Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tixou0
699 abonnés
1 999 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 6 janvier 2016
Au format téléfilm (du service public, de préférence, eu égard à la "morale" ouvertement propagandiste), ce "Le Grand partage" (dont le titre est déjà là pour désamorcer le "Grand remplacement" - qu'il met pourtant en évidence...) se veut sans doute "fable humaniste" - avec enrobage "humour". Aucune imagination, aucune trouvaille, une "satire" (où les bobos sont aussi égoïstes que les vrais bourgeois...) pataude, et fort peu d'occasions de rire.... La seule trouvaille de casting est d'avoir distribué Balasko, sans-papiériste, droits-de-l'hommiste et xénophile tous azimuts patentée, en concierge âpre au gain et..."facho" (avec le chat empaillé et la sonnerie de portable ad hoc). Le reste des acteurs/trices "fait le job" (plus ou moins bien) - comme Karin Viard et Valérie Bonneton (pour le "bien"), ou encore l'humoriste belgo-algérienne Zidani (la chômeuse SDF qui "truande" - puisque seuls les "travailleurs pauvres" sont éligibles au partage forcé des logements), ou, pour le nettement moins bon, Didier Bourdon (en riche mari d'une Viard oisive et frustrée). Alexandra Leclère, scénariste et réalisatrice, était bien plus inspirée avec "Les Soeurs fâchées", et surtout "Maman" (avec déjà Josiane Balasko - alors à son meilleur).
Même si ce film n'est pas le film du siècle même si pas mal d'invraisemblances je me suis bien marée et pourquoi cela n'arriverait pas ici on en sais rien tout est possible les acteurs se surpassent bref un bon moment de cinéma et par les temps qui cours il est bon de rigoler un peu
Manifestement ce film partage. Et en dépit de tous ces avis divergents, il a le grand mérite d'exister.Donc un bon point à la réalisatrice qui interroge tout un chacun sur la conduite qu'il aurait à tenir en pareilles circonstances. Accueillerai-je ? N'accueillerai-je pas des "pas comme moi",des démunis,quidams venant de je n'sais où ? Mais bien sûr, les traits sont poussés à l'extrême et même si des temps morts ou situations trop caricaturales sautent aux yeux de certains l’ensemble, sur le ton de comédie grinçante, incite malgré tout à réfléchir .
Une agréable réalisation d’Alexandra Leclère. Dans un climat de crise sociale, cette comédie traite de la solidarité avec des dialogues caustiques et des scènes souvent drôles et parfois même émouvantes. Ce film bénéficie d’un casting très riche et de bonnes prestations de Karin Viard, Didier Bourdon, Valérie Bonneton et Patrick Chesnais… Le pitch : Suite aux conditions climatiques difficiles de l’hiver parisien, un nouveau décret d’hébergement d’urgence est mis en place. Branlebas de combat chez les bobos du 6éme chez qui la situation va se dégrader. Fuite, conflits ou compassion, passes droits ou magouilles, chacun va réagir à sa façon…
Un excellent film qui reflète la société actuelle même si la caricature peut sembler extrême. Un film qui fait réfléchir au delà de la séance. En réponse à certains qui ne l'ont certainement pas vu mais donnent leur avis quand même, je ne me suis absolument pas ennuyé.
Bof...décevant. Rien de nouveau, tout est à l'avenant, convenu, sans subtilités...Avec ce casting on pouvait espérer mieux et la fin baclée nous laisse sur notre faim! Attendez qu'il passe à la télé et gardez votre argent pour un meilleur film.
Dans la salle les spectateurs riaient pas mal, et assez souvent. C'est un film drole avant tout, et caricatural, même si en fait on peut se demander si c'est vraiment caricatural. Le coup des bobos qui manifestent pour le DAL et qui habitent un 300 m² dans le 6ème, ce n'est pas que du cinéma !!! Effectivement j'ai trouvé aussi que la première moitié du film était plus réussie, et qu'il s'essouflait un peu en deuxième partie. Ca parle de l'exclusion sous toutes ses formes, sans papiers, SDF, homo, vieux .... On est tous un peu concerné.
