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    Juste La Fin Du Monde
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 363 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2016
    Non mais… Non mais vraiment… Non. Xavier Dolan : je ne peux pas. Pire : Xavier Dolan, je ne comprends pas. Et ce n’est pas son cinéma que je ne comprends pas. Disons plutôt que c’est l’engouement qu’il y a autour de son cinéma qui m’échappe. Déjà, je reste sur le fion quand je constate que même après dix ans de carrière, ce mec a toujours besoin d’un bon quart d’heure pour se roder techniquement. Les premiers plans sont dégueulasses : gestion de l’espace scénique catastrophique ; raccords incohérents tous les deux plans ; photographie bien trop sombre ; dialogues usant d’effets de suspense beaucoup trop artificiels par rapport à la tonalité formelle choisie… C’est… C’est moche. Bah oui, osons le dire : c’est juste moche. Alors après j’entends que les concepts de « beau » et de « moche » relèvent de la pure subjectivité. Moi le premier je me crispe quand j’entends des gens fixer arbitrairement certains codes visuels ou scénaristiques comme étant forcément « bons » ou « mauvais » et cela juste parce qu’ils y ont reconnus les marqueurs propres au groupe culturel auquel ils appartiennent. Seulement voilà, là je trouve quand même assez dingue qu’une fois de plus on passe ça à Dolan alors qu’on ne s’en prive pas généralement pour les autres. Parce qu’attention : pour moi ce type de reproches formels pourrait finalement se généraliser à tout le film. Que ce soit dans les personnages, le rythme, les symboles, la gestion du son et même tout simplement l’histoire qui nous est raconté, tout n’est qu’approximations, embrouillaminis et – osons le dire – balourdises. Bah ouais, je suis désolé, mais moi, à regarder l’œuvre dans son ensemble, je trouve ça vraiment d’un balourd ! Parce qu’au fond, que nous raconte ce film ? Un gars veut renouer les liens avec sa famille parce qu’il est mourant. Mais il n’y arrive pas parce qu’il n’ose pas leur dire ce qu’il a à leur dire. Et à dire vrai, on comprend vite que toute la problématique du film c’est ça : dans cette famille, on n’arrive pas à se dire ce qu’on a à se dire. Et le pire c’est que l’idée, moi à la base, elle me parle. Seulement voilà, si à aucun moment je ne suis parvenu à m’accrocher à cette intrigue, c’est parce qu’elle est menée à bons coups de gros sabots bien maladroits. Alors – je ne redis pas – le porteur de sabots est sûrement pétri de bonnes intentions. Mais bon, soyons franc : le gars ne maitrise clairement pas son outil. Et quand je parle d’outil, je ne parle pas de caméra, d’optique, de capteurs et de mixages sonores (…et encore, rappelons-nous du début). Non : ce qu’il ne maitrise pas, c’est cet outil qui fait que tous ces aspects techniques disparaissent à un moment donné au service de ce qui nous est montré et raconté. Cet outil, ça s’appelle le cinéma. Or, par rapport au spectateur que je suis, Dolan ne maitrise clairement pas cet outil. Ses personnages ne cessent de répéter la même chose. Ils chevrotent en permanence. Ils s’interrompent au milieu de leurs phrases comme pour faire plus authentique. Leurs échanges sont téléguidés par des préoccupations qui s’affranchissent de toute logique… Non mais combien de fois j’ai voulu hurler à un ou deux personnages « Mais dis ça au lieu de rester enfermé dans ta boucle de parole ! » Et ça se répète ! Et ça fait artificiel ! …Bah ouais : quand je disais que c’était balourd tout à l’heure je le pensais aussi pour ça. C’est tellement surfait, surjoué, téléguidé qu’il devient difficile d’y croire. Moi, pendant près de deux heures, je n’ai vu que des comédiens – très bons pourtant ! – s’efforcer de donner de l’épaisseur et de l’authenticité à ce qui à la base n’est que lourd et très peu mûri. D’ailleurs, vraiment un grand bravo à certains d’entre eux. Si Lea « university-of-life » Seydoux m’est apparue assez inconsistante et lisse (comme toujours quoi) et si Marion Cotillard s’enlise une fois de plus dans ses mimiques, Nathalie Baye, Gaspard Ulliel et surtout Vincent Cassel ont su suer sang et eau pour essayer de donner de l’émotion à leurs scènes. Le cas du final en est d’ailleurs pour moi une belle illustration. Quand on prend le temps d’y réfléchir, cette scène est absurde au possible (à moins de considérer qu’on est dans une famille de fous) et elle aurait pu franchement ridiculiser tous les acteurs qui y ont participé si jamais ils n’avaient pas su y la jouer à fond. L’air de rien : respect. Mais d’un autre côté, en prenant bien le temps d’y penser, je me dis aussi que si le film ne sombre pas totalement dans l’affliction absolue, c’est aussi et uniquement grâce à ce que je viens d’expliquer sur cette dernière scène. Parce que ça a beau être long, creux, vain (l’air de rien : au bout d’une heure et demie, tu en sais finalement autant qu’au bout de trente minutes) ; il n’en reste pas moins difficile de se dire que Dolan se fout de nous. Le mec est tellement dans la surenchère qu’on sent qu’il y met tout ce qu’il peut. Et qu’importe s’il calque des gros plans avec des regards mystérieux à tout bout de champ comme le ferait un ado de 17 ans ! Qu’importe aussi s’il claque à outrance des ralentis sur fond de musique à piano comme le ferait un ado de 15 ans ! Et qu’importe même s’il claque quelques vieux tubes en mode random sans souci de cohérence avec l’atmosphère ou l’intrigue comme le ferait un ado de 13 ans ( spoiler: perso je croyais qu’on avait touché le fond avec Dragosta Din Tei, et pourtant le vieux Moby de conclusion m’a prouvé qu’on pouvait faire bien pire
    ) ! Oui ! Qu’importe ! Parce qu’au fond j’ai l’impression que s’en fout un peu de la technique, du sujet et de la narration quand on encense Dolan. Un autre userait des mêmes effets pour un film à grand spectacle ou bien pour une comédie populaire qu’il se ferait tailler en pièces par ces mêmes adorateurs. Non. J’ai l’impression que quand on aime Dolan, ça n’a aucun rapport avec son talent ou sa technique. C’est juste que, parmi les troupes de cinéastes intellos-bobos qui aiment brasser ces sujets un peu vains qui plaisent tant au public conservateur, Dolan est peut-être le seul à savoir faire ça avec cœur, avec envie et conviction… Et je l’avoue, je ne peux pas lui retirer ça au jeune Canadien. On sent qu’il est à fond dans ce qu’il fait. Je trouve ça creux au possible. Je trouve ça incohérent, mal bossé et pas mûri pour un sou, mais il fait ça avec le cœur. Alors bon… Si vous aimez les cinéastes qui ont du cœur – pourquoi pas – allez voir ce « Juste la fin du monde ». Sinon, si vous comptez vous déplacer parce qu’on vous a vendu un génie, je pense qu’il va falloir se préparer à être déçu. Bon après, ça ne reste que moi qui dis ça. Qui suis-je à côté de ces éminences grises des académies et autres presses spécialisées qui savent nous dire ce qui est bon pour nous ? ;-)
    btravis1
    btravis1

