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    Après la tempête
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    Acidus
    Acidus

    688 abonnés 3 691 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Une nouvelle fois, Hirokazu Kore-Eda réalise un superbe long métrage où les liens familiaux, l'enfance et la condition sociale sont au coeur de cette histoire d'une incroyable tendresse. Comme toujours dans son cinéma, Kore-Eda tisse une intrigue simple autour de laquelle gravite des personnages très attachants et un confortable parfum de nostalgie. Sans parler d'oeuvre contemplative, "Après la tempête" dégage une force tranquille, couvrant parfois des probématiques plus sérieuses et dramatiques. Bref, ceux qui connaissent déjà le cinéma de Hirokazu Kore-Eda ne seront pas dépaysés et les autres peuvent se pencher sans hésitation devant ce très bon film.
    islander29
    islander29

    829 abonnés 2 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2017
    Encore un petit chef d'œuvre signé Kore eda....On soulignera la grande délicatesse et un certain bonheur accordé à ce portrait d'un écrivain japonais lamda dans un Tokyo filmé avec beaucoup d'intimité et de joie....Petites ruelles , arrières cours, jardins, rues en perspective, intérieurs dédoublés, il y a une certaine harmonie du montage et de la prise en photo qui m'a rappelé l'été de kikujiro du génie Kitano ......Et puis les personnages sont attachants, avec en arrière plan la figure du père, spoiler: et un amour filial qui semble persister jusque dans la vie de couple ratée (l'homme divorce)
    .....A noter beaucoup de justesse dans l'expression des sentiments, mais aussi dans les dialogues très souvent pertinents dans leur sensibilité......A ajouter enfin, une grande douceur de la technique, plus accentuée que dans les films précédents du réalisateur, seule la musique se faisant trop discrète.... A ne pas rater c'est un bijou.....
    vidalger
    vidalger

    310 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Quasi-totale réussite pour ce nouveau film de Hirokazu Kore-eda, à la filmographie inégale depuis le magnifique Still walking. On revient toujours aux relations familiales, à la filiation, avec un regard nostalgique sur le passé, une difficulté à vivre le moment présent et une peur sourde de l'avenir. Par petites touches impressionnistes, on découvre peu à peu l'univers mental du principal protagoniste Shinoda (Hiroshi Abe, toujours superbe) et ce qui paraissait simple de prime abord - un divorce mal digéré - prend un relief dramatique au fur et à mesure du déroulement de l'histoire. Toujours de belles images, une direction d'acteurs impeccable (à noter la très fine Yoko Maki dans le rôle de l'ex-épouse). Seul, le rythme, parfois alangui pourrait affadir notre jugement.
    poet75
    poet75

    264 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Après une parenthèse mineure (« Notre petite soeur » - 2015), Hirokazu Kore-Eda renoue avec ce qu'il avait déjà parfaitement réussi dans des films précédents comme « Tel père tel fils » (2013), le portrait de famille et les relations complexes qui en unissent ou en désunissent les membres.
    Se rêvant écrivain depuis qu'il a fait éditer un roman à succès, Ryôta, incapable de poursuivre sur cette voie, a dû se résoudre à exercer un autre emploi, en l'occurrence celui de détective privé. Le voilà donc contraint d'espionner les faits et gestes d'autrui, activité peu honorable dont il se satisfait tout en rêvant de gagner une cagnotte grâce à sa passion pour le jeu (la loterie ou le pari sur des courses cyclistes). Avec son visage mal rasé, il ressemble à un vagabond, à un homme errant en quête d'une vie meilleure. De temps à autre néanmoins, il renoue avec son fils de 11 ans Shingo, ce qui lui donne aussi l'occasion de revoir son ex-femme à qui il n'arrive pas à verser les sommes qu'il doit.
    Mais il est un autre personnage important dans ce film : celui de la mère de Ryôta et, par conséquent, grand-mère de Shingo.Une femme qui n'a pas sa langue dans sa poche et dont chaque parole semble nourrie de bon sens jusqu'à, parfois, prendre le risque de paraître sentencieuse. Un beau personnage que cette femme dénuée de résignation et dans l'appartement de qui se déroule une bonne partie du film. Son mari venant de décéder, les enfants, Ryôta et sa sœur, se disputent déjà son héritage. Chacun cherche à s'approprier les objets les plus précieux du défunt ou ce qu'il en reste, ce dernier en ayant déjà déposé en grand nombre dans un établissement de prêt.
    Toujours est-il que c'est dans l'appartement de la grand-mère que se retrouvent les principaux protagonistes du film pour une séquence qu'on peut considérer comme en étant le point d'orgue. Elle se déroule durant une nuit de tempête, tandis que se déchaînent les vents violents d'un typhon. C'est à cette occasion, dans l'appartement mais aussi dans le refuge où s'abritent Ryôta, son fils et son ex-femme, après être sortis malgré le mauvais temps, que se dévoilent les intentions cachées, les secrets les plus enfouis. Les cœurs, pendant un moment, sont comme mis à nu.
    Malheureusement il est quelque chose qui détruit tout, qui fausse les relations et dévoie les personnages (sauf la grand-mère). Ce quelque chose, c'est l'argent, omniprésent tout au long du film au point qu'il pourrait en être le titre (comme il le fut pour le dernier film de Robert Bresson en 1983). L'Argent, qu'on peut écrire avec un grand A, on pourrait presque écrire Mammon comme dans la Bible : une divinité maléfique qui corrompt les esprits et les cœurs. Et le plus affligeant, c'est que même Shingo, le garçon de 11 ans, en est déjà une sorte d'adorateur, au point qu'il voit partout des billets de loterie potentiellement gagnants, même là où il n'y en a pas ! Semblable à son père, il rêve de l'opulence qui pourrait advenir un jour plutôt que de profiter du temps présent. 8/10
    jean l.
    jean l.

