A moins d'être amoureux de Kristen Stewart (qui est certes jolie, et heureusement puisqu'elle est de presque tous les plans !), difficile de supporter le film jusqu'au bout tant il est long... très long... trop long ! Toujours prompts à louer l'exercice de style, les critiques traditionnels oublient surtout de dire que le film est avant tout terriblement ennuyeux.
Un film mystérieux et assez étrange réalisé et écrit par Olivier Assayas !! J'avais beaucoup aimé le précédent long métrage du cinéaste "Sils Maria", j'avais hate de découvrir sa deuxième collaboration avec l'actrice Kristen Stewart et mon impression sur "Personal shopper" est une semi déception. Il y a des choses que j'aime bien comme la mise en scène d'Assayas qui a été minutieusement bien travaillé, la façon de filmer Kristen Stewart qui est étincelante et prise d'émotion avec son personnage, la façon de montrer le fantome avec des montages interrogatifs( je précise que l'héroine est médium de famille) mais ce qui m'a gené , c'est dans la deuxième partie avec les communications SMS interminables du portable, on ne voit que ça pendant plus d'un quart d'heure qui insupportable à la longue de plus que je me suis perdu par la suite à cause de ça. C'est pas mal mais pouvait mieux faire.
Un film raté et agaçant tellement il est prétentieux. Olivier Assayas a été fainéant et grossier dans son écriture et sa réalisation avec cette pseudo histoire de fantômes trop prétentieuse qui essaie de faire un 6e sens indépendant. Le tout est tout juste sauvé par la performance exceptionnelle de Kristen Stewart qui prouve son statut de référence d'actrice dans le monde indépendant.
C’est un film totalement bobo parisienne. D’ailleurs, la preuve, la production a engagé Benjamin Biolay pour une apparition. La pauvre Christine Steward, elle a tenté Paris. Elle ne parle pas français, mais dans le film, elle parle avec des français. Elle est belle, elle a une plastique parfaite. Après, elle travaille pour tester la garde-robe d’une dame, avec sa plastique, tout lui va. Après, il y a beaucoup de scène parisienne, le Paris du métro et le Paris des bistros. Il y a des scènes à la gare du Nord. Elle va voir sa copine à Boulevard Sébastopol, et sa copine habite dans un penthouse avec un grand jardin. Une belle incohérence, mais bon, pas grave. Autrement, le film reste faible. Le scénario quasi inexistant. Alors que la production avait les moyens, engager Christine Steward et aussi tourner des scènes au Maroc.
Avec « Personal Shopper » Assayas s’essaye au film d’épouvante avec sobriété (si l’on excepte le meurtre qui tire vers le gore) mais brio. La maison avec ses scènes horrifiantes et les texto angoissants, calibrent habilement un récit qui fait la part belle à Kristen Stewart. A tel point que les autres personnages semblent davantage des faire-valoirs d’un scénario complètement centré sur le personnage principal. Et l’interprétation de l’actrice américaine est somptueuse, au sein d’une réalisation qui retranscrit chaque doute, chaque frémissement, chaque angoisse. Dans les couleurs magnifiques de l’automne qui fane les arbres, la forme colle ainsi parfaitement à cette histoire d’ombre, de la maison hantée à Maureen, elle-même ombre d’une star évanescente avec une scène finale qui semble répondre ironiquement à la disparition de Kristen Stewart dans « Sills Maria ». Ce scénario très écrit, comme presque toujours chez Assayas, souffre malheureusement d’un découpage pas toujours heureux. Certaines scènes s’enchaînent sans liant, alors que les scènes du train auraient du être plus resserrées, avec, de plus, des sms faisant état d’un « Scream » mal assimilé. Assayas ne retrouve sans doute pas la même alchimie avec Marion Monnier (mise en place interminable dans « Sills Maria ») qu’avec le regretté Luc Barnier. Malgré ces quelques réserves, « Personal Shopper » est incontestablement une réussite, même si la critique du monde du luxe ne semble gêner en rien Kristen Stewart sous contrat avec Chanel. Certes, c’est une actrice, mais dans ce cas il me semble qu’elle mange à tous les râteliers.