Alexandra Leclère aime à mêler sujet de société et comédie depuis ses débuts derrière la caméra, la preuve avec « Le Prix à payer » ou ici avec ce pitch imparable qu’elle nous a concocté. Un hiver de grand froid, le gouvernement oblige les plus riches disposant d’un grand logement à accueillir des sans domiciles chez eux. La voie est royale, l’histoire propice à une réflexion sociale et une débauche de rires et le casting de comiques en place est parfait. Pourtant la mayonnaise ne prend qu’à moitié et le film ne tient pas toutes ses promesses. Surtout au niveau du constat social qui est très peu creusé, « Le grand partage » préférant allègrement suivre le chemin du rire, d’apparence plus facile. D’abord, cette loi décrétée par les dirigeants est mal expliquée et tombe comme un cheveu sur la soupe. On peut donc dire que la mise en place est laborieuse. Ensuite, le fait de circonscrire l’action à un seul et même immeuble fait ressembler le film à une pièce de théâtre ou un vaudeville télévisuel avec portes qui claquent et crise de nerfs à répétition. De plus, les personnages sont très peu creusés et ressemblent par trop à des caricatures qui n’évoluent jamais ou alors changent radicalement (et beaucoup trop grossièrement) leur fusil d’épaule. Et les acteurs qui les incarnent ne font guère d’efforts et se contentent de faire ce que l’on attend d’eux, avec un jeu parfois outré (Josiane Balasko en tête) quand d’autres sont presque là pour faire de la figuration (Anémone, Jackie Berroyer et Patrick Chesnais). Enfin, on ne rit pas autant qu’on ne l’aurait souhaité, les meilleurs moments et répliques se trouvant comme souvent dans la bande-annonce… Pourtant on ne s’ennuie pas une seule seconde et on ne peut reprocher au film son rythme déchaîné. Et il faut avouer que quelques très bonnes séquences et idées rehaussent l’ensemble. La majorité de ces moments de comédie proviennent de la caricature faite des bourgeois qui en prennent pour leur grade, quels qu’ils soient. Si Alexandra Leclère ne retrouve pas le niveau de ses premiers films, « Les Sœurs fâchées » et « Le prix à payer », elle efface le raté de « Maman » il y a trois ans. Une comédie pas forcément déplaisante sans pour autant être renversante donc qu’il est préférable de voir à la télévision qu’au cinéma.
Direct en rapport avec plus ou moins la société actuelle. La réalisatrice signe une comédie qu'il fallait osé ; portée sur la solidarité et une brochette d'acteurs en très grande forme. Evidemment vu les autres sorties, il se cassera peut être un peu la gueule^^ Mais qui sait. Pour le film, on sourit par moment grâce au couple bobo va t-on dire ; qui est tiraillé entre ses valeurs de gauche et le refus de cohabiter avec un inconnu... Nous, personne "normale" (donc loin des bobos de base) serions plus exemplaires???? Par contre malheureusement la réalisatrice à voulu tirer partie d'un peu tout, et donc nous sort les clichés dans tout les sens (mais certainement pour mieux les dénoncer). C'est simple, parfois esquissant un sourire mais le scénario fait un peu du surplace et finit malheureusement sur une chute un peu trop artificielle pour être convaincante. On regrettera que cela n'ait pas été plus loin et que parfois les blagues vaseuses prennent le dessus pour compléter son scénario. Il y avait un potentiel intéressant surtout en cette fin d'année et avec de bons acteurs, mais pour le coup la mayonnaise n'a pas pris. Une fois, pour le fun ; mais pas le film de la fin d'année.
Une idée de départ originale, une belle distribution, et pourtant le film peine à décoller. Il y a quelques moments drôles dans la première partie, on se dit même que le ton est assez audacieux, voire grinçant, et on s’attend à un film engagé, jubilatoire et iconoclaste. Mais dans un premier temps, l’accumulation de clichés finit lasser. Puis le revirement des personnages est trop brutal. D’horribles égoïstes, cyniques et indifférents, voilà qu’ils deviennent gentils et généreux. Même la concierge ultra raciste et fasciste se transforme au contact de son nouveau compagnon noir. On n’y croit pas. Le sujet n’est qu’effleuré, et la fin est carrément bâclée. Les 20 dernières minutes sont agaçantes de mièvrerie genre « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », et contredisent le début du film. Dommage que la réalisatrice n’ait pas osé aller jusqu’au bout de son idée. Au niveau interprétation, les femmes s’en sortent bien. Karin Viard est parfaite dans son rôle de bourgeoise coincée, et prouve l’étendue de son talent. Valérie Bonneton est assez survoltée, et Josiane Balasko nous fait croire à ce personnage épouvantable. Du côté des hommes, c’est moins convaincant. Un film qui se laisse regarder, mais qui ne tient pas ses promesses
Plus de clichés et de bons sentiments dans un film çà doit être difficile à faire ! Mais bon, çà se laisse voir sans déplaisir et avec de bons acteurs comme çà on ne peut que passer un bon moment.
Comédie assez classique, bon concept mais ça part un peu dans tous les sens pour le scénario sans réel fil conducteur. Jeu d'acteur sans plus, quelques moments drôles, pas la comédie de l'année, pas la pire non plus...