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    Personal Shopper
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    135 critiques spectateurs

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    Franck G.
    Franck G.

    7 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Bonne intrigue. Très bien joué. La fin est surprenante. Je me suis laissé prendre par l'ambiance. Bon moment.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Kristen Stewart a conquis mon cœur. Regard perçant, carrure frêle, seins parfaits. Elle est le film. Derrière, il y a un metteur en scène qui a l'air de l'aimer beaucoup aussi. Elle épouse la caméra comme jamais et crée une atmosphère émotionnelle très forte. Olivier Assayas imprime un récit mystique, couvert d'un épais nuage de mystère, qui donne un caractère au paranormale. Sa mise en scène, souvent inégale dans sa filmographie, touche ici le sublime. Dès le début happé par ce réel confondant. Les apparitions de l'au-delà sont d'une grammaire très classique, et ce qu'arrive à en tirer le cinéaste français relève tout bonnement de la prouesse technique. La tension qui surgit de ces échanges par SMS est de l'ordre de l'inédit. Un thriller moderne et implacable. *TOP 2 FILM 2016*
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2016
    Rarement le cinéma français aborde le spiritisme ou les fantômes. En réalisant Personal Shopper, Olivier Assayas se démarque de ses confrères, mais également des films américains. En effet, ce long-métrage n’est pas ici pour insuffler un sentiment de peur, mais pour proposer une réflexion sur la réalité. Personal Shopper évoque aussi le métier du personnage, interprété par Kristen Stewart. Dans l’attente d’entrer en contact avec son défunt frère, Maureen est acheteuse de mode pour une femme riche et célèbre. Si elle méprise son boulot, il y a pourtant en elle une once de jalousie à ne pas pouvoir s’offrir des robes, chaussures et bijoux qu’elle recherche pour une autre. Pour servir d’explication aux événements étranges du film, Assayas s’appuie sur Le Livre des Tables de Victor Hugo. Ce dernier affirmait avoir communiqué avec sa fille, mais aussi avec Jésus, Platon ou encore Shakespeare et Galilée. Le cinéaste va illustrer cette histoire avec une vidéo que consulte le personnage de Stewart. Malheureusement, l’extrait résonne dans l’absurdité, d’autant plus quand on découvre que c’est Benjamin Bioley qui incarne Victor Hugo. On ne sait que trop penser de cette œuvre qui se contredit à tout instant. Des scènes nous montrent clairement des faits, tandis que d’autres les réfutent et proposent une alternative à cette lecture. Finalement, Personal Shopper n’est peut-être qu’une métaphore du déséquilibre de Maureen.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Il y a une vraie ambition de la part du réalisateur de Sils Maria – qui retrouve une épatante Kristen Stewart. Comme souvent avec les longs-métrages en compétition, la mise en scène est intelligente qu’on aime ou qu’on n’aime pas le film. Par exemple dans Personal Shopper, Assayas joue astucieusement sur les silences et les bruits agressifs comme la sonnerie d’un appel sur Skype (l’horreur !). Le résultat est à la fois angoissant et troublant.
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Alors qu’il offrait à Juliette Binoche le premier rôle de son dernier film, Sils Maria, et qu’il arrivait à la magnifier tel qu’elle ne l’avait pas été depuis longtemps au cinéma, quelqu’un d’autre intéressait Olivier Assayas dans cette entreprise. Cette personne, c’était la star plébiscitée Kristen Stewart, alors en quête d’une renaissance artistique. Il ne faisait aucun doute que le cinéaste avait eu un gros coup de cœur pour cette actrice qui semble ici devenir sa muse, elle est au centre de ce Personal Shopper et l’habite dans chacun de ses aspects. Une telle obsession pour son actrice ou son acteur a tendance à limiter les réalisateurs et réalisatrices dans leurs démarches en étant bien trop subjectifs dans leurs approches : soit on aime aussi la star en question et on adhère, soit on reste sur le banc de touche. Et la principale force du dernier film de Assayas est d’arriver à éviter cet écueil car il a plus à raconter que la simple envie d’offrir un rôle sur-mesure à sa star, parvenant à faire que son propos et la présence de Stewart marchent en osmose plutôt que celle-ci étouffe la portée de l’œuvre à cause du regard excessif de son metteur en scène. En résulte une oeuvre assez atypique dans son genre et qui s’avère être une proposition de cinéma sacrément audacieuse par ses exubérances.

