Votre avis sur La Favorite ?
4,0
Publiée le 6 septembre 2020
Un très bon film du réalisateur grec Yorgos Lanthimos. Une bonne satire sur le royaliste au XVe siècle.
3,0
Publiée le 9 février 2019
Sans doute l'un des films que j'attendais le plus cette année. Sans doute la plus gros déception de cette année. Yorgos Lanthimos me contrarie pour la première fois. Même si le film est techniquement et visuellement très réussi. L'interprétation est sa qualité principale. Les trois actrices sont extraordinaires. Olivia Colman est absolument bluffante (prix d'interprétation à Venise et Golden Globe de l'actrice dans une comédie, mérités). Bizarrement, elle est élevée au rang de meilleure actrice et ses collègues, Rachel Weisz et Emma Stone (toutes deux formidables aussi) seconds rôles féminins. Les rôles sont d'égal consistance à mon humble avis. Bref. La mise en scène du réalisateur grec, par contre, prend du plomb dans l'aile. Moins virtuose, moins puissante, plus tape à l’œil. Le scénario ne tient pas la distance par rapport à ses autres films. Il ne l'a pas écrit, pour la première fois. Ceci explique peut être cela. Il manque une cruauté, une méchanceté, un cynisme, un mordant, certes présents, mais trop en surface pour nous donner la fascination, la tension, le trouble qui caractérisent ses autres films. Pour la première fois, je ne suis pas sorti d'un de ses films bousculé, remué et mal à l'aise. Tout reste ici finalement assez gentillet. Une revisite du film d'époque en costumes qui, de luttes de cour et de pouvoir en amours saphiques, plaira (et plait déjà) certainement à beaucoup. La favorite, malgré ses belles qualités, restera donc pour moi une belle déception. Je ne viens par voir du Lanthimos pour me retrouver devant du sous Greenaway à la sauce Kubrick (ou vice-versa). Si le but était d'être plus grand public et plaire au plus grand nombre, c'est gagné : dix nominations et l'un des favoris aux prochains Oscar...
4,0
Publiée le 7 février 2019
Anne (Olivia Colman) est reine d'Angleterre dans les premières années du dix-huitième siècle. Malade de la goutte, cyclothymique, gloutonne, elle ne prête guère d'attention aux affaires du royaume, notamment à la guerre qui fait rage avec la France, et en a délégué la charge à sa favorite, Lady Sarah (Rachel Weisz).
Cousine de Lady Sarah, Abigail Hill (Emma Stone) a été réduite par les revers de fortune de son père à s'employer comme servante à la Cour. Mais grâce à une concoction d'herbes qu'elle prépare pour apaiser la goutte de la reine, la jeune femme entrevoit la possibilité de s'attirer ses grâces et de retrouver son rang.

"La Favorite" déboule sur nos écrans précédé d'une flatteuse réputation. La critique l'encense - à l'exception de "Libération" ("un barbouillis d’images qui s’affaissent sous leur propre poids") et des "Inrocks" ("Prostré derrière sa malice dont il se gargarise grassement, [le cinéma de Lánthimos] semble condamné à rester éternellement englué dans l’admiration de son propre génie"), qui prennent méchamment le contrepied de leurs confrères . Le film a raflé une moisson de récompenses à la "Mostra" de Venise et aux "Golden Globes" en attendant sa probable consécration aux "Oscars" dans quinze jours.

Yórgos Lánthimos est un jeune réalisateur grec surdoué qui, à l'instar d'un Alfonso Cuarón, d'un Denis Villeneuve ou d'un Alejandro Iñárritu, après avoir fait ses premières armes dans son pays ("Canine" en 2009, "Alps" en 2011), a tapé dans l’œil des studios hollywoodiens ("The Lobster" en 2015, "Mise à mort du cerf sacré" en 2017). Dès les premières images, on reconnaît sa patte. L'image est particulièrement soignée, qui nous plonge dans le même état de confusion que la reine malade : longs travelings, très larges objectifs, effets "fish-eye" refus du champ-contrechamp rapetissent les personnages, les isolent dans des espaces immenses, tordent les lignes droites. La bande son est tout aussi intrigante, mélange de musique baroque et sérielle.

"La Favorite" est un titre singulier pour un film pluriel. Il met en scène trois femmes : une reine et deux favorites. Des trois actrices, il est difficile de distinguer la meilleure. Qu'Olivia Colman soit en lice pour l'oscar du meilleur rôle et les deux autres pour celui du meilleur second rôle n'a guère de sens. Bien entendu, c'est pour Emma Stone que j'ai les yeux de Chimène (la bisexualité des personnages m'autorisant cette audacieuse métaphore). Elle joue à merveille la jeune ingénue, moins naïve qu'il n'y paraît. Mais force m'est de saluer aussi la maîtrise de Rachel Weisz, impériale de froideur, de beauté et de rage.

