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Air-Lili
5 critiques
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1,5
Publiée le 25 septembre 2016
Quelle déception, et surtout quel ennui, après Mommy ! L'introduction est d'une longueur invraisemblable (ou bien le semble-t-elle, ce qui est pire) et le sujet, banal : l'incapacité à communiquer au sein d'une même famille. Quant à la structure, elle est pauvre par manque de variété. C'est une suite de dialogues 2 à 2, dont le contenu n'est guère intéressant. De temps en temps, une scène de famille qui ne parvient pas à rompre la monotonie générale. Dommage pour les acteurs, qui s'en tirent tout-de-même bien.
Je n'ai rien compris. Encore un de ces films où on attend, en s'ennuyant ferme, qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi mais tout plutôt que ce vide qui n'en finit pas. Pourquoi nous montrer encore une famille de barges, alors qu'il y a tant de choses intéressantes à mettre en scène? Je suis sorti déprimé; une soirée de gâchée à essayer d'apprécier un de ces films qui ridiculisent le cinéma français:on ne m'y reprendra plus avant longtemps. Dégoûté. Pas étonnant que les films américains, même les gros blockbusters un peu bêtes, fassent salle comble. Allez, un bon petit Jason Bourne à la télé pour m'endormir sur une impression positive.
Huis clos etouffant, on ne partage aucune émotion avec le realisateur, trop occupe sur ses gros plans d'oeil torve et larmoillant, des dialogues surjoues, des cris a la place des mots, une musique envahissante accentuant les émotions a la manière des années 80, Bruno Kratz le compare a Woody Allen, cherchez l'erreur, tout se passe dans une pièce sombre aux volets clos , vite on etouffe, et on cherche la sortie. Reste deux beaux numéros d'acteurs entre la mère Nathalie Baye et son fils aine et Vincent Cassel excellent ,mais qu'est ce qu'on s'ennuie.
bavard, lent, hystérique et prétentieux ! pourtant le début laisse entrevoir une inspiration, mais passé le 1er contact tout s'arrête. avec une multitude de gros plans qui n'ont d'intérêt que nous montrer les yeux des acteurs. pour moi l'adaptation, jamais facile, de la pièce de théâtre est ratée.
Je suis allée voir ce film le jour de sa sortie avec beaucoup d'excitation. J'ai attendu la fin avec bien plus d'excitation. Réalité : 1h35, ressenti : 4h53. Premier problème donc, c'est long, c'est ennuyant ; en fait c'est interminable. On veut nous faire croire que Vincent Cassel pourrait être le frère d'une gamine ayant une vingtaine d'années dans le film. C'est raté surtout qu'on se demande même s'il n'est pas plus vieux que sa propre mère tant il n'est pas mis en valeur. On passe de l'hystérie la plus totale au vide le plus abyssal avec des dialogues inintéressants et un jeu d'acteur inefficace. Mais cela ne suffisait pas. Il faut en plus qu'on nous dupe. En effet rien n'est expliqué sur le fait que l'acteur ne soit pas allé dans sa famille pendant 12 ans, ce qui semble pourtant un temps relativement long, ni sur cette fois dont on nous parle au début du film où il y serait retourné. Un conseil : gardez votre temps et votre argent et restez en à la bande annonce.
Nous cache-t-on la vérité ? Le film de Dolan est-il en deux parties ? L’une où Louis se retrouve dans une famille de gogols incapables de communiquer et une autre où il est accueilli à bras ouvert par une famille aimante ?… Ou bien la bande-annonce est-elle une vulgaire pub totalement mensongère ? Le version présentée -la seule sans doute ?- nous offre une galerie de personnages plus pitoyables les uns que les autres dans leur incapacité chronique à s’exprimer ; la palme revenant au personnage incarné par Cotillard, inapte à aligner quelques mots. Mention aussi au personnage interprété par Cassel, concentré de violence et de jalousie refoulées. Tout ça ne donne pas le film auquel la bande annonce et l’impressionnante publicité assénée sur les antennes pouvaient laisser espérer ! On n’y entre pas une seconde, et l’on reste simple spectateur d’un monde où se débattent des personnages à peine crédibles. Et il faudrait que quelqu’un explique à Dollan qu’une caméra de cinéma n’est pas exclusivement destinée à filmer en très gros plans des visages, des bouches, des pores peut-être : il existe aussi des objectifs à large champ et il n’est pas interdit de réaliser, de temps à autre, des plans larges. On a globalement l’impression que ce film a été tourné pour la TV, lorsque les écrans ne dépassaient pas 15 pouces, et qu’ils fallait obligatoirement cadrer serré pour qu’il y ait quelque chose à voir ! Et, cerise, sur le gâteau, Dolan a jugé bon de tuer un oiseau pour la scène finale de son petit film! Un film largement sur-vendu. Heureusement, il est sorti pendant la fête du cinéma, lorsque les places ne sont vendues qu’à 5€ !...
