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    Marie Madeleine
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    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    629 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Week-end de Pâques en approche, "Marie Madeleine" s'avère être un bon petit retour aux sources pour rappeler que ce ne sont ni Willy Wonka ni Jack Lang qui ont instauré cette fête traditionnelle... Garth Davis, réalisateur du magnifique "Lion" signe cette adaptation biblique centrée sur la figure féminine de Marie Madeleine, personnage mystérieux et incompris, très souvent jugée à tort de prostituée... J'ai été plutôt surpris de voir les mauvaises critiques que le film a reçu car, outre un récit d'une grande lenteur, tout est d'une qualité maitrisée et séduisante. Une véritable histoire démentant les préjugés est construite autour d'elle ; fille de pêcheur, elle refuse de se marier et de vivre un destin tout tracé. Son comportement rentre en désaccord avec les moeurs et devient problématique si bien qu'on la croit possédée. C'est dans cette incompréhension avec son entourage que sa foi envers Dieu se déploie jusqu'à dominer sa raison d'être en la menant sur le chemin de Jésus, supposé Messie aux puissants pouvoirs. L'interprétation de Rooney Mara est captivante, pleine d'empathie, de quiétude et de grâce sur la couche d'un feu ardent et palpable. Son binôme avec Joaquin Phoenix est intense : à la fois humain et mystique, c'est avec pudeur et audace qu'il campe Jésus de Nazareth, rôle auquel bon nombre d'acteur se prendrait le pied dans le cliché ! Les dialogues sont habités et repose la question de la légitimité de la foi et du pouvoir que nous avons en chacun de nous de la convoquer. L'émotion est tangible, marquée par des personnages secondaires justes (Tahar Rahim détourne toutes les idées reçues sur Judas) et une quête vers Jérusalem guidée par l'espoir d'une nouvelle ère. Même sans être croyant, on sait tous comment ça finit, et malgré cette prévisibilité, une certaine émotion se dégage, au service de l'Histoire, au service d'une vérité oubliée. J'ignore le degré de liberté qu'ont pris les scénaristes sur les écrits mais, malgré quelques temps morts qui auraient pu être déjoué, le propos résonne encore aujourd'hui : enfermés dans nos idéologies respectives, on s'arrête aux idées reçues et il est difficile d'avancer ensemble sur un même pas afin d'éviter les confrontations. La Marie Madeleine de Mara reflète alors la paix intérieure, la conviction et l'altruisme, qualités rarement communes à chacun de nos jours...
    benoitG80
    benoitG80

    3 406 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2018
    « Marie Madeleine » a le mérite de réhabiliter cette femme évoquée dans les Evangiles à sa juste place et à sa juste valeur, c’est à dire au sein même des apôtres, en tant que disciple du Christ.
    À l’époque des revendications à propos de l’égalité de la femme et de l’homme, ce fait historique minimisé dans les Écritures, puis carrément déformé dans le mauvais sens en la défaveur de ce personnage central, résonnera donc encore plus avec tout son sens à la clé !
    Cette histoire nous est donc retranscrite dans un dépouillement assez radical, dans des décors bruts à perte de vue, et parmi des regards profonds, puissants qui donnent une grande gravité et une profonde mélancolie à cette réalisation de Garth Davis.
    Après l’avoir rencontré pour sa guérison, Marie sera ainsi décrite comme la plus proche fervente de Jésus et même bien plus que les 12 apôtres qui finalement plus intéressés, auront eux une autre attente.
    Rooney Mara se révèle lumineuse, touchante, habitée évidemment par ce rôle difficile et sensible, qui l’identifiera en définitive comme la plus proche de la parole du Christ...
    Tandis que Jésus incarné par Joaquin Phoenix dont cetre fois le charisme indispensable à l’écran ne sera pas de taille, alors qu’on l’attendait justement pile à sa place ici !
    Et ainsi, curieusement par cet écueil évident, ce film très contemplatif dans sa construction et sa réalisation, manque donc d’une réelle puissance, d’une passion indispensable et nécessaire à porter cette histoire, à saisir le spectateur qui au bout du compte se languit finalement, plus qu’autre chose !
    selenie
    selenie

