Une saga, un spin-off / préquel rétro et un pseudo reboot à moitié raté et maintenant, un animé préquel / origin story, autrement dit, la totale pour un retour aux sources hypant comme ça n'était point arriver depuis au moins "La face cachée de la lune" il y à bien des lunes de cela.
Fini la pyrotechnie à outrance, les dialogues de sourds à rallonge et une direction trop "bourrin" étant pourtant l'essence même de la franchise. Calmons nous dans la surenchère inutile, les éléments nouveau sans queue ni tête nous perdant et remontons le temps pour les origines d'une guerre multi millénaire, d'une rivalité entre 2 robots que pourtant, tous réunissait, 2 frères d'armes, mineurs dans les profondeurs nocturnes et étouffantes de Cybertron qui, par mégarde mais envie (surtout d'un), se voient propulser à un voyage hors du commun. Orion Pax et D-16 dont ce nouveau récit passionnant et riches d clins d'œil aux volets précédents nous embarque dans cette vérité cachée, là ou leur actuel leader Sentinel Prime, se voit être en réalité, le traitre, le manipulateur, le "gentil" tyran insoupçonné dirigeant tel un empereur la cité éblouissante de Iacon. Un récit qui dévoile peu à peu les origines de nos personnages légendaires (sauf Ratchet & Ironhid notamment, dommage) et l'officie avec talent, humour et dynamisme tous du long. Niveau visuels et action, inutile de confirmer l'hyper richesse de Cybertron, sa surface, ses sous-sols et ses extérieurs lunaires et stellaires ou échanges justes suffisants, parades comiques (mention à l'éternel Bee) et combats dantesques se succèdent. Des scènes de combats et de fusillades comme on le désire dans un "Transformers", durant et montrant en détail les changements, prises de positions et cumuls explosifs. Quant au grand final, voir D-16 devenir officiellement Mégatron, de sa haine surpuissante de Sentinel à sa soiffe née de meurtre en série, d'Orion naissant Optimus, des mains "mystiques" des Primes originels, une fraternité et soiffe de liberté devenant la main mise au commandement ultime des guerriers Autobots. Cette direction, d'une totale efficacité hérissant les poils pour enclancher, démarrer, inaugurer ce qui deviendra, "La guerre pour / de Cybertron". Une guerre dont on saisi enfin les raisons, dont on saisi pourquoi tel personnage à fini comme tel et comment 2 frères en sont venu à se détester.
Un récit "Transformers" ne comportant que très peu voir aucune longueurs, peu être une dose de combats en plus ou une émotion supplémentaire aurait fait cette animer évènement un chef d'œuvre complet comme le fut jadis la duologie. En tout cas, ce qui est certains, c'est le trio d'origine, Michael Bay, Lorenzo Di Bonaventura & Steven Spielberg offrent là, avec le bon choix de scénariste (comme là aussi depuis bien longtemps), un réel nouveau chapitre comme on n'en avait plus eu depuis longtemps.