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Pasthen
56 abonnés
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2,5
Publiée le 2 février 2019
Downsizing est typiquement un film mal vendu, l'affiche d'abord lorgne sur la comédie et les teasers ont mis en avant la réduction de taille alors qu'elle est plutôt un prétexte pour raconter une histoire bien plus sérieuse et dramatique. Le film se veut une approche anticipative de ce que pourrait être un futur où réduire l'Homme deviendrait une solution à la surpopulation, à la surconsommation, à l'endettement ou encore au changement climatique. Le propos se permet de placer les acteurs au second plan. Tant Matt Damon que Christoph Waltz jouent sobrement, le premier se mettant même en retrait (d'abord de sa femme et ensuite de Ngoc Lan Tran) et le second n'apparaît qu'épisodiquement à l'écran. Par ces thèmes abordés, le film se veut plus engagé qu'il n'y paraît (en y incluant l'histoire de Ngoc notamment) mais ne fait que les survoler.
Un concept intriguant. Et c'est tout. Passé les 20 premières minutes, il ne reste qu'un récit inintéressant, peuplé de quelques personnages ennuyeux. Les enjeux sociaux et éthiques sont tout juste effleurés.
Le film accroche dès le départ car l'idée de réduire les hommes à une taille minuscule pour éviter la surpopulation est énorme et géniale. On suit Mat dans ce passage étonnant de la miniaturisation et son installation chez les lilliputiens. Le fait que sa femme refuse alors de le suivre ouvre une porte de réflexion sur la vie, l'amour, le sens de la famille, etc. Beaucoup d'ouvertures possibles : impact sur les autres, poids de vote, place dans la société, gestion de la pauvreté. Le sujet était vaste et aurait pu conduire à un film inoubliable. Hélas (3 fois !) le récit part dans une fable écolo-catastrophe avec une fin du monde programmée, le tout accompagné par une actrice dont les réactions et la voix tapent sur le système. Comment Mat a-t-il pu succomber à cette harpie qui, bien qu'elle copie mère Teresa, nous donne envie de la bâillonner tant sa voix et son comportement agressent ? Et que dire de cette communauté de baba-cool qui s’apprête à s'enterrer durant 8.000 ans pour échapper à une fin du monde dont on ne voit rien ? Au final, on appréciera la première partie, satyre de la société de consommation, avant que le film ne soit aiguillé sur une voie de garage impraticable et qui se veut actuelle...
Un pitch original et plein de promesse pour ce film de science fiction original qui propose de rétrécir l'humain pour sauver la planète plutôt que de l'envoyer dans l'espace comme c'est le plus souvent le cas.
Et ça part très bien, on suit l'évolution de ce projet depuis sa découverte jusqu'à une utilisation industrielle. Le sujet a bien été réfléchi on y trouve beaucoup de réponses logiques à des objection qu'on aurait pu faire. On suit un couple qui après avoir hésité se laisse séduire et décide de rejoindre une communauté de gens réduits... on nous réserve même une petite surprise.
ET puis patatra ! L'histoire se détourne complètement du sujet pour devenir une banale histoire de naufrage personnel puis de remise en cause... une histoire qui aurait pu se dérouler de nos jour sans avoir le moindre besoin de SF à part une vague allusion de temps en temps.
La demi étoile pour le début du film... un zéro pointé sur tout le reste, film sans queue ni tête, à la morale naïve. J’ai coupé le son et sous titré à cause de la voix de la vietnamienne...
Un film qui retombe comme un soufflet. Ça démarre vraiment bien, j’ai été pris par le pitch de départ et la satire de la société américaine qu’il propose. Avec en plus Matt Damon toujours impeccable et qui casse un peu son image avec se personnage un peu mou un peu bête et qui traîne un air d’ahuri. Malheureusement le film ne tient pas la longueur et semble se perdre en route. Il accumule les longueurs et les pistes du scénario de semblent pas savoir où elles mènent. Les effets spéciaux sont étonnamment ratés et contribuent eux aussi à nous faire décrocher d’une histoire qui avait pourtant du potentiel.
