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benoitG80
3 413 abonnés
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1,5
Publiée le 6 janvier 2016
"Le Grand Partage" de Alexandra Leclère, vire rapidement au Grand N'importe quoi... Quel fourre-tout sans aucune ligne directrice où chacun des personnages, qu'il soit de droite, de gauche, riche ou pauvre, bourgeois ou bobo, homme ou femme,... , passe par toutes sortes de phases et leurs contraires, afin de faire naître des pseudo-sentiments allant de la culpabilité à la jalousie, ou de l'égocentrisme à un semblant de solidarité, sans que rien ne fonctionne véritablement parmi ce déversement nauséeux et hallucinant ! Ni humour, ni vérité ou fausse vérité, ni satyre sociale, ce film ne semble pas savoir quel but viser... Une première partie plutôt creuse où on campe des situations lourdes mais attendues, convenues et caricaturales, qui en appelle ensuite une deuxième complètement abracadabrante et paradoxale, en tous cas absolument pas envisageable dans un contexte pareil ! À mon sens, il semble qu'une grosse erreur de casting ait lieu quant au choix des acteurs (déjà mal dirigés), pas assez ciblés pour le rôle qu'ils ont à porter (Didier Bourdon en bourgeois !) ou trop dans le moule comme Balasko en gardienne au look et au tempérament détestable terriblement et cliché... Si bien que la salle plutôt bien remplie est restée très silencieuse et très réservée du début à la fin ! Surfer aussi grossièrement sur des comportements à partir d'une idée pourtant originale, et arriver à un tel résultat est tristement affligeant ! L'idée de partager son chez soi avait pourtant de quoi révéler un tas de petites choses, à travers des petits riens ou des petites manies, de confronter des caractères et des personnalités en provoquant ainsi de petites histoires cinglantes à tricoter ensemble pour en faire peut-être un vrai film ! Hélas, on tombe à pieds joints dans du prévisible et même archi-prévisible alors qu'une once d'imagination et d'originalité nous aurait fait le plus grand bien... Partager oui, mais aussi et surtout le plaisir ! Dommage !
Un sujet grave traité sous le registre de la comédie sociale, c'est souvent très intéressant et ça change du mélodrame. L'humour, le caustique, la dérision permettent de se défouler tout en (se) posant les bonnes questions. Mais à condition que ce soit réussi. Et là, non, mille fois non. Dire que ce n'est pas réussi est d'ailleurs insuffisant. C'est raté ! Pourquoi ? Difficilement compréhensible. Un bon sujet. Un bon registre. Des acteurs à tronche. Il y avait de la matière. Mais tout ça nous donne ici quelque chose qui n'est ni vraiment drôle, ni humoristique, ni caustique, ni décalé, ni... rien du tout. C'est surtout ennuyeux. Loin, très loin des comédies sociales réussies comme par exemple (liste non exhaustive) : "La crise", "Le Père Noël est une ordure", "La vie est un long fleuve tranquille" ou encore "Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ?" qui servent toujours peu ou prou de modèle au genre. Les secrets de tournage nous apprennent que le projet fut d'abord recalé à l'état de synopsis avant de trouver grâce pour un producteur plusieurs années après. On a envie de dire : reprenez-le une nouvelle fois et réussissez-le car là, vraiment, ce n'est pas ça.
Degoute. Un film tres prometteur vu la bande annonce , le casting plein de bon comédiens et le sujet de depart amusant mais a la vision tout tombe a plat. Les quelques sourires du film sont dans la ba , les dialogues tres banal et les situations pas marrantes et pas credible. Vraiment decu.
une idée de départ prometteuse, un casting alléchant,mais la déception vient d'un scénario mal contrôlé,les personnages changent sans arrêt de comportement,tour à tour favorables et opposés aux sans logis, tantôt odieux et tantôt sympathiques,sans parler des exagérations et des invraisemblances, bien sûr on rit de temps à autre, les acteurs sont excellents,mais finalement on reste sur sa faim.
Avec un casting de stars, qui ont tous tournées plus ou moins les uns avec les autres. Un casting à la fois judicieux et déjà extrêment caricatural puisque symptomatique des emplois qu'on pourrait leur prêter. Pas besoin de préciser leurs rôles, on devine ! En cette période de crise le film surfe sur l'actualité brûlante. De nombreux clichés, certes, mais qui existent bel et bien, et finalement ces clichés sont là pour mieux les dénoncer. Malheureusement on n'est ni chez Capra ni chez Ken Loach et on a droit à un final hyper moralisateur, happy end qui ne prend aucun risque.