    114 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Ne connaissant pas la pièce, je ne peux pas juger le travail d'adaptation de Dolan, mais dans tous les cas, il ne parvient jamais, contrairement à certains de ses précédents films, à nous passionner pour son sujet. Le scénario est très moyen et les dialogues d'une grande faiblesse. Et ce n'est pas la réalisation de Dolan, entre choix assez douteux des musiques, abus des flous et gros plans, qui va remonter le niveau. La bande-annonce était particulièrement bien faite, mais elle résume à elle-seule la totalité du film, il ne s'y passe rien d'autre. Chaque rôle reste dans sa caricature et au bout d'un moment, il n'est plus possible que le personnage principal reste muet à ce point. Quand au prix reçu à Cannes, cela reste pour moi un mystère !
    nicolas t.
    nicolas t.

    59 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Huis clos hystérique et théâtral. Malgré les gros plans permanents, on reste à distance de cette famille de stars qui font leur numéro. Dommage la pièce de Lagarce méritait mieux qu'un psychodrame clipesque.
    Anton75
    Anton75

    26 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Très éloigné de la pièce de Jean-Luc Lagarce, que j'avais eu la chance de voir à la Comédie-Française en 2009 (une splendeur, avec Pierre Louis-Calixte dans le rôle de Louis).
    Xavier Dolan, qui remercie l'auteur au générique (Lagarce, mort en 1995, sera très heureux de l'apprendre), s'est librement inspiré de l'univers du dramaturge français, en l’accommodant la sauce Dolan : musique pop - ah la fameuse choré sur Ozone, maquillage à outrance pour la mère, tatouages floraux pour la fille, gueule de cassos pour le frère, etc. Pourquoi pas... Le problème est qu'on n'entend pas la langue de Lagarce et le très beau texte d'origine, tant les acteurs hurlent ou parlent dans leurs barbes, que Dolan a tout déconstruit, tout chamboulé, tout fantasmé (le souvenir des amours adolescentes de Louis avec son jeune voisin), mais surtout qu'il a commis un contresens absolu. "Après tout, ce n'est pas la fin du monde", dit Louis (l'admirable Gaspard Ulliel). Ben si justement, c'est JUSTE la fin du monde. Avec la mort annoncée de Louis, un monde va disparaître à jamais, s'évanouir comme de la buée sur une vitre (l'image vient pourtant du film), et ce sera une monstruosité insensée, un scandale inouï, mais aussi un épiphénomène, une toute petite chose, comme cet oiseau qui palpite au sol et se raidit dans le plan final, seule touche d'émotion dans un océan de bluff. Tabernacle, n'est pas Lagarce qui veut !
    Christoblog
    Christoblog

    839 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    C'est raté.

    A vrai dire, on pouvait s'en douter un peu, tellement le casting sentait la fausse bonne idée et la succession de numéros d'acteurs.

    Après un prégénérique plutôt réussi et typiquement dolanien (moult ralentis et une bande-son poussée à fond), le film s'écroule selon nos pires craintes dès la première scène.

    On sait alors en une minute que l'on va devoir assister à une succession de stéréotypes outrés.

    Ainsi, Vincent Cassel fait du Vincent Cassel : il ne semble ouvrir la bouche que pour humilier et être agressif. Léa Seydoux lui répond sur un mode ado-rebelle (elle n'est pas un peu âgée pour ce type de rôle ?) qui se drogue et crie tout le temps. Car Juste la fin du monde ne ménage pas de répit : c'est ce type de film où on hurle des répliques comme "ARRETE DE CRIER".

    Marion Cotillard joue la cruche. Evidemment. Pour bien nous faire comprendre à quel point elle est bête, elle bégaye sans cesse et ne finit une phrase qu'au bout de 1h10 de film. Nathalie Baye, peinturlurée et méconnaissable, est certainement le personnage le plus intéressant du film, alors que Gsspard Ulliel joue le silencieux taciturne avec une monotonie rebutante (mais comment peut-il ne rien dire à ce point !).

    Le film n'est malheureusement qu'une juxtaposition de monologues. Chaque personnage joue sa partition indépendamment des autres et jamais l'intrigue ne progresse du fait de l'intéraction entre les différents membres de la famille, chacun étant réduit à incarner sa propre caricature.

    Le cinéma de Dolan, pour fonctionner, nécessite d'emporter le spectateur dans un tourbillon irrésistible, comme c'était notamment le cas dans Laurence anyways et Mommy, qui sont des films épiques, au sens dolanien.

    Le huis clos ne sied pas au jeune canadien : son cinéma paraît tout à coup factice et désincarné. A ce titre, il est étonnant de constater à quel point la géographie de la maison de famille n'imprime pas le film. Alors que le Festival de Cannes était cette année plein de maisons incarnées et superbement filmées (dans Aquarius, Sieranevada ou L'économie du couple par exemple), celle de Juste la fin du monde est transparente, et peu habitée, à l'image de tout le film.
    officiel76
    officiel76

    47 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Xavier Dolan réussit à rendre Elisabeth Taylor et Richard Burton, dans "qui a peur de Virginia Woolf, " éligibles au rang de gens normaux... En dehors de son talent à exploiter le meilleur des acteurs qu'il fait tourner, (nathalie Baye et Marion Cotillard sont impressionnantes), le reste est éprouvant, fatigant et inintéressant. Eprouvant car ces gens là sont tous hystériques, sauf le fils prodique tellement interoverti qu'il ne sait pas aligner une phrase cohérente, fatigant car le niveau de décibels et d'injures propres à leurs échanges est effrayant, et pour terminer inintéressant car on ne sait pas pourquoi, ni comment, une telle situation a pu se générer...bref, c'est vain, et ça donne l'illusion d'être profond parce que tous ces gens vont visiblement très mal et qu'ils le crient très fort. Hystérique, bruyant et pénible !
    Yves G.
    Yves G.

    1 514 abonnés 3 531 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Xavier Dolan me gonfle. Voilà bientôt une dizaine d’années que le petit génie canadien fait monter le buzz. Cannes lui a fait la courte échelle, sélectionnant la quasi-totalité de ses films et les couvrant de prix – seule la Palme d’Or lui a échappé – qui sont autant d’occasions de discours de remerciements hauts en couleurs. Sans doute faut-il reconnaître à « Laurence Anyways » (2012) un certain coffre ; mais j’ai déjà dit ici tout le mal que je pensais de l’insipide « Tom à la ferme » (2013) et du surcoté « Mommy » (2014).

