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    Notre petite soeur
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    114 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 428 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    "Notre petite sœur" aborde la notion de famille ou ce qu'il en reste parmi ces trois sœurs qui recueillent leur demi-sœur Suzu, inconnue et plus jeune après le décès de leur père commun...
    Après le puissant et magnifique "Tel père, tel Fils", ce dernier film prend un tournant autrement plus sentimental et nostalgique.
    Le ton est donné d'emblée par la relation presque idyllique de ces sœurs, dont la vie sous le toit de leur belle maison de Kamakura semble suivre une régularité, une sérénité apaisante au rythme des saisons et des cerisiers en fleurs, malgré les différences de caractères, les déboires ou complications amoureuses vécues, les petits différends presque anodins et amusants...
    On reste touché par le charme évident que dégage chacune, par les souvenirs auréolés ou pas, tous liés aux odeurs ou à la nourriture, qui sont évoqués ainsi que par la remise en question qu'une simple phrase, qu'un simple mot peut causer.
    Des images gracieuses, des moments doux, des regards bienveillants ou réconfortants posés avec tendresse sur cette petite sœur...
    La douleur et les regrets sont bien présents cependant, par l'abandon, la séparation et la mort qui rodent autour de ce quatuor féminin...
    Mais tout cela manque de mordant, d'enjeu dramatique et ce déroulement linéaire sans événements essentiels ou décisifs finit par lasser et donner un côté un peu fade et trop gentillet, qu'on pourrait presque appeler mièvrerie...
    Hirokazu Kore-Eda avait certes frappé très fort en 2013 avec cet échange d'enfants à la maternité qui avait abouti à un film merveilleux sur la filiation, par les sentiments de ces deux familles traumatisées et réunies malgré elles.
    Ici, on ressent une impression d'inachevé, à la manière d'une très belle esquisse légère, encore informelle et incomplète, pleine de promesses mais laissée en l'état !
    Trop sage, Kore-Eda l'a été sans doute alors que ces quatre actrices si sensibles, avaient certainement tout pour nous bouleverser si seulement un scénario plus construit, peut-être un facteur déclencheur, tel un secret enfoui avait fait surface ici ou là...
    Le cinéaste semble s'être un peu satisfait du charme, ce qui ne suffit pas à en faire le film véritablement charmant mais percutant, qui tient ses promesses jusqu'au bout...
    selenie
    selenie

    6 328 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Après le très bon "Tel Père Tels Fils" (2013) le réalisateur japonais sans doute voulu faire un tour du côté des filles avec cette adaptation d'un Josei Manga (roman graphique) "Kamakura Diary" de Akimi Yoshida . Les actrices sont magnifiques de justesse mais on émettra pourtant un bémol sur l'écriture des personnages. Magnifique photographie, merveilleuses actrices, jolie histoire et beaux portraits de femmes mais il manque l'émotion et une confrontation des sentiments plus frontale. Un joli film mais à la fois une petite déception pour un Kore-Eda.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Le cinéaste japonais Hirokazu Kore-Eda continue de travailler le thème de la famille avec une histoire originale : trois sœurs accueillent leur demi-sœur, suite au décès de leur père qu'elles n'avaient pas vu depuis quinze ans. Le film touche par sa délicatesse et son amour des personnages sans toutefois se défiler devant des questions essentielles sur la reconstruction d'une famille et sur les cassures qui semblent définitives. C'est donc dans les moments les plus graves que le film parvient à véritablement s’élever, quand il fait confronter des vérités douloureuses qui disent beaucoup sur la difficulté à consolider une entente familiale. Le film trouve cependant une limite dans son excès de douceur, lequel confine parfois à la mièvrerie, qui cause du même coup quelques longueurs dans la partie centrale. "Notre petite soeur" est un beau film, sensible et accueillant, qui souffre toutefois d'un manque d’âpreté qui faisait la force de "Tel père, tel fils".
    traversay1
    traversay1

    3 636 abonnés 4 874 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Que Kore-eda construise une œuvre cohérente, brique après brique, est indéniable. Qu'il soit de moins en moins mordant et de plus en plus tendre, l'est aussi. Notre petite sœur est une jolie élégie au bonheur avec ces trois jeunes filles qui forment une famille et n'hésitent pas à accueillir à bras ouverts une nouvelle venue. Malgré la mort, qui n'est jamais très loin, Notre petite sœur est d'une délicatesse exquise. Les sœurs se chamaillent, ont des amours plus ou moins heureuses mais elles ne sont jamais aussi épanouies qu'ensemble, à la maison, sur la plage ou au restaurant. Voici un Kore-eda lumineux et serein auquel on reprochera l'absence de véritable enjeu narratif. Attention, en s'adoucissent encore, le cinéaste japonais ne sera plus très loin de la mièvrerie.
    jean l.
    jean l.