"La Favorite" a la cruauté sadique des "Liaisons dangereuses", l'ironie flamboyante de "Amadeus", la sophistication baroque de "Meurtres dans un jardin anglais". Un chef d’œuvre.
3,0
Publiée le 31 décembre 2019
Une période historique revisitée , de manière un peu parodique et créative. Cette reine lesbienne , très malade, manipulée dirige cette Angleterre de manière indirecte. beaucoup d'excès, du lyrisme, un peu de fantsmagorie. Une mise en scène brillante, et une trio d'actrices au Top. Un oscar de la meilleure actrice entièrement mérité.
4,0
Publiée le 22 février 2019
Yorgos Lantimos qui va se risquer dans un drame historique à la cour d’Anne Stuart ? J’avoue que ça m’a mis la puce à l’oreille. Je me demandais comment l’auteur grec allait pouvoir exprimer son esprit farfelu dans un genre cinématographique aussi codifié. Eh bien – surprise – le bon Yorgos a décidé de s’assagir un peu pour mieux faire coïncider ces deux univers : celui d’Anne Stuart et le sien. Ainsi se retrouve-t-on avec une intrigue assez classique de conspiration de palais et de lutte d’influence mais le tout est clairement imprégné d’une espièglerie, aussi bien dans la forme que dans le fond, qui sait apporter le souffle (et le souffre) nécessaire pour dynamiser le tout. On sent dans la réalisation de Lanthimos l’envie de malmener ses personnages en même temps que de les prendre en pitié. Les lieux et les codes sociaux sont clairement des entraves qui oppriment ces hommes et ces femmes, les poussant régulièrement à l’absurde, au ridicule ou au vice. Aussi, chercher de l’humanité dans ce monde de fou revient à s’exposer. Et ceux (et surtout celles) qui savent jouer de ces faiblesses deviennent les rois et les reines de ce théâtre (politique) de l’absurde. Et avec cette fresque historique Lantimos sait donc se montrer sage, il n’en reste pas moins juste. Par des lentilles de très grand angle il parvient à la fois à apporter une distorsion des lignes suggérant une certaine oppression par le lieu, autant qu’il parvient à apporter de la vitesse et du dynamisme dans la plupart des dépassements opérés. Tout ceci ne traduit que d’autant mieux toutes ces tensions refoulées par chacun, puissant moteur des uns comme des autres. Et j’avoue que j’admire d’autant plus la mesure que l’auteur a su mettre dans son œuvre qu’il est parvenu à insuffler une vraie tension sexuelle aussi malaisante qu’elle est liée à chaque fois à des rapports de pouvoir, de domination et de manipulation, mais tout en sachant s’arrêter là où il faut, sans sombrer dans une sorte de racolage malsain. Bien évidemment, si l’exercice fonctionne aussi bien, c’est aussi parce que l’ami Yourgos a su réunir de l’autre côté de la caméra un trio Weiz / Watson / (et surtout) Colman remarquable d’efficacité. Alors après, certes, cela reste malgré tout, dans l’ensemble, assez classique aussi bien dans le propos que dans la démarche globale, mais ne serait-ce que pour ce dynamisme de forme et l’efficacité de l’interprétation, je dois bien le reconnaitre : j’ai été conquis. Donc bravo Yorgos ! Mais bon, après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
3,5
Publiée le 18 février 2019
Yórgos Lánthimos est vraiment un réalisateur qui clive : certain.e.s le portent aux nues, d'autres le vilipendent à tour de bras. Et si on restait entre les deux, après tout ! Beaucoup considèrent que "La favorite" est son film le plus accessible. C'est vrai, même si on y retrouve indéniablement tout ce qui, chez lui, plait aux uns et déplait aux autres : beaucoup d'images tournées avec un grand angle, des clins d'œil plus ou moins prononcés à la tragédie grecque, beaucoup de musique (le plus souvent très agréable, le plus souvent en accord avec l'époque décrite mais qui s'en écarte vers la fin avec Schubert et Schumann. Plus, à 2 ou 3 reprises, des sons qu'il est difficile de qualifier de musique, terriblement oppressants et fort désagréables). Le scénario, auquel Yórgos Lánthimos n'a pas participé, est tiré de l'Histoire avec un grand H : au début du 18ème siècle, la rivalité féroce entre 2 cousines, Sarah Churchill et Abigail Masham, pour s'attirer les bonnes grâces de la reine Anne d'Angleterre. Un film en costume, donc, très bien mis en scène et qui n'hésite pas à employer un langage très cru. En tête d'affiche, 3 comédiennes au sommet de leur art : Olivia Colman (Anne) est en lice pour un Oscar, mais on a le droit de penser que Rachel Weisz (Lady Sarah) et Emma Stone (Abigail) le mériteraient tout autant. Quant à la photographie, magnifique, elle est l'œuvre de Robbie Ryan, qu'on a déjà vu, entre autres, auprès de Ken Loach et de Andrea Arnold : bel éclectisme !!