    En terme de regard excessif sur son actrice, Olivier Assayas s’impose comme un maître absolu dans le genre, il filme son actrice sous toutes les coutures, la met à nue et l’exhibe comme dans un concours de mode mais il arrive toujours à le faire avec une rare pudeur. Kristen Stewart possède un tel magnétisme que Assayas a à en faire très peu pour l’immortaliser, elle s’impose d’elle-même comme un monstre de charisme et une figure incroyablement sensuelle. Elle crève littéralement l’écran et incarne parfaitement le cinéma d’Assayas et ses obsessions. Elle est ce fantôme tout le temps présent mais insaisissable qui hante le film, charmant son audience, effleurant l’image et marquant les esprits. Il est très intéressant de voir comme le cinéaste adapte sa mise en scène en fonction de l’actrice mais aussi en fonction de ce qu’il essaye de nous raconter à travers elle. Comme les peintures que va « étudier » le personnage principal à un certain point de l’intrigue, il va chercher l’abstrait dans le traitement de son image. Il nous montre frontalement les choses au sein de constantes zones de floues, brouillant la vision du spectateur mais aussi créant le paradoxe de la proximité de son personnage tout en posant une distance pour qu’on ne puisse jamais vraiment la saisir. Dès qu’on croit saisir quelque chose à travers l’image, celle-ci devient fuyante à travers de perturbants fondus au noir. Le montage joue beaucoup avec les mêmes artifices dans ses transitions et se montre particulièrement habile par sa gestion de l’évasif, accompagné par une photographie froide et mortuaire ainsi qu’une bande sonore planante pour le moins enivrante. La forme se révèle superbe grâce à cette mise en scène ingénieuse qui n’a pas volé son prix au dernier Festival de Cannes.

    Surtout que la forme sert ici admirablement le propos, car son aspect évasif permet de donner du poids au deuil que traverse le personnage de Stewart. Même si par moment cette partie manque de subtilité et tombe dans un sensationnalisme pas forcément maîtrisé dans ses effets « films d’horreur », il parvient à faire parfaitement écho au précédent film du réalisateur. Personal Shopper et Sils Maria représentent un diptyque parfait. L’un sur le deuil d’une star sur sa propre carrière et qui tente de retrouver sa place, et l’autre sur le deuil émotionnel d’une jeune femme qui cherche à comprendre qui elle est et à s’accepter. Alors que dans le premier film, la star était au centre et l’assistante plus effacée, ici Assayas prend la démarche inverse, c’est l’assistante effacée qui prend les devants de la scène. Continuant sa critique de la superficialité qui régit le monde du paraître, il trouve ici une portée plus universelle dans le portrait de cette jeune femme anonyme. Même si elle se révèle médium et que le film flirte avec le surnaturel, l’ensemble est avant tout là pour interroger le personnage sur ses propres peurs, des peurs auxquelles on s’identifie comme la mort, la perte et le sentiment d’être insignifiant. Comme dans Sils Maria, on retrouve une atmosphère lourde et hypnotique qui fait planer l’inéluctable sur l’intrigue, arrivant à retransmettre avec justesse le fardeau qui pèse sur ses héroïnes : le temps dans Sils Maria et la culpabilité dans Personal Shopper. Car c’est au final ce dont il s’agit ici, la culpabilité de ses désirs, de son corps, de sa vie mais aussi se sentir coupable de ses propres capacités.