    6 188 abonnés 6 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2018
    Voici donc un nouveau film avec une autre version qui se veut plus féministe en replaçant Marie Madeleine à la place qu'elle mérite. On suit donc Marie Madeleine, une jeune femme en proie aux mœurs et convenances de son époque, qui se cherche encore et qui pense trouver sa voie en suivant un homme nommé Jésus de Nazareth. Outre la place de la femme et du destin archi connu de Jésus, c'est aussi une grande réflexion sur la foi et non pas la religion. Certe le film est plutôt austère, très naturaliste voire pesant par moment mais ça reste moins démonstratif que "la Passion du Christ" par exemple dont il pourrait être l'anti-thèse.
    Site : Selenie
    Fb98
    Fb98

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Il ya bien longtemps que je n'avais pas vu un film aussi fascinant ; on n'en sort pas indemne, car ce film est authentique de réalités ;
    - réalité sociale tout d'abord d'une violence inouïe où une femme qui refusait le dictât de son père dans l'époux qu'il lui avait choisi était violée puis noyée, voire déclarée possédée par le diable. Evidemment face à cette domination masculine pour Marie-Madeleine rencontrer un prophète qui écoute, guérit et parle d'un autre royaume de paix et d'amour ne pouvait que répondre à ses hautes attentes,
    - réalité humaine ensuite ; dans un monde où seules les valeurs masculines existaient, dont Pierre comme soldat est symboliquement le représentant, Marie-Madeleine incarne les valeurs féminines qui font écho en Jésus, valeur d'écoute, de respect, d'entraide mutuelle et c'est troublant que ne sachant pas comment parler aux femmes, Jésus se rend dans un lavoir et demande à Marie-Madeleine "que dois-je enseigner ?' ce dont Pierre prend ombrage craignant de perdre son rôle de chef et l'on sent bien la réalité du conflit sur lequel l'église a fondé 2000 ans d'histoire, lorsqu'il reproche à Marie-Madeleine sa présence auprès de Jésus "tu l'as affaiblie" lui dit-il. Pouvoir temporel ou pouvoir spirituel ?
    - réalité spirituelle où l'on touche bien la distance entre ce que la religion catholique devenu un système de pouvoir a créé de concepts et l'homme réellement habité qu'est Jésus, magnifique prestation de Joaquim Phoenix, qui laisse transparaître sa grandeur d'âme, son élévation spirituelle au-dessus des contingences de ce monde, conscient que ceux qui le suivaient comme Pierre ou Judas avaient leur propre désir de rétablir un pouvoir politique et non de comprendre son message.
    Dommage que l'on n'arrive pas à mieux identifier la place de Jean dans ce film, comme si Marie-Madeleine pouvait lui voler sa place !!!
    Et puis bien sûr magnifique prestation de Mara, sublime de simplicité, de grandeur, d'élévation, qui trouve les mots justes.
    Le dialogue entre la Vierge Marie et Marie de Magdala est d'un réalisme vraiment concret.
    Et en fin de compte ce que je pense de ce film c'est que si Jésus s'est senti enfin compris dans sa mission, c'est bien par cette femme, et c'est en cela que c'est à elle qu'il apparaît après sa mort puisqu'elle a été la seule à comprendre et à dire que le Royaume d'amour qu'il promettait existait bien en ce monde et qu'il est dans notre coeur à tous. Et pour bien parler d'amour ne faut-il pas l'éprouver ? Dans ce sens, c'est Marie-Madeleine qui croyait en lui, et elle seule, qui lui a donné la force d'aller jusqu'au bout de sa mission, dont il connait l'issue et dont il la prévient clairement. C'est subtilement explicite.
    C'est la raison pour laquelle je trouve ce film magnifique, il ose regarder en face les réalités, de la société de l'époque, des structures humaines et psychique qui nous animent, mais aussi il rappelle le vrai message d'amour, fondé sur l'espérance que nous pouvons tous participer à améliorer ce monde, ici et maintenant. Quand à la résurrection, il ne fait que l'évoquer et c'est très bien ainsi.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    763 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Etant plutôt scientifique de nature, adepte de la théorie de Darwin, c'est toujours par curiosité que je me lance pour aller voir un film traitant de la vie de Jésus-Christ.
    Cette fois, nous allons suivre les derniers jours de ce messie du point de vue de Marie-Madeleine, une disciple plutôt controversée dans l'histoire catholique manifestement.
    Le rythme est très lent mais superbement porté par le duo Mara - Phoenix.
    Joaquin Phoenix est tout simplement envoutant dans le rôle du Christ, Rooney Mara porte merveilleusement l'amour et la miséricorde à l'écran.
    J'avoue ne pas être totalement client de ce type de film mais il faut reconnaître de la qualité et du talent dans cette oeuvre.
    Il est rare que les gens applaudissent en fin de séance !
    --> Site CINEMADOURG
    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Samedi 31 mars 2018 : encore un autre film sur une partie de la vie de Jésus de Nazareth mais qui doit être vu car cette fois-ci c'est à travers les yeux d'une femme : Marie de Magdala.
    Ce personnage est réhabilité dans une époque très patriarcale où la femme n'a pas le droit de prendre son destin en main et d'écouter son coeur...
    miouze
    miouze

