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    Personal Shopper
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    2,3
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    135 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    "Personal Shopper" se résumerait-il à la plastique d'une actrice aussi superbe soit-elle ?
    Car ce film surfe plus sur l'univers des clips vidéo, façon pub de mode, mettant en scène sous tous les angles Kristen Stewart, plutôt que sur une intrigue solide ou tout au moins une histoire aboutie et construite...
    Déjà il faut reconnaître que s'emmêler les pinceaux à ce point, en croisant les thèmes de la mort, de la communication avec les esprits, en plus de celui de la mode et de ses faux-semblants, était un risque important, dont la crainte de l'échec se vérifie en fait très vite...
    Car finalement, malgré la sensation de peur et d'angoisse que semble vouloir véhiculer Maureen dans sa quête très personnelle, celle-ci pose et compose tellement dans sa façon d'être et de réagir, que son jeu en devient complètement artificiel et maniéré, à l'image de ces mannequins factices prenant des postures tendances et clichées.
    En effet, Kristen Stewart s'observe et s'admire souvent, en passant souvent sa main nerveusement dans sa chevelure, puis rapidement sur le visage en fronçant les sourcils de façon à exprimer à outrance et en boucle souffrance et malaise !
    Malaise dont on ne connaîtra d'ailleurs que peu de choses tant on reste dans une démonstration gratuite et vaine, sans jamais réussir à pénétrer dans la conscience profonde de cette jeune-femme, sans que sa psychologie ou ses failles personnelles ne soient elles mises à nu.
    Et oui, une actrice ne fait malheureusement pas à elle seule (ou heureusement !) un bon film, lequel se perd de plus très vite dans un autre mystère qui vient se greffer maladroitement en parallèle, par un échange de curieux SMS successifs qui ne va pas apporter beaucoup d'eau au moulin, d'autant plus que les répercussions attendues sur l'histoire, font l'effet d'un beau flop également !
    Au bout du compte, l'ennui inévitable s'installe au grand galop, tandis qu'au sortir de la salle, on se demande encore qu'elles étaient les véritables intentions du réalisateur Olivier Assayas.
    Alors que justement le fantastique et le thriller aurait pu justement se rencontrer et faire ici bon ménage, sur ce fond de luxe dérisoire et clinquant, mais ce sera pour une autre fois !
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2016
    En préambule, je ce cacherai pas que le cinéma de Olivier Assayas ne m'a jamais emballé, que les histoires de fantômes, médium et autres jeux avec les esprits m'agacent prodigieusement (surtout quand ils se prennent au sérieux) et enfin, que je cherche encore une once de charisme à Kristen Stewart. Malgré, tout cela, je suis allé m'enfermer une heure quarante cinq minutes pour suivre les aventures de Maureen, jouée par Kristen. Alors que la critique est très partagée, ou elle adôôôre ou elle DETESTE, vous devinez déjà vers quel côté je vais me ranger ? Eh bien pas si simple que ça et je vais essayer d'expliquer comment ce film, où l'on pourrait ne garder qu'une dizaine de minutes, arrive quand même à insinuer en moi un certain charme.
    Mlle Stewart joue une aide à domicile auprès d'un mannequin. Comme nous sommes au cinéma, c'est une variante plus gracieuse qui nous est proposée. Elle ne récure pas des toilettes, ni ne lave la gamelle d'un chihuahua puant, elle touche quelques centaines d'euros pour faire des courses. Pas chez Franprix, la patronne mange au resto, mais chez Chanel, Cartier et autres marque de luxe. Métier de rêve, me direz-vous ? Pas sûr car Kristen fait la gueule tout le film. Elle a de bonnes raisons pour cela. En plus de ne voir jamais sa patronne, de traîner dans des boutiques so chic, elle doit communiquer avec elle par sms ou mail et là, vraiment, quelle barbe ! Cela nous vaut d'innombrables plans de Kristen à scooter dans Paris, le garant, enlevant son casque, regardant robes et colifichets, remontant sur le scooter, slalomant dans les rues de Paris, garant à nouveau le scooter, enlevant son.... bref, déjà 20 minutes de scènes répétitives et guère passionnantes, sans doute là pour nous montrer l'infinie solitude de la travailleuse au labeur abritissant. On peut donc y voir l'exploitation du prolétariat par le grand capital, Mlle Stewart faisant très bien l'ouvrière renfrognée.... Remarquez, sa vie de larbin n'est pas complètement responsable de son humeur car la jeune femme est en deuil de son jumeau, récemment emporté par une crise cardiaque. Histoire de deuil aussi mais surtout de signe de l'au-delà, car le frangin, médium, lui avait promis de lui en envoyer un lorsque son âme errerait dans les limbes. Du coup, entre une bague à 100 000 euros et une robe de créateur, Kristen guette le signe. Pour cela elle traîne interminablement dans une maison familiale lugubre ( on a coupé l'électricité par mesure d'économie), plutôt à la tombée de la nuit évidemment et un soir d'automne. Pendant 15 minutes assez longuettes ( inutiles?) où portent grincent, robinets coulent et vent s'engouffre, arrivent enfin quelques ectoplasmes, fumées vaporeuses un peu ridicules. Est-ce le frère qui se manifeste ? Que nenni, on ne la fait pas à Kristen, qui, fûtée, doute beaucoup...surtout qu'un mystérieux correspondant ( fantôme ?) se met à communiquer avec elle via sms. Et là, cela nous vaut au moins 25 minutes de plans de smartphone, histoire de ne perdre aucune syllabe de ce dialogue qui se veut angoissant. Si l'on fait le décompte, nous sommes déjà à une heure de film où il ne se passe pas grand chose de passionnant ou de réellement cinématographique. Olivier Assayas essaie de combiner shopping à Londres et sms, histoire de faire de la mise en scène, mais franchement on a du mal à se passionner.
    La fin sur le blog
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    On connait l'histoire : un réalisateur tombe plus ou moins amoureux d'une actrice, puis il décide de faire un film dont elle sera de chaque plan, pour le plaisir de la filmer.

