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lionelb30
439 abonnés
2 595 critiques
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3,0
Publiée le 13 novembre 2018
Histoire vraie tres interressante sur le plan humain et politique. Plutot bien realise bien que tres classique sur la mise en scene. Et meme si les acteurs sont pas mal , dommage que les acteurs ne soient pas russes et en vo car le doublage laisse un peu a desirer.
Film sur la catastrophe du sous-marin soviétique Koursk qui causa la mort de 118 marins suite à l'explosion d'un missile en mauvais état . Thomas Vinterberg maîtrise son sujet en montrant le mal des profondeurs , la claustrophobie de certains marins ainsi que l’étroitesse des coursives . Mais ce qui est finalement important, c’est la question politique bien évoquée sans être trop appuyer et qui décrit la gestion désastreuse de l'accident par les autorités russe du fait de leur méfiance viscérale vis à vis de l'Occident et de leur fierté nationale déplacée devant un tel drame .
Le film s’appuie sur un bon casting, notamment Matthias Schoenaerts, mais il ne vaut pas mieux que tous les films de sous-marins de deuxième partie de soirée (U571,...). Il a juste le mérite de s’appuyer sur une histoire vraie. En dehors d’être fan de films de guerre ou d’avoir un pass illimité, passez votre chemin...
Et bien Monsieur Vinterberg, aurait-on cédé aux sirènes de l'américanisation ? Il parait bien loin le Dogme95 créé avec Lars Von Trier ... Après avoir découvert et plus qu'apprécié Festen et La Chasse du même réalisateur, Kursk est donc le troisième métrage que je vois de lui et j'avoue que le décalage avec son univers habituel est assez dur à digérer ici. L'intimisme laisse place au spectaculaire (un peu) et on perd totalement en émotion malgré pourtant un scénario dur (et réel de surcroît) qui ne peut laisser de marbre. Le réalisateur et la présence de Matthias Schoenaerts m'ont donné envie de voir Kursk, pour le second je ne suis pas déçu mais pour le reste c'est compliqué. Beaucoup trop long et mou à mon sens, le métrage tourne en rond sans cesse et l'on avance pas ou si peu, en outre, le fait que tous les protagonistes parlent la même langue s'avère être un mauvais choix, la sincérité du récit en prenant un coup. Seule finalement l'intrigue politique m'a convaincu et c'est à cela que l'on voit que l'on a bien à faire à Vinterberg, le reste malheureusement m'a profondément ennuyé, même les scènes sous-marines ne sont pas véritablement convaincantes, reste une séquence finale marquante et qui remonte un tant soit peu l'ensemble mais le tout m'est apparu trop faible et trop lent pour m'emballer. Dommage.
Kursk est un film catastrophe basé sur des faits réels, tout comme le film Deepwater sortie en 2016, mais qui n'atteint pas l'efficacité de ce dernier. Le contexte russe n’y est pas très bien rendu, la faute notamment à des acteurs qui ne s’expriment pas dans la langue de Pouchkine. Les décors extérieurs sont souvent bien laids, notamment parce que les paysages de la côte arctique russe sont reproduits par de piteux effets spéciaux. Les faits sont tous bien ceux qui ont eu lieu lors d’accident en l'an 2000, et le montage les réordonne malignement pour laisser du suspense jusqu'au bout. Mais le film se contente d’être juste une factuelle leçon d'histoire pour ceux qui découvrent ou redécouvrent les événements, mais n’apporte rien de bien nouveau dans le fond. L'incurie des autorités russes y est plutôt bien présentée et le rôle des proches des sous-mariniers est aussi mis en avant, mais c’est bien le minimum que se devait de présenter le long-métrage. Matthias Schoenaerts fait le job, mais ne réussit pas vraiment à transcender son personnage, et ne parvient jamais vraiment à nous faire croire qu’il est un militaire russe haut gradé. Léa Seydoux aurait méritée un rôle plus consistant, parce qu'elle est, comme toujours, convaincante, et parce que ces femmes de marin ont eu une importance cruciale dans la dénonciation des errements russes. Elle est malheureusement affublée d’un jeune acteur, qui interprète son fils, et qui n’a rien du tout à proposer. On a aussi plaisir à retrouver Colin Firth, impeccable, mais dans un rôle secondaire. Enfin, Alexandre Desplat signe quelques très beaux thèmes de la bande originale. Mais tout cela reste bien insuffisant pour un sujet si passionnant.