    53 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Marie de Magdala. Son histoire avec Jésus, son amour et son Amour. Zoom sur le binôme essentiellement, le groupe un peu moins. Film beaucoup moins choc que "La Passion du Christ", on est dans le ressenti, une forme de douceur, la foi et non la religion. J'ai beaucoup aimé certaines évidences, en non-dit ou suggérées seulement, mais informatives quand même sur certaines questions que nous nous sommes tous posées à un moment.
    Un super casting, Mara et Phoenix habités. À voir, c'est le genre de film auquel on pense encore en sortant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Juste, spirituel, épuré, parlant au cœur, magnifiques images de femmes. Un Judas authentique fidèle à la question du royaume. Pierre noir plein de cœur, juste, rocailleux, un peu décevant devant Marie Madeleine. Pas de féminisme conflictuel dans le personnage de Marie mais une remise en perspective. Un peu réservé à l idée d un film militant un peu lourd, j ai vu une œuvre mystique bénéfique pour ceux qui cherchent Son visage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Trés beau film, interprétations remarquables de tous les acteurs, décors extèrieurs et photo magnifiques, lenteur maitrisée ...un hommage à la Femme tant aimèe de Jésus, son témoin et son apôtre... le Vatican et tous les "machistes " de la religion catholique en ont fait une prostituée alors qu'il n'en était rien ! Avec douceur et sagesse sa foi l'imposa même aux yeux de certains apôtres qui, comme Pierre,ne l'acceptait pas...un message sur le courage, la persévérence et l'amour d'une femme qui naquit dans une société patriarcale rigide et le regard de Jésus, beaucoup plus universel et tolérant. Sur le sens final même du message, on peut y retrouver beaucoup de similitude avec l'enseignement du Bouddhisme originel....le non jugement, le dicernement, la non dualité et le regard pur du petit enfant sur le monde ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 avril 2018
    J'encourage tout le monde à voir ce film pour son message qui réconcilie le masculin et le féminin sacré.
    Bien que Romancé, comme c'était après tout prévisible, il laisse une impression vibrante et profonde qui ne laisse pas indifférent.
    Il donne enfin la vérité sur la véritable place de la femme dans le message du Christ.
    traversay1
    traversay1

    3 539 abonnés 4 824 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Le plus étonnant dans Marie Madeleine c'est la place réservée aux acteurs français dans des seconds rôles : d'Ariane Labed à Tchéky Karyo en passant par Denis Ménochet. Que sont-ils donc venus faire dans cette galère vu le peu d'épaisseur de leurs personnages ? Le cas de Tahar Rahim est à part, celui-ci réussissant à tirer son épingle du jeu en faisant de Judas un caractère plutôt intéressant, ce qui est la seule véritable surprise d'un film bien sage, dépouillé et en même temps assez ampoulé dans une vision nouvelle et un peu anachronique de celle qui fut jusqu'il y a peu de temps considérée comme une prostituée et qui prend ici les allures d'une féministe avant la lettre, plus dans la parole que dans les actes, d'ailleurs. Rooney Mara défend Marie Madeline avec le talent qu'on lui connait, largement plus convaincante que Joaquin Phoenix, Jésus en souffrance. Mais Dieu que le film est long et fastidieux, sans être à aucun moment touché par une quelconque grâce. Ce n'est pas le sujet qui est en cause mais son traitement par Garth Davis qui avait déjà montré certaines limites dans la deuxième partie de Lion avec une propension pénible aux débordements sentimentaux. Ce qui n'arrive pas dans Marie Madeleine qui ne suscite aucune émotion particulière, engoncé dans une imagerie fade et empesé. Circulez, il n'y a pratiquement rien à voir et prière de ne pas claquer l'apôtre en sortant de la salle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 avril 2018
    Magnifique , authentique et sincère
    Ce film est un hymne à l’origine chrétienne qui s’affranchit des déformations engendrées par les hommes et leur église...
    Un film à voir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 avril 2018
    Jésus sombre dans un film sombre. Faits de l'évangile systématiquement modifiés. Jésus en gourou entouré d'illuminés ne comprenant rien, Jésus aussi vieux que sa mère, écoutant tendrement alors qu'il est censé atrocement souffrir sur la croix, Pierre hautain... bref, juste du délire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 451 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2018
    Qui était Marie Madeleine ? Ceux qui répondront : le titre d'une chanson de Sandra sorti en 1985 - et dont le clip vaut son pesant de cacahouètes - sont priés de se taire.
    Les autres n'ignorent pas qu'elle accompagna Jésus, assista à sa crucifixion et fut la première à constater sa résurrection d'entre les morts. Hippolyte de Rome la désigna comme "l'Apôtre des Apôtres".
    Mais Marie Madeleine vit son étoile vite pâlir. Le pape Grégoire le grand l'assimila à la pécheresse qui oint le Christ de parfum dans Luc 7, 36-50. Marie Madeleine devient pour la postérité une prostituée repentie. Autre réputation qui lui colla à la peau : celle d'avoir été la maîtresse, l'épouse, voire même la mère des enfants du Christ. C'est cette Marie Madeleine là que peint Nikos Katzantakis dans "La dernière tentation du Christ" dont l'adaptation à l'écran par Martin Scorsese en 1988 fit scandale (j'étais à l'Espace Saint Michel le soir de l'incendie).