    Après l'avoir rencontré sur le tournage de l'excellent Sils Maria, Olivier Assayas a donc proposé un nouveau projet à Kristen Stewart : une histoire de communication avec le fantôme d'un frère disparu.

    Le problème est que le scénario est extrêmement faiblard. On sent beaucoup trop qu'il a été élaboré à la va-vite. Le film commence en enfilant tous les poncifs du films de fantômes, portes qui grincent, ectoplasme vaporeux, coins sombres. Il bascule ensuite rapidement dans une sorte de communication avec les morts 2.0, du genre WhatsApp avec l'au-delà. Tout cela ne passionne guère et n'est vraiment pas clair.

    On aimerait être plus surpris, ou même avoir peur, mais Assayas ne se préoccupe guère de ses spectateurs tellement il semble fasciné par son égérie, qui est assez remarquable, il faut le dire.

    Quelques magnifiques plans (comme le premier, admirable combinaison de travellings différents) ne suffisent pas à sauver le film, au final bien falot.
    Ange A.
    Ange A.

    54 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Un film sans intérêt, d'un ennui mortel. Le jeu des acteurs et les dialogues sont plats et ne procurent aucune émotion, l'histoire n'est qu'un prétexte; lequel ? Je cherche toujours... La réalisation est banal, et le scénario nous perd dans les méandres du non sens...Je ne sais pas ce qu'Olivier à voulu nous dire...
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Olivier Assayas a son style, il faut bien le dire, mais là c'est compliqué d'y adhérer. Même si le plot de départ autour de jumeaux médiums qui se sont promis de faire signe à l'autre dès que l'un des deux est décédé est assez accrocheur, et même celui de la vie d'un personal shopper donne envie qu'on développe le sujet, le film a du mal à prendre. Trop de sujets sont abordés pour finalement les effleurer et c'est bien dommage. Le prix de la mise en scène à Cannes est un peu inexplicable. A part quelques passages haletants, rien de bien fou. Tous les passages des discussions par SMS sont inintéressants et tout se devine largement à l'avance. Kristen Stewart s'en sort très bien lors des séquences à fort potentiel dramatique comme si elle était vraiment dirigée et le reste du temps, elle baisse la tête, c'est dommage. Bref, le film possède des sujets qui peuvent être passionnants mais séparément.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    Maureen et son frère jumeau Lewis étaient mediums et s’étaient promis, si l’un des deux mouraient avant l’autre, de s’envoyer un signe de l’au-delà. Lewis est mort depuis trois mois. Maureen vit à Paris et attend de lui le signe promis. Elle travaille comme personal shopper : elle achète dans des boutiques de luxe les robes extravagantes qu’une diva porte dans les soirées les plus huppées.

    Sils Maria 2. Il y a deux ans, Olivier Assayas réalisait « Sils Maria », l’histoire d’une star (Juliette Binoche) et de son assistante personnelle (Kristen Stewart). Dans « Personal shopper », la star disparaît, laissant à l’assistante toute la scène.