Difficile de trouver une éclaircie dans ce film tant l'ensemble est désespérant. Ce n'est pas la mise en scène de bas étage qui va sauver les meubles. Le discours politique est, quant à lui, déjà obsolète tant il semble totalement hors de propos.
Déçu de chez déçu. Caricatural, mal joué, on se demande ce que certains artistes sont venu faire dans cette galère. Par exemple, K. Viard peut être très bonne si elle est dans un bon scénario et bien dirigé (Police). Mais là, on part dans tous les sens, ça n'est absolument pas crédible, et même pas drôle, d'ailleurs la salle bien pleine, était assez silencieuse. Je ne recommande absolument pas ce film. Je me suis toujours demandé comment des producteurs arrivent à parier et investir sur de tels films. Le "bouche à oreille" va vite s'en rendre compte.
L'idée est bonne pour moi qui rêverais de coller quelques sdf dans les appartements des manifestants pro droit au logement. Mais le film est poussif, long et les acteurs ne se forcent pas, l'humour est dans les situations plus que dans les textes qui sont sans énergie. Les clichés éculés ne parviennent qu'à susciter quelques sourires. Malgré de nombreux défauts le film est regardable et distille une morale assez utopiste mais conforme à un film sorti pour noël.
Une très bonne première heure, vraiment drôle. La deuxième heure traîne et perd dans des situations peu opportunes. Des personnages-types, surtout les trois principales femmes bourgeoises de l'immeuble. Une bourgeoise socialiste de gauche, prof d'eco, mariée à un écrivain idéaliste (Valérie Bonneton, qui a tendance à surjouer). Une autre femme bourgeoise, élégante et séduisante, une femme disons de droite libérale, mariée à un chef d'entreprise désabusé (Karin Viard, qui s'en sort très bien). C'est elle qui dénoncera tout l'immeuble dans l'enjeu du film. Et une troisième femme bourgeoise, plus âgée et probablement veuve ou "vieille fille", clairement raciste et d'extrême-droite (Josiane Balasko, vraiment drôle). Les trois femmes vont se collisionner. La socialiste et la raciste vont comploter ensemble malgré elles. Les trois ont un point commun au départ : elles refusent d’accueillir des personnes sans-abris ou mal logées pendant un hiver très rude, alors que le gouvernement les y oblige. La prof d'eco de gauche refuse malgré ses idées et malgré l'insistance de son mari. C'est finalement Karin Viard qui dénonce tout l'immeuble, révoltée par toute l'hypocrisie ambiante de tous. Le sujet de départ est excellent. Mais le film se perd dans la deuxième heure. Toute l'histoire avec les SDF est trop vague et ennuyeuse, on perd le cynisme de l'histoire générale du départ. D'autres sont marrants, mais on les voit peu, ils sont peu travaillés et on se demande au final quelle est leur vocation. Les trois femmes principales (Bonneton-Viard-Balasko) restent le bloc central du film. Elles incarnent respectivement les électorats des trois partis politiques PS, LR, FN. Ce qui tend à insinuer que les trois principaux partis de France sont des partis bourgeois, de gens qui habitent les beaux immeubles. Au fond, le propos du film est entre autres que le bourgeois a une conscience politique, mais pas vraiment le précaire. Les mal-logés et SDF du film n'ont pas vraiment d'opinion politique. La "gauche du coeur" est déclamée par un couple de bourgeois. C'est un film sur l'hypocrisie, sur le décalage qu'il y a entre ce que l'on peut dire et ce que l'on peut concrétiser par ses gestes.
Quelques bons moments. Une interprétation assez bonne surtout pour Bourdon et Viard. Malheureusement Bonneton joue quelque soit le rôle avec la même intonation. À voir et à oublier.
Malgré une bande annonce prometteuse, le film est une véritable catastrophe. Je n'ai pas ri une seule fois tant les personnages sont bourrés de clichés les plus ridicules les uns que les autres. Les situations sont navrantes, les dialogues pourris, c'est toujours la même chose, tout tombe à plat. On sait déjà comment le film va finir, et encore, je ne m'attendais pas à une situation aussi grotesque. Bref, un film de fin d'année à vraiment éviter !!
