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vincentasc
32 abonnés
148 critiques
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4,5
Publiée le 30 octobre 2015
Attention : chef d'œuvre. C'est le film de cette rentrée morose. Un film tout en subtilité, d'une émotion toute en retenue. Un film simple. D'une beauté étonnante. À voir de toute urgence pour tous les amoureux du cinéma.
J'ai été une nouvelle fois touchée par la sensibilité et la précision d'Hirokazu Kore-eda même si j'ai trouvé Notre petite soeur moins fort que les précédents films du réalisateur comme Tel père, tel fils, Iwish ou Nobody knows que j'avais adorés. Une nouvelle fois, Hirokazu Kore-eda aborde les thèmes des liens familiaux, de l'enfance, de la mort et de la reconstruction, le tout en mêlant poésie, légèreté et intimité. Le film recèle de beaux moments d'émotions et d'humanité, même si il est peut être parfois un peu mièvre, avec des personnages certes attachants mais sans grand reliefs, ce qui enlève au film sa force tragique, c'est dommage.
ce film magnifique nous fait aimer le japon, son mode de vie fait de respect des autres, de respect des coutumes , de chaleur humaine ( les gens sont souriants,raffinés, courtois ). le scénario nous présente trois soeurs qui recueillent leur demi - soeur plus jeune, rôles tenus par quatre actrices magnifiques, lumineuses.ce n'est pas le japon des grandes villes , mais un japon plus proche de la nature, les cerisiers en fleur nous enchantent, les repas japonais nous mettent l'eau à la bouche, les élèves des écoles nous rappellent ceux de notre pays d 'il y a...longtemps! tout n'est pas rose dans ce film mais c'est la vie et on sort de la salle ravi .
Je ne sais pourquoi, moi qui aime Ozu tellement, les films de Kore eda me déplaisent absolument. Une musique pseudo-classique sirupeuse, des images léchées, un cinéma pasteurisé, des actrices aussi jolies que des photos d' Hamilton, tout ça insipide, douçâtre, fade, parfaitement mièvre! voilà!
Difficile de juger du film de Hirokazu Kore-Eda après les derniers chefs d'œuvre qui ont jonché sa carrière comme le très intimiste "Tel père tel fils", le fascinant "Nobody knows" ou le merveilleux "Still walking". Difficile tant ce film est beau. La photographie est lumineuse, montrant le Japon dans ses plus forts atouts comme ces grandes baies maritimes, ou ces vues depuis la montagne où la végétation croît, ou ces maisons traditionnelles, le long des routes. En vérité, ce nouveau long métrage pose la question de l'esthétique au cinéma, autrement dit s'il suffit de produire des images magnifiques pour faire cinéma. L'histoire est simple, celle de trois sœurs, l'aînée Sachi, médecin et responsable, Yoshino, l'impétueuse, et Chika, la mystérieuse, lesquelles vont à l'enterrement de leur père, et font la connaissance de leur demi-soeur, la touchante Suzu. Elles décident de la prendre en charge dans leur maison de famille. Kore-Eda aime les narrations familiales où chacun doit se construire dans la tyrannie des sentiments et des héritages éducatifs. Cette culture quasi analytique le pousse à une sorte d'esthétique de la lenteur où les paysages intérieurs se découvrent dans des dialogues emprunts de réalisme et d'émotion. Pour autant, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce film. Les visages sont trop lisses, et souvent, l'histoire s'égare dans une forme de récit anthropologique à destination des européens où le spectateur apprend la cuisine japonaise, diverses traditions religieuses, à défaut sans doute de s'enfermer dans un essai d'ethnologie austère. L'histoire ne rebondit pas suffisamment pour donner du corps à cette recomposition familiale qui en reste à des sentiments souvent légers. Le film échappe avec justesse à la mièvrerie qui aurait pu faire penser à une "Petite maison dans la prairie" japonaise. Néanmoins, devant tant de beauté, la précision de la mise en scène, il est impossible de feindre l'indifférence. "Notre petite sœur" est en effet un voyage passionnant dans l'intimité heureuse et douce d'une fratrie japonaise, à déguster comme une pâtisserie un dimanche après-midi.