    156 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Kore Eda retrouve son immense talent de Cineaste de la famille, ses conflits, ses souvenirs, ses déchirements mais aussi son amour et ses joies simples.Un ton de comédie illuminé ce récit doux amer d'une nuit ious la tempête
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2017
    un film soporifique... le précédent film avait, c'est vrai, quelques moments très beaux (malgré sa longueur) mais là c'est d'une platitude effarante et on se pose la question : si le même film avait été tourné à Paris, avec les mêmes plans, la même lenteur, les mêmes banalités du quotidien... ça n'aurait intéressé personne ! Là on parle Tempura plutôt que Sandwich jambon beurre et les critiques s'emballent !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Kore-Eda frappe encore une fois très juste avec un film plein de sensibilité et d'émotions qui ne tombe jamais dans la mièvrerie. Le film est un portrait de famille magnifique, comme toujours.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Un film beau, fin, juste, délicat, drôle, avec des acteurs d'un talent inouïe. Une vraie perle ce film !
    velocio
    velocio

    1 269 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2017
    Tout au long de sa carrière, c'est le plus souvent en tant que peintre des familles japonaises que le réalisateur Hirokazu Kore-eda a écumé les festivals et, tout particulièrement, celui de Cannes. C'est ainsi que ses 3 derniers films ont été présents sur la Croisette : "Tel père, tel fils" y a obtenu le Prix du Jury en 2013, "Notre petite sœur" était en compétition en 2015 et "Après la tempête" faisait partie de la sélection "Un Certain Regard" en 2016.

    Lorsqu'il a commencé à travailler sur le scénario de "Après la tempête", les premiers mots que Hirokazu Kore-eda a écrit ont été "Tout le monde ne peut pas devenir celui qu'il voulait être". C'est ainsi qu'est né le personnage de Ryota, un ancien espoir de la littérature qui travaille dorénavant comme détective privé, soit disant pour "alimenter" un futur roman. Addict au jeu, Ryota a autant raté sa vie sentimentale et familiale que sa vie professionnelle : le couple qu'il formait avec Kyoko a cessé d'exister, et, lorsque Ryota a la garde de son fils Shingo, âgé de 11 ans, il n'a de cesse de lui tirer les vers du nez à propos du nouveau compagnon de Kyoko. Quant à Yoshiko, la mère de Ryota, elle nourrit un rêve secret : qu'intervienne une réconciliation entre Ryota et Kyoko. Un espoir qui, peut-être, pourrait se concrétiser quand, un soir de typhon, Ryota, Kyoko et Shingo se retrouvent devoir passer la nuit chez elle.

    Tourné dans une cité HLM de Tokyo dans laquelle le réalisateur a vécu de l'âge de 9 ans à 28 ans et dont il dit que, elle aussi, à l'instar de Ryota, "elle n'a pas pu devenir ce qu'elle voulait", "Après la tempête" a un titre japonais qui signifie "Plus profond que la mer", titre venant des paroles d'une chanson très populaire de Teresa Teng, une interprète dont les chansons parlent d'amours malheureuses, ce qui ramène au concept que peu de gens deviennent l'adulte qu'ils rêvaient d'être. Dans ce film inégal, dans lequel flotte un parfum d'amertume mais qui aurait gagné à être raccourci, on retiendra surtout son début et sa fin, ainsi que les scènes où apparait Yoshiko, la mère de Ryota, ne serait-ce que pour ses réparties savoureuses, telle celle-ci : "quand on est vieux, il ne faut pas se faire de nouveaux amis, sinon on passe son temps dans des enterrements".

