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    Kursk
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    168 critiques spectateurs

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    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    C'est un film remarquable qui relate cette tragédie.
    C'est sobre, efficace, la réalisation est parfaite et les acteurs très bons.
    Je n'ai rien trouvé de négatif et je recommande de le voir.
    Notamment le rôle de Colin Firth est excellent.
    Ilaîm K
    Ilaîm K

    21 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Grosse surprise! Moi qui allait voir ce film avec beaucoup de réticence, après avoir vu la bande annonce assez sombre et masculine, j'ai été agréablement absorbée de bout en bout. Une histoire surréaliste mais vraie, d'une équipe de marins qui survit à l'explosion de leur sous-marin au fond de la mer, mais qui peine à être sauvé pour des raisons d'argent et de politique. On partage la peine des héros marins et de la famille, les personnages sont attachants et on a envie de les suivre dans leur survie et leur combat. De plus, fin est juste géniale.
    colombe P.
    colombe P.

    129 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Le réalisateur a fait un film vraiment remarquable, tant sur le plan humain que sur le plan technique.
    Voilà un film réussi en tous points.
    C'est sobre, efficace, bouleversant.
    J'insiste mais la réalisation est parfaite.
    J'ai vu ce film hier soir et là, avant de rédiger ma critique, quel ne fut pas mon étonnement de voir "quelques" mauvaises critiques, c'est vraiment incompréhensible avec un tel film absolument remarquable.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Le réalisateur a souhaité relater ce terrible drame au cinéma.
    Le film est très bien réalisé et interprété et met bien en évidence les raisons pour lesquelles cette tragédie aurait pu être évitée (d'abord l'accident lui-même et ensuite le fait que les marins survivants n'aient pas été sauvés).
    C'est extrêmement poignant et bouleversant.
    7fabcool7
    7fabcool7

    53 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Limite chef-d'eouvre; ce film est très honorable car non seulement il rend hommage à ces hommes morts inutilement mais de surcroît il est particulièrement réussi : il est sobre, efficace, bouleversant. On vit vraiment cette histoire horrible, et moi qui suis claustrophobe............ Je me suis fais 'un peu' de mal. A voir au ciné.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    687 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Efficace, Kursk souffre malheureusement d’un rythme trop lent et de quelques longueurs. Mais le sujet est édifiant, la réalité accablante, et le gâchis affreux. Le long métrage a le mérite d’être pédagogue.

    https://www.cineserie.com/news/cinema/kursk-sur-france-3-decouvrez-lhistoire-vraie-derriere-le-film-4624109/

    http://www.justfocus.fr/cinema/critique-kursk-de-thomas-vinterberg-classique-mais-non-denue-dinteret.html
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    En août 2000, le sous-marin russe K-141 Koursk de classe Oscar fait naufrage en mer de Barents suite à l'explosion d'une torpille. La plupart des marins périrent sur le coup, mais vingt-trois purent trouver refuge dans le neuvième compartiment.
    L'armée russe refusa l'aide internationale qui lui était proposée et ne parvint pas à sauver les rescapés.

    Voilà longtemps qu'on n'avait plus vu de films de sous-marins. Il s'agit pourtant d'un genre à part entière avec ses chefs d’œuvre ("Das Boot" de Wolfgang Petersen), ses tubes ("The Hunt for Red October" de John McTiernan et Crimson Tide de Tony Scott), ses avatars SF ("Abyss" de James Cameron). Mon préféré : "K-19 : the Widowmaker" de Kathryn Bigelow avec Harrison Ford et Liam Neeson.

    "Kursk" est fidèle au genre, comme il est fidèle à la réalité des faits. Il rassemble un casting cosmopolite : le Belge Matthias Schoenaerts (en courageux capitaine-lieutenant), la Française Léa Seydoux (en mère-courage), le Britannique Colin Forth (en commodore anglais), le Suédois Mawx von Sydow (en amiral russe cacochyme), l'Allemand August Diehl (en compagnon d'infortune), etc. Le tout sous la direction d'un directeur danois plus connu pour ses drames intimistes que pour ses films grand spectacle.

    Un tel gloubi-boulga semblait constituer une recette infaillible pour une catastrophe annoncée. Mais la mayonnaise prend néanmoins. Certes, ce n'est pas de la grande cuisine, mais "Kursk" se laisse gentiment regarder.