    161 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    tout en finesse, élégance et émotion
    on retrouve le plaisir de Tel père, tel fils qui nous raconte des relations familiales passionnantes
    quel bonheur que ce film !!!
    alain-92
    alain-92

    321 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Un Japon loin de celui que l'on croît connaître. Des lieux propices aux rêves dans lesquels la nature est à la fois généreuse et splendide.

    Le réalisateur fait appel une deuxième fois à Takimoto Mikiya comme Directeur de la photo. "Je trouve que l’une des grandes qualités du film tient à la manière dont la lumière qui baigne cette petite station balnéaire évolue au fil des évènements" déclare Kore-eda. Le résultat est splendide, enivrant, irréel et poétique. Ce "tunnel" dans lequel deux enfants s'engouffrent sur une bicyclette est lumineux et magique.

    Le film est construit autour "d'une histoire de femmes" pour reprendre le mot du réalisateur. Quatre jeunes femmes dont on suivra des moments de vie, entre rires étouffés et courbettes à répétition. D'une saison à l'autre nous partageons leur quotidien. De désillusions, en problèmes familiaux, de la maladie au décès en passant par des fêtes, avec un splendide feu d'artifice, entre autres. Quelques vagues amourettes viendront ponctuer le quotidien des deux aînés entre recettes de cuisine et liqueur de prunes. D'autres femmes, très attachantes aussi, apparaîtront dans des rôles secondaires.

    On arrive à envier ces traditions ancestrales qui tiennent bon face à une modernité qui reste, ici, bien en retrait. Il y a aussi cette dignité dont tous les personnages sont imprégnés, tous ces moments bienveillants entre jeunes élèves sans oublier le grand cœur d'un banquier. Tout est idéalisé pour mieux nous emporter et nous offrir du rêve.

    Un film attendrissant et généreux.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Quel autre cinéaste qu'Hirokazu Kore-Eda est aujourd'hui capable de filmer la beauté du monde ?

    Depuis que Malick est parti en vrille dans sa trilogie émoliente, la réponse est claire : personne.

    Alors évidemment, les aficionados de testostérone, les excités du bocal qui se pâment devant l'histoire d'une gentille fille amoureuse d'un salopard, ne verront pas l'immense beauté qui irrigue le dernier film de Kore-Eda.

    Ils ne seront pas à sensible à la beauté zen de la mise en scène, au soin apporté à ces cadrages d'une extrême sensibilité. Maisons, trains, visages, mer : dans Notre petite soeur, chaque élément devient le personnage d'une grande symphonie panthéiste.

    C'est un ravissement extrême qui nous saisit à la vision de ce tunnel d'arbres en fleur, de cette montée au cimetierre. Il y a un Japon éternel dans ces images, une délicatesse typiquement nippone dans la peinture des sentiments.

    Le film tente avec succès de saisir le temps qui passe : saisons, funérailles, cérémonies du souvenir, petit autel pour les ancêtres. Sous une surface un peu sage circulent des forces telluriques : absence ou présence des parents, sentiment de culpabilité, justification d'être au monde, rapports hommes / femmes (tous décevants ou incomplets), maladie, alcool, fragilité humaine, solitude, mort, solidarité.

    A chaque fois que Kore-Eda filme un visage, c'est un paysage qui se meut sous nos yeux. L'univers entier entre dans sa caméra, par le biais d'un simple verre d'alcool de prune - ou d'un pétale de fleur de cerisier. C'est magnifique.
    poet75
    poet75

    274 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    A l'occasion du décès d'un père qui les a abandonnées depuis quinze ans, trois filles font la connaissance de leur demi-soeur. Devenue orpheline, cette dernière accepte volontiers d'être adoptée par les trois premières. Ce pourrait être le commencement d'un récit captivant mettant en relief le difficile apprivoisement de l'une par les autres et des autres par l'une, mais hélas le réalisateur s'est contenté de faire un film joli et regorgeant de bons sentiments. Il y a bien quelques péripéties mineures et quelques chamailleries pour en agrémenter l'histoire, mais tout est dilué dans une surabondance de gentillesse qui génère l'ennui. Dommage, car le réalisateur nous avait donné jusqu'ici des films de qualité. Celui-ci sera compté dans sa filmographie comme une oeuvre mineure. 6/10
    Corbett
    Corbett

