Avis : Juste La Fin Du Monde - Page 4

Malgré une pléiade de bons acteurs le petit génie du cinéma nous gratifie d'un film ennuyeux au possible, le jeu des acteurs est outré ce qui passe dans une comédie de boulevard ne convient pas dans un drame. Pour moi à éviter.

Les points positifs notés dans les autres critiques sont en fait… dûs à la pièce de théâtre dont le film est adapté ! Les sentiments des personnages, l'histoire, sont intéressants - mais cela manque de nuance, d'intelligence, de finesse. Le jeu des comédiens est vraiment tout sauf fin : Léa Seydoux a une expression, Vincent Cassel fait du Vincent Cassel (on dirait qu'il s'est échappé de Mon Roi), et Gaspard Ulliel joue exactement comme dans Saint-Laurent !! Marion Cotillard est la seule qui joue avec subtilité. Quant à la mise en scène, quelle pauvreté ! Une seule idée : tout filmer en gros plan... C'est à dire la même idée que la plupart des téléfilms. Xavier Dolan a bâclé son travail. C'est clairement le plus mauvais de ses films.

Juste trop d'hystérie... Un parti-pris de filmer en gros plan qui finit par fatiguer, aucune perspective dans la composition de l'image, une sensation d'étouffement. Tout cela n'apporte rien à un récit peu passionnant malgré un personnage principal attachant, interprété avec sensibilité par Gaspard Ulliel.

La fin est à l'image de l’œuvre : totalement bâclée...

Extrêmement déçu. Film pompeux et prétentieux. Mise en scène archi chargée d'effets pour faire cool mais pour un scénario vide et bâclée. C'est long et ennuyeux. Seul point positif la qualité des interprétations mais en même temps vus les acteurs qu'il y a dedans...

Très peu de films ont réussi à me faire renoncer avant la première demie-heure, "Juste la fin du monde" est de ceux-ci. S'il n'y avait eu la prétention d'être touchant j'aurais sans doute continué, mais la pauvreté des dialogues, l'incongruité des réactions des uns et des autres n'arrivent pas à masquer la vacuité de cette pièce de théâtre filmée.

Un film bien ennuyant ! L'histoire est pa mal mais c'est long et pénible ! Le livre est mieux que le film.

Un film porté par une quantité impressionnante d'acteurs connus efficaces autour d'une réunion de famille. Cerns acteurs sont efficaces même dans leur sur-jeu d'autres moins.
PLV : pas un film distraction

Un scénario vide, juste des scènes bien jouées par de bons acteurs. Et en plus de placement de marque de cigarette, détestable.

Ce film ne me semble pas clair car si je ne savais pas que le personnage principal avait une annonce importante à faire, je ne le comprendrais pas. D'autre part; souvent, les dialogues sont inaudibles. C'est dommage car j'ai trouvé certains moments touchants mais d'autres, incompréhensibles. J'ai trouvé les personnages peu crédibles.
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J'ai rarement vu un film aussi pété avec un tel casting et un tel réal. Quel gâchis pourtant les premieres images commençaient bien...

Des scènes interminables , des passages difficiles à comprendre , Cassel joue très mal, des gros plans sur Gaspard Ulliel en permanence , Xavier Dolan n a pas signé là son meilleur film, loin s en faut. Décevant et trop long.

