaguement précieux qui pourrait être vendu....

    Pendant un typhon, Ryota, sa femme Kyoko (Yoko Maki) et leurs fils vont se retrouver coincés chez Yoshiko, créant un rapprochement très artificiel. Ce que Kore-eda décrit le mieux, ce sont les enfants, et là encore, ce qui nous retient, c'est ce portrait finement dessiné de Shingo, déçu par ce père comme Ryota lui même a pu l'être par le sien, plein de questions et d'incompréhensions, qui naturellement, voudrait tellement que toute la famille se retrouve rassemblée autour de la grand mère, dans une belle maison! Mais ce rapprochement d'une nuit, on sait bien qu'il ne durera pas.

    Bref, je n'ai pas adhéré, parce que Ryota est trop minable pour qu'on puisse lui trouver la moindre excuse et ressentir la moindre empathie avec lui.... Dommage!
    Christoblog
    Christoblog

    789 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Présenté à Cannes comme un film mineur de Hirokazu Kore-Eda (et à ce titre "relégué" dans la section Un certain regard), Après la tempête s'avère être un petit bijou d'écriture et de mise en scène.

    A travers les allers-retours très subtils effectués entre les différents personnages (un homme, son ex-femme, son ami, sa soeur, son fils), Kore-Eda dessine en creux un tableau émouvant, et un poil désabusé, de la condition humaine - et même plus spécifiquement de la condition masculine.

    Son héros, Ryota, est en effet un raté à plusieurs titres. Ecrivain en panne d'inspiration et en délicatesse financière, fils qui peine à satisfaire ses parents (y compris son père décédé, dont l'ombre plane délicatement sur tout le film), Ryota tente de faire revenir à lui son ex-épouse et à séduire son petit garçon. Toutes ses manoeuvres sont compliquées, ses petits calculs parfois couronnés de succès (mais pas toujours) et les progrès aléatoires.

    L'art de Kore-Eda se montre tout entier dans cette petite musique dont le drame semble exclu, mais qui résonne parfois comme une tragédie antique : le quotidien apparaît alors comme éternel, à la faveur d'une conversation nocturne sur la mort ou dans l'évocation d'un souvenir d'enfance.

    Après la tempête dessine avec précision, amour et un brin de noirceur caustique, une galerie de personnage attendrissants et proches. Il apportera beaucoup de bonheur aux amoureux de la profondeur d'analyse du grand cinéaste japonais
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Ah chic ! un film japonais. Avec ce que je sais de ses réalisateurs, pour filmer les familles, ce sont les plus fins. Et comme leur pays vieillit encore plus que le nôtre, leurs vieilles, bien présentes, sont séduisantes.
    Celle qui jouait dans « Les Délices de Tokyo » reçoit son fils, son petit fils, son ex belle fille, chez elle le temps que le 23° typhon de l’année s’éloigne.
    Ce fils, écrivain raté, mauvais menteur, détective privé minable, dégingandé, toujours à se plier, a hérité de son père qui vient de disparaître, l’addiction aux jeux de hasard qu’il risque à son tour de transmettre à son propre fils. Et parce qu’il pourrait être dépressif, se montre fort, finalement.
    Dans cette chronique qui nous tient en éveil par l’étrangeté de certaines réactions, nous sommes en même temps parfaitement concernés par la question de ces patrimoines familiaux constitués de faiblesses, de tendresse ignorée, de maladresse, de générosité. Comme le ragoût préparé par la chèfe de famille a besoin de temps pour exprimer tous ses parfums, le film aurait pu durer au-delà de ses deux heures.
    La retenue des beaux acteurs ne masque ni la violence qui nous atteint plus intimement que bien des boum boum, ni l’intensité des sentiments, ni leur ambiguïté.
    Limpide, élégant et familier, délicat avec des pointes d’amertume, subtil, « d’une tristesse nonchalante » comme je l’ai lu sur le site « Bande à part ».
    Daniel C.
    Daniel C.

    138 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Quel usage peut-on faire d'un père ? En quoi le fait d'être un joueur engage-t-il sur la voie de l'irresponsabilité ? Un couple se sépare. Lui a publié un roman, il "gagne" sa vie comme détective privé, mais en profite pour espionner son ex-femme. Ce qu'il gagne, il le rejoue en espérant toujours gagner le gros lot. Mais il n'est "qu'un père qui perd"... Il y a du pathétique dans cette quête de ce père empêché, qui cherche sa part d'héritage, qu'il pourrait rapter de son défunt père, comme s'il n'avait pas reçu la reconnaissance de son propre père, lorsqu'il a publié et aurait voulu être reconnu comme auteur. Ce père se montre parfois totalement irresponsable avec son fils, même s'il lui offre la part de rêve, tout en reproduisant sans doute la contamination de son propre père, qui lui a insufflé le virus du jeu. La répétition transgénérationnelle est ici clairement montrée à l'écran.
    Loïck G.
    Loïck G.