    33 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Kore-Eda décidément aligne les chefs d’œuvre les uns à la suite des autres.
    Après le magnifique Tel père tel films, il revient avec un film d'une très grande délicatesse, très émouvant, avec toujours ses thématiques habituelles sur la famille décomposée recomposée, la tradition et la modernité qui s'entrechoquent, la solitude la vie à plusieurs etc.
    Seul défaut du film : ils passent leur temps à manger du début jusqu'à la fin, du coup on est affamé tout le long :-)
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 511 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2016
    Entre Tchekhov et Candide.

    J’avais beaucoup aimé les précédents films de Hirokazu Kore-eda. En particulier « Nobody knows » (2004) sur une fratrie abandonnée par une mère irresponsable ou « Tel père, tel fils » (2013) sur deux nourrissons échangés à la maternité.

    « Notre petite sœur », qui raconte comment trois sœurs recueillent leur jeune demi-sœur à la mort de leur père, reprend les thèmes chers au réalisateur : le deuil, la famille recomposée, les liens du sang… Mais il le fait avec une candeur qui empêche le film de se tendre. L’arrivée de la benjamine appelait une série d’épreuves initiatiques dont le film nous dispense. Pas de bizutage dans sa nouvelle école. Pas de tensions dans son nouveau foyer. Tout se passe idéalement bien : Suzu devient la star de l’équipe de football et la compagne idéale pour ses grandes sœurs. Du coup, l’histoire s’enlise dans une félicité vaguement soporifique. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… et les quatre sœurs cultivent leur jardin.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Dans le cinéma japonais, Hirokazu Koreeda s’est fait une spécialité : les liens familiaux, des liens qu’il ausculte avec précision film après film. Présent pour la 5ème fois dans la compétition cannoise, Koreeda est, cette fois, reparti bredouille alors que son film précédent, "Tel père, tel fils", s’était vu attribuer le Prix du Jury en 2013. C’est dans un manga écrit et dessiné en 2007 par Akimi Yoshida que Hirokazu Koreeda a puisé la matière de "Notre petite sœur". En accord avec l’auteure, il a ajouté de nouvelles scènes, tout en s’efforçant de rester fidèle à l’esprit de l’œuvre originale. De tous les films de Hirokazu Koreeda, "Notre petite sœur", grâce à un montage proche de la perfection et à un casting de jeunes actrices particulièrement talentueuses, est sans doute le plus abouti, celui qui dégage le plus d’émotion, celui qui se rapproche le plus des chefs d’œuvre de Yasujiro Ozu.
    ninilechat
    ninilechat

    73 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    En parlant du cinéma d' Hirokazu Kore -eda, ce serait une facilité que de dire qu'il renoue avec la tradition des grands anciens, les Imamura, Ozu, Mizogushi... Parce qu'en fait il va beaucoup plus loin dans l'épure. Dans Notre petite sœur, il n'y a plus de trame; il n'y a plus de scénario. Le film évolue sur un fil, sur une plume, sur un souffle.... mais sur ce souffle on éprouve une extraordinaire sensation de plénitude. Kore -eda a inventé le cinéma du Tao.....

    Trois sœurs. Jeunes, jolies, gaies, avec leurs chamailleries et leurs histoires de cœur. L'ainée, Sachi (Haruka Ayase) est infirmière; la seconde, Yoshino, employée de banque (Masami Nagasawa), noie ses chagrins d'amour périodiques dans la liqueur de prune (faite maison); la dernière, Chika (Kaho), vendeuse dans un magasin de sport, est légèrement foldingue.

    Quand elles étaient encore enfants (Chika ne se souvient même plus de lui), leur père est tombé amoureux d'une autre femme et les a abandonnées. Puis leur mère est partie à son tour vivre sa vie à l'autre bout du Japon, les laissant à la garde de leur grand mère. Et maintenant, elles habitent toutes les trois dans une maison ancienne, toute de bois, où les cloisons coulissent bien mais ferment mal, où l'on se gèle l'hiver, mais qui donne sur une forêt de bambou et où elles se sentent bien. C'est Sachi qui a amené la maisonnée à l'âge adulte, Sachi qui a pris le relais de ces parents irresponsables.