les malheureux disparus dans le sous marin russe méritaient mieux que ce petit film sans intérêt. les comédiens font ce qu'il peuvent mais ne sont pas aidés avec une mise en scène indigente et des dialogues sans intérêt. la partie (terrestre) n'est guère mieux tout le film sent le studio a plein nez,, la critique le l'armée russe est pitoyable même si c'est vrai , tout le monde parle la même langue , seule la musique est émouvante . ce film catastrophe est un vrai naufrage
Quand le cinéma se met au service de l'histoire en relatant des faits véridiques et vérifiables on ne peut que le saluer;le réalisateur a su utiliser les artifices qui nous font véritablement vivre cette triste affaire probablement oubliée par beaucoup.Bravo.....
belle surprise que ce film qui denonce toute l'hypocrisie russe. un huis clos efficace avec des acteurs russes pour la plupart meconnus. un film à voir meme si on nne saura jamais ce qui s'est pasé dans ce sous marin
un film d'une puissance forte très bien réalisé et très bien interprété. cela nous montre l'absurdité de ces démonstrations de force avec un matériel non adapté et l'incompétence de ces vieillards séniles qui commandaient les armées russes. ce refus de ne pas être aidé est incompréhensible.
Tout le monde connaît l’histoire, inutile de s’attarder sur ce point. Seydoux à enfin pris des cours de acting, ou alors c’est le réal qui l’a mise proprement dans son second rôle. Pour le reste le film reste assez classique dans la gestion de l’émotion et la mise en abîme, sans longueurs, propre. La transition dans le changement de format est bien vue et plonge le spectateurs avec les marins.
Claustrophobes, passez votre chemin, vous ne survivriez pas dans les entrailles exiguës de cet énorme cétacé métallique. Jusqu’à présent nous ne connaissions que le Kursk-évènement dramatique lointain. Ce film nous immerge dans le Kursk-réalité, nous faisant vivre (selon toute vraisemblance) les dernières heures de ces sous-mariniers choqués, tenant le coup grâce à leur courage, à la camaraderie, mais plongés dans l’angoisse, le noir, l’alternance espoir-désespoir, et surtout, toujours, cette eau glaciale qui n’était que l’amorce du froid de la mort. Ce qui fait aussi l’intérêt de ce film, et qui rappelle « Nous étions soldats » avec Mel Gibson, abordant lui aussi un sujet souvent occulté, c’est qu’il traite de l’angoisse des familles quand la nouvelle a filtré, leur impuissance et leur colère devant la langue de bois et les communiqués mensongers des autorités. Ainsi que la frustration des nations étrangères proposant à maintes reprises leur aide, froidement rejetée par la Marine soviétique, des marins ne pouvant porter aucun secours à des frères marins dans la plus extrême détresse. Puis la main tendue finalement acceptée, arrivant trop tard, qui saura jamais peut-être à quelques minutes près ? Honte à vous, sans appel, messieurs du haut commandement, qui avez abandonné ces hommes dont vous étiez responsables et qui sont morts par votre ignominieuse incurie.
Kursk suit le tragique destin de l’équipage du sous-marin russe éponyme, qui à la suite d’un accident de torpille nucléaire, échoue au fond de la mer de Barents dans l’Océan Arctique le 12 août 2000. 23 hommes réussirent à survivre aux explosions et se réfugièrent dans le dernier sas du submersible en attendant désespérément que les secours arrivent …
spoiler: Il y a 18 ans l'affaire du Koursk avait tenu en émoi le monde entier. Alors que 23 des 118 hommes d'équipages luttent pour survivre, les opérations de sauvetages russes échouent lamentablement et toute aide internationale est rejetée. 9 jours plus tard, la Russie accepte l'aide des Britanniques et des Norvégiens, mais il est finalement trop tard, il n'y a aucun survivants.