Olivier Assayas m'ennuie. Ancien critique de cinéma, il a certes la carte du "Club", collectionnant les avis favorables de ses confrères. La réalité c'est que je ne sais pas pourquoi ce monsieur réalise des films. Ce "Personal Shopper" ne déroge pas à la règle: c'est un film chiant. Un de plus dans une filmographie déjà touffue de films sans intérêt. Seuls les amoureux de Kristen Stewart, dont je suis, y trouveront leur compte puisque la belle américaine illumine les presque 2 heures d'une oeuvre languissante, pénible par instants. Qu'est-ce qui peut passer par la tête d'un metteur en scène pour infliger au spectateur une séquence aussi interminable que celle des échanges de textos dans le train et ailleurs? N'y a-t-il personne dans son entourage pour lui dire: "Hey mec... c'est un peu long ton truc... Faudrait couper..." Mais non! "J'ai un budget, je suis le patron, je fais ce que je veux..." Voilà: je mets 2 étoiles. Pour Kristen Stewart, même si je l'ai vue meilleure.
Nouvelle collaboration entre Olivier Assayas et Kristen Stewart après "Sils Maria" avec cette dernière qui joue plus ou moins le même rôle puisqu'elle s'occupe une fois de plus d'une célébrité. C'est la seule comparaison que l'on peut faire entre ceux deux films et pour ma part, j'ai trouvé celui-ci meilleur du moins plus à mon goût notamment par rapport à cette histoire très mystérieuse et à cette ambiance particulière. L'histoire n'est pas toujours facile à cerner, il est question d'un côté d'un travail de deuil avec Maureen qui cherche à tout prix à avoir un signe de son frère décédé pour enfin aller de l'avant puis de l'autre, il y a quelque chose de plus rationnel avec cette relation particulière qu'elle entretient avec Kyra. Tout n'est pas intéressant notamment quand elle fait son métier et donc des emplettes pour la star par contre dès que ça se focalise sur cet échange avec un mystérieux inconnu puis ce terrible drame, c'est plus captivant, car vraiment intrigant. Un peu déçu de la révélation puis du final, car ça donne l'impression que le réalisateur ne savait pas où aller, mais malgré tout, je trouve que c'est un très bon film qui doit beaucoup à ce mélange des genres et à cette atmosphère parfois oppressante qui empêche de s'ennuyer, car finalement, il ne se passe pas grand-chose.
Pas tout saisi (comme beaucoup). Stewart toujours aussi envoûtante, le film par contre laisse au spectateur à faire son choix de l'interprétation : discutable. On reste sur sa faim ! 2.5/5 !!!
Un mélange des genres froid, ennuyeux et pas mal grossier, tout semble désincarné, sans une once de sensibilité, Assayas masque tant bien que mal l'indigence de l'exploitation du propos du film, à savoir le deuil, par une palette d'apparats et une mise en scène à deux vitesses qui a tendance à trop souvent dérailler et virer à l'impertinence. Et le pire dans tout ça c'est que je n'ai pas trouvé Kristen Stewart particulièrement mauvaise (contrairement à d'habitude), mais juste sur-utilisée tout en ne provoquant aucun attachement, sa détresse intime on ne la partage pas, si ce n'est ressentir son pouvoir d'attraction sensuelle tout à fait irrésistible, mais je n'avais pas vraiment signé pour ça, son personnage m'indiffère beaucoup trop. Le côté paranormal aurait pu m'intéresser si il avait pu ne rester qu'à l'état d'ambiance sourde et imperceptible, mais ça n'est même pas ambigu à ce niveau là, c'est grotesque, je ne comprends pas ce genre de promiscuité insensée et inutile. C'est non.