C’est un film charmant…le Japon des cerisiers en fleurs… la nature enchanteresse….A l'enterrement de leur père, avec qui elles avaient coupé les ponts, Sachi, Yoshino et Chika font la connaissance de leur demi-sœur, Suzu. Elles invitent l'adolescente solitaire à venir vivre en leur compagnie...Toutes trois vivent dans une maison traditionnelle depuis que leur mère, elle aussi a, elle aussi fui pour des raisons que l’on ignore…en reste une fratrie souvent complice, parfois conflictuelle…le quotidien glisse dans un cadre harmonieux, ponctué de petits événements attendrissants, balades dans une nature idyllique, repas chaleureux…formalisme des relations sociales, bref, une grâce infinie malgré les rencontres de la mort et des rituels qui lui sont liés…les quatre actrices sont adorables, mais ce film s’avère trop lisse, c’est mignonnet à la limite de la mièvrerie…et finalement assez long …
Un petit chef d'oeuvre, un vrai petit bijou ! C'est émouvant, intelligent, sensible et délicat. Aussi ce qui est étonnant c'est que l'on voit énormément de scènes de repas, une bonne vingtaine en tout, ça donne faim. Je recommande ce film.
Il y a souvent dans les films japonais, cette dimension intimiste qui nous fait sentir l'importance de la famille, des ancêtres ou des relations professionnelles, toutes choses qui nous paraissent "exotiques" de notre point de vue occidental et qui font le charme de la découverte de cette culture originale. Et pourtant, je suis un peu confus de dire que je n'ai vu ici qu'un film gnangnan, un peu longuet et pendant lequel il ne se passe pas grand chose. Le charme des comédiennes ne suffit pas compenser l'absence d'intérêt que l'on peut porter à un scénario plus proche du conte pour enfants que du mélodrame pour grandes personnes. Certes, tout le monde - ou presque - est bienveillant et gentil, les images sont belles, mais quel ennui!
Eminemment consensuel le nouveau film de Koreeda (« Tel père, tel fils ») risque de rallier les suffrages tant il porte le bonheur à portée de mains autour de trois, puis quatre sœurs qui vivent ensemble, sans papa, ni maman. L’aînée a pris les choses en mains, même si l’ensemble de la sororité n’entend pas se laisser marcher sur les pieds. La tendre complicité qui les unit est le ferment de ce récit joliment porté par quatre comédiennes inter-générationnelles. C’est la maison des bisounours jusqu’au jour où la maman revient y mettre son grain de sel. Juste une petite tempête qui relance la famille vers ses préoccupations quotidiennes. C’est un apprentissage tranquille de la vie où même les engueulades sont drôles, tant que les contingences externes ne viennent pas chahuter leur propre folie. Toutes les comédiennes sont au diapason des cerisiers en fleurs et des amours qui bringuebalent au gré de leurs humeurs ou de leurs obligations. Une fois encore l’aînée devra se sacrifier… Pour en savoir plus
Beau film. Beaucoup de délicatesse. Des aspects du Japon plus quotidiens et traditionnels que ceux qu'on voit d'habitude au cinéma. Prévoir de manger asiatique ensuite ... (tout ce qu'on voit met terriblement en appétit !)
Trois soeurs vivent ensemble à Kamakura au Japon dans une maison familiale ancienne. Elle se rendent à l’enterrement de leur père parti des années plus tôt avec une autre femme. Elle font la connaissance de leur demi-soeur de 15 ans et lui proposent de venir vivre avec elles à Kamakura.
Je décrirais ce film d’abord par la palette de sensations qu’il procure. Apaisement, tendresse, douceur, grâce se dégagent des voix et de la langue parlée (film en VOST), du cadrage des visages, de l’intemporel bord de mer qui sert de décor -un monde sans portable ni informatique ou téléviseur-, des saisons qui se succèdent, de la façon dont sont vécus les moments les plus douloureux, du quotidien de ces quatre jeunes femmes tout simplement.
Le film se met en place comme on peindrait une oeuvre impressionniste, par touches délicates ajustées les unes aux autres dans un souci plus esthétique que logique et narratif. La temporalité reste la seule règle.