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fabrice d.
26 abonnés
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2,5
Publiée le 12 février 2023
Dernier film en date du réalisateur G. Morel ce film met en scène une S. Bonnaire, fatiguée et vieillie, qui incarne une ouvrière du textile dont l'usine ferme. C'est la seule qui accepte une relocalisation au Maroc pour un salaire bien moindre. Malgré ses efforts, le choc culturel est important et elle va souffrir. Le film n'est pas à proprement parler touchant mais il l'est parfois. Le réalisateur nous met plutôt face à la dure réalité du monde du travail. A 45 ans, on est déjà vieux dans le monde du travail alors que pour certains un peu moins de la moitié reste encore à faire. Le sujet est néanmoins original car ce n'est pas tous les jours qu'un ouvrier accepte de partir travailler à l'étranger. Beau film social.
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1,5
Publiée le 1 août 2021
Prendre le Large est un drame français typique et alambiqué. Il suit une femme d'âge moyen dans une nouvelle aventure dans un pays étranger le Maroc. Il y a très peu de dialogues et le peu qu'il y a est banal et sans signification réelle. Divers incidents se produisent certains ne sont même jamais suivis d'effets. L'actrice principale Sandrine Bonnaire regarde souvent dans le vide pour se donner un genre. La fin est comme beaucoup d'autres films français confuse, ambiguë, dénuée de sens et sans rapport avec l'histoire du film...
Un très beau portrait de femme sur la condition ouvrière. La volonté, la résignation aussi. Celle d’abandonner son fils qu’elle aime par dessus tout. Mais c’est aussi des rencontres émouvantes et des gens chaleureux qui deviennent sa famille. C’est beau et Bonnaire est magnifique.
Opus qui va à l'essentiel dans l'enchaînement des scènes..................sans plus dans la durée...............................2 étoiles et demie.................!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
sur fond de drame social où S. Bonnaire excelle aisément, "prendre le large" c'est la découverte d'une nouvelle culture, d'un autre mode de vie. c'est aussi le courage de tirer un trait sur sa vie en prenant conscience de ses liens, de repartir à zéro : choix assumé et forcément discutable! on se laisse porter par le rythme doux du récit, réaliste et certains moments sont vraiment touchants.
"Prendre le large" est une très belle réalisation de " Gaël Morel " avec ce drame intimiste, on entre de pleins pieds dans le monde du travail actuel, ici le monde ouvrier, mais toutes les classes sociales sont ou seront touchées par cette mondialisation, course à la meilleure rentabilité ou malheureusement la place des travailleurs ne sera désormais plus que secondaire, avec tous les drames qui entourent toutes ces fermetures dues aux délocalisations de l'outil des travailleurs. Cette chronique est puissante et émouvante "Sandrine Bonnaire" pour moi y interprète un de ses meilleurs rôles. Un film qui fait réfléchir
Gaël Morel expose avec justesse, même si c'est très édulcoré, le machiavélisme de la mondialisation et l'immoralité perverse des milliers de sociétés €uropéennes se rendant complice d'esclavage et d'atteinte aux droits de l'homme en toute impunité et avec les compliments de leurs pays respectifs... et de Sainte Mère l'€urope bien sûr. C'est admirablement interprété.
Sandrine Bonnaire, actrice trop rare au cinéma porte de sa belle âme ce film sur les épaules, dont le sujet traité à fleur de peau ne peut que nous parler à l'heure des délocalisations en pagaille. Le réalisateur Gaël Morel, grand amoureux du Maroc choisit donc ce pays pour délocaliser l'usine de textiles dans la quelle travaille Edith, et décide d'offrir contre toute attente et toute logique un message à l'arrivée porteur d'espoir. Pourtant, à l'instar de la DRH du début du film qui s'étonne que cette femme refuse les indemnités et choisisse de suivre la délocalisation avec salaire local, le spectateur peine à comprendre également les motivations de cette femme. et c'est là que le film produit ses limites. Même une place de caissière dans un supermarché proche de son fils et de son amie Lubna Azabal semblait plus attractif que le chemin de croix que l'on va suivre tout au long de cette histoire. "Prendre le large" n'est pas un mauvais film mais laissera à l'arrivée l'étrange sentiment d'un choix du personnage d'Edith assez incompréhensible et l'arnaque du droit français obligeant à proposer de suivre l'usine dans des pays comme l'Inde ou la Pologne, payés aux salaires du pays d'accueil, perd ici sa force dans un message tronqué.