2,5
Publiée le 12 mai 2019
J'ai largement préféré "The Lobster" et "Mise à mort du cerf sacré". Cependant ce film est exceptionnel dans sa photographie et dans le jeu de ses trois actrices en tête d'affiche. Belle musique et décors également.
3,5
Publiée le 23 mars 2019
Plus proche de la farce que du film historique où 2 lointaines cousines se disputent les faveurs de la dernière héritière de la lignée des Stuart, « La Favorite » est portée par un trio des plus notables : Rachel Weisz, Emma Stone et surtout Olivia Colmar, distinguée à plusieurs reprises pour son incroyable interprétation de la Reine Anne. Le style Yórgos Lànthimos déstabilise quelque peu mais donne une manifeste disparité à un film drôle et incongru sur le pouvoir mais au scénario pas toujours fertile, un peu long et miné par une musique qui n’a jamais cessé de m’irriter deux heures durant.
4,5
Publiée le 2 février 2019
C’est une réussite totale. Un jeu de manipulation passionnant, une écriture scénaristique et des personnes très précis, un humour noir, des faux semblants, des trahisons, et un regard intelligent sur l’époque. La favorite est un chef d’œuvre incontestable. La bande originale est magnifique, et la technique imposante entre des plans serrés, des panoramas à 180 degrés très vifs, des caméras à grand angle, des plans incurvés, bombés, c’est splendide. Le rythme est endiablé et à part une légère baisse de régime sur le dernier quart c’est parfait.

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4,0
Publiée le 7 février 2019
Ce film réalisé par Yórgos Lánthimos et sorti tout récemment est très bon ! Après avoir vu "The Lobster" (seul film du réalisateur que j'ai vu jusqu'à présent), il m'intriguait de voir comment il allait se débrouiller avec un film historique. Ce film relate les relations entre la reine Anne d'Angleterre et de ses deux favorites, à savoir Sarah Churchill et Abigail Masham. Même si le film a prit quelques libertés, je ne sais pas vraiment s'il est fidèle à la réalité ou non, m'étant très peu documenté sur le sujet mais il est tout de même intéressant de voir tous ces jeux pouvoirs qui, je pense, pouvaient quant à eux bel et bien existé. Nous ne sommes pas face à un "Marie-Antoinette" dont la réalisatrice, Sofia Coppola, prenait énormément de libertés mais nous avons tout de même quelques anachronismes qui sont très intéressants. Notamment dans l'humour qui utilise des tics de langage assez modernes qui viennent donner un coup de fraicheur dans toute cette histoire qui en est presque dérangeante par moments. Je trouve effectivement que l'humour y est ici très bon, notamment chez les personnages qui sont très bien travaillés, nous avons même quelques fois des côtés que l'on pourrait apparenter à de l'absurde (notamment dans la scène de danse qui est tout bonnement excellente) sans pour autant tomber dans la vulgaire comédie et que cela en fasse de trop ! Non, ici, tout est bien dosé, tout est millimétré jusque dans les dialogues qui sont tout simplement excellents. Nous avons un humour acide également très présent qui joue beaucoup avec les scènes psychologiquement violentes, ce qui peut parraître étrange dit comme ça mais qui donne en fait de très bonnes choses et se marient très bien. Nous sommes donc devant un film d'époque avec de très beaux costumes, de très beaux décors etc. mais dans lequel nous avons presque une histoire contemporaine (sans pour autant donner d'énormes anachronismes), ce qui en fait quelque chose de très intéressant. Et pourtant le tout reste très crédible. Nous avons parfois des scènes un peu longues qui viennent casser le rythme du film mais dans l'ensemble, on ne s'ennuie pas, tellement le film nous emporte du début à la fin. La réalisation est quant à elle impeccable, nous avons des plans tout simplement magnifiques ou d'autres qui sont très originaux et qui peuvent surprendre dans un film d'époque mais finalement, qui collent bien avec le scénario. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Olivia Colman, Emma Stone et Rachel Weisz qui jouent très bien. "La Favorite" est donc un film assez particulier (dans le bon sens du terme) et qui vaut bien-sûr le coup d'être vu !