    Le problème est que le vrai sujet du film était ailleurs. Le naufrage du Koursk n'est pas seulement une catastrophe sous-marine qui fit cent dix-huit victimes ; c'est aussi, c'est surtout le symbole éclatant d'une Russie à bout de souffle dont l'appareil de défense tombe en miettes mais dont le chauvinisme viscéral et la méfiance atavique à l'égard de l'Occident lui interdisent de solliciter l'aide internationale. Marc Dugain traitait ce sujet-là dans son roman "Une exécution ordinaire" qui entrelaçait les événements du Koursk avec d'autres se déroulant à l'époque de la Russie soviétique. Thomas Vinterberg est resté à la surface des choses. Un comble pour un film de sous-marin...
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Vous vous souvenez de ce qu’il s’est passé en pleine mer de Barents en août 2000 ? Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire : en date du 10 août, le sous-marin K-141 Koursk appareille pour effectuer un exercice de grande ampleur sur plusieurs jours au sein de la Marine russe. Malheureusement, c’est l’accident bête et dévastateur deux jours plus tard. Si dévastateur que les ondes de l’explosion ont été enregistrées par différents appareils de mesure sismique, jusqu’en Alaska ! C’est vous dire ! Mais ce qui donne à cet événement un aspect si particulier, c’est la prise en compte calamiteuse de l’accident, et la gestion désastreuse des opérations de secours, choquant au passage l’opinion publique et celle des autorités, et ce à l’échelle mondiale. Et après une production compliquée en raison du coût du projet, voilà qu’on nous propose de vivre de l’intérieur ce drame tragique. Pour cela, il a été mené alternativement deux points de vue : celui donné depuis les bas-fonds, et l’autre depuis la surface de la terre, que ce soit le plancher des vaches (pour le coup très rassurant) ou les eaux. C’est très bien vu, d’autant que c’est parfaitement orchestré par un montage véritablement cousu main. La réalisation n’est pas en reste, Thomas Vintenberg maîtrisant parfaitement son sujet. En effet, il a su retranscrire l’étroitesse des coursives par une caméra à l’épaule, alternant avec un maniement plus posé, sans utiliser de grands effets de styles qui, avouons-le, auraient été inutiles… si ce n’est cette petite séquence où il feint de se laisser enfermer dans un compartiment en passe d’être inondé, ce qui n’est pas très novateur en soi. Mieux, le mal des profondeurs n’a pas été oublié (à cause de la profondeur ? ou de la claustrophobie ? à moins que ce ne soit un mélange des deux ?). Pour couronner le tout, non seulement il a su prendre le temps de nous présenter les principaux personnages du Koursk, nous les rendant définitivement sympathiques, mais en plus il a su imprimer le rythme qu’il fallait pour intégrer une touche de dramaturgie sans que ce soit trop lent. J’ai pu lire ici et là que c’est trop lent et qu’il y a pas mal de longueurs. Ok, admettons. Mais alors comment retranscrire alors l’interminable attente des survivants sur lesquels le mal des et des trop longues tergiversations du Kremlin et de son armée ? Ceci étant dit, j’ai tout de même noté une petite longueur, notamment quand Mikhail a une dernière pensée pour son fils. En dehors de ça, c’est prenant, même quand on sait comment tout cela se termine. Car je ne sais pas vous, mais j’ai espéré quelque part que ça se termine bien. Dans ce cas, cela aurait été un grave préjudice par rapport à l’Histoire et à la mémoire de ceux qui ont péri. En prime, cela aurait été à juste titre très critiquable. Au prix d’une documentation poussée, nous revivons donc de l’intérieur ce tragique accident, et impossible de ne pas être choqué, scandalisé, horrifié par d’une part les discours des officiers et d’autre part les décisions du Kremlin et de l’état-major de la Marine russe. Et même si le tout se conclut sur une belle pirouette des plus savoureuses, impossible de ne pas être touché par ce film, en partie grâce au formidable jeu des acteurs : Matthias Schoenaerts en tête, lequel confirme tout le bien qu’on pense de lui avec un charisme qui lui permet d’avoir une forte présence à l’écran et du même coup d’imposer le plus grand respect à son égard, de la même façon que les hommes qui l’entourent ; Colin Firth, bien évidemment, dont le talent suffit à lui seul à exprimer l’ampleur du désastre sans la moindre réplique (limite si on n’a pas la même tête en sortant de la salle) ; et puis quelques rôles secondaires notables comme Magnus Millang avec sa tête de bon nounours, ou encore Max von Sydow, détestable à souhait, comme tous ses camarades haut-gradés. « Kursk » est donc un film solide, traité avec tout le sérieux qu’il méritait, balancé par une musique encore une fois très bonne d’Alexandre Desplat (notamment quand elle vient renforcer les moments de tension et le suspense), bien que j’attendais les chœurs de l’Armée Rouge comme cela avait été fait pour "A la poursuite d’Octobre Rouge". Mais concernant ces chœurs, c’est un… comment appeler ça ? un « souhait » (qui finalement n’en est pas un et c’est pour ça que je mets ce terme entre guillemets) très personnel qu’il faut prendre avec des pincettes car la musique jouée par un orchestre philharmonique et les voix juvéniles ont parfaitement leur place ici. Dans tous les cas, il est très probable que vous ressortiez avec l'air grave devant ce qui est finalement un énorme gâchis. Gros bémol toutefois sur le fait que toutes les nationalités représentées parlent la même langue...
    JohnPlayerS
    JohnPlayerS

