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    Sous la peau
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Sous la peau" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Le point de départ de ce film est un fait divers tragique. En effet, en août 2009, une petite fille de 8 ans mourrait suite aux maltraitances de ses parents. Son frère de 13 ans a dit à la psychologue qui l’interrogeait : "Moi j’ai rien dit parce j’étais bien content de pas être à sa place…". Sa sœur de 10 ans : "J’en ai jamais parlé à personne parce que je croyais que c’était normal…". Enfin, l’aînée de 15 ans a répondu : "J’étais terrorisée…" Les réalisatrices ont fondé leur réflexion sur les conséquences et les répercussions de ces violences familiales en posant les questions suivantes : Comment grandit-on lorsque l’on a assisté à l’ignominie sans avoir eu la force ou l’âge de réagir ? Comment est-il possible de se construire lorsque l’enfance ne fut qu’une immense entreprise de démolition orchestrée par celle qui nous a donné vie ?

    Oser parler des maltraitances familiales

    Les cinéastes Nadia Jandeau et Katia Scarton-Kim se sont longuement interrogées sur ce qu'il était possible de montrer et comment le montrer. Elles ne souhaitaient pas mettre à l'écran des enfants, être dans la surenchère, le démonstratif, mais au contraire raconter en filigrane comment au sein d'une fratrie minée par un secret, les rapports sont possibles ou non. Et si une résilience était possible après avoir assisté au pire ?

    Le film, sa construction

    Chaque scène est le fruit d'une construction au fil des jours, autour d'un canevas très précis et des progressions des actrices dans leurs rôles respectifs. Entre improvisations dirigées et dialogues écrits. Dépouillé de toute ambition esthétisante, le film est bâti sur un style nerveux, brutal et réaliste.

    Un style réaliste

    "Un grand nombre de personnes sont touchées par des violences physiques et psychiques de toutes sortes", expliquent les réalisatrices, en poursuivant : "Nous ne souhaitions donc pas tricher avec la réalité qui bien souvent dépasse la fiction. Nous souhaitions un film coup de poing qui puisse ouvrir le débat et susciter des réactions. Nous pensons qu'il est grand temps de pointer du doigt les failles d'un système qui trop souvent ne protège pas nos enfants et laisse des situations perdurer jusqu'aux drames que l'on lit trop souvent dans la rubrique "fait-divers". Au final, nous avons voulu avec ce film soulever un tabou et déclencher une réflexion autour de cette problématique de société".

    Les débats avec les professionnels de la question

    Le film est fortement soutenu et parrainé par Enfance et Partage, CVP (contre la violence psychologique) et différents psychologues et psychanalystes viendront animer des débats autour du sujet après les projections. Les 6/11/13 janvier à 14 H, il y aura un débat animé par Enfance et Partage ; les 8/26 janvier à 14 H, un débat animé par CVP (contre la violence psychologique) Anne-Laure Buffet. Enfin, les 9/16 janvier à 14 H un débat animé par Virginie Megglé, psychanalyste.

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