    De quoi parle exactement « Personal shopper » ? De la mode et de ses dessous pas toujours reluisants – comme dans « The Neon Demon » de Nicolas Winding Refn ? De spiritisme et de l’impossibilité de filmer les esprits comme dans « Planétarium » de Rebecca Slotowski ? Du deuil et de la nécessité d’oublier pour vivre comme dans « Ce sentiment de l’été » de Mikhaël Hers ? De tout cela ou, faute de traiter ces thèmes, « Personal shopper » se réduit-il à un banal thriller où un mystérieux psychopathe harcèle une innocente jeune fille à coup de textos anonymes ?

    Pendant près de deux heures, on voit Kristen Stewart faire la gueule et porter le deuil de son frère, les épaules rentrées, la mine blafarde, les cheveux gras. On a connu spectacle plus divertissant…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    scénario totalement inexistant et film très ennuyeux et soporifique malgré le jeu de Stewart qui surjoue si vous avez 2 heures à perdre ....
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Deux ans après l'excellent "Sils Maria", Olivier Assayas retrouve Kristen Stewart dans "Personal Shopper", un film dont l'action se déroule en France mais dont la langue qu'on entend le plus est l'anglais. Dans ce film Kristen Stewart est Maureen, une jeune femme dont le frère jumeau, Lewis, est mort peu de temps auparavant. Lewis se prétendait médium et Maureen arrive à penser qu'elle l'est également. C'est pourquoi elle veut rester à Paris, persuadée qu'elle pourra ainsi "rencontrer" l'âme de son frère. Son travail (qu'elle n'aime pas) : "Personal shopper" (elle rapporte sans arrêt des fringues et des bijoux de luxe, achetés ou empruntés) d'une femme célèbre (qu'elle n'aime pas) qu'elle ne voit presque jamais. Des amis de son frère parlent d'acheter la maison où vivaient Lewis et sa compagne, laquelle, par ailleurs, entame une liaison avec un ami de Lewis. Dans ce film, on se retrouve face à des ectoplasmes en effets spéciaux, à de longs "chats" par SMS avec un inconnu (dénonciation simpliste des nouvelles technologies et le fait que nous ne savons pas toujours avec qui nous correspondons ?) et à l'artiste suédoise Hilma af Klint, adepte de l'anthroposophie et auteur de "The art of seing the invisible". Olivier Assayas va même jusqu'à montrer Victor Hugo à l'œuvre dans ses séances de spiritisme à Jersey. Bon, c'est bien joli tout ça, mais, sur un film de 1 h 45, on peut trouver (c'est mon cas !) que, pendant 1 h 10 mn, il ne se passe rien de vraiment intéressant. Vers la soixante dixième minute, il se passe quelque chose dont je ne dirai rien mais ce n'est pas pour autant que le film devient passionnant ! Un film dans lequel Kristen Stewart est toujours aussi belle mais moins bonne comédienne que d'habitude. A ses côtés, on trouve Lars Eidinger, déjà présent dans "Sils Maria", et Anders Danielsen Lie, vu récemment dans "Ce sentiment de l'été", autre film sur le deuil, à mon avis tout autant raté ! Et puis, n'oublions pas Benjamin Biolay interprétant Victor Hugo dans une séquence grotesque à souhait. En résumé, on se demande comment un réalisateur peut être capable de réaliser ce qu'il n'est pas exagéré de qualifier de chef d'œuvre et, 2 ans après, se planter dans les grandes largeurs dans le film suivant, du moins à mon avis ! Faut dire, cela partait mal a priori : un film sur le spiritisme qui se déroule dans le milieu de la mode, pas vraiment ma tasse de thé.
    Jamon-de-Baiona
    Jamon-de-Baiona

