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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 novembre 2017
Je n'ai pas eu de mal à croire au départ de Sandrine, pourquoi pas tenter de partir à l'aventure dans un autre pays quand on se sent seul et sans travail , mais j'ai eu du mal à comprendre certaines scènes comme celle dans les champs. La fin aussi ne m'a pas paru en phase avec le reste du film. je suis sortie de ce film assez perplexe.
Edith, 45 ans, ouvrière textile, a une haute idée du travail. Quand on lui annonce la délocalisation de son usine au Maroc, elle ne se démonte pas. Contrairement à ses collègues qui préfèrent toucher leur indemnité de licenciement, elle accepte volontiers la proposition de reclassement à Tanger, même si les salaires y sont beaucoup plus bas… Elle laisse bien derrière elle un fils, mais comme elle ne s’entend pas avec lui, il n’y a vraiment rien qui la retienne de larguer les amarres. Les premiers contacts ne sont pas formidables. Ni avec la société civile partagée entre xénophobie et tentations islamistes, ni surtout dans son nouvel atelier ou elle découvre des conditions de travail pires qu’en France. Bien sûr, il y aura quelques éclairs dans sa nouvelle vie, notamment avec la tenancière de sa pension et de son fils dont l’affection lui rappelle quelques manques. Mais globalement, le bilan est désolant. Même si pour masquer la désillusion, un final plus optimiste tente de donner le change… Omniprésente dans le film, Sandrine Bonnaire, semble porter toute la misère du monde sur son visage émacié. Regard sombre et bouche amère effacent le sourire lumineux. Même son jeu est un peu appuyé. Une lourdeur qu’on retrouve dans le scénario, à la fois convenu et forcé. A commencer par son insistance à pointer les dégâts de la délocalisation à l’œuvre dans cette zone franche. En revanche, la photo est excellente. Prendre le large au Maroc pour tenter de se refaire une deuxième vie quand la première est un peu ratée, pourquoi pas. Mais la fuite ressemble ici à un naufrage.
Un excellente actrice Sandrine Bonnaire, un peu perdue dans une histoire pas très crédible. A force d'être elliptique certaines scènes passent à côté de l'émotion recherchée.
film un peu lent et donc un peu long.. Sandrine Bonnaire est très juste dans ce rôle d'ouvrière paumée la fin est attendue sans surprise... elle se met à cuisiner et tout le monde s'extasie car c'est délicieux et peu de temps après ses hotes refont la cuisine du sol au plafond
Un beau film, bien pensé et joliment filmé, grâce au scénario plutôt solide et parfaitement interprété. De belles émotions qui ne font que conforter cette réussite.
Très beau film, chargé d’émotion. Sandrine Bonaire est parfaite dans le rôle de cette femme déterminée aux sentiments écorchés, à voir sans aucune hésitation.
J’ai adoré ce côté hyper authentique de Sandra Bonnaire et toutes ces scènes de vents ici et là qui virevoltent dans sa chevelure, une sincérité s’en échappe : l’idée de prendre le large avec des images et bruits inouïs de mer ! À en couper le souffle parfois ! Une femme qui vit le sens du travail comme sa seule condition d’existence....Exil ouvrière rude au Maroc si réaliste travail à la chaîne, le bus d’entreprise, rapports de domination ...) mais pas que ....des odeurs épicées, les souks que j’adore, Tanger la belle et la chute...l’esprit de famille, la solidarité....le Maroc mon autre pays si cher à mon cœur...cette belle rencontre entre deux mères, le parcours d’une femme et d’une mère, la relation mère/fils...et le pari de prendre le large : la fuite ou un réel appel d’air ?! Chacun peut y voir ce qu’il veut mais bien une forme de liberté !
Des dialogues et situations qui sonnent souvent faux, des stéréotypes, et des personnages changeant de caractérisation par des miracles de scénario : la logeuse inhospitalière devenue bienveillante du jour au lendemain ou le fils repenti l’attestent. Dommage pour la rencontre Deneuve-Morel.
