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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 février 2016
Alors là , j'ai pris une gifle monumentale avec ce film ! comme beaucoup , j'y suis allé complètement par hasard et à la sortie de la salle , j'avais les yeux rouges (et c'est vraiment rare que ca m'arrive). C'est fin drôle, réaliste , dans laquelle beaucoup de personnes peuvent se reconnaitre. A aucun moment on ne tombe dans la mièvrerie , de la première seconde à la dernière , avec un quatuor d'acteur qui n'en fait jamais trop et qui est juste parfait ! On en redemande et on est presque triste que ça se termine : 1h38 de pur bonheur Merci pour ce grand moment de cinéma
La fraicheur de l'étudiante contraste avec la bougonnerie de monsieur Henri sur fond de conflits familiaux. Malgré le fossé des générations, ces deux-là finiront par se rapprocher. Claude Brasseur est très bon en vieil homme acariâtre. Une comédie qui se laisse voir mais sans prétention.
Déçu par cette comédie que j'ai trouvé médiocre sur le fond et sur la forme. Disposant d'un casting intéressant, le film est malheureusement très piètrement écrit, et seules quelques répliques savoureuses viennent égayer un ensemble pas crédible pour un sou, avec des acteurs mal dirigés dans des rôles complètement caricaturaux et sans aucune profondeur. Ce condensé de défauts propres au cinéma français actuel (je passe sur la narration, le visuel proche du téléfilm, le ton à coté de la plaque...), produit sans autre ambition artistique que de divertir, trouvera son public, et en exaspérera d'autres.
est un grand film. Je l'ai regardé il y a quelques jours avec ma famille et nous sommes très heureux. Tout le monde devrait voir ce film parce est l'un des meilleurs de cette année
Je reste tiraillée entre le fait que ce film m'a fait rire à plusieurs reprises et m'a mis mal à l'aise à d'autres. C'est une film catalogué Comédie mais tirant pas mal sur la couverture du Drame pour être honnête. Chacun jugera selon ses propres principes où se place le film sur la jauge.
L'adaptation d'une pièce de théâtre au cinéma n'est jamais une chose facile, car le réalisateur pourrait être tenté de ne faire qu'une transposition et rester dans un cadre et une mise en scène théâtrale, ce qui n'est pas le cas ici puisque le film est varié et complet ce qui a d'ailleurs attisé ma curiosité pour l'oeuvre d'origine. "L'étudiante et Monsieur Henri" est un très joli film à la fois amusant et touchant grâce à des personnages un peu stéréotypés pour certains, mais tout de même très attachants. L'intrigue à tendance à s’éparpiller par moment comme avec la relation entre Constance et Paul, mais lorsqu'elle se recentre sur Henri et Constance, cela offre toujours de très beaux moments à l'image du film drôle grâce à l'humour décalé ou piquant des personnages et émouvant comme le final. Ivan Calbérac a écrit une jolie histoire, mais il a surtout très bien choisi ses acteurs puisque l'alchimie saute aux yeux et le duo composé de la prometteuse Noémie Schmidt et du grand Claude Brasseur fonctionne à merveille.
35 ans après la Boum, Monsieur Brasseur nous prouve qu'à l'approche de ses 80 ans il est toujours aussi jeune, propulsant de nouveau à l'écran une jeune et pétillante actrice à l'avenir prometteur avec beaucoup de générosité dans son jeu, dans un décor parisien. Aussi bougon soit-il pour le rôle de Monsieur Henri, on voit qu'il adore cette comédienne suisse, Noémie Schmidt est en parfaite harmonie avec son mentor, ce qui donne un ton léger au film, où l'on devine d'avance que la carapace du vieil homme va céder inéluctablement face à l'innocence de la jeunesse. Ce duo est tellement parfait qu'on en oublierait presque l'histoire: Monsieur Henri veut briser le mariage de son fils en envoyant l'étudiante qu'il loge chez lui le séduire. Le duo Frédérique Bel / Guillaume De Tonquédec est d'ailleurs tout aussi parfait. Seuls les experts comptables pourront ne pas apprécier ce film.
Sublimé par la présence d'un claude Brasseur particulièrement efficace, vous passerez sans doute, comme moi, un bon moment. Sans être grandiose, le film d'Ivan Calbérac a le mérite de nous faire passer un bon moment avec du rire et de l'émotion, sans tomber dans le mélodrame. Un film assez optimiste donc.