    13 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Film inabouti qui ne vaut que pour son actrice qui fait ce qu'elle peut pour sauver un scénario plat, bourré d'incohérences, à la limite stupide. Les histoires sont sans lien, ne sont pas traitées. Assayas s'est trop concentré sur K. Steward et pas assez sur son public. D'ailleurs, notez la déception des spectateurs lorsque les lumières s'allument. Quel gâchis!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 mai 2016
    Film quasiment nul. Très bon jeu d'actrice.

    A moins que vous aimiez passer 20 % de votre temps filmique à attendre pour lire sur grand écran des échanges de sms qui n'arrivent pas, qui arrivent : On fait un jeu ? Non, je n'aime pas les jeux. Etes-vous un homme ou une femme ? Répondez-moi. Répondez. Non. Oui. Je sais pas. Peut-être. Pas important.
    Et 5 à 10 % à voir Krikri sur son scooter dans les rues de Paris ou prendre des trains.

    Pffff. On s'ennuie, hélas après avoir pensé qu'on allait être captivé. Car le film ne tient pas ses promesses. On le comprend à mi-course qu'il hésite entre plusieurs styles, plusieurs concepts - pas des centaines non plus - entre plusieurs histoires où aucune n'est vraiment aboutie. C'est déséquilibré, il n'y a pas vraiment de cohérence.
    Et puis une fille "comme elle", ça ne porte pas des culottes comme la sienne. Et à propos de culotte, les plans dénudés face caméra sont gratuits et voyeurs. Et ça, c'est franchement décevant pour ne pas dire bas.

    La cerise sur le soufflet raplapla : les acteurs masculins sont tous plus lamentables les uns que les autres. C'est à en pleurer. On se croirait à un 1er cours de théâtre. Désolé Messieurs, vous n'êtes pas des acteurs. Ou alors, faudra vraiment beaucoup beaucoup travailler.