Un film complètement absurde. Le début était prometteur, l'idée se tenait mais la souffrance qu'endure le personnage de Sandrine Bonnaire atteint des degrés tels que ça en devient invraisemblable. Tous les personnages sont soumis dans ce film. Les ouvrières marocaines encadrées par une chef atroce de méchanceté qui subissent jusqu'à la souffrance physique, ça vire à la caricature pure et simple, de même pour le personnage principale dont on ne comprend pas non plus l'attitude. Elle quitte la France pour aller travailler au Maroc dans des conditions inhumaines qui vont crecendo avec le passage dans la plantation de tomates où sans qu'on sache comment et pourquoi elle se retrouve à l'article de la mort. Bon la fin est jolie heureusement, ça sauve un peu l'ensemble.
Quel navet! Que de clichés!. Un scénario télégraphié du début à la fin. De plus, le Maroc et les Marocains sont mal traités, montrés bien plus durs qu'ils ne le sont. En fait c'est un film de quelqu'un qui ne connaît rien au Maroc ni à l'Afrique, aux sentiments, aux gens. La trame du film est pour le moins fausse et non crédible, c'est encore le moins grave, car on pourrait rêver. Mais quel cauchemar!. Pauvre Sandrine Bonnaire qui a l'air dure et absente. La fin est pathétique, ouvrir un restaurant à Tanger, comme c'est original. A pleurer!
Consternant. Psychologie (le personnage principal, ses rapports avec son fils) cousue de clichés sans aucune cohérence, acteurs, à l'exception de SB, unanimement mauvais ou mal dirigés, dialogues tout aussi incrédibles que la situation de départ, bons sentiments caricaturaux, intensité dramatique de soap opéra ("et si je ne peux pas nourrir ma mère et mes 7 frères je vais devoir faire la [peux pas écrire le mot le site le bloque]...", tirade suivie d'un silence de sociétaire et changement de plan)... Bref, rien... Peut-être parce que je vis sur les lieux et que je vois toute l'absurdité du synopsis et des personnages... Misérabilisme jérémiades migration horreur économique politiquement correct et héros improbablement stupides, la recette on dirait du nouveau cinéma français. Longtemps que je n'ai pas vu un bon film venu de mon pays, à part ceux des vieux maîtres encore vivants.
J'ai été déçue par ce film apathique dont j'avais entendu dire le plus grand bien par des proches. Tous les sujets (et il y en a ! Trop ?) sont effleurés, inaboutis. Sandrine Bonnaire ne favorise guère l'empathie ni l'émotion et quelques trous dans l'histoire empêchent de se l'approprier. Principalement le fait qu'à aucun moment spoiler: on ne croit à sa passion pour la cuisine. Quand elle décide de cuisiner un repas pour sa famille d'adoption à Tanger, on ne ressent rien et la scène, filmée de loin, ne nous permet même pas de voir ce qui a été cuisiné .
Comme avec son film de 2006 avec Catherine Deneuve, "Après lui", Gaël Morel semble tétanisé devant le talent immense de son actrice, Sandrine Bonnaire qui livre ici une partition d'une infinie délicatesse, d'un sacré courage passant de la dureté sans fard à la beauté solaire. Mais tout cela reste un peu vain tellement ce talent est mis au service d'un scénario sur la mondialisation du marché du travail et la fin de la classe ouvrière en France quelque peu convenu et sans surprise. Hésitant sans arrêt sur la direction qu'il veut donner à son film, Gaël Morel ne livre finalement qu'un portrait attendu (la fin est trop évidente) d'une comédienne caméléon. Avec Bonnaire, cela peut paraître suffisant.....
Découvert tardivement à Valenciennes je sors subjugué de ce film... La force de l’interprétation de Sandrine Bonnaire et sa grâce populaire sauve son personnage du misérabilisme et donne au récit une dimension quasi métaphysique... Film humaniste, poignant, mon coup de cœur de l’année...