    Personal Shopper, sous ses airs d’histoire de fantômes, se mue en une oeuvre sur l’être et le paraître, chose à la fois contraire et indissociable. Il use de tous ses artifices pour parvenir à donner un poids à son propos, parfois de manière bien maladroite lorsqu’il tombe dans le thriller mais parfois de façon prodigieuse lorsqu’il en reste au drame intime. Le surnaturel devient un élément du réel, interrogeant son personnage et notre perception de celui-ci pour nous prendre à revers dans un final plus nébuleux et habile qu’il ne le laisse paraître. Assayas livre probablement son film le plus universel, celui qui vient se situer au plus près de son public et joue des doubles sens. L’inconnue derrière la célébrité, la vie après la mort et l’individu face à son reflet. Personal Shopper est un film miroir, celui d’une âme et d’un mode de vie mais aussi celui d’un cinéma qui trouve sa parfaite incarnation dans son actrice principale. Kristen Stewart est à la fois la femme simple à laquelle on s’identifie mais aussi l’icône inaccessible, un monstre de cinéma qui irradie l’image par sa présence. Pour ceux qui en doutait encore, une grande actrice atteint ici sa maturité. Elle et Assayas forment une bonne équipe et permettent à ce Personal Shopper d’être une très belle réussite, sans pour autant éviter certaines maladresses parfois très gênantes. Mais l’osmose qui règne entre l’audace de la forme, la densité thématique et la perfection de l’interprétation est proprement fascinante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Deux ans après Sils Maria et sa splendide représentation des cycles du temps qui permit à Kristen Stewart de rompre définitivement avec son image de star pour adolescents, Olivier Assayas retrouve la jeune actrice dans Personal Shopper. Cette histoire de fantômes récompensée au dernier Festival de Cannes par le prix de la mise en scène (partagé avec Cristian Mungiu pour Baccalauréat) est pour le cinéaste l’occasion de proposer la représentation littérale d’une obsession qui a marqué l’ensemble de sa carrière: celle de filmer l’invisible. En plus d’avoir pu nous entretenir avec lui au sujet de son film lors de sa venue à Zurich (notre interview est à lire ici), nous avons décidé d’approcher Personal Shopper à la lumière des nombreuses réflexions écrites d’Assayas. C’est l’avantage des réalisateurs également théoriciens du cinéma ; ils nous offrent la possibilité de voir en leur œuvre un laboratoire.

    Sans grande conviction, Maureen exerce le métier de « personal shopper ». La jeune Américaine passe ses journées à écumer les boutiques de luxe de la capitale française afin de tenir à jour la garde-robe d’une star capricieuse qu’elle ne croise presque jamais. Si elle accepte d’évoluer dans le milieu de la superficialité par excellence, c’est qu’elle a besoin d’argent pour rester en France, où elle pense pouvoir communiquer avec l’esprit de son frère, récemment décédé. Jumeaux, ils partageaient la même déformation cardiaque et le même don pour, apparemment, entrer en contact avec les défunts. Ainsi, Personal Shopper est avant tout construit autour d’une absence. Celle du double, du frère perdu dont l’héroïne n’arrive pas à faire le deuil au point de se perdre. Étouffée sous un trop plein de souvenirs, Maureen s’obstine à errer, traquant une manifestation surnaturelle, une porte vers l’autre monde, un signe adressé par son frère depuis l’au-delà.

    « Et qu’est d’autre le meilleur cinéma qu’un rituel, que l’invocation des esprits ? » ― Olivier Assayas

    Recherche fébrile de l’être aimé invisible, quête nostalgique du temps perdu ; le point de départ de ce scénario écrit en neuf jours donne lieu à une explicitation inédite des obsessions qui sont au cœur de la filmographie d’Olivier Assayas depuis ses débuts. S’aventurant pour la première fois dans le fantastique qu’il a toujours déclaré aimer – et avec lequel il a parfois flirté –, le réalisateur donne corps à sa fascination pour l’invisible et concrétise son goût pour la nature ésotérique du cinéma. En grand amateur de Kenneth Anger et partageant avec lui la conviction que le cinéma est un moyen scientifique d’invoquer les esprits, il transpose littéralement une idée qu’il a longtemps commentée : celle que le cinéma serait l’art de l’invocation capable de « donner forme humaine à un monde immanent [et de] faire surgir dans le monde réel les fantômes et les pouvoirs en suspension autour de l’homme ou bien autour de son esprit conscient ».