J'ai essayé de comprendre pourquoi tout le monde criaient au génie en parlant de Xavier Dolan et malheureusement je n'ai toujours pas compris après avoir vu Juste la fin du monde ! Certes c'est le moins pire de sa filmographie, mais Dolan en fait des tonnes dans la mise en scène ! On retrouve le même style de scène que dans Mommy avec de la musique a gueuler (parfois de la bonne musique certes) et des ralentis pas vraiment nécessaires et qui n'apportent strictement rien. Les personnages sont beaucoup trop excessifs pour qu'on y croit. Bref passez votre chemin.
Les dialogues sont sans saveur et le message pas aussi raffiné qu'il voudrait le laisser croire. Quel que soient d'ailleurs le talent qu'on leur accorde, on peut malheureusement croire en une forme de voyeurisme macabre de cette époque pour les écrivains séropositifs, comme l'auteur de cette pièce Jean-Pierre Lagarce, mais aussi Bernard Marie Koltès ou Hervé Guibert, tous tristement décédés du sida. Cette adaptation cinématographique montre des personnages caricaturaux filmés en gros plan... On a un film ultra-prétentieux et sans intérêt, si ce n'est de parvenir à faire croire que c'est du grand Art, quand n'importe qui pourrait faire la même chose avec sa famille, muni d'un bon caméscope. Et les millions qu'encaissent ces acteurs du "star système" pour participer à ce genre d'inepties amènent sérieusement à réfléchir.
Film totalement exaspérant. Scènes de dialogues hystériques et vides rapidement ennuyeux,. On a envie de souffler des répliques qui feraient progresser cette interminable machin. Les acteurs font de leur mieux pour faire ce qu'on leur demande et la palme de l'autodérision revient à Nathalie Baye peinturlurée comme un métro new-yorkais .Grand prix à Cannes !! On rève ...
Habituellement j'adore tous les films québécois. Mais j'ai beaucoup de difficulté avec les comédiens français. Pas que je ne les aime pas mais leurs accents, expressions et leur rapidité de langage font que j'en perds des bouts. J'aurais mieux dû m'informer avant d'aller voir ce film.
Ce film est du Dolan, mais cette fois-ci, peut-être parce que ça me concerne de plus près ... ce film m'a tendue du début à la fin. C'est un enchaînement sans fin de chicaces d'une famille disfonctionnelle au plus haut degré et toute ouverture de bouche est matière à dispute.
Nous n'étions que 6 dans le grand cinéma reconnu, un samedi soir ...
Certains aimeront (comme pour Céline DIon qui a des fans à toute épreuve!) et trouveront que c'est génial. Je n'enlève pas les talents de Xavier Dolan mais autant de «criage» et de rudesse dans un même film, c'est trop!
Fasciné par "Mommy", j'ai été très déçu par "Juste la fin du monde". A aucun moment je ne suis entré dans ce film. Aucun personnage n'est attachant. Les dialogues sont insipides. Les situations convenues. La psychologie des protagonistes de ce huis-clos reste de bout en bout énigmatique. On ne perce jamais ce qui anime chacun d'entre eux. On a juste l'impression d'avoir à faire à une famille dont chaque membre rivalise d’antipathie ! On soupçonne un lourd passé . Mais aucune clé ne nous est donnée pour comprendre grand chose. Jouer la comédie excelle, quand l'acteur fait oublier qu'il ne vit pas en réalité ce qu'il joue, mais qu'on l'identifie à son rôle tellement il éclate de vérité. Ici, tout est artificiel et superficiel. L'émotion est surjouée. Les échanges dénotent un grand vide. Les uns et les autres n'ont rien à dire et compensent l'inanité par de la logorrhée. Chacun a droit à son "quart d'heure" particulier avec le personnage central. Mais ce qui n'est qu'un bavardage futile et insignifiant devient très vite ennuyeux. Des scènes traînent en longueur, venant remplacer un contenu évanescent par du remplissage. La fin du film est une libération : si le personnage central finit par partir, j'ai été soulagé d'en faire autant !
Le grand vide, des bavardages et une bande son insupportables, un film creux et pesant qui ne dit rien ! Il est incroyable que ce film ait pu recevoir autant d'éloges... Placez-vous devant votre aquarium, poussez vos enceintes jusqu'à l'insupportable pendant 1h40...vous y êtes !! BON COURAGE !!!
Un personnage principal introverti et muet qui mène une histoire familiale qui n'a aucun rebondissements et aucun intérêt, appart les trop nombreuses disputes familiales qui n'ont aucune crédibilité Je ne conseille pas ce film..
Sans rien ôter à son talent de cinéaste et de directeur d'acteurs, Xavier Dolan semble avoir une sorte de fascination morbide pour le théâtre filmé. Après le douteux "Tom à la ferme", voici un archétype du film bavard : vacuité des dialogues et scènes interminables, le tout dans une ambiance austère et étrangement dépourvue d’esthétisme. Tout dramaturge devrait se voir épargner cela !