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Film poignant et accablant au vu des faits.
    Cette histoire rappelle en plus que l'utilisation de munitions anciennes et de matériels dont l'entretien est douteux pour causes d'économies sont un réel danger...
    Maelicia
    Maelicia

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    Un film oppressant et glacial. Glacial comme les eaux profondes de la mer de Barents, comme le refus de l'aide étrangère qui aurait pu sauver les marins,. Filmé caméra à l'épaule pour davantage de réalisme, là où Ghazelle insuffle de l'émotion dans First Man,Vinterberg reste froid. Seules émotions, la bande son d'Alexandre Desplat et les larmes de la très convaincante Léa Seydoux. Enfin, pourquoi une VO en anglais? Une VO en russe aurait été plus pertinente car la majeure partie des protagonistes est russe.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Il n’y a évidemment aucun suspense puisqu’on sait comment le film finit. On se demande donc pourquoi on l’a fait. C’est sans doute qu’on a voulu écrire un réquisitoire contre la frange rétrograde de la Russie d’il y a vingt ans (ça donne l’occasion de revoir Max von Sydow dans le rôle du manitou de cette frange). Et c’est vrai que si les choses se sont passées comme le film le montre, ça donne la rage. L’intérêt du film est donc là : donner la rage contre ces vieux malades de l’ancien monde qui n’ont que faire de la vie de soldats quand un secret militaire risque d’être dévoilé. Mais ne nous y trompons pas, ces vieux malades ont fait des petits. L’intérêt du film est aussi de faire jouer ce sous-marin monstrueux, une de des puissantes machineries créés par les hommes et qui explosent dans leurs mains de gros nigauds. Mais l’émotion vient de l’aventure de ces jeunes hommes qui périssent pour la mauvaise cause. Matthias Schoenaerts est évidemment bon (c’est notre Viggo Mortensen). Joel Basman n’est pas mal : c’est lui qui jouait le joli Rudolf Höß des années 30 qui devient nazillon (dans la fresque « 18-39 : les rêves brisés de l’entre-deux-guerres ») ; là il joue Léo, ce fou-fou qui précipite involontairement la fin tragique du Kursk.
    HawkMan
    HawkMan

    177 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Il est toujours délicat de relater des histoires vraies.
    Dans ce film, on suit l'histoire du naufrage du sous-marin russe "Koursk", en mer Baltique et la survie de nombreux marins attendant d’hypothétiques secours.
    Les familles eux attendront dans l'angoisse des nouvelles, toujours partiel des autorités russes.
    Peu de spectacle, peu de suspense, peu de jeux d'acteurs. Le tout se révèle assez sobre.
    Bref : on est loin du Titanic.
    littleplayer77
    littleplayer77

    71 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Sérieusement, j’en peux plus d’EuropaCorp et de ses choix foireux (c’est comme Tom & Jerry, Boule et Bill, Tintin et Milou : ça semble indissociable depuis plusieurs années maintenant) ... L’histoire du Koursk est un drame (118 marins décédés, des familles décimées) mais surtout une histoire nauséabonde : il y a la version officielle - et manichéenne reprise ici qui est celle d’une défaillance matérielle sur une torpille entraînant une explosion à bord - qui comporte un certain nombre de zones d’ombre inexplicables. Ces zones d’ombre trouvent un éclairage très différent dans une théorie - non officielle bien sûr - développée par Jean Michel Carré ("Koursk, un sous marin en eaux troubles") mais très intéressante puisque le Koursk (en manœuvre pour présenter une torpille révolutionnaire aux Chinois) aurait été torpillé par un sous marin Américain, agression qui aurait pu amener à la 3ème guerre mondiale si le gouvernement Russe de l'époque n’avait pas négocié cet incident et la vie des rescapés contre l’annulation de la dette nationale (près de 10 milliards de dollars) ... En clair, les scénaristes n’ont jamais pris la peine de s’intéresser au sujet et la moindre des choses eût été dans ce cas de s’abstenir (d’autant qu’EuropaCorp a même été plus ou moins incité à servir la soupe officielle avec la menace de se faire pirater ...). Concernant le film en lui même, les acteurs font ce qu’ils peuvent mais tout sonne terriblement faux et creux. Bref, un naufrage ...
    Bill Happier
    Bill Happier