    C'en est une toute autre que présente Garth Davis, le réalisateur australien de "Lion" et de trois épisodes de "Top of the lake". Exit la pécheresse. Marie Madeleine (Rooney Mara) est une apôtre comme une autre, qui rencontre Jésus (Joaquin Phenix) sur les bords du lac Tibériade et décide de le suivre pour fuir une vie étouffante et le mari que son père (Tcheky Karyo) et son frère (Denis Ménochet) ont décidé de la voir épouser. Aux côtés de Pierre (Chiwetel Ajiofor), de Judas (Tahar Rahim), elle tient sa place. C'est ce beau visage de femme libre et forte que Vatican II a réhabilité et que ce film honore. Il le fait notamment dans une splendide Cène où Marie Madeleine, à rebours d'une iconographie millénaire, prend place sans autre forme de procès à la droite du Christ.

    Le problème est que cette noble cause est bien mal servie par un film d'un rare académisme. Comme les mauvaises piquettes issues de divers cépages de la CEE, "Marie Madeleine" rassemble des acteurs de toutes les origines - on sera surpris de constater parmi eux une majorité de Français - qui parlent tous un parfait anglais - Mel Gibson avait au moins eu le courage de tourner sa "Passion du Christ" en araméen - sur les rives de la Sicile - d'où on voudrait nous faire croire que le lac de Tibériade est aussi vaste que la Méditerranée.

    Sa première partie est la plus stimulante, qui nous présente des épisodes de la vie de Marie de Magdala que nous ne connaissions pas. La seconde est catastrophique qui filme à toute berzingue les étapes obligées de la Passion - l'entrée à Jérusalem le dimanche des Rameaux, l'expulsion des marchands du Temple (que Jean 2,13 situe quelques années plus tôt), la Cène, la nuit aux Jardins des Oliviers, le chemin de croix, la crucifixion... comme si le budget avait manqué pour les filmer toutes et que le scénariste en avait ras-le-bol de cette histoire déjà trop longue.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2018
    C'est vrai, j'avais quelques appréhensions avant d'entrer dans la salle mais bon : Chiwetel Ejiofor, Rooney Mara, Joaquin Phoenix... Joaquin Phoenix, quoi !
    Alors, absit reverentia vero : Garth Davis est le 5e Evangile ! Il vient d'écrire (mieux : de filmer) la Bible 2.0 ! Car aux innombrables incohérences des Evangiles, il a su ajouter une relecture très tendance, très 2018. Bien-sûr, on a droit au Jésus-Renaissance tout droit sorti du Quattrocento, aux récits des Evangiles pris pour argent comptant, à la douceur et au pardon, aux couchers de soleil et aux violons, mais il y a ce petit plus, ce Jésus vegan, cette Marie-Madeleine #MeToo, ces prophètes United Colors of Benetton (je ne savais pas que la Judée du 1er siècle ressemblait à Harlem) et ce Judas psychopathe qui vend Jésus pour l'obliger à réaliser un miracle (faire revivre sa femme) et qui ne se pend que par déception.
    En deux mots : kitschissime et affligeant !
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