Réalisé par le danois Thomas Vinterberg (La Chasse 2012) et adapté de l’oeuvre de Robert Moore ; A Time to Die : The Untold Story of the Kursk Tragedy, le film dramatise cependant le récit en s’éloignant de certaines vérités. Le personnage incarné par Mathias Schoenaerts n’avait par exemple pas d’enfants. Le réalisateur a voulu dresser le portrait de chacun des marins du Koursk et des 71 enfants qu’ils ont laissés derrière eux en combinant plusieurs réalités.
Le casting est européen, Mathias Schoenaerts retrouve son réalisateur après Loin De La Foule Déchainée (2015), Colin Firth incarne un commodore de la Royal Navy, Max Von Sydow un colonel russe et Léa Seydoux la femme du héros. Cette dernière est peut-être la seule à sur-jouer dans certaines scènes dramatiques. Le reste des acteurs sont impliqués et à la hauteur bien qu’il soit déstabilisant au premier abord de retrouver Schoenaerts et Sydow doublés par d’autres professionnels que par eux-mêmes. Mais il n’y quasiment rien à reprocher sur la justesse de chacun.
A l’origine Vladimir Poutine devait apparaître dans quelques scènes du film mais son rôle ne fut au final jamais casté. Luc Besson (producteur du film), souhaitait recentrer l’action sur le naufrage et éviter la question politique. Lors de l’accident, le président Poutine venait de prendre ses fonctions et se reposait calmement dans sa demeure au bord de la Mer Noire. Son absence de réactivité avait alors suscité d’importantes critiques à travers le monde. A l’époque, les causes de l’accident étaient encore inconnues et plusieurs hypothèses furent évoquées ; explosion d’une torpille, collision avec un sous-marin étranger, explosion d’une mine marine de la seconde guerre mondiale. Toutes ces théories seront balayées après le renflouage du Koursk le 8 octobre 2001. Cependant, des controverses existent toujours … Pour cela je vous renvoie vers le documentaire de Jean-Michel Carré : Koursk, un sous-marin en eaux troubles.
Tourné essentiellement en Belgique, le tournage s’est également déroulé dans les bases militaires de Brest et de Cherbourg. Le sous-marin français Le Redoutable a également servi de décors pour quelques scènes intérieures.
Thomas Vinterberg s’aventure ici dans un film de commande mais va légèrement au-delà en s’appropriant l’histoire. Il insuffle aux spectateurs des scènes de tensions assez insoutenables notamment lorsque la caméra suit deux marins nageant dans les sas immergés pendant quelques minutes. Son film est aussi très informatif bien que quelques libertés aient été prises comme soulignées plus haut. Le début du récit est conventionnel et recherche l’empathie du spectateur mais d’une façon relativement humble et solennelle. Si le rythme assez lent de la première heure peine à nous emporter, tout s’accélère par la suite ; l’implication des délégations étrangères pour sauver le reste de l’équipage, les solutions envisagées, la détresse des familles par rapport à la non réactivité des officiels russes et enfin la survie et la démence des marins à bord du Koursk. Le film met aussi bien en évidence les raisons pour lesquelles la tragédie aurait pu être évitée et surtout la gestion accablante de cette catastrophe. Les Russes ont touché le fond dans tous les sens du terme …
Si Kursk présente quelques défauts de rythme et repose sur des formules académiques, il en ressort une histoire relativement poignante, sincère et sobre. Une catastrophe humaine à visée pédagogique espérons-le.
Film historique finalement, très émouvant. Claustrophobes s'abstenir..... ! L'ambiance terrible, entre Militaire et Social de ce groupe d'hommes est probablement proche de la réalité, tout en restant une fiction. Grace aux excellents comédiens, citons notamment, Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, ou le grand Colin Firth, cette réalisation bien qu'un peu lente, forcément quelques longueurs, est captivante jusqu'au bout. Heureusement elle n'est pas traitée comme les super productions "catastrophe" ! La dernière scène des face à face entre Commandant et les enfants est très forte et toute la dernière partie aborde le côté spirituel, cette oxygène qui a fait défaut !! **
J'avoue que j'ai beaucoup de mal à accepter les mauvaises critiques que j'ai pu lire. Cela ne passe pas du tout. Au contraire, ce film est honorable car non seulement il rend hommage à ces hommes morts inutilement mais de surcroît il est particulièrement réussi : il est sobre, efficace, bouleversant.