    L'"autre femme" est morte, laissant une fille, Suzu Asano (Suzu Hirose); et le père s'est encore remarié. Lorsqu'il meurt, à son tour, les jeunes filles se font un devoir d'aller à son enterrement. Dans ce Japon provincial, où l'on ne se touche pas, où l'on ne s'embrasse pas, mais où on se salue par une courbette plus ou moins appuyée, les choses convenables doivent se faire.... Elles sont touchées par la solitude de Suzu, qui se retrouve maintenant seule au monde -et Sachi la responsable prend la décision de la faire venir avec elles. Mais pour Suzu, ce n'est pas facile non plus: sa culpabilité secrète, c'est d'être la fille de celle qui a brisé un ménage.... Voilà, c'est tout; c'est une dentelle de petits riens, avec les saisons, avec le temps qui passe, avec les cérémonies funéraires -perpétuer le souvenir, si important, l'arrêt devant l'autel des ancêtres, un monde riche de traditions et de sentiments, dont la noblesse grave et secrète nous renvoie à la vulgarité de notre propre univers.

    Les quelques personnages secondaires sont attachants. Voire surréalistes... devant le désarroi d'une personne spoliée, le responsable de Yoshino dit "puisque les dieux n'ont pas aidé cette femme, c'est à nous de le faire", bon, les amis, le jour où un banquier occidental prononcera cette phrase, je me rase la moitié de la tête...

    On aimerait s'arrêter dans ce petit port si loin de tout, avec ses petits restos où l'on prépare des tartines d'alevins (?), ses lycéens modèles et amicaux, ses trains de banlieue décrépits, ses feux d'artifice sur l'eau où l'on revêt son kimono d'été.... Est ce que le Japon de Kore -eda existera encore dans vingt ans? En tous cas, son cinéma poétique où rien ne pèse, où chaque chose est à sa place dans l'ordre du monde, est une merveille. Kore -eda nous rend meilleurs....
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Koreeda, ça me suffit déjà

    Vu il y a 10 jours

    J ai découvert koreeda avec distance et depuis j ai décrété qu il faisait partie de mes réalisateurs préférés absolument. Du coup, j ai des attentes particulières et sûrement des indulgences spécifiques.

    Déjà le thème, le synopsis m emballe a priori (ce qui n a pas été le cas de tous ses films). Une sororité adopte une petite sœur dont elles ignoraient l existence.

    Diversité de caractères, c est l occasion de confronter diverses personnes à une même situation, une des choses qui m avaient plues dans distance, after Life, tels pères tels fils, ... Et manquaient je pense à nobody Knows, air doll et i wish.

    Je comprend ceux qui pensent que les personnages sont trop caricaturaux, mais cela ne m a pas du tout gêné durant la vision.

    Ce film a l extrême grâce de la simplicité (à moins que ce ne soit le contraire l extrême simplicité de la grâce). Tout est délicat.
    Sloughi
    Sloughi

    14 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Un film qui touche au cœur. Avec son sens du détail et son œil malicieux, Hirokazu Kore-Eda nous offre un nouveau voyage au cœur du Japon traditionnel, et nous présente le quotidien d'une famille avec légèreté et humour. Un film qui ravit le cœur et les yeux. Une petite bombe émotionnelle qui reste ancrée dans la mémoire et le cœur.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2015
    Notre petite soeur, film japonais de Hirokazu Koreeda, sélectionné pour la compétition officielle du festival de Cannes 2015 est une adaptation du roman graphique Umimachi Diary. C'est une belle histoire de trois soeurs adultes entre 20 et 30 ans qui accueillent une demi-soeur suite au décès de leur père remarié qui fait suite au décès de la mère de cette jeune fille de 15 ans. Il traite des questions relatives aux obligations parentales, aux familles reconstituées, à l'engagement voire au choix de sacrifice devant les situations dramatiques de la vie. Outre les liens de fraternité qui vont se renforcer, nous spectateurs français, découvrons l'art de vivre au sein d'une famille japonaise et plus généralement les traditions et notamment la courtoisie raffinée propre à ce peuple. Pour celui qui n'a pas eu la chance de visiter ce pays, nous sommes émerveillés par les paysages et notamment les cerisiers en fleurs qui remplacent nos platanes en bordures des routes. C'est une perle cinématographique à ne pas manquer. On comprend pourquoi ce film a été retenu pour la sélection de Cannes tant il nous apporte un dépaysement, des émotions et du plaisir.
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