    Lire la critique entière sur Film Exposure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Voilà un très beau film (français) sur le thème des fantômes. Je ne sais pas si on peut parler de film d'horreur ou fantastique plus que de thriller surnaturel mais le rendu final est tout de même assez mystique.
    L'histoire n'est pas spécialement révolutionnaire, du moins à sa base, mais elle est bien traitée et certaines situations et certains retournements sont très bien trouvés et arrivent à surprendre le spectateur. Les acteurs sont tous très bons dans leur rôle. C'est le deuxième Assayas où je vois Kristen Stewart et j'ai comme l'impression que le réalisateur lui donne des rôles qui collent à la perfection à son jeu. Pour les autres acteurs, leur performance est moins visible mais reste très bonne, illustrant fidèlement leurs personnages.
    Pour la mise en scène si adulée, elle est très bonne mais je ne suis pas sûr qu'elle ait mérité un césar. Après, je n'ai pas vu les autres films nominés et j'avoue que certains plans sont vraiment très beaux et originaux, mais surtout au début du film qui nous propose une magnifique ouverture, tout en ambiance.
    Quelques défauts cependant: certains dialogues ne sont pas très bien justifiés. Quand Maureen explique la raison de sa présence à Paris à un certain personnage, on ne comprend pas trop pourquoi, même si le pour quoi finit par nous tomber dessus. Aussi, la fin est un peu brouillonne car elle laisse le spectateur confus. Sans spoiler, cette suite de plans séquence dans l'hôtel avec l'ascenseur et la porte d'entrée, bien que sublime, nous laisse un peu sur notre fin. On arrive à comprendre ce qui se passe mais on aurait quand même apprécié un traitement un chouia plus explicite. Quant à la toute fin, elle est assez belle, d'autant plus qu'elle laisse libre cours à l'interprétation personnelle sans nous laisser sur notre fin.
    Globalement, contrairement à ce que l'on pourrait reprocher à des films d'auteur français, on ne s'ennuie pas devant ce film qui fait travailler la logique et l'imagination du spectateur en nous en montrant juste assez pour les mobiliser activement. Aussi, l'ambiance qui nous est présentée est tellement belle et tendue qu'on ne peut que rester pris dans ses filets. Le film aurait gagné en se délestant de certaines lenteurs superflues et en enrichissant un peu plus les relations entre les personnages, pour créer quelque chose d'un peu plus cohérent et de moins superficiel. Je n'ai aucun problème avec les films d'ambiance mais quand ceux-ci nous mettent des dialogues qui donnent l'impression d'être sortis de nulle part, ça me fait un peu sortir du film et en cela, Sils Maria était plus réussi. A contrario, l'ambiance présentée ici est bien plus esthétique/mystique/efficace. Une belle expérience qui mérite le coup d’œil si vous aimez bien les histoires de fantôme qui sortent un peu du lot. Les amateurs de la série tv Medium et du film Sixième sens devraient particulièrement apprécier.
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    Olivier Assayas a rencontré l’actrice Kristen Stewart sur le très beau « Sils Maria » qui a valu un César du second rôle féminin à cette dernière mais magnifiait en premier lieu Juliette Binoche. Vraisemblablement conquis par la première le cinéaste lui offre un film à elle en forme de déclaration d’amour. Et la jeune actrice y est parfaite, splendide ; elle porte complètement le film sur ses épaules en étant de tous les plans. Elle est le rôle, même si on sent qu’il ne s’éloigne pas beaucoup de ce qu’elle pourrait être dans la vraie vie.

    Ici, il faut accepter de se laisser aller dans cette déambulation sans réel but. Car il ne se passe pas grand-chose et les éléments de ce qu’on pourrait appeler l’intrigue ne sont que du remplissage. Il n’y a qu’à voir tout ce qui entoure l’envoi de SMS mystérieux. Cette constituante du film est d’ailleurs la moins réussie car la moins nécessaire. Quoi de moins cinégénique en effet que de voir à l’écran des échanges de textos. Cela n’apporte rien au film et brise parfois l’ambiance fantomatique et légèrement anxiogène qui règne sur « Personal Shoper ».