    323 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Sans l’interprétation forte et prégnante des comédiens dont Hiroshi Abe et Kirin Kiki ( "Les délices de Tokyo") , je ne sais pas si j’aurais tenu les deux heures murmurées à l’oreille des spectateurs contraints de suivre une tentative de réconciliation entre un homme et une femme qui ont déjà semble-t-il opté pour d’autres horizons. Kore-eda qui fait de plus en plus dans l’épure et la réalisation à minima entend ici nous rappeler que le socle familial demeure celui des ancêtres à travers le très beau portrait de la grand-mère qui par la grâce d’un typhon salvateur réussit une dernière fois à réunir le couple séparé. Elle va tour à tour « négocier », l’air de rien, avec son fils et son ex belle fille, mais dans le confinement de son petit appartement, l’amour et les sentiments ne trouvent plus leur place
    Pour en savoir plus , mon blog lheuredelasortie.com
    Anne M.
    Anne M.

    68 abonnés 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Au Japon, de nos jours. Ryôta, après un premier roman prometteur, ne trouve plus d’inspiration. Il travaille dans une agence de détective, où il arnaque les clients et dépense son argent dans les courses cyclistes. Son père est mort récemment, il rend souvent visite à sa mère. Sa femme, Kyoko l’a quitté et élève leur fils Shingo. Elle est en passe de refaire sa vie. Un soir de typhon, Ryôta, Kyoko et Shingo se retrouve dans l’appartement en HLM de la mère de Ryôta.

    J’ai été déçue, ayant beaucoup aimé les deux films précédents, je trouve qu’ « Après la tempête » manque d’âme, de souffle. Les personnages stagnent, n’évoluent pas, le film met surtout les désillusions et les échecs en relief.

    Ceci dit, les acteurs sont très bons, mention spéciale à la grand-mère, Kirin Kiki, déjà remarquable dans « les délices de Tokyo ». L’analyse de la société japonaise, avec ce portrait croisé, reste intéressante.
    traversay1
    traversay1

    3 419 abonnés 4 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2017
    La quête du bonheur, toujours, mais avec une pointe d'amertume à cause des illusions perdues. Kore-eda est de retour avec ce qui pourrait être une énième variation sur ces thèmes chéris, si ce n'est que le fond est cette fois enrichi et approfondi et touche bien plus juste que dans Notre petite soeur, qui flirtait avec la mièvrerie (sentiment tout personnel). Le personnage central d'Après la tempête, Ryôta, est un homme encore jeune mais dont l'existence prend une tournure décevante : un divorce non digéré, une situation professionnelle médiocre, des espoirs déçus comme romancier. Le film est un condensé de la vie de Ryôta avec ses occasions manquées et la recherche de l'équilibre dans le cocon familial, comme un baume qui sert à panser sa propre faillite. Un sujet que Kore-eda traite avec sa pudeur et sa bienveillance habituelles. En y ajoutant une certaine ironie et une pointe de pessimisme, tout relatif. Entre Ozu et Naruse, les deux grands cinéastes japonais dont Kore-eda est l'évident héritier. Au rythme d'un typhon qui passe (le 24ème de l'année !), après lequel reviendra le calme, le film garde une forme apaisée et interrogative, contemplative diront ses détracteurs. Cela en fait sa beauté avec la longue réunion finale où Ryôta se retrouve avec sa mère, son ex-épouse et son fils. L'intrigue se resserre, les sentiments affleurent et l'émotion va crescendo. Autour de son héros, Après la tempête a laissé de l'espace à ses autres personnages pour exister. La figure de la mère de Ryôta est la plus touchante. Cette veuve a l'âge de la sagesse et de la sérénité. La façon dont elle essaie de sauver son fils et son couple brisé montre que Kore-eda, fidèle à lui-même, trouve toujours des raisons d'espérer. Après la tempête, il y a l'accalmie et un avenir à construire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Le réalisateur devient un spécialiste des relations familiales.Un très bon film qui décrit bien les coutumes de la vie familiale au Japon.
    vincentasc
    vincentasc

    32 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Petite déception. Sur un scénario peut-être trop mince, Kore-eda ne retrouve pas la magie de ces précédents films. En raison d'un personnage masculin qu'il n'arrive pas, (volontairement ?) sympathique ou du moins attachant. Sa mise en scène est trop distante. Dans "une petite sœur" ou "Still walking" émanait une poésie du quotidien. Ici, on baille poliment et La Réunion de cette famille dans un appartement (La partie la plus réussie) arrive bien trop tard.
    Stéphane C
    Stéphane C

    56 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Avec beaucoup de pudeur Hirokazu Kore-eda filme la terrible désillusion du couple mais aussi les liens affectifs subsistants ... vraiment magnifique ...
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Film soporifique sur le thème rebattu du pauvre petit fils à maman, fumiste et malhonnête qui se découvre un amour dévorant pour son fils une fois par mois. Surtout s'il peut revivre son enfance avec lui... et la prolonger en volant de ci de là.Ce n'est pas un film sur la famille mais sur le narcissisme masculin.
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