    Ce n’est pas « Juste la fin du monde » qui me réconciliera avec Xavier Dolan. Pourtant, j’avais aimé sa bande-annonce, diffusée en boucle durant tout le mois de septembre et son beau crescendo. Las ! le film en est l’homothétie inutilement étirée sur quatre-vingt-quinze minutes. Soit un fils prodigue (Gaspard Ulliel) – dont on connaît le lourd secret dès la première scène du film – qui revient dans sa famille et y retrouve sa mère (Nathalie Baye), sa sœur cadette (Léa Seydoux), son frère aîné (Vincent Cassel) et l’épouse de celui-ci (Marion Cotillard).

    Pendant une heure trente cette petite famille va hystériquement se couper la parole. Ça parle beaucoup. mais on comprend vite que le sujet est précisément celui de l’incommunicabilité. Chaque personnage est enfermé dans son stéréotype.
    Gaspard Ulliel = la bonté sulpicienne
    Nathalie Baye = la mère ripolinée
    Vincent Cassel = le prolo brutal
    Léa Seydoux = la jeunesse révoltée
    Marion Cotillard = la soumission compatissante

    Comme dans « La Chanson de l’éléphant » dont il interprétait le rôle principal, Xavier Dolan filme une pièce de théâtre. Pour « faire cinéma », il filme ses personnages en très gros plans – qui laissent parfois planer le doute d’un plan de tournage découpé de façon à accommoder l’agenda sans doute très chargé de chacune de ces cinq stars. Comme à son habitude, il égaie cette mise en scène oppressante de quelques envolées lyriques (un flash back au flou hamiltonien) et d’une musique racoleuse (Camille, Moby et – il fallait oser – O-zone). Au bout de trente minutes, on a compris et on étouffe.
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Décidément, je n'aime pas ce que fait Xavier Dolan. Déjà, je n'avais pas été fan de "Momy" qui était "too much" et m'avait un peu exaspérée, mais alors là, ça hurle, tous les personnages sonnent faux (Vincent Cassel en méchant qui n'ouvre la bouche que pour proférer des horreurs), Marion Cotillard qui bégaie sans cesse avec de grands yeux éloquents (ça ne suffit pas à faire passer la pilule)... Nathalie Baye est sans doute la plus crédible dans cette horrible histoire filmée en gros plan où à part des hurlements d'une famille qui se déchire et crie sans arrêt, à part le fils (bien joué), mais bon, pas vraiment l'occasion de juger un jeu toujours identique entre regards, mi-sourires, etc..... donc, on se doute dès le début que, vu l'ambiance caricaturale de cette famille, Louis ne pourra pas dire qu'il vient pour annoncer sa mort prochaine..... Et alors ??? C'est du théâtre filmé (j'ai pensé vaguement à "mais qui a peur de Virginia Woolf" où les acteurs passaient leur temps à s'engu.....), mais c'était quand même un cran au-dessus. Non, M. Dolan, votre cinéma ne me plaît pas et je ne crie pas "au génie". Nous sommes ressortis de la salle en nous disant que l'on avait vu le plus mauvais film du mois.... Dommage.... Mais que vous trouvent ceux qui vous encensent ? Je ne comprends vraiment pas.
    Stéphane C
    Stéphane C

    65 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    N'ayant pas vu ni lu la pièce de Lagarce j'ai trouvé le film assommant d'effets qui, pour moi, annihilent et ne collent pas avec la visée intimiste du thème; l'impossible communication devient ennuyeuse et grotesque de par les dialogues d'une extrême vacuité et son jeu d'acteurs plutôt inégal - Marion Cotillard est une calamiteuse femme-objet qui bégaie très mal ! -, sans compter la musique ostensiblement racoleuse ... Une grande déception ! 🎬
    Pierre Andre E
    Pierre Andre E

    14 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Ce serait plutôt juste la fin du cinéma ! C'est hystérique, les dialogues sont niais, et il ne suffit pas de nous balancer une musique grandiloquente pour nous dire ; attention, c'est un moment tragique, là... Ca va on sait, on n'est pas stupide. Le réal ferait beaucoup mieux de nous donner une vraie émotion parce que les acteurs, aie aie aie ! Sauvons Nathalie Baye, très convaincante. Vincent Cassel fait son agressif comme d'hab, Lea Seydoux la pauvre shootée de service, Marion Cotillard, la si gentille fifille qui se laisse marcher sur les pieds, et chez Gaspard Ulliel, je cherche encore un semblant d'émotion... Pour moi, ce n'est pas du cinéma. C'est du vide monté par quelqu'un qui se la raconte grave !
    velocio
    velocio