4,0
Publiée le 8 février 2024
Très bon film sur un personnage historique assez méconnu, celui d’Anne d'Angleterre, femme triste et malade, étant sur le trône britannique depuis la mort de son mari. Ici, elle assistera à la partie d’échecs que se jouent deux favorites qui essaient de s’attirer ses bonnes grâces : Sarah, duchesse de Malborough (formidable Rachel Weisz) et amie d’enfance de la reine et Abigail (remarquable Emma Stone), une lointaine cousine venue à la cour pour un petit emploi et plus si affinités ! Jeux de dupes, mensonges, retournements de situation et stratagèmes seront alors de mise entre ces deux femmes prêtes à tout pour arriver à leurs fins. Et la Reine comme les spectateurs subiront toutes ces manigances ! Nanti d’acteurs géniaux (la reine est également superbe), décors et costumes magnifiques faisant penser à « Barry Lyndon », ce film se jouant en véritable huis clos saura nous surprendre jusqu’à sa fin peut-être un peu abrupte pouvant rappeler certains métrages de Claude Chabrol, mais c’est bien là son moindre défaut !
4,0
Publiée le 24 février 2019
La Favorite est une farce et, à ce titre, convertit la fièvre misanthropique de son réalisateur en frénésie grotesque parfois très drôle, toujours captivante. L’œuvre est boursouflée, ne respire guère : sa mise en scène chérit les cadrages insolites, jouant ainsi sur la notion de naturel, tout bonnement absente de l’époque ainsi dépeinte. Surtout, trois actrices principales assurent le spectacle, avec une mention spéciale pour Olivia Colman qui, après avoir interprété Elizabeth II dans la saison 3 de la série The Crown, campe une Anne d’Angleterre impériale, à la fragilité autant ridicule que bouleversante. L’emploi du fish-eye enferme ces femmes dans leur condition et dans la cour où se joue une rivalité à mort : car il est bien question ici d’assurer sa survie, de s’élever dans la hiérarchie, mouvement que le film traduite par deux symboles : d’une part la position couchée qui place la favorite et la reine sur le même plan, d’autre part l’agenouillement final qui vient briser les illusions de notre héroïne et rétablir son infériorité. Avec La Favorite, Yórgos Lánthimos livre certainement son film le plus abouti, et fait preuve d’une indépendance vis-à-vis de l’Histoire et du cinéma qui transporte l’âme.
2,0
Publiée le 14 décembre 2022
Avec en toile de fond la guerre du début du XVIIIème entre l'Angleterre et la France, une œuvre qui propose avant tout trois portraits de femmes : la reine et deux favorites rivales. Aussi, celle-ci à la fois de fiction, reste totalement discutable sur le pan historique mais, la mise en avant est surtout la quête d'ascension dans l'échelle sociale d'alors, via des manœuvres. Entre dialogues crus et délires royaux, un film singulier, guère attrayant finalement.
2,5
Publiée le 12 septembre 2019
La Favorite qui un film qui m'a moyennement séduit.
L'histoire est pas mal dans un registre classique. Certes, le film a quelques tournants assez prévisibles et déjà-vus dans d'autre films relatant l'histoire d'une arriviste et il y a peu de surprises dans le déroulé de l'intrigue (comme Ève). La division par chapitre / acte n'apporte pas grand chose et on se passerait bien de ces divisions. Toutefois, on reste accroché tout le long du film.
Le triptyque d'actrice est de très haut niveau : entre deux actrices oscarisées (Rachel Weisz et Emma Stone) et une actrice qui allait l'être grâce au film (Olivia Colman). Leurs rôles sont particulièrement intéressants : deux femmes prêtes à tout pour approcher le pouvoir, incarné par un reine complètement infantile, traumatisée par la mort de ses dix-sept enfants, et frappée par la maladie (personnage tragique par excellence). Olivia Colman est remarquable (je ne connaissais pas du tout cette actrice à la filmographie très discrète).
Le film a en revanche un peu tendance à nous perdre ; d'une part entre la véracité historique du contexte plutôt bien retranscrite à l'écran (la guerre entre la France et l'Angleterre, le phénomène de cour, les décors absolument parfaits) et d'autre part ce qui relève de l'anachronisme (comme la danse ultra-moderne dans la scène de bal) voire de la totale prise de liberté sur la réalité (comme la relation homosexuelle entre la reine et la duchesse Sarah).
La présence de ces anachronismes dessert le film car ils sont trop visibles et trop mis en avant pour qu'ils ne perturbent pas le spectateur et n'ont pas vraiment de motifs réels si ce n'est que de donner un style au film.
Dans le registre du film historique sur la royauté anglaise, je lui préfère bien davantage le Discours d'un Roi.
Au final, je n'ai pas du tout aimé les choix de réalisation, c'est dommage car tout le reste m'a plu (les actrices, l'histoire, les décors, …).
1,5
Publiée le 28 février 2019
Seul point positif sur le jeu des acteurs. Pour le reste , le film est long et lent , les intrigues entre les personnages peu interressante , aucun interet historique et donc pas grand chose a retenir.
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