    Beaucoup fuiront, crieront à l’imposture ou s’ennuieront royalement devant cette œuvre abstraite où il ne se passe pas grand-chose. Mais Olivier Assayas, réalisateur touche à tout, parvient à sublimer ce qu’il entre les mains pour le rendre intriguant. Un film d’atmosphère en somme. On nage en plein dans un genre très rare au cinéma : le film fantastique d’auteur. On est très loin de tous les produits calibrés pour les adolescents en manque de frissons et invoquant les esprits qui ont cours actuellement sur la toile. Néanmoins ça change et on a tout de même droit à quelques timides frissons bienvenus.

    Le fantastique s’inscrit ici dans un le réalisme le plus concret. Certes, des moments en creux, des petites longueurs et une dernière scène peut-être inutile qui refuse de donner une clef de compréhension véritable au spectateur achèveront la patience de ceux venus voir une chronique sur une acheteuse de mode pour stars. C’est particulier oui. Certains parleront de vacuité la plus totale ou même de ridicule prétentieux, mais on ne voit pas ça souvent et ça peut être, pour ceux qui accepteront de s’y laisser porter, quelque peu hypnotique ou envoutant à défaut d’être totalement fascinant. Un film étrange.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    688 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Une véritable bombe quelque part entre réalisme et fantastique. Porté par Kristin Stewart flegmatique et séduisante, Personal Shopper est un œuvre oppressante, lancinante, intelligemment écrite, qui oscille constamment entre deux mondes. Passionnant, le long métrage est une étude du deuil, de l'acceptation de soit, et de l'acceptation de sa condition d'être humain à travers le relationnel et le travail.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Cela fait longtemps que je ne poste plus de critique, mais il me semblait que Personnal Shopper en méritait bien une ! On ne peut pas dire que je connaisse le cinéma de Assays mais j'ai vu Sils Maria qui m'avait convaincu, je savais donc que je devais regarder celui-ci. Je suis donc parti, ayant oublié le fait qu'il avait reçu un si mauvais accueil à Cannes. Pourtant, ce fut une excellente surprise et probablement le meilleur film que j'aie vu depuis longtemps.
    C'est avant tout l'histoire d'une femme. Une histoire tout ce qu'il y a de plus simple. Et c'est ça qui en fait la force. La caméra se centre sur Maureen, qui évolue dans un milieu social à part, teinté de luxe. À côté de cela, elle vit le deuil de son frère dans une histoire mêlée de spiritisme et de medium. Mais malgré tout on ne fait qu'observer son quotidien, pour lequel le réalisateur a cherché un réalisme le plus transparent, naturel, authentique. Il peut en ressortir une certaine froideur, c'est vrai qu'il y a certaines scènes qui se passent de dialogues, mais je ne l'avais même pas remarqué car l'action change de canal : la technologie. Car le film noue une relation très particulière avec cette dernière, en utilisant les vrais services (Skype, ios...) plutôt que des écrans factices. C'est peut-être anodin mais ce n'est pas le cas dans tous les films et cela favorise grandement l'immersion dans ce cas-ci. Le présent que vit le personnage n'est pas si différent de celui de chacun de nous, tout en étant complètement différent. On ne peut donc être qu'attiré. Curieux.
    Sur ce fond, les différents axes du scénario évoluent en parallèle faisant qu'on ne s'ennuie pas car l'air de rien, il se passe quand même des choses. Certaines font réfléchir, certaines intrigues.
    Le film est intelligent. Il ne prend pas le spectateur pour un imbécile. Il pose des réponses et donne des questions. Il joue aussi avec son spectateur, mais si celui-ci se laisse embarquer, je suis convaincu qu'il peut en tirer énormément.
    Kristen Stewart tient en outre très bien le rôle. Elle fait ressortir cette froideur mais en lui donnant classe. Elle est très bien filmée par la caméra de Assays, d'autant plus spoiler: quand elle revêt les robes qu'elle transporte
    . Elle est mise en valeur et dégage une aura forte, à mille lieues de ce qu'on aurait pu imaginer d'elle (même si personnellement je n'ai jamais douté). Similaire à Sils Maria, peut-être, mais meilleure selon moi. Après tout elle tient le premier rôle.
    Je me suis donc pleinement laissé convaincre. L'ambiance, l'univers, les personnages, le jeu d'acteur, la réalisation. Je ne comprends donc pas le drame qu'il s'est produit. Comment ce film a-t-il pu provoquer un tel dédain. Bad buzz ? Effet de foule ? Ou est-il vraiment si décevant ? À mon humble avis, même si il pourrait ne pas convaincre, il ne mérite pas un désintérêt total.
    J'espère avoir attiré votre curiosité, même vous avoir convaincu de tenter le coup. Au moins vous disposez d'un avis supplémentaire, et c'est ce qui est important.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Après avoir vu et adoré Sils Maria, c'est avec une immense joie que j'ai découvert qu'Oliver Assayas et Kristen Stewart allaient de nouveau travailler ensemble.

