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    Prendre le Large
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    65 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    "Prendre le Large" raconte l'histoire d'Edith (Sandrine Bonnaire), une ouvrière qui choisit, plutôt que d'être licenciée, d'être reclassée à Tanger, où son usine de textile a été délocalisée. Si le film présente un propos social fort, il n'est en aucun cas un film politique. C'est là toute sa force : "Prendre le Large" dit beaucoup de choses tout en restant un film simple et léger. Une écriture qui va à l'essentiel, et surtout une immense bienveillance de l'auteur vis-à-vis de ses personnages, toujours vrais, jamais manichéens, viennent contrebalancer la dureté de la quête initiatique d'Edith qui reconstruit sa vie dans un pays qu'elle ne connaît pas. C'est par cette balance subtile que "Prendre le Large" parvient à être si juste avec les épineux sujets d'actualité qu'il aborde (le chômage, les relations mère/fils, l'altérité...) sans jamais entacher leur profondeur. "Prendre le Large" ose être lumineux et plein d'espoir. Là où le film pourrait être d'un réalisme davantage cru et convenu, Gaël Morel parvient à en faire une fable ensoleillée. Un film qui fait du bien.
    Alice Bloch
    Alice Bloch

    55 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Beau film sur le parcours d'une femme libre, émouvant et juste. Sandrine Bonnaire interprète le rôle d'une ouvrière dont l'entreprise est délocalisée au Maroc et pour continuer à travailler, accepte de partir là bas. Elle y découvre les conditions de travail très difficiles, mais va aussi rencontrer une nouvelle famille. C'est un nouveau départ. Sandrine Bonnaire est lumineuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Très émouvant parcours de femme avec une Sandrine Bonnaire d'une grande justesse. Un plaisir de la revoir enfin à l'écran. Je recommande !
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    De Sandrine Bonnaire, on a souvent dit ou écrit qu'elle était lumineuse dans ses rôles. Ce n'est pas le qualificatif qui vient à l'esprit pour Prendre le large car la femme qu'elle incarne, défaite et malheureuse, semble avoir éteint toutes les lumières de son âme (le film nous explique assez vite pourquoi). Ce film parle de délocalisation de l'industrie française, avec la surprenante décision d'une de ses employées de ne pas accepter d'être licenciée et de poursuivre son labeur du côté de Tanger (tiens, cela rappelle Crash Test Aglaé, mais il n'est point ici question de comédie). On peut avoir du mal avec ces prémices et les considérer comme moyennement crédibles et c'est un sentiment qui perdure tout au long du film. Néanmoins, on retrouve dans Prendre le large les qualités habituelles du cinéma de Gaël Morel : un certain sens du romanesque, l'attachement à ses personnages, une pudeur et une délicatesse de bon aloi. Le Tanger du film, qui n'a plus rien à voir avec celui, sulfureux et romantique, des grands écrivains se rapproche de celui décrit par André Téchiné dans Loin (un film avec ... Gaël Morel) : âpre mais toujours inondé de mer bleue. Le réalisateur et son interprète principale sont tous les deux d'ascendance ouvrière, une filiation qui irrigue le film et finit par se marier plutôt pas mal avec le désir d'une fiction quelque peu irréaliste porteuse d'espoir. De l'autre côté de l'amer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Je voulais voir ce film. Pour avoir travaillé et contribué, il y a 15 ans, à la mémoire textile (alsacienne), et en avoir gardé l'intérêt et le goût des témoignages d'ouvrières et d'ouvriers. Parce que je suis une inconditionnelle de Sandrine Bonnaire, depuis ses premiers pas dans le cinéma. Il y avait donc, dans le film de Gaël Morel, matière à me séduire : une actrice qui a su faire preuve de justesse et de subtilité son jeu, et un sujet exceptionnellement abordé en littérature comme au cinéma : choisir de se délocaliser avec son entreprise.
    Mais, l'intérêt du sujet ne fait pas tout. G. Morel nous dit avoir voulu valoriser les ouvrières du textile, en montrant leur amour du métier, leur solidarité. Désolée, mais je n'ai rien vu de tout cela. J'ai vu des ouvrières assujetties à leur machine, incapable de lever le petit doigt, quand l'une d'entre elles tombe dans la travée, épuisée par les châtaignes que lui envoie sa machine à coudre mal entretenue. En cause ? L'omertà que fait régner la contremaître, à qui toutes doivent allégeance. Je n'ai pas perçu non plus l'évolution de l'état d'esprit dans lequel se trouve le personnage joué par Sandrine Bonnaire. Elle semble porter un masque qui la plombe. Je l'ai senti fatiguée, épuisée, déprimée, quasiment du début à la fin du film, au point de m'inquiéter pour la santé de la comédienne. Je n'ai pas retrouvé, à quelques exceptions près, quand elle sourit, les nuances de jeu auquel elle m'avait habituée.
    Pour autant, j'ai pris du plaisir à voir les deux sujets secondaires traités par le réalisateur. Les deux duos mère/fils que forment Sandrine et son fils d'une part, la Marocaine et son fils chez qui elle loge d'autre part, sont particulièrement intéressants, en donnant à voir deux formes d'émancipation féminine et, peut-être, maternelle. En petites touches, on perçoit également le racisme inversé dont cette femme française est l'objet lorsqu'elle arrive au Maroc, non pas pour faire du tourisme mais pour travailler. Dommage ! Les sujets abordés et les comédien/nes valaient mieux que ce "prendre le large" qui manque d'ampleur.
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