    Mais rien à dire sur Kristen Stewart qui fait bien son job.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    d'une prétention rarement atteinte ce film français dont l'action se passe en France est parlé en anglais car bien sur en France tout le monde parle anglais, lamentable, pitoyable . le jeu est affligeant , l'intrigue ridicule et snob comme sa réalisation c'est de l'affligeant cinéma qui ne mérite même pas qu'on en parle et pourtant une palme a cannes . dans quel état étaient les jurés
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    Trois mois après le décès de son frère jumeau à Paris, une acheteuse de mode américaine ayant une sensibilité de médium décide de rester sur place et attend un signe de lui venant de l'au-delà. En parallèle, un inconnu commence à lui envoyer de mystérieux SMS.
    Ce film est particulier car il s'y passe finalement peu de choses, mais j'ai trouvé son ambiance empreinte de mystère captivante. Bien qu'il s'agisse d'une thématique centrale de l'histoire, le surnaturel y tient une place secondaire au détriment du quotidien de l'héroïne. Toutes les questions soulevées ne trouvent pas de réponse et les révélations sont prévisibles, comme celle concernant spoiler: l'identité de l'auteur des SMS qui se révèle être l'homme avec qui la patronne de Kristen Stewart rompt dans la première partie
    .
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Grosse déception ! Assayas a voulu tenter sa chance dans le genre paranormal, mais personnellement, je n'ai pas accroché du tout ! L'histoire est loin d'être passionnante, ça se mélange avec d'autres genres et au final, je n'ai pas bien capté ce qu'il y avait à retenir... Kristen Stewart a beau être très convaincante dans son rôle de soeur qui veut croire que l'esprit de son frère essaye de communiquer avec elle... Elle en est d'ailleurs tellement persuadée qu'elle finit par mélanger rêve et réalité (à moins que...) Le film n'est pas à jeter non plus, certains y trouveront certainement leur compte mais personnellement j'ai trouvé l'ensemble globalement ennuyeux.... Une déception
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2016
    Olivier Assayas s'essaye au fantastique avec "Personal Shopper" et dirige pour la seconde fois Kristen Stewart, impressionnante dans un rôle difficile à incarner. Elle est d'ailleurs la raison principale d'aller voir ce film étrange aux tentatives inégales, indécis sur ses trois pistes menées. Que ce soit Maureen en train d'attendre des signes de son frère jumeau mort récemment, le rapport compliqué entre la jeune femme et la célébrité qu'elle ne voit jamais ou bien cette histoire de messages anonymes, le film ne donne jamais de réponses définitives, joue constamment la carte du mystère jusqu'à une dernière scène accablante d'indécision. La preuve que cette stratégie consistant à ne pas percer les lignes scénaristiques échoue, les meilleures scènes de "Personal Shopper" sont celles où le film clarifie son enjeu ou est sur le point de mettre fin au suspense, comme lors de ce moment vertigineux où Maureen fait défiler les derniers sms qu'elle n'avait pas lus. À trop vouloir rester dans une zone opaque, Assayas maintient certes le spectateur dans un état de curiosité mais le fait douter des véritables intentions du film. Car, concrètement, de quoi s'agit-il ? S'il est question d'un film sur le deuil, il n'est pas émouvant une seconde malgré le trouble que procurent les scènes fantastiques, trouble dont la faiblesse des effets spéciaux n'est pas étrangère; si "Personal Shopper" parle des dangers de la technologie actuelle, il est confondant de naïveté et le rapport qu'entretient d'Assayas aux tablettes, ordinateurs et téléphones est extrêmement faible, surtout dans sa mise en scène par instants publicitaire qui consiste en un entêtement vain de filmer les vidéos ou messages sur ces écrans (sur ce point, il faut noter le faux téléfilm sur le spiritisme avec Benjamin Biolay en Victor Hugo : ridicule) ; enfin, tout ce qui se rapporte à la mode et au désir de Maureen de porter les vêtements qu'elle achète pour la star dont elle s'occupe est inintéressant au possible et laisse perplexe. Intriguant par sa façon d'avancer à tâtons et formellement intéressant, que ce soit dans ses réussites ou dans ses ratages, "Personal Shopper" vaut le coup d’œil même s'il est indéniablement loin d'être accompli.
    selenie
    selenie

    6 213 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Après leur première collaboration sur le très bon "Sils Maria" (2014) le réalisateur-scénariste Olivier Assayas retrouve son actrice Kristen Stewart Césarisée pour son rôle. Le scénario est basé sur trois lignes directrices joindre l'esprit de son frère, son job et les mystérieux SMS qu'elle reçoit. Trois "sous-intrigues" restent finalement bien secondaire car la seule chose qui frappe c'est cette attirance viscérale de la caméra pour l'actrice principale. Une déception.
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