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    Après la tempête
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    3,6
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    71 critiques spectateurs

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    tobago1
    tobago1

    17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Film assez particulier, avec quelques bons moments mais surtout un rythme déconcertant par sa lenteur. Le côté intimiste et la vie quotidienne dans une banlieue de Tokyo, le père trop immature et le fils trop sage donnent quelques passages intéressants.
    Krebs
    Krebs

    33 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Ce qui caractérise ce film, tout autant que le réalisateur, c'est sa finesse. Sur fond d'une histoire de couple divorcé avec un enfant qui ne peut voir son père qu'une fois par mois, tout repose sur la complexité des personnages, leurs questionnements, leurs faiblesses et leurs regrets. On ne s'ennuie pas une minute dans ce film, où les personnages deviennent très vite attachants. Le regard de l'enfant est évidemment clé, et c'est autour de lui que l'histoire s'articule. Un très bon film, qui confirme que Hirokazu Kore-eda est un grand réalisateur.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Vu et avis le 20170511
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    Film lent, exigent et profond
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    Le premier film de koreeda que j ai vu est distance qui m avait estomaqué. J ai du essayer de le voir 6 fois au cinéma, pas une seule fois j ai réussi à le regarder sans m endormir, et des la première vision j ai considéré distance et koreeda parmi ce que je préfère.
    .-.-.-.-.-.-.
    Comme souvent, le film cherche à montrer l indicible, ni à l expliquer, ni à le théoriser, juste le montrer et le faire comprendre. Pas d explication, pas de morale/de vrai fil conducteur, c est juste au spectateur de comprendre ce qu il veut. Le film est lent, ne dit pas grand chose, il montre des gens simples, communs, et pourtant le film à la profondeur de la vérité lorsqu elle est simple. Il y a même une gravité inhabituelle chez koreeda.
    .-.-.-.-.-.-.
    Le début est assez lent, le film a un peu de mal a se mettre en place. Les petites combines du père, ses faiblesses, il me semble qu'il n'était pas utile d'y consacrer autant de temps, que le sujet n'est pas aussi porteur que la fin du film avec les relations intrafamiliales.
    A la fin du film, on peut se demander quelle est l'utilité du jeune détective avec qui le père fait ses enquêtes. Probablement à montrer que Ryota a pu être auparavant un homme plus attachant, Si le début me semble discutable, à partir du repas avec la famille de la soeur de Ryota et le début de la tempête, le film prend une profondeur bien supérieure. Les discutions entre ryota et successivement son ex-femme, sa mere et son fils sont passionnantes et justifient amplement la longue mise en place du film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Shinoda Ryota approche la cinquantaine. Il a raté sa vie. Si son premier roman a remporté un prix littéraire, il n’en a pas écrit d’autres et gâche son talent dans une agence de détectives. Héritée de son père, son addiction au jeu l’a conduit a accumulé les dettes. Sa femme l’a quitté et menace de lui supprimer la garde de son fils.

    Hirokazu (c’est son prénom) Kore-Eda (c’est son nom) tisse lentement une œuvre que j’avais découverte en 2004 avec "Nobody knows", l’histoire poignante d’une fratrie abandonnée à elle-même par une mère irresponsable. Comme leur titre l’indique ("Notre petite sœur", "Tel père, tel fils") ses films suivants explorent les mêmes thèmes qui, en l’heure temps, étaient déjà ceux du cinéma d’Ozu : la transmission père-fils, la solidarité familiale…

    On subodore, en regardant son affiche ou sa bande-annonce, où "Après la tempête" va nous mener : les retrouvailles d’un père absent avec son fils – et sa réconciliation avec son ex-femme. Mais Kore-Eda est trop subtil pour ne pas nous surprendre. Si tout le film nous conduit lentement vers ce happy end convenu, il ne cède pas à cette facilité.
    Kore-Eda filme la vie. Et dans la vie, les couples brisés ne se réconcilient pas. L’amour ne renaît pas des cendres du divorce. Dans la meilleure des hypothèses, ces couples déchirés parviennent à évacuer l’acrimonie et la douleur de la séparation et à renouer un dialogue minimal. C’est ce que filme Kore-Eda avec une lucidité et un minimalisme admirables.
    Charles N
    Charles N