Je suis bon public... mais vraiment ce n'est pas terrible. On s'ennuie ferme dans une histoire pas crédible du tout du tout. Les acteurs sauvent un peu le naufrage
Cela aurait pu être un très bon film, porté par la crème des acteurs français de comédie. Mais un excès de clichés et surtout une fin mièvre et assez ridicule en font une comédie d'assez bonne facture mais qui laisse un sentiment de gâchis. En effet, la première heure est franchement drôle avec des répliques qui font mouche et des personnages hauts en couleurs. On se dit alors qu'on a affaire à une comédie audacieuse et assez grinçante, on rit d'assez bon coeur. Mais la deuxième partie est plus longue, tombe un peu dans la surenchère de clichés et surtout comporte 20 dernières minutes décevantes, assez mièvres, en opposition avec le début du film. C'est vraiment dommage, on se demande pourquoi Alexandra Leclère a tenu absolument à "rattraper" ses personnages, à les faire évoluer de manière trop caricaturale et rapide pour être crédible. Niveau acteurs, la distribution est de qualité même si certains personnages sont tellement lourdingues que ça en devient agaçants (Patrick Chesnais). Valérie Bonneton hérite sans doute du personnage le mieux écrit et le joue de manière assez jubilatoire alors que le personnage de Didier Bourdon résume à lui seul l'évolution par le bas du film : très drôle et cynique au début, mièvre et peu crédible à la fin. Karin Viard et Michel Vuillermoz ont sans doute les personnages les plus compliqués et ingrats à jouer, entre la bourgeoise coincée et le bobo (trop) naïf qui passent chacun derrière leur époux/se respectif ; ils s'en tirent plutôt bien, Viard arrivant à apporter nuances et sensibilité à un personnage à la base assez fade et très tête à claques, Vuillermoz étant toujours juste. Sans oublier Josiane Balasko en concierge raciste, hyper caricaturale mais très drôle.
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2,5
Publiée le 24 septembre 2017
« ils ont voulu la Gauche et bien ils l'ont !!! » Le pitch de ce « Grand partage » est très simple : il fait froid et le gouvernement demande aux français les mieux logès d'hèberger chez eux pendant cette vague de froid polaire des personnes en situation prècaire dans un quartier des plus côtès de la Capitale! C'est à dire que c'est une obligation de solidaritè! Une mesure d'hèbergement d'urgence! il n'en fallait pas plus pour sèduire Alexandra Leclère et en faire un long-mètrage! La rèalisatrice n'a pourtant jamais envisagè de parler de ce sujet autrement que par le biais de la comèdie! Avec du beau monde dans la distribution : Karin Viard, Didier Bourdon, Valèrie Bonneton, Michel Vuillermoz,·Josiane Balasko ou encore Patrick Chesnais dans un rôle de voisin de palier attendrissant! Des personnages pas très glorieux mais amusants même si on se demande si on peut s'autoriser à rire ou pas sur certaines situations! Un fond de social où l'on peut faire passer des choses sur l'humain par le rire, bien qu'un peu clichè (le jeune sdf assis contre un mur de chantier en plein blizzard). Tout paraît invraisemblable mais bon ça passe comme une lettre à la poste un dimanche soir en prime time avec des acteurs convaincants hormis Sandra Zidani...
Festival de préjugés poisseux, cette comédie moralisatrice ne m'a pas fais rire une seule fois (et ça ne fusait pas non plus dans la salle). C'est toujours graveleux, sans finesse et donc au final... sans humour. Déjà dès le début on a du mal à rentrer dans ce film "de situation", sorti le 23 décembre avec comme décors une vague de froid incroyable en France (sachant qu'on a un climat printanier cette année, c'est déjà bien dommage pour eux). Avec un ancien inconnu au casting, impossible de ne pas penser à l'excellent Le Pari dans le premier quart d'heure, on reprend un peu les mêmes thématiques, mais bon comme encore une fois ça ne fonctionne pas ici, ça parait plus grotesque qu'autre chose (le gars de droite qui lis le Figaro, celui de gauche Libération, on avait compris merci). Tout est très (et trop) caricatural, c'est juste fatiguant au bout d'un moment, surtout avec le petit ton moralisateur en prime. Et puis quant à l'histoire, du grand n'importe quoi, on s'enfonce de plus en plus dans des invraisemblances vaseuses pour justifier une happy-end (car quand même, on a beau tout miser sur le cynisme, il ne faut pas oublier que ce film se présente comme un "before" des fêtes de fin d'année). A éviter à tout pris, les blagues sont tellement indigestes que c'est finalement très déconseillé en cette période de grand repas festifs. Complétement raté, je préfère les comédies lourdingues ou au moins, je me marre!