J etais a fond dedans la 1ere moitié du film mais apres ca part dans un délire de déception !!! Meme si la morale de l histoire est intéressante, c est pas du tout ca qu on aurai voulut voir . Tres tres decu !!
Oh la la ,, mais quel ennuis ce film,, l'idée de départ aurait pu être une belle idée de départ pour une comédie ,, malheureusement le film joue la carte de l'écologie moraliste ,, ça devient ridicule , scénario ultra mince , acteurs sous employés ,, ils avaient sûrement un arriéré d'impôt à payer pour accepter de faire cette inepties !!!
Une idée intéressante très mal exploitée. Le film manque de rythme, traîne en longueur et part dans tous les sens. La dernière partie est particulièrement mauvaise. Le mélange de genre est raté et la fable écologique sombre dans le ridicule. Le seul passage réussi, c'est lorsque le personnage principal découvre que la société des "petits" est à l'image des de celle des "grands", une société divisée en classes sociales, avec ses laissés pour compte. Mais ça ne représente même pas un cinquième du film. De plus Matt Damon, dans son rôle d'Américain moyen, semble éteint. On s'ennuie assez vite.
J'ai un avis plutôt mitigé sur ce film. D'une part, Downsizing aborde des thèmes très actuels de nos sociétés: les inégalités, l'immigration (et les immigrants rendus "invisibles" dans nos sociétés), l'environnement... Surtout, notamment en ce qui concerne l'environnement, il montre les solutions que les gens pourraient trouver pour faire face à la catastrophe climatique qui s'annonce (ou semble s'annoncer): certains décideront d'essayer de continuer à vivre comme avant en fermant plus ou moins les yeux (c'est le cas des "nantis" de la ville par exemple); d'autres pourraient décider de s'organiser en communautés proches de la nature avec un impact environnement nul (ou prétendument nul); ou encore d'autres pourraient trouver une solution plus radicale (ex: l'arche de Noé)... En fait, aucune de ces solutions ne semble vraiment valable: le mieux n'est-il pas plutôt d'essayer de faire pour le mieux, d’être lucide et surtout solidaire avec ses voisins? Donc ce film fait réfléchir...cependant au passage il oublie de susciter l'émerveillement, hormis dans les quinze premières minutes: il n'y aura pas d'insectes ou d'animaux géants (hormis peut-être l'ombre d'une libellule, et encore), le contraste entre "grands" et "petits" est finalement peu présent (hormis dans les quinze premières minutes) etc...Tout cela est évacué au profit d'une réflexion sur la société, qui si elle est intéressante ne m'a pas suffi (et j'ai d'autant plus de regrets car le film aurait pu faire les deux)...
L’idée de départ était vraiment intéressante mais au bout du compte l’histoire telle qu’elle est racontée aurait pu se passer avec des personnages à « taille normale ». Grosse déception
Bien que prometteur, tant sur le plan du casting que sur celui de l’idée de départ, ce film pêche par la faiblesse de son scénario qui enchaîne les scènettes sans véritable fil conducteur. On ne comprend pas où l’on veut nous amener, et au final, on s’aperçoit qu’on n’est allé nul part. Le film ne choisit même pas entre le drame, la science fiction, la comédie romantique ou le franchement comique... Déroutant et surtout décevant.
Alors je vais être claire : j'ai créé un compte exprès pour l'écrire c'est vous dire : fuyez ! Je suis restée jusqu'au bout "au cas où" la fin du film allait relever le tout et éclairer ce bazar. Il n'en fut rien. Le scénario est maigre et les rares idées présentant de l'intérêt sont avortées dans la foulée. Peut être que Payne aurait dû s'en tenir à un seul aspect de ce monde miniaturisé et l'exploiter à fond au lieu de partir dans tous les sens.