Si ce n'est pas un "grand" film, ce "L'Etudiante et Monsieur Henri" est un joli film - et une adaptation réussie d'une pièce à succès. Le casting est opportun, de la fraîche Noémie Schmidt (c'est son premier rôle important, à la Suissesse de 23 ans - l"'Etudiante") au vétéran Brasseur ("Monsieur Henri"), en passant par Guillaume de Tonquédec (excellent comme toujours dans un rôle de bourgeois coincé) ou Frédérique Bel (Valérie, l'épouse du précédent, et "bru" mal aimée de M. Henri). L'histoire est beaucoup plus (et beaucoup mieux) qu'une simple confrontation entre une charmante jeune fille (bien dans son temps, mais moins bien dans sa vie...) et un "senior" bougon, mais qui va se laisser gagner par le charme de la jeune fille.... Ce récit d'apprentissage, sans prétention, mais fort bien dialogué, se visionne avec plaisir, assurément. Ivan Calbérac (télévision et cinéma) signe une réalisation soignée, modeste et délicate.
Parallèlement à la sortie de son nouveau livre « Venise n’est pas en Italie », Ivan Calbérac revient au cinéma pour son 4ème long-métrage, et sa 4ème comédie, L’étudiante et Monsieur Henri. Avant toute chose, il faut savoir que le film est une adaptation de la pièce de théâtre du même nom, écrite par le réalisateur, ayant déjà été jouée dans des salles parisiennes.
Si ce nouveau film peut rebuter par son affiche ou par son pitch convenu, cette nouvelle comédie mérite le coup d’oeil. Tout d’abord, qu’il est agréable de revoir Claude Brasseur au cinéma, notre papa de La Boum, lui qui avait quitté nos écrans depuis le dernier film de Jean-Pierre Mocky, Le renard jaune. Avec sa voix grave et rocailleuse, on le reconnaitrait parmi mille autres acteurs. Claude Brasseur dans le rôle d’un vieil homme bougon et solitaire est criant de vérité. Ce faciès, ses expressions subtiles et une certaine nonchalance d’un point de vue filmique font de cet homme un grand acteur. Il est vrai que ce rôle n’est en rien original pour lui, mais c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, et sa prestation ne déroge en rien à la règle.
Dans le long-métrage, Claude Brasseur est accompagné de valeurs sûres du cinéma, comme Guillaume de Tonquedec, connu pour Fais pas ci, fais pas ça, qui ne cesse de s’affirmer comme un excellent acteur, ou encore Frederique Bel, qui elle, s’avère toujours des plus énervantes, nous livrant une interprétation semblable à son époque de La minute blonde : de la bêtise chez le personnage, un profond sentiment d’agacement chez le spectateur. Un personnage connu de tous dans le cinéma français, cette bobo catho tête à claques. La surprise du casting vient de la jeunesse, et de Noémie Schmidt, L’étudiante et Monsieur Henri étant son premier long-métrage au cinéma (on a pu la voir dans un téléfilm auparavant). Même si le jeu de la jeune fille peut parfois sonner légèrement faux, elle arrive à se placer en pilier du film. Sa relation avec Monsieur Henri, comme le vin, se bonifie avec le temps, et son amourette avec Guillaume de Tonquédec est relativement crédible.
La confiance en soi ça peut faire toute la différence ; voici en somme le message délivré par L’étudiante et Monsieur Henri. Cette comédie qu'Ivan Calbérac a d'abord écrite pour en faire une pièce de théâtre nous permet ainsi de faire la connaissance d’un duo atypique. Claude Brasseur se montre tout à fait savoureux et son entente avec sa jeune partenaire Noémie Schmidt crève l’écran. Il faut tout de même pointer du doigt des personnages un peu caricaturaux entre la personne âgée bougonne, la catho un peu coincée ou encore la jeune un peu insouciante. Une comédie qui ne se montre pas très originale mais qui n’en reste pas moins plaisante.
On est ce que l'on porte en nous. De surplus, tout part du cœur. Ce quatuor d'acteurs porte généreusement à l'écran dans une mise en scène plutôt efficace cette fable sur l'amour. Et méditons cette citation de Victor Hugo : "La forme, c'est le fond qui remonte à la surface". PhQ