    2 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Film exceptionnel dans la manière de retransmettre les emotions de manière réaliste sans florilège
    Il montre la folie de nos dirigeants qui par protocole ou orgueil déplacé prennent une série de mauvaises décisions qui mènent aux pertes humaines pour rien !
    L'incroyable justesse des paroles
    Les Humains et leur guerres vaines !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 326 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Ah je suis partagé… Je suis partagé parce que d’un côté j’avoue avoir apprécié un film sobre, propre et efficace de la part de ce bon vieux Thomas Vintenberg, (et qui plus est sur un sujet qui me fascine pas mal : les sous-marins), mais de l’autre j’ai un énorme souci sur la finalité de ce film qui se risque à prendre parti sur un événement très délicat à traiter et encore sujet à controverses. Et je sais qu’on pourrait se dire que je me crispe sur un détail mais pour moi ça n’en est pas un. C’est vrai qu’après tout, on ne regarde pas forcément un film pour sa véracité historique. Si l’histoire racontée est forte, si elle expose une face de l’humanité touchante et pertinente, pourquoi la rejeter sous peine de quelques aménagements fictionnels au service du propos ? …Eh bien justement, dans le cas de l’affaire du Koursk, il est difficile de percevoir les choix narratifs comme n’étant que de petits agencements. Soit on présente des évènements qui corroborent la thèse officielle de l’accident de torpille – thèse qui renvoie l’armée russe à ses propres errements – soit on accrédite la thèse du journaliste Jean-Michel Carré de la collision et du torpillage par un sous-marin américain, et dans ce cas là on se retrouve avec une histoire bien différente qui nous dit tout autre chose. Je l’avoue, dans l’état actuel de mes connaissances, je peine à trancher avec un taux de certitude suffisamment convenable en faveur de l’une des deux versions. Et si d’un côté je ne veux pas sombrer dans la théorie du complot, de l’autre je ne veux pas non plus balayer d’un revers de la main certains éléments troublants qui sont actuellement présents dans les deux versions. Si bien que, face à une telle situation de flou, j’avoue mon malaise à voir un film trancher aussi sereinement la question, comme si aucun doute n’était possible. Parce que pour le coup, dire ainsi et sans ménagement que toute cette histoire n’est au fond qu’une incroyable et dramatique illustration de pauvres marins sacrifiés sur l’autel de la désuétude et de l’entêtement de l’armée russe alors qu’il y a encore beaucoup de zones d’ombre sur la réalité de cette affaire, c’est pour moi prendre là un sacré parti pris qui relève presque de la propagande inconsciente. Alors après, est-ce que ç’en est à un tel degré qu’il est devenu pour moi impossible d’apprécier ce film ? Franchement : clairement pas… Même si ce détail de fond m’a régulièrement perturbé lors de mon visionnage… A dire vrai, ce film accumule des choix qui m’empêchent de profiter du soin et de la sobriété globale de cette œuvre. D’un côté j’apprécie qu’on sache porter cette histoire à hauteur d’humains, que ce soit les marins, les femmes et les enfants, et qu’on le fasse avec cette sobriété assez proche de la culture russe (Matthias Schoenaerts est encore une fois – après le récent « Red Sparrow » – l’homme de la situation), mais de l’autre j’ai régulièrement tiqué sur ce choix qui a été fait d’avoir recours systématiquement à la langue anglaise. Dans un film où on passe du camp russe au camp britannique assez régulièrement, je trouve que cela pose une homogénéité linguistique assez perturbante ; aussi perturbante que d’entendre des chants de l’armée russe entonnés dans la langue de Shakespeare. Sur ce plan, le « A la poursuite d’Octobre rouge » de John McTiernan avait su trouver un habile équilibre dont Thomas Vintenberg aurait pu s’inspirer ici. Même souci avec la construction globale de l’intrigue. Si d’un côté je trouve le sectionnement progressif de l’intrigue en trois tronçons (marins, familles, officiers) globalement efficace et pertinent ( spoiler: surtout quand on sait déjà à l’avance qu’aucun marin n’y réchappera
    ), d’un autre côté je ne peux m’empêcher d’être frustré par un film qui ne sait pas aller au-delà de ce qu’on était en droit d’attendre de lui. Il y a un petit côté film de commande impersonnel dans ce « Kursk », ce qui n’arrange rien au malaise que je ressens à son égard. Parce qu’après tout la question peut aussi se poser ainsi : pourquoi faire un film sur le Koursk ? Quelle était l’utilité ? Quelle était la finalité ? Si l’envie était de s’attarder sur le sort d’hommes valeureux qu’on sacrifie sur l’autel de la patrie, alors il existait d’autres sujets, bien moins délicats et bien plus intéressants à adapter. Ce « Kursk », pour moi c’est une sorte de pari scabreux pour un objectif finalement assez classique – une équation étrange somme toute – mais qui, et il faut lui reconnaître ce mérite, parvient malgré tout à fournir un résultat qui est loin d’être honteux. A défaut d’être mémorable, il n’est pas si désagréable que cela à regarder. Donc l’un dans l’autre, pourquoi pas… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
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