D'un ennui abyssal, Personal Shopper d'Olivier Assayas navigue en eaux troubles entre les genres sans jamais réussir à percuter dans l'un d'entre eux. Autant, au départ il peut intriguer, autant par la suite il s'avère totalement insipide, on a le droit à un chouia de fantastique qui surprend et puis plus rien, on suit sans trop d'intérêt la certes envoûtante Kristen Stewart errer à droite à gauche comme une âme en peine à la recherche d'un supposé don. Il ne se passe quasiment rien et les deux ou trois délires de Stewart n'y changeront rien, ça n'a ni queue ni tête et même l'aspect deuil qui aurait pu être intéressant est mal traité, si tant est qu'il est traité d'ailleurs. Une perte de temps pour ma part.
Kristen Stewart hallucinante dans un rôle tout en sobriété, sous la direction d'un Olivier Assayas bien inspiré. "Personal shopper" est un film singulier, entre le drame et le thriller fantastique. Ainsi, une petite place est laissée au frisson, alors que le film intrigue le spectateur, laissant quelques questions en suspens. La question que pose le réalisateur tourne surtout autour de la question du deuil, et de la capacité à chacun de le gérer.
Fille qui aurait pu s’avérer être intéressant mais qui est finalement moyen sans plus. Lectrice principal est assez convaincant dans son rôle, la véritable problématique se situe au niveau de la réalisation du film. Elle manque de rythme et est trop décousu pour susciter l’intérêt jusqu’au bout du spectateur.
Pour son 16 ème film, Olivier Assayas va à nouveau travailler avec Kristen Stewart qui été déjà présente sur son film précédent "Sils Maria" que j'avais moyennement aimé. Mais là pour le coup le film ressemble dans son traitement à "Sils Maria", le rythme est super lent pendant 40 minutes, on peut dire qu'il se passe pas grand chose. Avant la montée du climax, on sent que le film va enfin partir, et en fait ça dure pas plus de 10 minutes et ça retombe dans une forme de lenteur contemplative, où il n'y a rien à contempler. Pourtant je me suis demandé qu'est ce qui cloché, le sujet est hyper intéressant, mais en fait à un moment j'ai eu un flash, il n'y a quasiment que Kristen Stewart comme seul et unique personnage. Et quand vous agissez de la sorte il faut vraiment que vous proposiez quelque chose qui vaille la peine qu'on s'intéresse à un seul personnage. Comme c'est par exemple le cas dans "Seul au monde" où Tom Hanks nous montre que l'homme une fois seul ne peut vivre. Mais là l’actrice parait effacé, en même temps recevoir des textos constamment ça aide pas et le pire c'est que c'est un partie pris artistique. En fait Assayas utilise le téléphone comme vecteur de suspens. Mais c'est juste froid, ça manque d'humanité, et en plus la musique est aussi trop froide, trop impersonnelle. En fait on est jamais dedans, on est vraiment loin, de sorte que quand arrive le final qui semble déjà invraisemblable et bizarre, en fait on s'en fiche. Et bon le réalisateur essaye de nous faire un contraste entre l'univers de la mode et le spiritisme, mais c'est proche du niveau zéro. Parce que oui la mode c'est vilain et superficiel, et le spiritisme c'est pas superficiel. Mais le pire de ce film, c'est que entre le début et la fin il ne sait rien passé de nouveau. C'est triste à dire pourtant il y avait un effort artistique, et j'encourage l'audace sur le sujet, (notamment la scène sur Victor Hugo),mais cette audace ne va jamais plus loin que son sujet.
Un film assez étrange, et pas inintéressant. Il y a quelques moments de stress qui font que je ne peux pas dire que j'ai détesté le film, mais d'un autre côté, il y a pas mal de longueurs et de passages ennuyeux qui font que je ne peux pas porter ce film aux nues non plus. On va donc dire que c'est assez moyen, mais pour ceux qui aiment le paranormal, les films lents et étranges, ça peut valoir le coup d'oeil. Une curiosité.