    J'ai trouvé le film captivant, et intriguant. On se sait jamais à quoi s'attendre. Les efforts sonores accompagnent chaque scène à merveille, et nous font complètement rentrer dans le film. Kristen Stewart interprète son personnage à merveille.

    Personal Shopper n'est définitivement pas un film pour tout le monde, mais il traite selon moi d'un sujet profond, est c'est un film bien plus complexe qu'il peut en avoir l'air. En soi, c'est un film à voir 2 fois, et qui vous poussera à réfléchir sur la fin, même plusieurs heures après la fin du film!
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Ce film était fait pour moi si on peut dire.
    En effet, j'aime beaucoup les films de ce réalisateur, j'aime beaucoup l'actrice principale, et j'aime beaucoup les films fantastiques, surnaturels donc un très bon cocktail.
    J'ai adoré l'ambiance de cette histoire énigmatique et envoûtante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Prix de la mise en scène au festival de Cannes cette année, "Personal Shopper" est une tentative du réalisateur Olivier Assayas d'apporter un côté ultra-réaliste aux histoires de fantômes et d'esprits cantonnées d'habitude aux films d'épouvante bourrés de jump-scares et autres effets sanglants. C'est Kristen Stewart, actrice avec laquelle il a déjà collaboré sur son précédent film, "Sils Maria", qui tient la tête d'affiche. D'entrée, le dernier film d'Assayas nous plonge dans une ambiance lourde de maison hantée plutôt réussie qui promet un film d'horreur d'un nouveau genre où le côté série B et sensationnel est mis de côté pour être transformé en quelque chose de plus auteurisant. Puis c'est le néant. Pendant une bonne demi-heure voir plus, le film enchaîne les scènes inutiles où le fantastique tant attendu est tout simplement mis de côté. En témoigne cette tentative d'instaurer un suspense qui tourne à vide lors d'un échange de sms mystérieux et interminables. Puis, lors de son dernier tiers, l'épouvante et l'étrange reprend le dessus, mêlant érotisme et fétichisme et terreur pure. On se souviendra longtemps de cette séquence dans la maison hantée et de cette apparition cauchemardesque, scène durant laquelle Assayas a parfaitement retranscrit le comportement d'un humain lambda face à un événement inexplicable et malveillant. Si le réalisateur avait accepté de lâcher un peu plus son cinéma et de se lancer corps et âme dans un vrai film d'épouvante, le résultat aurait pu être sensationnel. Reste un bel essai plombé par quelques maladresses scénaristiques.
    raphael b.
    raphael b.

    10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Un film sans interet.. vraiment déçu...

    une intrigue avec un fantome.. ennuyante et presque inexistante...

    on voit surtout une femme avec un air triste.. une femme perturbée... c est tres ennuyeux..

    En voyant Arte qui a participé au Film... j avais bien deviné.. un film plat...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    Il manque quelque chose à ce film pour vraiment marquer le spectateur...le coté nonchalant de Kristen stewart colle bien avec le personnage, la mise en scene est tres bonne ainsi que le flou qui regne dans l'intrigue du film.
    Il est difficile d'aborder ces sujets et je trouve que le film s'en tire honnetement spoiler: , peut etre que le fait de vivre la relation sentimentale par skype nous prive d'echange interessant entre ceux qui croient en l'ame et les autres
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