    13 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Un film tendre et intelligent. Les relations entre des personnages attachants sont montrées avec finesse dans une sorte de huis-clos très naturel. Malgré quelques lenteurs dans la mise en place, les acteurs incarnent cela de manière très réussie et on partage ce moment de prise de recul. Un film qui réconcilie avec les pages de sa vie !
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2017
    De Hirokazu Kore–eda j’avais vu « Notre petite sœur », film charmant dans un Japon de cerisiers en fleurs et une nature enchanteresse, des actrices adorables mais un film déjà trop long, trop lisse… « Tel père, Tel fils », là où sur un thème identique (l’inversion d’enfants à la naissance) Etienne Chatiliez avait fait une comédie légère, lui avait fait un film grave, trop grave…. « Après la tempête », est un film où il ne se passe pas grand-chose, dans le huis clos d’un appartement HLM triste de banlieue…le film met en scène une famille, la grand mère Yoshiko, la merveilleuse Kirin Kiki, déjà admirable dans les « Délices de Tokyo » qui se réjouit de peu de chose, comme la visite de ses enfants, même s'ils viennent en général pour la taper... son fils , Ryota (Hiroshi Abe), a écrit un livre qui a eu un certain succès et depuis plus rien, il gagne sa vie comme détective à temps partiel, escroque ses clients, et comme l’avait fait son père, dilapide son argent dans le jeu, vole sa mère, tape ses amis……son couple n’a pas tenu , il peine à verser à son ex-femme sa pension alimentaire, il essaye de se raccrocher son fils en lui offrant des cadeaux ….difficile de le trouver sympathique…c’est long, bavard et en même temps soporifique, même si l’interprétation est excellente, cela ne suffit pas à sauver ce drame familial de l’ennui…..dommage...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    599 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Plus Kore-Eda vieilli plus sa mise en scène gagne en qualité et en classicisme…Il se rapproche à chaque film un peu plus d’Ozu, son nombre de plans fixes n’a jamais été aussi grand. Comme il prend soin de remplir l’écran de détails subtils et qu’il pratique les ellipses fréquemment, sa technique s’intègre totalement dans son récit et ne se fait pas remarquer d’emblée. ‘’Après la tempête ‘’ est un monument d’humanité, il traite d’un sujet extrêmement fréquent au Japon comme en France mais par la profondeur des propos et du jeu des acteurs sa description est fondamentale. Il n’est ni pessimiste ni optimiste, aussi la présence de la grand-mère apportant l’émotion est fondamentale. Sans elle, le ressenti final serait bien diffèrent. Kore-Eda est un des dix plus grands cinéastes vivants, de ceux dont l’utilité ne peut être mise en doute, de ceux devant lesquels on se pose des questions sur notre vie écoulée ou à venir…Le bonheur, comme le découvre inopinément la grand-mère lors de l’admirable séquence entre elle et son fils, est de savoir ce dont il faut se passer pour l’obtenir
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2017
    Ce film est le lieu du non-dit et du silence.
    Après une bonne heure où on tente de suivre les dialogues et de ne pas s'endormir, on attend avec impatience la tempête.
    Lorsque celle-ci arrive, on se dit que la parole va se libérer.
    Mais la tempête acouche d'un '' pchit ''.
    Le film passe à côté de l'essentiel, et le temps de préparation est surdimensionné par rapport à la partie la plus intéressante qui est amputée.
    Dommage, il y avait pourtant une belle fin possible.
    Au lieu de ça, on reste frustré.
    Et le réalisateur tente de s'en sortir en diffusant une chanson tentant d'expliquer ce qui n'a pas été évoqué ou dit dans la fin du film.
    Un certain gâchi.
    Dommage.
    domi
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2017
    La tempête est dans les coeurs, mais des rapports humains d'une rare profondeur l'emportent et rétablissent le calme.
    KORE-EDA nous entraîne comme d'habitude dans une introspection familiale à trois générations avec ses acteurs favoris, dont Kirin KIKI qui joue la grand-mère. Dans une interview sur france-inter, avec Laure ADLER, le 27 avril 2017, il a dit qu'elle lui rappelait sa mère par son petit côté langue de vipère et sa gaieté. Comme le père du film lui rappelait son propre père, un peu immature, obligeant l'enfant à devenir mature rapidement, sans connaître l'insouciance d'une enfance révée.
    Un film pour ceux que la famille et sa psychologie intéressent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 mai 2017
    Sympathique mais trop long: 2heures pendant lesquelles il ne se passe pas grand chose. On va, on vient, on espionne, on se réunit. Certes, mais l'intérêt du spectateur là dedans?
    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Par petites touches, avec beaucoup de finesse et de sensibilité, le réalisateur japonais nous fait découvrir une famille et les liens complexes qui les unissent ... ou les séparent. Le personnel principal est tantôt méprisable, tantôt touchant. Et l'on se pose les mêmes questions que le réalisateur sur le sens de notre vie. A VOIR !!!
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Un déception. Film trop long, répétitif, admirablement interprété, certes, mais sans surprise aucune. La dernière partie est pourtant réussie qui voit la famille réunie sous le toit de la grand-mère, à l'abri du typhon qui s'abat.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Hirokazu Kore-Eda aime un cinéma de l'intériorité familiale. "Notre petite sœur", "Tel père tel fils" sont des hymnes intimistes à l'amour familial. "Après la tempête" en quelque sorte répète le dilemme d'un père et d'un mari à la recherche de lui-même, de sa filiation, de sa paternité et de sa conjugalité. Si la tempête est matérialisée par un typhon qui guette la ville, la véritable tempête est intérieure à cette famille décomposée. On y traverse la mort, l'infidélité, le doute, la folie, l'alcoolisme, la perte, l'abandon, mais aussi la joie, les retrouvailles, l'affection. Le réalisateur peuple son film de mets qui embaument le cinéma, là où dans "Notre petite sœur", il ne cessait de filmer des arbres fleuris à la manière d'un jardin japonais. "Après la tempête" est un cinéma très subtil, très nuancé, même si quelques longueurs parfois cassent la continuité mélancolique du récit. Le cinéaste ne s'apitoie pas sur ses personnages. Il les regarde évoluer dans leurs tourments intérieurs, faisant penser à la caméra de Pialat. Mais sans doute que ce nouveau long-métrage a perdu de la magie et de la sensibilité des autres œuvres de l'auteur. Si le film est bouleversant, on reste un peu sur sa faim.
    Claire B.
    Claire B.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Très déçue par ce film .... pas d'action tres très lent ... je me suis presque endormie !
    Seule la dernière partie avec l'annonce du tiphôn est intéressante !! Je ne conseille pas du tout ce film
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Un film autobiographiques par bien des côtés où Hirokazu Kore-eda continue de s'interroger sur l'exercice du métier de père. Un film émouvant, mais pas aussi beau, ni aussi achevé sur un plan formel, que Still Walking, dont Après la tempête fait figure de suite déguisée. Voir ma critique complète sur mon blog.
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