    1 329 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Après ses deux premiers films, que je n'avais pas du tout aimé ("J'ai tué ma mère", malhonnête, "Les amours imaginaires", prétentieux), j'avais décidé de laisser tomber les films de Xavier Dolan. Et là, je ne sais pas trop pourquoi, j'ai eu envie de voir "Juste la fin du monde". Erreur colossale ! Ce film est l'adaptation, sans doute plutôt libre, d'une pièce de théâtre écrite en 1990 par le dramaturge français Jean-Luc Lagarce. D'une manière générale, lorsqu'un réalisateur "normal" adapte une pièce de théâtre pour le cinéma, il s'efforce de faire en sorte que cela ne fasse pas trop théâtre filmé. Mais voilà, Mr Dolan ne veut surtout apparaître comme étant un cinéaste "normal". Mr Dolan veut qu'on le prenne pour un réalisateur génial et, malheureusement, beaucoup trop de monde (spectateurs et critiques) tombe dans le panneau au point que, de plus en plus, Mr Dolan est persuadé qu'il est génial ! En tout cas, dans "Juste la fin du monde", au lieu de demander à tous ses comédiens de jouer "cinéma" plutôt que "théâtre", il a dû demander à 3 d'entre eux de jouer "théâtre" à la puissance 3. Résultat : Vincent Cassel, Nathalie Baye et Léa Seydoux surjouent au maximum au point qu'on en arrive à croire que ce sont de très mauvais comédiens. En plus, Nathalie Baye est maquillée outrageusement et, cerise sur le gâteau, les visages, sans doute pour, cette fois ci, s'éloigner du théâtre, sont l'objet de gros plans qui accentuent le caractère grotesque de ces personnages. Seuls Gaspard Ulliel et Marion Cotillard, qui n'ont sans doute pas reçu les mêmes consignes de la part du réalisateur, arrivent à tirer leur épingle du jeu dans ce jeu de massacre désagréable et, très souvent, profondément ennuyeux. Ils sont aussi les seuls à arracher un peu d'émotion chez les spectateurs. On rajoutera qu'à deux reprises, on a droit à des espèces de clips sur des chansons de qualité très médiocre et dont le rapport avec le film est tout sauf évident. Quant à la musique de Gabriel Yared, elle prend souvent une importance sonore beaucoup trop importante : si Mr. Xavier Dolan cherchait à faire monter l'émotion grâce à elle, c'est raté !
    vincentasc
    vincentasc

    34 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Déjà pas emballé par le surestimé et prétentieux "Momy", je n'attendais pas grand chose de celui là. Mais on ne peut pas reprocher à Xavier Dolan le sens de l'image et d'opter un vrai parti-pris de mise en scène même si on n'adhère pas. Car il faut beaucoup de courage et d'abnégation pour rester jusqu'au bout de de ces 95 minutes interminables. Succession de gros plans (quel est l'intérêt ?) sur des personnages dont on ne sait rien (on ne sera pas plus avancé à la fin) qui crient, qui s'insultent. C'est du cinéma "d'auteur" prétentieux pour festival qui n'a rien à raconter si ce n'est se regarder le nombril nauséabond.
    Agathe R.
    Agathe R.

    14 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    "Juste la fin du monde" se contente d'enchainer de longues scènes, de longs dialogues en plan rapproché pour être bien pesant et prenant sans réels enchainement. Encore un de ces films où on attend, en s'ennuyant, qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi mais il ne se passe rien. L'unique point positif du film : la prestation de Cassel.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Quel déception, après tant de films passionnant, l'auteur nous livre son film me semblant le moins personnel et peut-être le moins abouti. Le scénario est d'un vide profond à part une ou deux scènes et les dialogues sont souvent sans intérêt . Assez affligeant !
    StudioCinePremiere
    StudioCinePremiere

    12 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Si vous comptez passer un moment de détente, passez votre chemin... On souffre pendant une heure trente à l'image de Gaspard ulliel mal à l'aise dans ce huis clos familial. Malgré le casting et la mise en scène soignée, ce film ne peut plaire qu'à quelques cinéphiles fans du style Dolan... Enfin ce n'est pas la fin du monde!
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