    Les amateurs de cinéma japonais connaissent bien Kirin Kiki, la comédienne qui interprète le rôle de Yoshiko : déjà présente dans de nombreux films de Hirokazu Kore-eda, elle a également joué pour Naomi Kawaze. C'est elle, en effet, qui interprétait le rôle principal dans le très beau et très délicat "les délices de Tokyo", celui de Tokue, la spécialiste de la préparation de la pâte de haricots rouges confits. Auprès d'elle, on retrouve des comédiens ayant déjà tourné avec Hirokazu Kore-eda, tels Hiroshi Abe, qui joue Ryota, et Yoko Maki, interprète de Kyoko.
    Arnaud R
    Arnaud R

    88 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2017
    Un très joli film d'une tendresse à couper le souffle qui est très contemplatif mais rentre avec brio dans l'intimité de ses personnages dans une forme de huis clos pour réunir une famille et les faire revenir à l'essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    « Les grands talents fleurissent tard. » prévient la grand-mère Yoshiko (Kirin Kiki) au sujet de son fils Ryota (Hiroshi Abe). Dans un film où les personnages parlent souvent en adage, celui-ci a toutefois en réalité moins valeur d’avertissement que d’excuse. Auteur d’un premier ouvrage titulaire d’un prix, Ryota n’a pas « confirmé » avec la parution d’un second. Les années passant, ses aspirations littéraires n’ont jamais trouvé l’épanouissement, celui-ci mettant désormais ses dons d’observations au service des besognes d’une agence de détective. Cet échec à concrétiser son rêve pourrait après tout ne regarder que lui (dans une communauté par trop soucieuse de la réussite sociale du voisin). Son attitude face à cet état de fait lui a cependant coûté une vie de famille : avec le divorce de son épouse Kyoko (Yôko Maki) pour ce qu’on comprend être ses manquements dans l’éducation de leur fils unique, Shingo (Taiyô Yoshizawa). Accaparé à guetter sa propre floraison, ce père n’aura su accompagner celle de sa progéniture. Après la Tempête les réunit, entre l’arrivée sur les côtes d’un vingt-quatrième typhon et les désastres successifs qui ont parsemé leur vie commune, alors que Ryota se met à suivre en filature son ex-épouse, vestige d’un passé qui, dans son cas, décidément ne passe pas. (notre entretien avec Kore-eda est à lire ici

    Peut-être me faudrait-il avouer n’avoir jusqu’ici accordé à Hirokazu Kore-eda une attention ne dépassant que moyennement le stade de l’intérêt poli. L’occasion de s’adonner de temps à autre au petit jeu consistant à chercher derrière la mièvrerie apparente des signes de difficulté existentielle (filmer le bonheur est une tâche résolument ingrate). Il est comme rafraîchissant de le voir se confronter à des existences pleinement malheureuses, autant que peut s’y déceler certaines facilités. Se mettant au chromo de l’humeur générale, sa photographie adopte des teintes mornes, à l’uniformité maronne (la fidélité de Kore-eda au 35 millimètres s’avère payante en terme de densité). Le dialogue est thématiquement appuyé : si les bons plats demandent une longue cuisson, c’est immédiatement pour s’en référer à un personnage qui, lui, le temps passant, à force de bouillir intérieurement s’est transformé en un être acariâtre. Ce souci temporel touche jusqu’aux aliments eux-mêmes, Ryota se plaignant à deux reprises de la péremption (largement dépassée) des produits que sa mère conserve – et avale sans trouver, elle, à y redire. Elle fait avec, s’est constituée une raison, comme elle accepte la condition de son fils mieux qu’il ne la vit lui-même. Exilé d’un passé prometteur, butant face au barrage d’un avenir qui lui rendrait sa bonne fortune, il est un être condamné à hanter sa propre existence plus qu’il ne l’habite, en banqueroute du présent. Son obsession du jeu (il claque toute sa fortune aux courses avant de s’acquitter de la pension qu’il doit pour son enfant) reflète ce désespoir, autant que la filature de son ancienne épouse donne la mesure de son envie.

    À l’ère du numérique et de ses facilités de traçage, il y a quelque chose de presque touchant à voir les indépassables méthodes façonnées par une époque analogique employées par l’agence de détective où il opère, autant que dans leur reprise à titre personnel. Suivre en voiture, fournir des photographies papiers, rester planqué dans une chambre d’hôtel avec vue ou passage sonore, etc. Son métier, sa méthode, paraissent déjà élaborés par un autre temps. Les formes de médiocrité et de mesquinerie auxquelles Ryota se trouve confronté durant ses journées (autant qu’il y contribue) peuvent, ou se voir comme des bassesses immémoriales, ou au contraire, tel qu’un de ses collègues le suggère, comme ayant trait à une vulgarité contemporaine. Le drame d’Après la Tempête a en partie à voir avec l’incapacité de certains profils à s’adapter aux contours sociaux qui leur sont imposés, se retrouvant alors piégés dans des failles de la vie moderne. Ce qui fait la tristesse de l’existence menée par son personnage ne ressort pleinement qu’au sein d’une famille modeste, où les attentes ont été redoublées, des sacrifices consentis (à moins que ce ne soit l’enfant qui sacrifie en fait son avenir aux attentes irréalistes de ses proches ?), pour que celui-ci s’élève au-dessus de cette condition préalable.

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