Bonjour à toutes et à tous,
Je vous écris comme l’un des rares survivants qui a assisté à « la fin du monde ».
Ce long voyage en enfer d’1h37 m’a heureusement ramené parmi les vivants.
Avec un casting de choix, le film avait toutes ses chances d’être une réussite.
Depuis maintenant quelques années, la critique ne cesse de narrer le génie du jeune réalisateur Québécois Xavier DOLAN.
« Juste la Fin du Monde » ne me donne pas la preuve de la croire.
Je ne suis personne pour me permettre de juger le travail d’un autre.
Pour dire la vérité, je n’ai pas vu ces autres films, pas même le fameux « MOMMY ».
Je ne porterai uniquement mon jugement que sur son dernier film qui, je dois le dire dès à présent, m’a passablement ennuyé, comme très rarement au cinéma.
Je connais pas non plus la pièce de théâtre éponyme de Jean-Claude LAGARCE, peut être que le film n’en est que l’exact adaptation ?
Le film ne s’adresse pas aux spectateurs, je crois d’ailleurs qu’il ne s’adresse à personne, hormis au réalisateur lui-même.
Le film aurait se passer de la présence de Nathalie BAYE, Marion COTILLARD, Vincent CASSEL, Léa SEYDOUX et Gaspard ULLIEL pour faire ça ?
Dans cette mascarade, je n’arrive pas dire qui trompe qui sur son talent ?
Le réalisateur qui trompe le public ? Les acteurs qui trompent le public ? Les deux peut être ?
Les acteurs sont ridicules. Tant par leur absence de jeux (hormis Vincent CASSEL durant quelques minutes) et tant par l’absence d'intelligence pour accepter de s’engager dans une telle mascarade :
« C’est signé DOLAN ? On fonce. On n’y va alors…Pas la peine de regarder le reste. On s’en fous…Il faut quand montrer aux gens qu’on est toujours en vie….On pourra manger gratuitement sur France 5 dans C à VOUS…. ».
Je caricature en disant ça…Mais les acteurs sont des pantins, des marionnettes qui applaudissent et font à des courbettes au jeune réalisateur.
"Palme d'Or à Cannes minimum...qu'est-ce que tu en dis ?"
Au final, le résultat est tout simplement insupportable, vide, et inabouti.
Quand vous lisez l’intrigue sur Allociné, eh bien vous avez fait le tour de la question :
« Après 12 ans d’absence, un écrivain vient annoncer à ses proches sa mort prochaine… »
Certes, on comprend très vite que les personnages sont torturés, qu’ils n’ont rien à se dire, ou plutôt qu’ils ne se disent pas la vérité, mais cela s’arrêtent pas.
J’ai accepté de sombrer avec eux, en assistant à leur pathétique crise de famille, sujet maintes fois repris au cinéma
J’ai hésité pour la première dans ma vie à quitter la salle, chose que je considérai jusqu’à alors comme incompréhensible pour un spectateur.
J’ai été naïf de croire que le film allait démarrer, alors je suis resté.
Pendant une (longue) centaine de minutes, les personnages se confondent en excuses, en frustration. Ils sont proches de la neurasthénie, voire de l’aliénation mentale…des mots bien compliqués juste pour dire qu’ils ne méritent pas le déplacement.
Ce film ne repose que sur le nom du réalisateur et de ses interprètes.
Je sais que beaucoup de gens pourrait me répondre que j’ai tort, que je n’ai rien compris, que je ne suis pas assez intelligent pour comprendre le message du film.
Tout ce que j’ai compris, c’est d’abord perdu mon temps et mon argent.
Bref, le conseil du jour : Restez chez vous.
Si finalement le génie s’exprime par l’absence de toute cohérence, alors peut être que je devrai à mon tour me lancer dans la carrière de réalisateur.
Finalement, il aurait mieux fallu cacher aux spectateurs la vraie raison de la présence de Louis (Gaspard ULLIEL). L’annonce de sa mort prochaine à quelques secondes du clap de fin, aurait (peut-être) pu me surprendre ?
Afin de terminer sur une note positive, à tout ceux qui ont vu le film (et qui n’ont pas aimé) ne vous en faites pas, rassurez-vous : Ce n’est pas la fin du monde.

C.A

Vide ... comme un clip, très beau mais sans rien. Sans histoire, sans scénario, sans ressenti...
un vrai faiseur de film mais qui n’arrive à aucun moment à générer le moindre ressenti.

Déçu, je n'ai tenu que la 1ère demi heure...les acteurs jouent mal, à côté. On comprend l'intention, mais le rendu n'est qu'assemblage de fausses notes. J'ai préféré le silence en éteignant le poste.
Je viens de revoir à nouveau et cette fois-ci en entier par respect et tristesse pour Gaspard. Mais tout sonne faux dans cet assemblage, la réalisation, le montage, le jeu des acteurs, la musique, le scénario mais avant tout la réalisation. Intensité dans le vide.

L'adaptation de cette pièce était peut-être une bonne idée sauf qu'elle est mal foutue. Les dialogues irritent très vite jusqu'à faire tache; je ne suis jamais rentré dedans, à part un peu lors de la scène de la voiture avec Vincent Cassel. Le rythme et l'ambiance de cette réunion familiale sont ultra névrotiques. Ça vire très vite au grand-guignol, aux rapports absurdes et à la caricature de personnages. On tombe dans une dramaturgie bordélique excessivement verbeuse. La réalisation est plutôt plate, laide, étouffante, sauf sur la fin où le calme d'une métaphore dorée arrive mais c'est trop tard. Le choix de privilégier des plans rapprochés ou des gros plans n'a rien d'agréable. Le ton d'ensemble sent le forcé et l'adaptation gauche; on plonge très vite dans un irréalisme théâtreux. Face à un Gaspard Ulliel susurrant, complètement surévalué et à l'air nombriliste, Nathalie Baye donne l'illusion d'être juste alors qu'elle donne juste l'impression d'être folle. Tout un emballement de jeu pour autant d'emballement médiatique: voilà une belle arnaque, où une critique prétentieuse en manque d'adulation se persuade de trouver là un chef-d’œuvre d'humanité. Ramené à sa juste valeur, JUSTE LA FIN DU MONDE me semble un beau ratage surestimé, aussi bien sur la forme que sur le fond.