Film sans concession ... sans concession à l'esthétisme, sans concession pour le monde du travail, sans concession pour un Maroc que l'on a du mal a imaginé autrement que touristique. Une femme désespérée, esseulée par son orgueil et son intransigeance va tenter sa chance "ailleurs" ... au Maroc en l'occurrence. Elle va finir par apprécier une vie sans grand intérêt, par apprécier les gens qui l'entourent ... Je me demande pourquoi d'ailleurs ... Cela n'est pas plus attrayant que cela de voir la moue boudeuse de Sandrine Bonnaire pendant tout le film.
Bon film, réaliste, montre bien la situation du travail dans les usines un peu partout ailleurs, montre aussi bien la solitude de bcp de personnes que n’ont rien à perdre mais pas assez de courage et de force pour tout changer. L’actrice principal est parfaite dans son rôle.
J'étais resté assez mitigé sur le dernier film de Gaël Morel Notre Paradis (2011). Mais c’est sans hésiter que j’ai couru voir ce Prendre le large, la grande Sandrine Bonnaire étant en tête d’affiche. On avait déjà eu cette année le délicieux mais plus léger Crash Test Aglaé sur un thème à peu près similaire (départ de l'héroïne à l’étranger vers l’usine délocalisée...), même si les deux films sont très différents. La mise en scène et l’écriture de Gaël Morel sont aussi délicates que discrètes. Son personnage aussi. Elle s’ouvre et devient de plus en plus belle et solaire au fur et à mesure de l’avancé du récit. Et ce malgré (ou peut être à cause de) tout ce qui lui tombe sur la tête. Il faut dire que l’actrice est formidable (même si elle a sans doute été déjà meilleure). Elle est de chaque scène et porte tout le film sur ses épaules. Elle se fait plus rare aujourd'hui mais si elle choisit toujours aussi bien ses rôles, pas de problème. Le reste du casting est tout aussi convaincant, du très sexy Kamal El Amri à la terrible Farida Ouchani (Présumé coupable). On suit dont le parcours d’Edith avec tendresse, compassion, délicatesse et espoir, mais surtout une très belle émotion (mais sans pathos aucun). Un nouveau magnifique et très touchant portrait de femme (après Jalouse, dans un genre très différent et avant Diane a les épaules) pour un très beau film (aux allures parfois documentaires) sur la solitude et le retour à la vie sur fond de crise sociale. Ce nouveau Gaël Morel est donc une réussite.
un beau film sociale reposant sur les épaules de S.Bonnaire, les paysages et décors de Tanger apportent une douceur au propos de solitude et des conditions de travail .le relationnel mère/ fils est bien fait. certaines scènes semble stéréotypés...et puis pourquoi aucun homme ne s'intéresse à S.Bonnaire. mystère ? très rapidement on devine comment cela va finir...une bonne intensité dans m émotion mais qui manque de crédibilité
Film traitant d'un sujet très intéressant et jamais abordé au cinéma, les délocalisations. Malheureusement la situation d'Edith n'est tellement pas crédible qu'il est difficile de s'émouvoir de son histoire. Voilà une femme qui refuse ses indemnités de licenciement et qui part "prendre le large" bien que son entreprise elle même l'en dissuade. Elle n'est pourtant pas du genre routarde, elle est même plutôt gourdasse. Elle accepte un boulot mal payé sans s'informer des conditions de vie et de travail au Maroc alors qu'elle ne parle pas l'arabe et n'y connais personne. Il lui arrive évidemment des tas de déboires. La fin très mélo nous apprend en plus qu'elle n'était pas dans le dénuement spoiler: puisqu'elle vend sa maison en Auvergne pour acheter un restaurant au Maroc
Sandrine Bonnaire illumine ce très bon film de tout l'éclat de son talent la trame n'est pas très gaie hélas mais il ne faut pas se voiler la face cela peu arriver à n'importe qui n'importe où Tanger ne donne pas envie mais je pense c'est voulu de filmer les bas fond et mauvais quartiers de cette ville qui ne doit pas manquer de charme j'en suis sure